Economie agricole dans le monde

Répondre


Cette question vous permet de vous prémunir contre les soumissions automatisées et intensives effectuées par des robots malveillants.
Émoticônes
:D :geek: :ugeek: :ghost: :wtf: :-D :) :-) :-( :-o :shock: :? 8-) :lol: :-x :-P :oops: :cry: :evil: :twisted: :roll: ;) ;-) :!: :?: :idea: :arrow: :-| :mrgreen: =D> #-o =P~ :^o [-X [-o< 8-[ [-( :-k ](*,) :-" O:) =; :-& :-({|= :-$ :-s \:D/ :-#
Plus d’émoticônes

Le BBCode est activé
La balise [img] est activée
La balise [flash] est activée
La balise [url] est activée
Les émoticônes sont activées

Relecture du sujet
   

Agrandir Relecture du sujet : Economie agricole dans le monde

Re: Economie agricole dans le monde

par GillesH38 » 02 sept. 2025, 15:08

oui logique. Sauf les américains, bien sûr (si ils sont cohérents, ce qui reste à prouver).

Re: Economie agricole dans le monde

par supert » 02 sept. 2025, 13:53

Donc les américains vont acheter moins de café. Donc il y aura plus de café pour les autres. Donc il sera moins cher. Donc tous les acheteurs de café se réjouissent et remercient Trump. Logique non ?


Supertomate qu'a fait caca oh!

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 02 sept. 2025, 09:27

Le café brésilien pris dans la tourmente des taxes douanières américaines

RFI le : 01/09/2025

Les droits de douane mis en place par Washington ont un impact direct sur le commerce des matières premières et c'est en particulier vrai pour le café. Le Brésil, premier exportateur mondial de grains, a vu depuis le 6 août ses exportations vers les États-Unis taxées à 50 %. Les Américains achetaient jusque-là un tiers de leur café non torréfié chez le géant d'Amérique latine, les conséquences sont donc importantes, et ce, pour les deux pays.

Sans surprise, avec ce niveau de taxe, les torréfacteurs américains réduisent ou annulent leurs commandes depuis début août, et puisent dans leur stock tant qu'ils peuvent le faire. C'est ce que confient plusieurs d'entre eux, comme le rapporte l'agence Bloomberg. Il faudra cependant attendre un ou deux mois pour que cela se traduise dans les statistiques douanières.

Certains espèrent tout de même une baisse des droits de douane et demandent à leur fournisseur brésilien d'attendre pour expédier la marchandise. Ces délais de livraison rallongés ont des conséquences financières importantes pour les exportateurs de café.

Quelle alternative au café brésilien ?

Ces taxes sont prohibitives et insurmontables pour la plupart des acheteurs américains qui cherchent déjà à remplacer l'origine brésilienne. « Dans un contexte de demande morose, ils ne peuvent pas répercuter la hausse au consommateur et sont donc obligés de changer de fournisseur », explique un négociant.

L'alternative pour les États-Unis est d'acheter plus dans les pays producteurs qui sont moins taxés, en Amérique centrale et en Amérique latine. L'autre possibilité, c'est aussi de se fournir plus au Vietnam, qui commercialise un café de qualité inférieure, mais moitié moins cher que l'arabica (150 cents contre 300 cents la livre), et qui reste donc intéressant, même taxé à 20 %. Tous les industriels n'ont cependant pas la capacité de modifier leurs recettes pour intégrer du robusta à la place de l'arabica brésilien.

Huit millions de sacs à trouver

Le défi pour les acheteurs américains ne sera pas d'acheter quelques lots, mais d'arriver à compenser, avec le minimum de surcoût, les volumes qui étaient jusque-là achetés chaque année, au Brésil, c'est-à-dire environ 8 millions de sacs de 60 kg.

Le Brésil, va inévitablement de son côté chercher d'autres débouchées. Le café brésilien devrait être redirigé vers l'Europe, et la Chine, un marché en pleine croissance. Pékin a d'ailleurs récemment autorisé près de 200 nouvelles entreprises brésiliennes à exporter du café vers son marché intérieur.

