Cuba/Venezuela

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Maurin
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Cuba - Venezuela - Petits trocs entre amis

Message par Maurin » 30 sept. 2005, 15:50

.
Quelques détails sur le troc entre Cuba et le Venzuela, profitable aux deux parties, et où il apparait que le troc se fait sur la base d'un médecin contre 3,4 barils par jour, et bientôt 5,8 barils par jour.

Cela peut nous inviter à la réflexion : que pourrons nous proposer de concret à nos fournisseurs pour payer nos importations de pétrole : du blé, de la technologie nucléaire (cela pourrait intéresser l'Iran, ...) vos suggestions ?

jeudi 29 septembre 2005
Petits trocs entre amis
de MARIANNE MEUNIER
Mis en place il y a près de trois ans, le programme "pétrole contre médecins" n’obéit pas seulement à des considérations idéologiques. Tant s’en faut.

Caracas et La Havane en font la démonstration : le pétrole ne s’échange pas seulement contre de la nourriture. Depuis près de trois ans, le premier fournit au second des barils d’or noir... contre des médecins. Ainsi, ce sont en tout 14 000 médecins, 3 000 dentistes et 1 500 ophtalmologues cubains, soit près d’un quart du corps médical de l’île, qui ont été envoyés au Venezuela. Dans l’autre sens, 53 000 barils de pétrole vénézuélien, et bientôt 90 000, arrivent chaque jour à Cuba.

D’abord surprenante, cette équation, qui place sur les plateaux d’une même balance deux biens de nature radicalement différente - l’énergie, matérielle, et les compétences, immatérielles -, s’explique tout à la fois par les ressources et le contexte économique de chacun des deux pays.

Au Venezuela, il y a un problème sanitaire, qui a des conséquences politiques : les médecins de la République bolivarienne refusent de se rendre dans les barrios (les bidonvilles), les jugeant trop dangereux. Délaissés, leurs 8 millions d’habitants accusent un manque de soins cruel, et sont aussi les preuves vivantes des contradictions d’un président Chávez prompt à se revendiquer comme un homme du peuple. Son mandat arrivant à échéance en décembre 2006, il a tout intérêt à se préoccuper de cet électorat potentiel.

La situation sanitaire cubaine est aux antipodes : avec près de 1 médecin pour 170 habitants, l’État est plus que capable de soigner l’intégralité de la population (à titre de comparaison, on compte 1 médecin pour 188 habitants aux États-Unis). D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le taux de mortalité infantile de l’île est même plus bas que celui de ses voisins d’Amérique du Nord. Le système sanitaire vénézuélien pèche donc là où excelle son pendant cubain. En revanche, avec la chute de l’URSS en 1991, la plus grande île des Caraïbes, sous embargo américain depuis 1963, a perdu un indispensable bailleur de fonds et son unique fournisseur de pétrole. À l’inverse, le Venezuela, cinquième producteur mondial d’or noir, ne connaît rien de ces difficultés d’approvisionnement. D’où sa capacité à compenser les carences énergétiques de Cuba.

Mais cette complémentarité n’explique pas tout. Les raisons de ce rapprochement sont aussi politico-historiques : symboles des bienfaits du socialisme, les médecins de l’île sont traditionnellement envoyés dans des pays en développement depuis le début des années 1960 (52 000 professionnels de santé cubains ont exercé en Asie, en Afrique et en Amérique latine). Quant au Venezuela, il entretient depuis le début des années 1990 des partenariats commerciaux avec ses voisins des Caraïbes, partenariats officialisés le 30 juin dernier avec la constitution de l’alliance de coopération pétrolière « Petrocaribe », aux termes de laquelle Caracas s’engage à vendre du pétrole à treize pays de la zone à des conditions préférentielles.

Les engagements solennels que les présidents Chávez et Castro ont pris récemment n’en sont pas moins empreints de pragmatisme. Les 27 et 28 avril dernier, les deux hommes se sont réunis en grande pompe à La Havane pour l’application de l’Alternative bolivarienne pour les Amériques (Alba). Cette initiative, lancée par le chef d’État vénézuélien et soutenue par son homologue cubain, vise à construire en Amérique latine un espace commercial capable de résister à la suprématie américaine et plus vaste que le Mercosur (Marché commun du cône Sud), qui compte quatre pays - Brésil, Argentine, Paraguay et Uruguay -, et auquel Chávez a d’ailleurs demandé d’adhérer. Dans le cadre de l’Alba, Cuba a promis de former au Venezuela quelque 40 000 médecins et 5 000 spécialistes en technologie de la santé pour continuer de soigner les habitants des barrios, tandis que le Venezuela doit aider à la réhabilitation d’une raffinerie de pétrole cubaine, faciliter le transfert de technologies vers son voisin et porter ses livraisons de barils à 90 000 par jour. Mais la coopération entre les deux économies ne se réduit pas au troc « pétrole contre médecins » : les deux hommes se sont également promis une aide mutuelle dans les domaines agricole, ferroviaire, maritime, minier (voir encadré).

