oui , c'est très long pour une hypothèse complètement farfelue et complotiste non? tu imagines des scientifiques disserter aussi longuement pour expliquer pourquoi la Terre n'est quand même sans doute pas plate ?
Petites perles ...
Deuxième source de confusion, tient à rappeler Jean-François Julien : les virus sur lesquels travaillent les virologues ne sont pas forcément vivants et donc capables de se répliquer :
Quand on vous dit qu’on va prélever un virus sur une chauve-souris, en fait, ce sont souvent des écouvillonnages comme on le fait dans le nez pour un test Covid. Et la plupart du temps, on ne ramène pas de virus infectieux. On ne récupère pas grand chose dans le prélèvement : il y a de quoi faire des séquences, mais il n’y a pas de virus capable de rentrer dans une cellule et de se reproduire. ..
"Quand on fait des manips comme ça, on séquence par fragments" détaille Jean-François Julien, "on va amplifier cet ARN par petits morceaux, par exemple des morceaux de 2 000 bases, mais qui se recoupent. Je simplifie beaucoup mais c’est un peu comme un puzzle. On récupère des millions de séquences correspondant à quelques centaines ou milliers de fragments différents, qui se recouvrent les uns les autres et après on reconstruit le génome complet du virus comme cela. Mais pour l’instant il n’y a aucune technique qui permette de lire les 30 000 bases d’un bout à l’autre." Il s’agit donc avant tout de manipulations à partir de morceaux de virus non infectieux.
Jean-François Julien met encore en doute la capacité du laboratoire de Wuhan d’avoir réussi à cultiver des virus vivants pour une autre raison :
Quand on revient avec des milliers de prélèvements, matériellement, on ne peut pas le faire, parce que ce n’est pas simple de mettre un virus en culture. Il faut déjà au minimum un flacon de culture de cellule par prélèvement. Donc si on revient avec autant de prélèvements, ce n’est quasiment pas faisable.
mais
Mais que parfois, il arrive aussi qu’une équipe parvienne à cultiver un virus, uniquement à partir d’un échantillon, même détérioré. Et que Mme Shi Zhengli a mené dans son laboratoire des expériences sur des souris vivantes avec des coronavirus.
Ensuite, il insiste sur les expériences que l'équipe de Shi Zhengli menait déjà en 2015 et qui lui ont permis, à l'époque de cultiver in vitro des coronavirus de chauve-souris. Plus précisément, en collaboration avec l'américain Peter Daszak, elle a publié dès 2016 un article qui détaillait comment se comportait le clone d'un virus proche du SARS-CoV-1, que l'on avait amputé d'un domaine codant pour une protéine, ce qui montrait, déjà à l'époque, une très grande maîtrise de ces manipulations génétiques de haute volée.
"L’une des grandes difficultés est qu’effectivement, le plus souvent, quand on collecte des échantillons, le virus n’est pas vivant, précise Etienne Decroly, c’est-à-dire que si on essaye de mettre en culture des extraits de ces échantillons sur des cellules, il n’y a pas de virus qui pousse. Donc, dans la majorité des cas, il est vrai qu’on reconstruit le génome à partir de fragments du virus. On obtient ce que l’on appelle un méta-génome, qui correspondrait peu ou prou au virus tel qu’il serait si on avait un virus non dégradé dans les échantillons. Quand je dis "reconstituer" c’est bien de manière informatique !
Ceci dit, dans un certain nombre de cas, les chercheurs de Wuhan ont été capables d’extraire, de ces échantillons, des virus vivants et de les cultiver sur des cellules. Cela a été décrit aussi dans la littérature scientifique. Et lorsque cela arrive c’est particulièrement intéressant pour les équipes de recherche car on peut ensuite vérifier si ces virus se répliquent dans des cellules différentes de leur hôte naturel. Et c’est ce type de manipulations qu’ils font depuis des années dans ce laboratoire."
...
Mais dans ce temple de la science, d’autres expériences encore plus sulfureuses ont été menées. L’historien François Godement les résume ainsi : "L’un des éléments les plus discutés par les virologues, c’est que le laboratoire P4 de Wuhan a fait, pendant des années, en collaboration avec des Américains, des recherches sur ce qu’on appelle le "gain de fonctions". C’est-à-dire le moyen de modifier le code génétique d’un virus pour en accroître la contagiosité. Cela a été fait précisément, entre autres, sur ces coronavirus là. Avant que ces recherches ne soient interdites aux États-Unis, en 2014, en raison de leur dangerosité.
donc si je comprends bien, on ne sait pas cultiver des virus vivants ... mais ça a quand meme été fait et même interdit !
et puis
Christian Bréchot l’ancien directeur de l’Institut Pasteur et de l’Inserm refuse, lui aussi, d’exclure toute piste, mais il tient à insister sur l’ouverture d’esprit des scientifiques chinois et singulièrement de ceux qui travaillent à Wuhan :
Moi-même, je connais très très bien Mme Shi Zhengli, c’est une personne absolument remarquable. Je sais très bien que ce laboratoire n’a certainement pas créé le virus
et juste après
et l’hypothèse comme quoi le virus se serait échappé - enfin tout est possible, donc on ne peut pas l’écarter - mais je ne la mets pas comme première hypothèse .
donc c'est totalement impossible mais en fait si c'est possible, mais on ne la met pas comme première hypothèse ! pourquoi ? ben c'est comme ça, parce qu'il aime bien Mme Shi Zengli, qui est plutôt mignonne, donc elle ne pourrait pas faire une chose pareille ...
on croit rêver non ?
en fait tout l'article fait une liste de faits suspects, de mensonges et de dissimulations ... pour dire que finalement non en fait on n'y croit pas.
Moi je pense aussi que certes il est possible que Staline ait envoyé des millions de gens au goulag, mais bon dans le fond c'était un chic type et je ne crois pas qu'il ait fait une chose pareille, enfin je ne le mets pas en première hypothèse quoi ...
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".