Des prix qui reflètent un marché tendu

Les cours mondiaux sont repartis à la hausse début août. Mais les droits de douane ne sont pas les seuls responsables, même s'ils sont pointés du doigt par Cecafé, le conseil des exportateurs de café du Brésil. L'équilibre entre l'offre et la demande est précaire, et la production ne suffit pas à reconstituer les stocks qui sont bas après trois années de déficit. Les prix brésiliens restent d'ailleurs élevés, même si le pays perd son gros client américain, preuve d'un marché tendu.

Pour rassurer les opérateurs, il faudra attendre les pluies de l'automne, qui détermineront la qualité de la floraison et le niveau de la prochaine récolte brésilienne de 2026.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... A9ricaines

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 30 août 2025, 12:19

Tunisie : les exportations d’huile d’olive progressent, mais les recettes ne suivent pas

Agence Ecofin 25 aout 2025

En Tunisie, l’huile d’olive constitue la principale production agricole d’exportation. Après une campagne 2023/2024 historique, la filière affiche déjà des résultats mitigés pour le compte de l’actuelle campagne de commercialisation en cours.

La Tunisie a déjà placé 236 900 tonnes d’huile d’olive sur le marché international au cours des neuf premiers mois de la campagne de commercialisation 2024/2025, qui a débuté en novembre dernier. C’est ce qu’indique l’Observatoire national de l’Agriculture (Onagri) dans son dernier rapport de suivi des exportations de la denrée.

Le stock annoncé affiche une hausse de 36 % par rapport aux 173 900 tonnes expédiées au cours de la même période un an plus tôt. En outre, il dépasse déjà le stock total expédié par la filière tunisienne au cours de la campagne précédente (195 400 tonnes).

Toutefois, la filière n’a engrangé que 3,19 milliards de dinars (1,1 milliard $), une enveloppe qui s’affiche en recul de 31 % par rapport aux recettes de 4,62 milliards de dinars (1,6 milliard $) enregistrées sur les neuf premiers mois de la campagne précédente.

Ce paradoxe s’explique en grande partie par la chute des prix de la denrée sur le marché international. D’après l’Onagri, le prix moyen de l’huile d’olive tunisienne en juillet 2025 a chuté de 50 % par rapport au même mois de l’année précédente, avec des variations allant de 7,35 DT/kg à 17,50 DT/kg selon les catégories.

Et pour cause, la campagne 2024/2025 est marquée par la relance de la production mondiale d’huile d’olive, suggérant une abondance de l’offre qui a fait baisser les prix de la denrée. Dans son dernier rapport sur le marché mondial des oléagineux, publié le 2 août dernier, le Département américain de l’Agriculture indiquait, par exemple, que la production mondiale d’huile d’olive a grimpé de 36 % au cours de cette campagne pour s’établir à 3,33 millions de tonnes.

Alors que la campagne tunisienne se poursuit, la filière devra gérer ces écarts entre l’augmentation des volumes exportés et la baisse des recettes.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... uivent-pas

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 26 juil. 2025, 16:43

J'ai posté plusieurs fois sue l'huile de Palme dans les pays producteurs.
Mais qu'en est il des importations de la France ?

question à Copilot : combien la France importe elle d'huile de palme chaque année ?

réponse Copilot :

En moyenne, la France importe environ 693 000 tonnes d’huile de palme par an sur la période 2012–2021. Cela représente environ 10 kg par habitant chaque année.

Voici quelques précisions intéressantes :

Principaux pays d’origine : Indonésie (59 %), Malaisie (26 %), Papouasie-Nouvelle-Guinée (5 %) et Guatemala (2 %).

Usages principaux : En France, l’huile de palme est utilisée majoritairement pour les biocarburants et les produits alimentaires. Elle n’est plus éligible aux avantages fiscaux pour les biocarburants depuis 2020.

Impact environnemental : Ces importations mobilisent environ 198 000 hectares de terres chaque année, soit 30 m² par habitant.

https://www.deforestationimportee.ecolo ... e-de-palme

puis : combien d huile de palme est utilisée pour les bio carburants en France chaque année ?

réponse Copilot :

En France, environ 75 % de l’huile de palme importée est utilisée pour les biocarburants, soit près de 520 000 tonnes par an sur une moyenne d’importation de 693 000 tonnes.