Pour les républicains américains, il n’y a aucun doute : ces accords ne sont pas uniquement commerciaux. Ils les perçoivent comme une volonté idéologique de contrer la suprématie économique des États-Unis. L’interprétation est d’autant plus tentante que Chávez oppose volontiers l’Alba à la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), projet lancé par Bush père, poursuivi par Bill Clinton, et que dénoncent La Havane et Caracas, qui y voient la preuve des « appétits de domination impériale » des États-Unis.

Cette analyse, essentiellement le fait des conservateurs américains, mérite d’être nuancée. « Il faut faire attention, on est très loin de l’union sacrée entre le Venezuela et Cuba, explique un diplomate en poste à Caracas. Certes, Chávez a des aspirations sociales et admire Castro, mais il retire des bénéfices électoraux de cette alliance, et Castro a besoin de Chávez pour remplacer l’URSS comme bailleur de fonds. » Quant à la crainte de voir une transposition du modèle politique cubain au Venezuela, elle serait sans fondement : « Le Venezuela ne sera jamais Cuba, les conditions culturelles et géostratégiques des deux pays sont radicalement différentes. À la différence des Cubains, les Vénézuéliens n’aiment pas "marcher droit", un peu comme les Français. » Et voir dans l’Alba le pendant socialiste de la ZLEA semble d’autant moins pertinent que cette dernière est au point mort depuis deux ans. En outre, le Venezuela exporte près de 60 % de son pétrole aux États-Unis. Et continuera de le faire quoi qu’il arrive.

Le pragmatisme, plutôt que l’idéologie, semble être le maître mot des deux présidents : « Électoralement, Chávez est gagnant, c’est certain, explique le même observateur. Et si les médecins vénézuéliens sont mécontents de voir exercer leurs confrères cubains, cela ne nuit pas à la cote de Chávez, car, de toute façon, les médecins sont antichavistes. » À Cuba, la situation est identique. D’après des témoignages parus dans l’International Herald Tribune, les patients comme les médecins déplorent cet exode d’un quart de leur corps médical. Mais les « exilés » semblent y trouver leur compte : « Les médecins cubains sont logés par le gouvernement vénézuélien dans des dispensaires où ils bénéficient de conditions de vie bien meilleures qu’à Cuba. À tel point que certains n’ont pas envie de revenir », assure notre observateur.

Alors, si ce troc profite politiquement surtout à Chávez, il est permis de se demander s’il est économiquement équitable. Y a-t-il un gagnant, y a-t-il un perdant ? Peu d’informations sont disponibles, mais un calcul simple est possible : si l’on prend le prix moyen d’un baril de brut en 2004, 38 dollars, on peut estimer, sans tenir compte des conditions préférentielles dont nous ne disposons pas, que sur un an et à raison de 53 000 barils par jour, le coût des livraisons de pétrole à Cuba s’est élevé à un peu plus de 735 millions de dollars pour le Venezuela. D’après un économiste cubain, l’export de la matière grise médicale cubaine au Venezuela coûterait à l’île 750 millions de dollars cette année. Économiquement, le « troc » serait donc proche de l’équité, même si, à long terme, en améliorant à moindres frais sa situation sanitaire, le Venezuela sort gagnant : une population saine travaille mieux qu’une population malade, et est donc plus rentable. Ce qui n’a pas échappé à la perspicacité du camarade Chávez, qui fait ainsi d’une pierre deux coups.
l'article
"Ne compter que sur soi-même... et encore pas beaucoup" - Tristan Bernard

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Message par PiCOle » 30 sept. 2005, 15:57

Chavez prévoit aussi qu'a terme son pétrole ne servira plus que pour les pays d'amerique du sud.

