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par tzecoatl » 26 mai 2006, 12:31
Pour répondre à Matthieu25,
je précise que Einstein croyait que l'univers était statique et infini, or Hubble a constaté que l'univers était en expansion.
Et Einstein n'explique pas le fait que la vitesse au bord des galaxies est équivalente en son milieu, ce qu'à constaté Zwicky. La théorie de la gravitation d'Einstein (ou relativité générale, qui a été d'affiner les lois de gravitation de Newton, plus ses découvertes sur le photon) est donc aujourd'hui incomplète pour la dimension galaxie (alternative théorie Mond), sauf à considérer la présence 10 fois supérieure de matière noire dans notre galaxie que de matière standard.
En bref, Einstein n'a répondu en rien sur le Big Bang, l'inflation, les plurivers, les trous noirs, la physique quantique, la radioactivité, le modèle standard, l'énergie noire, le boson de Higgs, les dimensions supplémentaires de l'espace, les cordes, supercordes, et théories M, etc , théories et modèles qui ont été développés à son époque et surtour après lui. Découvrir les lois de la nature au travers de la physique, ce n'est pas comme découvrir un nouveau processus industriel, ces lois là ne sont sans doute pas en nombre infini, l'effort à produire pour les découvrir devient incommensurable.
Par ailleurs, depuis, nous sommes allés sur la lune, nous avons eu des stations orbitales (je sais très bien que presque personne ne s'y intéresse), des téléscopes spatiaux, nous avons découvert à l'heure d'aujourd'hui 185 planètes extrasolaires, mis deux petits robots sur Mars pour l'exploration, envoyé des satellites a beaucoup des satellites et planètes du système solaire, etc.
Pour répondre à Echazare,
Je ne pense pas que l'avis d'un physicien (Jonathan Huebner) suffise. Si la population mondiale a été multiplié par 13 depuis 1600, c'est que la production scientifique ne serait que 13 fois supérieure à celle d'aujourd'hui.
1600, c'est l'époque de la Renaissance, l'époque des arts et de la banque.
2000, c'est l'époque de la mondialisation et d'Internet.
Mais pour reprendre wikipedia, son analyse est très critiqué car
"# Huebner's methodology has been criticised by Ray Kurzweil, who points to the arbitrary nature of the innovations included in Huebner's survey;"
J'ai beaucoup de respect pour Ray Kurzweil (notamment en musique).
Juste un exemple, le développement de la culture biologique a nécessité le développement de nombreuses techniques de cultures, quasiment inconnues il y à 20 ans. Rien que ce secteur dépasse en nombre les découvertes techniques de toutes les époques précédentes, j'en reste persuadé. Même si tenir éloigné les nuisibles avec du purin d'ortie est difficilement comparable à la relativité générale, quantitativement, on parle de la même chose.
Et que dire d'une maladie, qui transmise par le plus terrible des virus, puisqu'il s'attaque au système immunitaire, le SIDA, qui a été jugulée (pour ceux qui en ont les moyens) en 15 ans.
Rien que la peste noire a soustrait 42% de la population européenne (de 17 à 10 millions entre 1340 à 1440).
Le problème peut-être est que une découverte en amène d'autres. Mais la fin du sépuencage humain qui a eu lieu ces derniers jours (et qui est passé inaperçu), est-il a mettre au crédit de Mendel ?
Pour en revenir à l'énergie, à mon avis, Internet ou le téléphone mobile réclament à des sociétés fortement équipés moins d'hydrocarbures que celles équivalentes qui n'en sont pas équipés, pour le même service. Au delà du fait que le secteur de l'énergie a de grandes mutations devant lui, d'autres mutations sociétales peuvent contribuer à réduire le trou béant laissé par la fin d'une ressource.
On est bien d'accord aujourd'hui pour constater que le transport de l'information est dans des proportions ridicules, motorisé.
D'ailleurs, le secteur de l'information aujourd'hui est en pointe puisque les progrès techniques en informatique quantiques sont importants. Lorsque l'on compare cela aux marginaux qui opèrent dans l'énergie libre, ceci explique peut-être cela.
Pour expliquer, le vide crée tout le temps de la matière et de l'antimatière, or ces deux-là, quand ils se rencontrent et s'annihilent, créent de l'énergie, et retournent donc au vide, tout cela à cause de ses fluctuations d'énergie.
Quoiqu'il en soit, l'effort technique pour exploiter le quantum dans le domaine de l'information est très nettement supérieur, à l'effort dans l'énergie, où parler d'énergie libre vaut risée généralisée, et d'être tout de suite décrédibilisé.
Si ce domaine reste très spéculatif, je suis persuadé que l'on verra un jour un nanomoteur exploiter l'énergie du vide, même si le rendement reste négatif : qui ne tente rien n'a rien.
De même, les scientifiques qui travaillent dans la fusion froide, affaire qui avait fait un tel tollé à l'époque de Fleichman et Pons, ne peuvent pas pratiquer dans les labos officiels et sont quasimentobligés de s'équiper à leurs frais.
Visiblement, il y a un manque d'ouverture dans le secteur de l'énergie, le travail des lobbys sans doute.