Cependant, cette utilisation a fortement diminué depuis 2020, année où l’huile de palme a été exclue des avantages fiscaux liés aux biocarburants. Cette décision a poussé des acteurs comme TotalÉnergies à cesser l’usage d’huile de palme dans leurs bioraffineries dès 2023

Re: Economie agricole dans le monde

par kercoz » 26 juil. 2025, 15:03

Le volant agricole des Brics vu de la chine:
https://www.futuribles.com/politique-ag ... -et-brics/

"""
La Chine a connu trop de catastrophes climatiques et politiques au cours de sa longue existence pour ne pas être obsédée par l’autosuffisance alimentaire. L’agriculture a pour Pékin une double vocation que le progrès technologique a fini par cacher : d’une part l’occupation durable du territoire national dont le paysan est le meilleur défenseur dans tous les sens du terme (militaire, écologique, etc.), d’autre part l’autosuffisance alimentaire qui est un gage d’indépendance pour un ensemble de 1,4 milliard d’habitants logés dans un monde naturel limité et complexe, mis en valeur par le génie des hommes.

La révolution industrielle récente a provoqué une urbanisation forte qui a déséquilibré l’ordre millénaire de l’empire du Milieu. Dans ce contexte, le commerce international constitue la variable d’ajustement qui garantit l’autosuffisance alimentaire. Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) en sont un instrument, avec deux acteurs au rôle prioritaire : la Russie voisine, au potentiel agricole élevé mais encore incertain, et le Brésil, lointain et sur un continent d’avenir, plus sûr, qui de plus en plus nourrit l’Asie."""""

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 26 juil. 2025, 12:23

Le Nigeria veut se doter d’un système national de traçabilité pour l’huile de palme

Agence Ecofin 25 juillet 2025

Le Nigeria est le 5ème producteur mondial d’huile de palme, derrière l’Indonésie, la Malaisie, la Thaïlande et la Colombie. Dans le cadre de ses ambitions de croissance dans la transformation et les exportations, le gouvernement accélère la modernisation de la filière.

Le Nigeria veut mettre en place un système national de traçabilité dans la filière palmier à huile. C’est dans cette optique qu’Abubakar Kyari, ministre de l’Agriculture, a inauguré le 23 juillet un comité interministériel chargé de sa mise en œuvre.

Selon le responsable, ce groupe d’experts est mandaté pour assurer la coordination entre les agences gouvernementales aux niveaux fédéral et étatique, les acteurs du secteur privé, les coopératives de producteurs, les transformateurs, les associations de marché, les partenaires de développement et les bailleurs de fonds.

L’objectif des autorités est de lutter contre les pratiques frauduleuses (adultération, mauvais conditionnement, etc.), de renforcer la confiance des consommateurs et de veiller au respect des normes nationales et internationales de qualité. « L’établissement d’un système national de traçabilité pour l’huile de palme est une démonstration claire de notre volonté de moderniser les chaînes de valeur agricoles, d’améliorer notre compétitivité mondiale et de promouvoir une production et un approvisionnement responsables dans tout le secteur du palmier à huile au Nigeria », explique M.Kyari.

Un levier pour attirer plus d’investissements ?

La mise en place d’un système de traçabilité pourrait également constituer un levier important pour attirer plus d’investissements dans la filière. En effet, la traçabilité constitue une preuve concrète du respect des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), qui sont privilégiés par les institutions financières internationales dans les projets d’investissement.

L’enjeu est d’autant plus stratégique que la filière nigériane mise de plus en plus sur des investissements étrangers pour développer sa capacité de production. Déjà en décembre 2024, l’Association nationale des producteurs de palmiers à huile du Nigeria (NPPAN) a annoncé son intention d’attirer 315,5 millions $ d’investissements en provenance d’Allemagne, d’Italie, de France, de Belgique et de Malaisie dans la filière d’ici 2026. L’objectif était alors de diversifier la production industrielle en dehors de l’huile de palme brute et de l’orienter vers d’autres segments d’activités comme le vin de palme ou la production de biogaz avec les sous-produits, principalement à des fins d’exportation.

L’attractivité du secteur aux investissements devrait en outre permettre d’accélérer la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement du palmier à huile annoncée par l’Association des producteurs de palmiers à huile (OPGAN) en avril dernier. Dans le cadre de cette feuille de route quinquennale, l’OPGAN prévoit de replanter 1,5 million d’hectares de palmiers à huile à travers les 27 États producteurs du pays d’ici à 2030, en vue de relancer l’industrie locale.

