Economie agricole dans le monde

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
kercoz
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 13994
Inscription : 18 nov. 2007, 21:46
Localisation : SUD GIRONDE GRAVE DE GRAVE

Re: Economie agricole dans le monde

Message par kercoz » 21 sept. 2025, 09:02

J'ai qqs palmiers ds mon jardin....C'est une plante "couteau suisse"...elle a tout inventé: des fruits ...le tissage ( si l'on examine sa bourre, elle est tissée), les tiges de palme sont de véritable scies dangereuses et les palmes servent facilement de couverture de toiture.
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 101292
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 30 sept. 2025, 23:36

L’huile de tournesol reste chère après une récolte qui s’annonce encore maigre

RFI le : 30/09/2025 - 00:06

L’Ukraine est le plus grand exportateur mondial d’huile de tournesol et la France, le premier producteur de l’Union européenne. Les prix de l’huile de tournesol restent élevés, alors que la récolte de cette année s’annonce une fois de plus réduite.


Les prévisions ne sont pas bonnes. Et ce aussi bien dans l’Union européenne qu’en Ukraine, alors que les récoltes de tournesols se poursuivent jusqu’à la fin septembre. Après un été chaud et sec qui a entravé le développement des graines, les cultivateurs français, mais aussi roumains, hongrois ou encore bulgares, s’attendent à une production limitée. Elle est néanmoins un peu plus généreuse que l’an passé.

La troisième pire récolte de cette décennie

Cela pourrait à nouveau être une des pires récoltes de tournesol que l’UE ait connue ces dix dernières années. En effet, 8,6 millions de tonnes d’huile de tournesol devraient être produites, cette année, selon Argus Media, à peine mieux qu’en 2024 (8,3 millions de tonnes). Alors qu’en 2020 la production européenne a atteint 9,8 millions de tonnes.

« Les prix de l’huile de tournesol sont bien plus élevés qu’il y a dix ans. Et comme les récoltes n’ont que très légèrement augmenté, les prix restent à un haut niveau. Une tonne d’huile de tournesol vaut actuellement autour de 1 109 euros, alors que l’hiver dernier, elle valait 1 200 euros la tonne », précise Sébastien Poncelet, analyste chez Argus Media France. Rien à voir cependant avec le pic à 2 700 euros la tonne, après l’agression russe de l’Ukraine, en février 2022. À titre de comparaison : en 2020, à Rotterdam qui est la place de la cotation des huiles, l’huile de tournesol valait en moyenne 700 euros la tonne.

L’impact de la guerre en Ukraine

Quant à l’Ukraine, les zones de conflit couvrent souvent les zones agricoles, ce qui n’arrange pas les choses. On s’attend à une récolte de 12,9 millions de tonnes, une production là-aussi un peu supérieure à celle de l’année passée (12,3 millions de tonnes, en 2024), d’après les chiffres d’Argus Media. Alors qu’avant la guerre, l’Ukraine produisait jusqu’à 15 millions de tonnes. « Le marché d’huile de tournesol ukrainien reste malgré tout soutenu », note l’expert. Les prix évoluent à des niveaux comparables à ceux de l’UE.

La diminution de l’offre d’oléagineux, l’an dernier, comme l’huile de palme ou celle de colza, a également alimenté cette hausse des prix. Cette année, la faible récolte de tournesol devrait être partiellement remplacée par son concurrent, le colza, dont la production s’annonce très bonne. Reste à savoir quel effet cela aura sur les prix.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... ore-maigre

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 101292
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 11 oct. 2025, 15:47

Tunisie : cap sur l’Asie et l’Amérique du Sud pour booster l’exportation d’huile d’olive

Agence Ecofin 07 oct 2025 La Tunisie est le 3ème exportateur mondiale d’huile d’olive derrière l’Espagne et l’Italie. Alors que des perspectives de production et d’exportation record sont attendues pour la campagne 2025/2026, le gouvernement encourage un élargissement des débouchés sur le marché international.

De nombreux pays en Asie et en Amérique du Sud ont exprimé leur volonté d’importer l’huile d’olive tunisienne. C’est ce qu’a déclaré le président Kaïs Saïed lors d’une rencontre qui s’est tenue le 6 octobre dernier avec Ezzeddine Ben Cheikh, ministre de l’Agriculture, en marge des préparatifs de la campagne de commercialisation 2025/2026.

