http://www.boursorama.com/actualites/ee ... d6ad9aab26EELV dénonce un projet d'épandage de pesticides dans les Landes :
BORDEAUX (Reuters) - Les élus aquitains d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) ont dénoncé lundi l'autorisation d'un projet de pulvérisation aérienne de pesticides dans la région, une mesure interdite mais pour laquelle des dérogations peuvent être obtenues.
Le préfet des Landes a autorisé un épandage de pesticides sur une superficie de 8.000 hectares jusqu'au 30 octobre pour lutter contre l'Epyi Pyrale, insecte ravageur du maïs.
L'épandage aérien de pesticides est interdit depuis juillet 2010, mais des dérogations peuvent être accordées aux agriculteurs par les préfectures.
"Si le Grenelle II avait autorisé quelques dérogations, elles sont devenues la règle", a estimé lundi le député écologiste Noël Mamère, interrogé par Reuters.
Le gouvernement, par le biais de la ministre de l'Ecologie Delphine Batho vendredi puis du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll lundi, s'est fixé pour objectif d'arriver à une disparition totale de ces dérogations.
"L'objectif, c'est de ne plus avoir recours à l'épandage du tout", a déclaré Stéphane Le Foll sur France Inter. Des propos qui ne vont pas assez loin, selon les élus écologistes, qui demandent un moratoire sur le sujet.
Noël Mamère met en avant "le choix nécessaire entre une agriculture intensive grande consommatrice de pesticides et extensive plus respectueuse de l'environnement".
D'après les associations de défense de l'environnement, l'épandage aérien de pesticides a des effets néfastes sur l'environnement et la santé, avec notamment la contamination des nappes phréatiques et des cours d'eau, et détruit la faune, et en particulier les abeilles.
[Pollution] Pesticides
Modérateurs : Rod, Modérateurs
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 99116
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: [Pollution] Pesticides
- osas09
- Brut lourd
- Messages : 364
- Inscription : 15 oct. 2007, 11:44
Re: [Pollution] Pesticides
Dans l'ariége on a réussi à empécher une dérogation pour l'épandage:
http://graindenvie.xooit.fr/p571.htm
http://graindenvie.xooit.fr/p571.htm
- osas09
- Brut lourd
- Messages : 364
- Inscription : 15 oct. 2007, 11:44
Re: [Pollution] Pesticides
le monde a écrit : La faillite de l'évaluation des pesticides sur les abeilles
LE MONDE | 09.07.2012 à 15h11 • Mis à jour le 09.07.2012 à 18h04
Par Stéphane Foucart
Le coupable est-il plutôt l'incompétence ou l'accumulation de conflits d'intérêts ? Impossible de trancher. Mais la question est désormais posée : comment des tests d'évaluation des risques pour l'abeille, notoirement déficients, ont-ils pu être utilisés pendant près de vingt ans pour homologuer les dernières générations d'insecticides ? Après avoir été autorisés depuis le début des années 1990, tous (Gaucho, Régent...) ont été au centre d'intenses polémiques avant d'être retirés, au moins partiellement, du marché... Le dernier en date, le Cruiser, vient d'être interdit par la France sur le colza, une décision attaquée par son fabricant, Syngenta.
Cette défaillance est d'autant plus troublante que certains de ces tests d'évaluation ont été remis à jour en 2010, c'est-à-dire tout récemment. Leur mise en cause ne vient pas d'un rapport de Greenpeace ou des Amis de la Terre, mais d'un avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Jamais, sans doute, celle-ci n'aura endossé un document aussi embarrassant. Paru fin mai, ce texte technique de 275 pages est d'ailleurs passé à peu près totalement inaperçu...
DES "FAIBLESSES MAJEURES"
Pourquoi un tel rapport ? Saisie par la Commission européenne, l'EFSA a mandaté un groupe d'une quinzaine de scientifiques (en partie extérieurs à l'agence) pour expertiser les procédures standard, par lesquelles sont évalués les risques des pesticides sur les abeilles. Conclusion : ces protocoles ont été conçus pour évaluer les effets indésirables des pesticides pulvérisés et sont inadaptés aux insecticides dits "systémiques" – utilisés en enrobage de semences ou en traitement des sols –, qui imprègnent l'ensemble de la plante au cours de son développement.
De manière générale, explique le rapport, "les expositions prolongées et intermittentes ne sont pas évaluées en laboratoire", pas plus que "l'exposition par inhalation et l'exposition des larves". Les calculs d'exposition des insectes sont systématiquement biaisés : ils ne tiennent pas compte de l'eau exsudée par les plantes traitées, avec laquelle les insectes sont en contact. Ils ne considèrent pas non plus les poussières produites par les semences enrobées au cours de la période des semis...
"De même, ajoute le rapport, les effets des doses sublétales ne sont pas pleinement pris en compte par les tests standard conventionnels." Ces faibles doses ne tuent pas directement les abeilles, mais peuvent par exemple altérer leur capacité à retrouver le chemin de leur ruche, comme l'a récemment montré une étude conduite par Mickaël Henry (INRA) et publiée le 30 mars dans la revue Science.
Les tests standard réalisés en champ sont eux aussi critiqués. Colonies trop petites, durée d'exposition trop courte... Des effets délétères, mêmes détectés, s'avèrent souvent non significatifs en raison du trop faible nombre d'abeilles utilisées.
Ce n'est pas tout. Des "faiblesses majeures" sont pointées par les rapporteurs, comme la taille des champs traités aux insecticides testés. Les ruches enrôlées sont en effet placées devant une surface test de 2 500 m2 à un hectare en fonction de la plante. Or, explique le rapport, ces superficies ne représentent que 0,01 % à 0,05 % de la surface visitée par une butineuse autour de sa ruche... Dès lors, l'exposition au produit est potentiellement plusieurs milliers de fois inférieure à la réalité, notamment dans le cas où les abeilles seraient situées dans des zones de monoculture intensive recourant à ce même produit.