Sinon Cuba est en effet un tres bon exemple d'une société qui a su s'adapter sans pétrole.
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Cuba/Venezuela

Message par Cuban » 13 juin 2006, 18:04

Je ne comprendrai jamais pourquoi la plupart des membres de ce forum ont l'air d etre des marxistes convaincus. Car j'ai deja eu l occasion d ouvrir des livres d Histoire, et les pays gouvernés par ces personnes etaient et sont de tres gros pollueurs.

Exemple: le fameux Satan américain que tout le monde déteste par jalousie, pollue bcp moins que la Chine.

Pourquoi? car on evalue la pollution a l energie necessaire pour produire de la richesse economique. Dans ce contexte le rapport est souvent de a 1 a 4 ou 1 a 5 entre les chinois et les américains, en faveur de ces derniers.

Aussi la Chine est le pays le plus pollué du monde, c est l equivalent de la ville de Mexico puissance 200. La Corée du Sud a recemment protesté contre une pollution massive de son air en provenance de la Chine.

De plus Cuba est loin d etre un modele tout comme le Venezuela.

Caracas detient le record de bidonvilles en Amerique Latine, ou vivent 35-40% de la population de la capitale.

Cuba est un des pays les plus pauvres du monde, les gens n ont pas les moyens d acheter de l essence, le salaire moyen est environ de 15 euros par mois, soit quelques litres d essence. La plupart des gens n ont pas de voiture et travaillent dans les champs.

Donc en quoi le Venezuela et Cuba sont ils des modeles? Ce serait trop facile de revenir comme au 19e siecle, mais messieurs voyagez un peu et aller voir a l etranger comment les agriculteurs pauvres vivent dans les pays sous-developpés, je comprends pas qu on puisse les envier et les citer comme modeles. Nous vivons deja dans un monde d injustices, mais un tel retour en arriere serait terrible, des regimes autoritaires passeraient leur temps a se faire la guerre, les gens n auraient aucune éducation, la pensée unique du Parti serait la loi .... etc etc.

Vous etes tres deçevants. Moi je pense a des solutions pour MAINTENIR notre niveau de vie, pas pour revenir a l age de pierre. :-( :cry:
Dernière modification par Cuban le 14 juin 2006, 02:24, modifié 2 fois.
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Re: Cuba/Venezuela

Message par Alter Egaux » 13 juin 2006, 18:15

Cuban a écrit :Je ne comprendrai jamais pourquoi la plupart des membres de ce forum ont l'air d etre des marxistes convaincus.
Tu fais fausse route. Ici, on regarde et on réfléchit sur l'après pétrole.
Donc, on étudie les sociétés récentes qui ont connu un choc pétrolier violent, comme Cuba, comme la Corée du Nord (suite au désengagement de l'URSS après la chute du mur de Berlin).
Cela ne fait en rien des marxistes convaincus : soupeser les qualités de réaction (et les défauts) ne cautionne en rien une dictature (Cuba).

Par contre, le Venezuela ne m'a pas l'air moins ou plus démocratique que la France. Surtout si on juge Chirac sur ses affaires. Non ?
Surement une démocratie plus instable.
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
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Re: Cuba/Venezuela

Message par thorgal » 13 juin 2006, 18:33

tu es nouveau sur le forum, prends le temps de lire avant d'avancer des élucubrations pareilles sur les tendances politiques des membres. (Je suis apolitique moi-même, si ça veut dire quelque chose).
Cuban a écrit :Moi je pense a des solutions pour MAINTENIR notre niveau de vie, pas pour revenir a l age de pierre. :-( :cry:
mais c'est là tout le noeud du problème!! sans pétrole, il est tout simplement IMPOSSIBLE de maintenir ce niveau de vie. Alors tu as le choix entre :
- trouver rapido une solution de _remplacement_ (je parle pas des bidouilles que sont les renouvelables - mais qui sont souhaitables pour d'autres raisons - ou du tout nucléaire, qui m'a l'air irréaliste pour plein de raisons aussi, ou je n'sais quoi encore), on peut toujours rêver ...
- te faire à l'idée que sans pétrole, la "fête" est finie, alors amorçons en douceur une transition vers ... quoi au juste ? l'âge de pierres ? laisse-moi rire, c'est bien caricatural et probablment pas vrai. J'espère que nous nous dirigeons vers l'âge du bien-être, quel que soit son degré de technologie
- ne pas te faire à cette idée que la fête est finie, et consommer comme un dingue jusqu'à la fin de ce que les industriels peuvent nous pondre à partir de produits pétroliers. Et alors, en assumer les conséquences, probablement la fin de la Civilisation humaine. Quel gâchis ce serait quand-même ...