Il convient de noter que le Nigeria dépend encore à hauteur de 20 % des importations pour couvrir ses besoins de consommation en huile de palme, évalués à près de 2 millions de tonnes par an. Selon les dernières projections formulées par le Département américain de l’Agriculture, la production locale devrait stagner à 1,5 million de tonnes cette année.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... e-de-palme

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 24 juil. 2025, 08:42

Au Maroc, l'avocat sur le banc des accusés

RFI le : 24/07/2025

C’était l’un des paris de l’agriculture marocaine : accélérer la production d'avocats sur son territoire. En 2011, près de 2 700 hectares d’avocatiers ont été plantés d’après les chiffres du gouvernement et, chaque année, les surfaces dédiées s’agrandissent.

..................
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... cus%C3%A9s

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 19 juil. 2025, 11:03

Cajou : la Côte d’Ivoire espère désormais une récolte de 1,5 million de tonnes en 2025

Agence Ecofin 16 juillet 2025

En 2015, la Côte d’Ivoire dépassait l’Inde pour devenir le premier producteur mondial de noix de cajou. Depuis lors, le pays a connu un rapide développement de sa filière aussi bien au niveau de la transformation que de la production.

En Côte d’Ivoire, la production d’anacarde est attendue à 1,5 million de tonnes en 2025. C’est ce qu’a annoncé, mardi 15 juillet, Mamadou Berté (photo), directeur général du Conseil du Coton Anacarde (CCA).

Un tel objectif, s’il est atteint, représenterait une hausse d’environ 59 % par rapport à l’année dernière et un nouveau record pour Abidjan. Il s’agirait aussi de la 3e fois que le pays franchit le cap du million de tonnes après 2022 et 2023. D’après M. Berté, la nation éburnéenne qui ciblait en début de campagne environ 1,15 million de tonnes a déjà enregistré un volume officiel de 1,39 million de tonnes.

Cette progression s’explique notamment par les efforts déployés pour lutter contre la contrebande dans le nord et l’est de la Côte d’Ivoire et à l’amélioration du prix bord-champ à 425 FCFA/kg cette année (275 FCFA en 2024) qui a réduit l'écart avec le Ghana et le Burkina Faso (385 FCFA/kg)

« Nous allons reconduire l’opération de sécurisation de nos frontières avec la gendarmerie et même en faire une nouvelle politique nationale pour le secteur cajou », souligne-t-il.

Dans le pays où la campagne devrait durer jusqu’en août contre juin habituellement, le responsable explique également que des négociations sont en cours pour trouver des clients pour 100 000 tonnes de noix encore disponibles en stock au niveau des producteurs dans les zones de production.

Une situation liée à la suspension des commandes par les acheteurs asiatiques, dans la foulée de l’annonce par le président américain Donald Trump de droits de douane de 46 % sur le Vietnam, premier importateur de noix brutes et numéro un des exportations d’amandes.

Finalement, le 2 juillet dernier, l’administration a indiqué un tarif douanier de 20 % sur les exportations vietnamiennes vers les USA ainsi qu'une taxe de 40 % sur les transbordements via le Vietnam en provenance de pays tiers.

Dans sa dernière note sur le marché de l’anacarde, le service indépendant N’kalô exprimait plusieurs inquiétudes sur la qualité des stocks qui sont restés chez les exploitants.

« Au niveau de la qualité des stocks résiduels, elle continue de se dégrader à cause de l’humidité et le manque d’infrastructures chez les producteurs. Les opérations de ventes groupées du CCA se poursuivent, mais la qualité actuelle ne va pas permettre que cela continue très longtemps », indiquait le bulletin d’analyse publié le 11 juillet dernier.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... es-en-2025

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 06 juil. 2025, 09:55

Les cours du coton dévissent sur fond de bonnes récoltes mondiales

RFI le : 03/07/2025

Les prix du coton sont en chute depuis un an et demi et ont atteint leur plus bas niveau depuis mai 2020. Cet effondrement des prix traduit d'abord l'abondance de coton.

Le Brésil poursuit son ascension sur le marché du coton. Les surfaces ont atteint plus de deux millions d'hectares et devraient produire 3,9 millions de tonnes de coton fibre en 2025, soit une augmentation de 5,5% par rapport à l'année dernière, selon la Conab, l'agence agricole du pays.

