Thorgal a écrit :Jéjé, c'est très intéressant ce que tu dis là !
Merci, merci, y'a pas de quoi...
Thorgal a écrit :Sous-entends-tu que lorsque l'on met un réacteur en marche, c'est pour tourner continuellement ? Je ne connais quasiment rien au génie énergétique nucléaire, mais cette info est assez troublante. Autre point, que veux-tu dire par : "on en vend un peu" ?
Euh... bon... Vous n'êtes pas obligé de poser des questions embarrassantes, non plus...
Néanmoins, après quelques recherches, voici ce queje viens d'apprendre :
http://www.eurobru.com/elec-bru.htm a écrit :Pour couvrir la partie constante de la demande, le gestionnaire du réseau
["Elia", en Belgique] fait appel à la production dites de base et dans l' ordre de priorité suivant :
- centrales hydrauliques (car l'eau coule en permanence, au moins dans notre pays);
- centrales alimentées en combustibles fatals (gaz de haut-fourneaux, gaz de cokerie, gaz de raffinerie);
- centrales fournies en vapeur par les incinérateurs de déchets ménager (ex Schaerbeek);
- unités de génération (car couplée à un processus industriel);
- éoliennes;
- centrales nucléaires (y compris
les quote-part belges dans certaines centrales françaises);
[le nucléaire est donc en fin de liste pour la production "de base", alors qu'il fournit 57 % de l'électricité belge !]
- centrales thermiques classiques poly-combustibles (charbon, gaz naturel et fuel);
- centrales turbine gaz-vapeur TGV (dernier cri de la technologie en propreté et souple au niveau du pilotage car opérationnelle en une heure
[ce qui n'est donc apparemment pas le cas du nucléaire]);
Pour couvrir le solde, à savoir les fluctuations de la demande, le gestionnaire de réseaux utilise essentiellement :
- la centrale de Coo et Platte-taille (centrale d'accumulation par pompage);
[quand je disais qu'elles se comptaient sur les doigts d'une main... J'aurais dû préciser "une main de menuisier maladroit"]
- les centrales TGV (pour leur souplesse et leur disponibilité
[rebelote]);
- les turbo-jet (moteurs d'avion) ;
[c'est quoi, cette horreur ?]
- les importations d'autres pays européens.
Par ailleurs, voici, dans un
document (pdf) français sur la pollution lumineuse, une petite note infrapaginale qui semble corroborer mes dires :
En France, les systèmes de forfait, justifiés par le besoin de consommer l’électricité nucléaire produite la nuit, font qu’une diminution de 50 % de l’éclairage nocturne ne se traduit que par environ 20 % de baisse sur la facture. Les surplus d’électricité sont vendus à très bas prix à l’étranger.