Non mais sérieux, à quoi bon "maintenir ton niveau de vie" quand tu sais que ce n'est plus possible pour encore bien longtemps ? apprends plutôt à te faire à cette idée. SI tu crois en une "volonté divine supérieure", tu peux prier qu'elle te maintienne ton niveau de vie, on sait jamais ;)
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Message par sceptique » 13 juin 2006, 18:38

@thorgal Parfait !

Sinon, Cuban me rappelle le débarquement de miniTAX :D

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Message par greenchris » 13 juin 2006, 18:53

sceptique a écrit :@thorgal Parfait !

Sinon, Cuban me rappelle le débarquement de miniTAX :D
En moins affuté, effectivement, j'ai pensé la même chose. :-D

Mais c'est bien, ça fait faire des révisions à tout le monde, ceux qui les écrivent et ceux qui les lisent.
Le charbon et le gaz prendront sa place (temporairement).
Dans l'ordre, Sobriété, Efficacité et enfin Renouvelables (negawatt).
Attention aux utopies techniques (Global Chance)

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Message par sceptique » 13 juin 2006, 21:23

c'est vrai, on manquait un peu de contradicteurs !

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Message par GillesH38 » 14 juin 2006, 08:44

Une remarque : la Chine pollue plus par habitant , mais les Etats Unis polluent plus au total. Tous les gains de productivité, pollution etc.. finissent toujours par etre annihilés dans un système en croissance par l'augmentation de la quantité absolue produite.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: Cuba/Venezuela

Message par Cheb » 14 juin 2006, 10:20

Cuban a écrit :Caracas detient le record de bidonvilles en Amerique Latine, ou vivent 35-40% de la population de la capitale.
Et que dire alors du Brésil et de ses favelas, grand pays en pleine croissance s'il en est. A ce sujet, et pour ta culture générale, je te conseille la lecture de "l'Empire de la Honte" de Ziegler : tu seras édifié dès les premières pages.

Quant à tes considérations sur l'orientation soit disant marxiste du forum d'Oléocène, j'avoue ne pas trop comprendre tes affirmations. Tu es sans doute dans un schéma encore bien bi polaire qui date de .... allez ... 20ans ?
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Message par Alter Egaux » 14 juin 2006, 11:10

Cuba et le Venezuela font du troc (surement pour éviter d'acheter des dollars) : médecins (et autres) contre pétrole.
Je trouve ca super bien. On parlait ailleurs de notion d'échange, c'est une nouvelle facon d'échanger du pétrole, et cela sort des notions néo libérales classiques.
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Message par Fabien_Le_Physicien » 14 juin 2006, 14:36

GillesH38 a écrit :Une remarque : la Chine pollue plus par habitant , mais les Etats Unis polluent plus au total.
Donc il y a plus d'habitants aux USA qu'en Chine. :smt017

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Message par GillesH38 » 14 juin 2006, 15:09

Fabien_Le_Physicien a écrit :
GillesH38 a écrit :Une remarque : la Chine pollue plus par habitant , mais les Etats Unis polluent plus au total.
Donc il y a plus d'habitants aux USA qu'en Chine. :smt017
oups - 1 pour Gilles ](*,) , pas par habitant mais par point de PIB mdr. Pour la production de CO2 par habitant par exemple, la Chine est juste au-dessus de la moyenne mondiale (et les américains 5 fois au dessus).
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Message par diego » 15 juin 2006, 20:56

pour l'ami Cuban quelques chiffres :
Certes, l’ensemble des pays de l’Organisation de coopération et de développement économique tentent de réduire la part du pétrole dans leur facture énergétique (de 46 % en 1973 à 36 % en 2002). Mais la consommation en valeur absolue a fortement augmenté. Aux États-Unis, elle a progressé de 16 % entre 1993 et 2003, ce qui n’est pas négligeable : bien qu’ils représentent moins de 5 % de la population mondiale, les Américains engloutissent le quart de la production totale de pétrole. Durant la même période, la consommation de pétrole de l’Asie a augmenté en moyenne de 39 %. Cette croissance, un phénomène de rattrapage, ne devrait pas ralentir puisqu’un Chinois consomme toujours 15 fois moins de pétrole qu’un Américain et un Indien 30 fois moins !

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Message par Pura Vida » 17 juin 2006, 14:58

Cuban, vas faire au moins un tour sur ce même index, à :

Crédit-Social, fin d'une économie absurde

Cordialement
Pura Vida

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