Selon les informations relayées par le quotidien La Presse de Tunisie, il s’agit d’un appel à diversifier les exportations de la filière oléicole en dehors de ses marchés traditionnels, notamment l’Union européenne et les USA, d’autant plus que les perspectives de production locale d’huile d’olive sont prometteuses.

D’après les observateurs, la production d’huile d’olive en Tunisie devrait atteindre 500 000 tonnes cette année. Cette prévision, si elle est confirmée, signerait une hausse de 47 % par rapport à la campagne précédente (340 000 tonnes) et un nouveau record pour la filière. Parallèlement, le volume consacré à l’exportation devrait croître davantage d’une année sur l’autre.

L’enjeu de diversifier les débouchés est aussi de réduire la dépendance et les impacts de la perte de compétitivité attendue sur le marché des USA où, depuis août 2025, Washington impose des taxes supplémentaires de 25 % sur les importations depuis la Tunisie. Si, pour l’heure, les pays ciblés en Asie et en Amérique du Sud dans le cadre de la diversification des exportations n’ont pas encore été clairement identifiés, il faut noter qu’il existe une grande marge de progression pour les exportateurs dans ces deux régions.

En 2024, la filière tunisienne a par exemple exporté seulement vers six pays d’Asie et d’Amérique du Sud, soit l’Arabie saoudite, Oman, le Vietnam, l’Inde, le Japon, et l’Argentine, selon les données compilées sur la plateforme Trade Map. Le flux des exportations révèle que ces six pays ne représentaient que 1,4 % des 1,68 milliard $ de recettes d’exportations engrangées par la filière tunisienne sur l’ensemble de l’année.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... le-d-olive

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 101292
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 17 oct. 2025, 21:46

Les cours mondiaux du cacao atteignent un plus bas depuis vingt mois

RFI le : 16/10/2025

La folle ascension des cours du cacao est-elle terminée ? La baisse, constatée cette année, s'est accélérée depuis la mi-août. Les cours ont atteint ces derniers jours leur plus bas depuis février 2024, soit depuis vingt mois. Le cacao new-yorkais se négociait en début de semaine à moins de 6 000 dollars la tonne contre un pic en décembre 2024 à 12 000 dollars la tonne.


La baisse des prix s'explique par les nouvelles rassurantes venues d'Afrique de l'Ouest. Les pluies du mois dernier ont été bonnes, et le risque que la nouvelle récolte soit mauvaise s'éloigne. Les cours s'expliquent aussi par un recul de la demande. Les prix records, qualifiés d'intenables à long terme par certains analystes, ont fini par devenir un frein pour les industriels qui ont imaginé d'autres recettes, et pour les consommateurs qui ont appris à manger moins de chocolat.

Les fonds spéculatifs participent également à alimenter cette tendance : sentant la baisse se profiler, ils ont liquidé leur position, c'est-à-dire revendu leurs contrats, ce qui donne l'impression que l'offre est plus abondante sur le marché, même si c'est artificiel.

Fin de la hausse des prix ?

La baisse des cours qui dure depuis plusieurs mois acte un renversement de tendance, au moins à court terme. Elle ne se traduira, en effet, pas immédiatement sur les prix, il y a toujours dans le secteur du cacao un décalage d'au moins six mois, voire plus, ce qui veut dire que la consommation pourrait encore rester tiède. L'hypothèse d'une nouvelle année excédentaire n'est pas exclue : la production mondiale pourrait dépasser la consommation d'environ 186 000 tonnes au cours de la saison 2025-26, soit plus du double de l'excédent de l'année précédente, selon une enquête de l'agence Bloomberg réalisée auprès de plus d'une dizaine de traders et d'analystes en septembre.

Ce décalage entre l'offre et la demande, s'il se confirme, ne devrait pas pour autant faire baisser les prix jusqu'aux niveaux d'avant 2023, époque où le cacao s'échangeait entre 2 000 et 3 000 dollars la tonne, relève le Financial Times. Structurellement, la production d'Afrique de l'Ouest reste sous pression, en raison du vieillissement des plantations, de la prévalence de la maladie du swollen shoot et du changement climatique.

Baisse structurelle de la production

Le relèvement des prix payés aux planteurs en Côte d'Ivoire et au Ghana, pour la campagne cacaoyère 2025-26, ne semble pas en mesure d'enrayer la baisse structurelle de la production. Si selon Rabobank, ces prix encourageront les agriculteurs à livrer plus de fèves aux transformateurs, pour François Ruf, économiste de la filière, cela ne permettra probablement que de ralentir la baisse de la production, pas à inverser la tendance.