Aux États-Unis, le dernier rapport du ministère américain de l'Agriculture a revu à la hausse ses prévisions de production pour la campagne en cours à 19,9 millions de balles, soit près de 6% de plus que l'année dernière. Ce à quoi il faut ajouter des superficies en augmentation de 8% en Inde et des stocks mondiaux au plus haut depuis trois ans. Des nouvelles qui sapent tout espoir de remontée des cours à court terme, selon le site Trading Economics.

Demande plus que tiède

Cela fait plus de deux ans que les prix du coton sont affectés par la faiblesse de la croissance économique mondiale. Ils sont également, depuis le début de l'année 2025, pris dans la tourmente des tarifs douaniers américains. L'incertitude sur la demande aux États-Unis entraîne un ralentissement de l'activité des filatures et des usines textiles des pays, qui sont sous la menace de taxes particulièrement élevées. C'est le cas notamment du Sri Lanka et du Bangladesh. Cette incertitude affecte directement la demande en coton.

Dans ce contexte, la Chine a également moins acheté cette année. Le ministère chinois de l'Agriculture a abaissé, en juin, ses estimations d'importation de coton de 300 000 tonnes par rapport à celles du mois de mai, soit un volume total prévu d'1,2 million de tonnes.

Des marges qui se resserrent pour les producteurs

Avec des prix à terme qui ont chuté de 12% au cours des 12 derniers mois à New York, et des cours en ce début de semaine à moins de 60 cents la livre, les producteurs brésiliens voient leur marge se resserrer et luttent pour rester au-dessus du seuil de rentabilité.

La question est de savoir si ceux qui déchantent vont moins planter l'année prochaine. L'association brésilienne des producteurs de coton (ABRAPA) table pour l'instant sur des surfaces toujours supérieures à deux millions d'hectares pour la campagne 2025-2026.

Au-delà du Brésil, ces prix affectent tous les producteurs et en particulier ceux d'Afrique de l'Ouest qui « sont dans l'incapacité structurelle » de réduire leurs coûts de production, comme le constate le négociant français Mambo Commodities dans sa note de marché du 10 juin.

Les cotonculteurs vont devoir prendre leur mal en patience car les prix devraient, au mieux, se redresser modestement d'ici la fin de l'année, selon le cabinet de conseil Oxford Economics.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... -mondiales

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 05 juil. 2025, 11:13

Café : la consommation mondiale attendue à un niveau record en 2025/2026

Agence Ecofin 03 juillet 2025

Le café est la troisième boisson la plus consommée au monde après l’eau et le thé. Le marché ne connaît pas la crise malgré la hausse record des prix.

La soif mondiale pour le café continuera en 2025/2026. D’après le dernier rapport du Département américain de l’agriculture (USDA) paru en juin dernier, la consommation globale de fèves devrait atteindre 169,4 millions de sacs (1 sac = 60 kg) sur ladite campagne qui débutera en octobre prochain contre 166,5 millions de sacs un an plus tôt.

Il s’agirait d’un nouveau record dans l’utilisation des grains qui vient confirmer la demande soutenue enregistrée sur la dernière décennie. Depuis 2015/2016, le volume global de café consommé dans le monde a grimpé de plus de 16 millions de sacs avec le maintien de la dynamique dans les marchés traditionnels, mais aussi l’émergence de la demande intérieure dans des pays comme l’Indonésie, le Moyen-Orient et surtout en Chine.

Dans l’Empire du Milieu, la consommation de café a ainsi plus que doublé entre 2014/2015 et 2024/2025 passant de seulement 2,4 millions de sacs à environ 5,6 millions de sacs, un niveau qui fait désormais du pays, le 6e consommateur mondial derrière l’UE, les USA, le Brésil, les Philippines et le Japon.

Ceci en raison de l’occidentalisation des styles de vie, notamment au niveau de la couche juvénile qui préfère de plus en plus le café au thé, tendance qui conduit à un essor rapide des chaînes de distribution aussi bien par les marques locales que par les géants étrangers comme Starbucks.

Une demande à toute épreuve ?

