Alturiak a écrit :
Pas "parfaitement" superposables, cf
le commentaire d'Energy juste avant le tien : les merdouilles ont - au moins par moments - augmenté plus vite que le crude (et/ou diminué moins vite pour les rares périodes de diminution).
Je dirais plutot :pas du tout superposables.
Je m'explique : les équations des courbes du crude "facile" et des pétroles "difficiles" n'ont rien à voir que se soit dans leur aspects de croissance et de décroissance que dans les investissements nécessaires à leur mise en production, leur impact sur l'environnement ou l'investissement énergétique qu'elles nécessitent
Les merdouilles ne sont des merdouilles que tant qu'elles restent marginales
La mise en production des pétroles lourds de l'Orénoque, des hydrates de méthane, du GtL, du CtL viendront bientôt s'ajouter aux merdouilles et la courbe de production/déplétion sera elle aussi différente dicté par des considérations particulières et spécifiques à leur exploitation, la demande du marché et les restrictions d'acceptabilités qu'elles pourraient rencontrer
Au final, les merdouilles ne seront plus marginales et la fin des carburants fossiles s'éloignera comme la ligne bleu des Vosges qui finira un jour par être atteinte ... lorsque l'on aura remplacé les énergies fossiles par les EnR et les moyens de les stocker à volonté
Aucune raison de déprimer mais des raisons d'accélérer la recherche intelligente et les expérimentations ciblées sur une vision responsable et unepolitique moins égoïste de partage des ressources et des savoirs