L'hérésie appelle le bucher!
Tant que tu disposes d'autres moyens (plus économiques, plus importants en volume, plus accessibles ...) pour satisfaire un besoin essentiel, c'est une connerie environnementale d'utiliser le bois massivement dans un équipement inefficace, on est bien d'accord
Maintenant comme le montre ton tableau, le chauffage au bois est marginal dans le paysage, et la situation actuelle est typiquement l'image de pratiques non abouties sur le plan de la technologie et de la conduite de la combustion
Déjà sur le plan économique se chauffer au bois est moins couteux que tout le reste, il reste donc à réduire les émissions de particules pour que le chauffage au bois puisse se placer dans la course
Pour cela plusieurs voies possibles :
- filtration des fumées pour les petites puissance thermiques
- transformation du bois en gaz combustible pour les installations de forte puissance
- ...
Ces aménagements vont augmenter le cout et rendre le bois moins compétitif mais dans le même temps ses concurrents vont voir leur cout augmenter avec l'augmentation de la demande et la raréfaction de l'offre
Au bout d'un certain temps le bois qui était une"hérésie" aujourd'hui reprendra (ou pas) la main avec les autres renouvelables (solaire thermique, géothermie BT, récupération de chaleur, isolation active ...)
Les particules fines ne sont pas non plus un poison violent, l'Afrique sub saharienne par exemple, est confronté chaque année à des périodes de plusieurs mois de vents de sables qui sont bien plus denses que tout ce que tu peuxt rencontrer sur le périph ou en région parisienne