Les prévisions optimistes de l’USDA, si elles se confirment, seraient une nouvelle illustration de la résilience de la demande de café dans un contexte de hausse des prix en 2024. Le café arabica utilisé principalement dans les mélanges torréfiés et moulus a affiché un gain de 69 % clôturant à 3,14 $ pour la livre avec un pic à 3,48 $ le 10 décembre dernier.

Pour sa part, la variété robusta entrant dans la fabrication du café instantané a vu ses cours grimper de 72 % au cours de l’année, la clôturant à 4 875 $ la tonne, après un sommet de 5 528 $ enregistré le 28 novembre.

Si certains avaient redouté que cela n’affecte la demande, certains analystes indiquent que cela reste encore peu probable. Et pour cause, d’après la FAO, les dépenses en café représentent moins de 1 % des dépenses annuelles des ménages dans l’UE et aux USA qui représentent près de 40 % du volume consommé et la demande en café est peu sensible aux variations de prix.

Par ailleurs, selon l’organisme onusien, une augmentation de 1 % des prix internationaux du café n'entraîne qu’une augmentation de 0,24 % du prix de détail après 19 mois dans l’UE et de 0,2 % aux USA après 13 mois.

Il faut savoir que les torréfacteurs comme Nestlé et Starbucks ont des contrats à terme qui leur permettent de se couvrir contre la volatilité des cours et peuvent répercuter les hausses sur d’autres segments de la chaîne de valeur du café.

D’après Reuters, le prix global du café ne représente qu'environ 1,4 % du prix total d'une tasse de café typique à 5 dollars dans un établissement Starbucks aux Etats-Unis.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -2025/2026

Re: Economie agricole dans le monde

par kercoz » 28 juin 2025, 16:49

en auto suffisance majoritaire donc, seuls moins de 20% des 15% sont indispensables ...soit moins de 3% si je ne me plante pas.

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 28 juin 2025, 15:02

Pétrole, engrais, transport : comment l’alimentation mondiale dépend des énergies fossiles

Agence Ecofin 27 juin 2025

Le 25 juin, le Panel international d’experts sur les systèmes alimentaires durables (IPES-Food) a publié son rapport « Fuel to Fork » (Du carburant à la fourchette). Cette étude documente en 88 pages la dépendance des systèmes alimentaires mondiaux aux énergies fossiles et les possibilités de s’en affranchir. Voici ce qu’il faut en retenir.

Les chiffres clés

A l’échelle mondiale, le développement de l’agroalimentaire est étroitement lié à la consommation des combustibles fossiles. Le secteur capte en effet près de 15 % de la demande mondiale en énergies fossiles via l’utilisation d’intrants agrochimiques, la transformation, le conditionnement ou la distribution.

Image

.........................
https://www.agenceecofin.com/actualites ... s-fossiles

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 28 juin 2025, 14:49

Noix de cajou : le Cambodge n’est pas encore en mesure de concurrencer la Côte d’Ivoire (expert)

Agence Ecofin 25 juin 2025

La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial d’anacarde depuis 2015. Le pays qui a ravi cette couronne à l’Inde est suivi de près par un autre pays asiatique, le Cambodge, dont l’évolution de la filière a été aussi fulgurante depuis une décennie.

La production de noix de cajou du Cambodge progresse, mais il est peu probable qu’elle dépasse celle de la Côte d’Ivoire, actuellement premier producteur mondial. C’est ce qu’a déclaré Jim Fitzpatrick, expert mondial de la filière, dans un entretien accordé à l’Agence Ecofin.

Cette déclaration intervient alors que l’Association cambodgienne de la noix de cajou (CAC) a annoncé, le 31 mai, qu’elle s’attend à une récolte de près de 900 000 tonnes de noix de cajou brutes cette saison, et prévoit de dépasser le cap du million de tonnes d’ici trois à cinq ans.
............................
https://www.agenceecofin.com/actualites ... ire-expert

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 28 juin 2025, 02:06

Coup de frein sur les prix du café robusta et arabica

RFI le : 27/06/2025 - 00:22

La course effrénée des prix du café serait-elle terminée ? Après les records historiques atteints en février, le marché repart à la baisse : ces trois derniers mois, les prix de l'arabica ont chuté de 17% et ceux du robusta de 30%.

..............................
lire : https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... et-arabica

Haut