Pour ce qui est du discourt, celui de l'état islamique me semble plus violent que celui des autorités Françaises. Je rejette cette perception pour les motifs suivants :nemo a écrit :Tu exagère sherpa. Autant je suis d'accord pour dire que pour une large part c'est notre violence (celle du système plus exactement) qui nous reviens dans la gueule avec le terrorisme, autant les délires daeshien sont d'une catégorie différente de ce qu'est le système.
- En temps de guerre la propagande est toujours mieux maîtrisé par le pouvoir en place. Cette perception d'un discourt déséquilibré, est ce que nous l'avons parce-que ça corresponds à une réalité ou parce que nous habitons en France. Quel serait notre perception si nous habitions dans un territoire contrôlé par l'EI ?
- Il y a un réel déséquilibre de la puissance technique militaire, ça implique une nécessité de radicalisation du discourt pour le plus faible.
Tout dépends comment on compte, la France existe depuis 835, ça donne une bonne avance. La création d'un nouvel état-nation, c'est très violent. C'est certain que ce nouveau régime pause un très gros problème aux populations locales. D'une part, ce problème ne peut pas être résolu par l'armée française. D'autre part, l'intervention Française est officiellement en partie justifié par le risque du terrorisme. Il convient donc, si on est dans le cadre d'une mesure de légitime défense de comparer les morts causé par le terrorisme à ceux causé par l'intervention de manière à s'assurer de la proportionnalité de la réponse. Ici, la justification de l'intervention vis à vis du terrorisme est fallacieuse.GillesH38 a écrit :et l'armée Française fait beaucoup moins de morts en France que Daesh ne fait de morts musulmans en Syrie.
@rico : ton concept de tuer en premier les enfants est assez novateur. D'habitude, on les met en premier sur le canot de sauvetage.