C'est en particulier vrai au Ghana où la concurrence de l'orpaillage a déjà fait perdre du terrain à la filière. Le pays pourrait d'ailleurs perdre à court terme sa place de deuxième producteur mondial, au profit de l'Équateur.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... is-20-mois

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 101292
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 19 oct. 2025, 15:42

Il n'y a pas que le Bordelais qui a du soucis, les vignobles Californiens aussi :
A la peine, les viticulteurs californiens abandonnent leurs vignes

AFP •19/10/2025
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 8f38e0e837

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 101292
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 29 oct. 2025, 10:07

Production en hausse, prix en berne: la Belgique inquiète pour ses patates
AFP •29/10/2025
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 70e96d1280

Avatar de l’utilisateur
GillesH38
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 30658
Inscription : 10 sept. 2005, 17:07
Localisation : Berceau de la Houille Blanche !
Contact :

Re: Economie agricole dans le monde

Message par GillesH38 » 29 oct. 2025, 10:13

encore un effet délétère du changement climatique sur l'agriculture :evil:
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas", mais aussi des juifs et d'Israël.

Avatar de l’utilisateur
mobar
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 19889
Inscription : 02 mai 2006, 12:10
Localisation : PR des Vosges du Nord

Re: Economie agricole dans le monde

Message par mobar » 30 oct. 2025, 07:07

energy_isere a écrit :
19 oct. 2025, 15:42
Il n'y a pas que le Bordelais qui a du soucis, les vignobles Californiens aussi :
A la peine, les viticulteurs californiens abandonnent leurs vignes

AFP •19/10/2025
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 8f38e0e837
C'est le lot de toutes les activités qui ont eu une croissance continue depuis des années , des décennies voire des siècles quand elles sont confrontées à des changements de modes de vie

Produire du vin pour espérer le vendre à l'autre bout du monde quand il est possible d'en produire presque partout a trouvé ses limites, et c'est très bien comme ça

Ce sera désormais la qualité produite près de chez soi qui résistera et continuera à se vendre en quantité compatible avec la demande locale
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 101292
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » Aujourd’hui, 11:56

Les cours du sucre brut atteignent leur plus bas depuis 5 ans

Agence Ecofin 31 oct 2025

Le sucre est l’une des matières premières les plus échangées au monde. Sur ce marché, les évolutions de la production et des exportations en Inde et au Brésil sont scrutées par les acteurs.

Dans la journée du jeudi 30 octobre, la livre (0,45 kg) de sucre brut a atteint 14,07 cents sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de New York. Il s’agit du niveau le plus bas depuis octobre 2020 et de la 4ème séance consécutive de baisse de la denrée. En l’intervalle de deux ans, les prix du Sucre brut n°11 (contrat de référence mondial) auront baissé de près d’un tiers.

Ce nouveau plancher s’inscrit dans un contexte d’inquiétudes croissantes sur une potentielle surabondance dans les prochains mois. D’après les données du cabinet de conseil Datagro, le marché pourrait enregistrer un surplus de 1,98 million de tonnes en 2025/26, contre un déficit de 5 millions de tonnes précédemment alors que de son côté.

Aussi bien au Brésil qu’en Inde, les principaux fournisseurs du marché, l’offre en sucre est attendue pour atteindre des niveaux confortables. Dans le premier pays, le dernier rapport publié par le groupe industriel UNICA sur l’état de la campagne de la denrée dans le Centre-Sud avait indiqué une production cumulée en légère hausse au 1er octobre dernier.

En Inde, les autorités anticipent une production de sucre de 30 millions de tonnes contre 26,1 millions de tonnes l’an dernier. Les autorités locales avaient d’ailleurs fait savoir que le pays pourrait faire son grand retour sur le marché à l’export durant ladite campagne.

Pour de nombreux observateurs, l’évolution des prix du sucre restera encore à suivre dans les prochains mois notamment avec la fluctuation des prix du pétrole et les conditions météorologiques au Brésil.

Le repli des contrats à terme sur le pétrole brut rend en effet la canne à sucre moins attractive comme matière première pour la production de bioéthanol au Brésil profitant aux sucreries alors qu’au contraire, la hausse des prix de l’or noir favorise la conversion des tiges vers la production de biocarburant.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... puis-5-ans

Répondre