En outre, poursuit le rapport, les abeilles devraient être testées pour déterminer si de faibles doses du produit ont déclenché des maladies dues à des virus ou des parasites... De récents travaux, conduits par Cyril Vidau (INRA) et publiés en juin 2011 dans la revue PLoS One, ont en effet montré des synergies entre le fipronil (Régent), le thiaclopride (un néo-nicotinoïde) et la nosémose, une maladie commune de l'abeille...
Ces manquements sont, selon l'expression d'un apidologue français qui a requis l'anonymat, chercheur dans un organisme public, "un secret de polichinelle". De longue date en effet, le renforcement de ces "lignes directrices" et autres protocoles standardisés est demandé par des apiculteurs et les associations de défense de l'environnement. En vain. Et ce, malgré un nombre toujours plus grand d'études publiées dans les revues scientifiques depuis le milieu des années 2000, qui mettent en évidence leurs lacunes.
DE "GÉNÉREUX SPONSORS"
Pourquoi une telle inertie ? Comment, et par qui, sont élaborés ces protocoles de test suspectés de grave myopie ? "En 2006, nous nous sommes posés, un peu tardivement il est vrai, la question de savoir comment étaient homologuées au niveau européen les substances que nous suspectons d'être la cause principale du déclin des abeilles, raconte Janine Kievits, une apicultrice belge, membre de la Coordination apicole européenne. En lisant les annexes de la directive européenne sur les phytosanitaires, nous avons remarqué que les lignes directrices de ces tests étaient notamment édictées par l'Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes [EPPO]." D'autres lignes directrices sont édictées par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et sont complémentaires de celles de l'EPPO.
Celle-ci est une organisation intergouvernementale d'une cinquantaine d'Etats membres, basée à Paris. "La question des abeilles est une toute petite part de notre activité", déclare Ringolds Arnitis, son directeur général. N'ayant pas d'expertise en interne, l'EPPO délègue à une autre structure – l'International Commission on Plant-Bee Relationships (ICPBR) – le soin d'élaborer les éléments de base de ces fameux tests standardisés.
L'ICPBR, quant à elle, est une structure quasi informelle créée en 1950 et domiciliée à l'université de Guelph (Canada). "Lorsque nous avons appris que cette organisation se réunissait pour réformer les fameux tests standardisés, nous nous sommes rendus à la conférence, raconte Mme Kievits. C'était à Bucarest, en octobre 2008."
La petite délégation de trois apiculteurs assiste donc à la réunion. Première surprise, raconte Janine Kievits, "les discussions commencent par une allocution pour remercier les généreux sponsors : BASF, Bayer CropScience, Syngenta et DuPont". Contacté par Le Monde, le groupe de travail de l'ICPBR sur la protection de l'abeille confirme le soutien financier des principaux fabricants de pesticides. Mais ajoute que la source principale de financement était les frais de participation à la conférence. Et que "sans ces financements extérieurs, le montant des frais de participation aurait été plus élevé", empêchant ainsi "une participation maximale de délégués non issus de l'industrie".
"C'ÉTAIT À TOMBER MORT !"
Les trois apiculteurs assistent tout de même au compte rendu des groupes de travail sur la mise à jour des tests standardisés. "Nous étions dans une ambiance très cordiale, avec des gens très avenants qui proposaient des choses radicalement inacceptables, estime Mme Kievits. Pour ne donner qu'un exemple, l'un des calculs de risque présenté revenait à définir un produit comme 'à bas risque' dès lors que l'abeille n'est pas exposée à la "dose létale 50" chronique [qui tue 50 % d'une population exposée sur une longue période]. Donc le produit est 'à bas risque' s'il ne tue que 49 % des abeilles ! Pour nous, c'était simplement incroyable. C'était à tomber mort !"
Sur plusieurs points comparables, les apiculteurs demandent la possibilité d'envoyer des commentaires, dans l'espoir de faire changer les recommandations finales du groupe de travail. "Nous avons adressé nos commentaires dans les quinze jours, mais pas un n'a été retenu", explique Mme Kievits. Ces mêmes critiques ont été adressées, en copie, aux agences ad hoc des Etats membres de l'EPPO. Aucune n'a répondu, à l'exception de l'Agence suédoise des produits chimiques (KEMI). Dans un courrier dont Le Monde a obtenu copie, deux écotoxicologues de l'agence scandinave disent adhérer "pleinement " aux commentaires pourtant acerbes des apiculteurs...
Pourquoi l'ICPBR n'a-t-il pas retenu les demandes des apiculteurs ? "Les recommandations finales du groupe sont basées sur une approche de consensus, avec l'obtention d'un accord en séance plénière", explique-t-on à l'ICPBR. Cette approche consensuelle place de facto les recommandations issues de l'organisation entre les mains de l'industrie. Car l'ICPBR est ouverte à toute participation et les firmes agrochimiques y sont très représentées. En 2008, sur les neuf membres du groupe sur la protection de l'abeille, trois étaient salariés de l'industrie agrochimique, une était ancienne salariée de BASF et une autre future salariée de Dow Agrosciences.
CONFLITS D'INTÉRÊTS
Au cours de sa dernière conférence, fin 2011 à Wageningen (Pays-Bas), sept nouveaux groupes de travail ont été constitués sur la question des effets des pesticides sur les abeilles, tous dominés par des chercheurs en situation de conflits d'intérêts. La participation d'experts employés par des firmes agrochimiques ou les laboratoires privés sous contrat avec elles, y oscille entre 50 % et 75 %. Les autres membres sont des experts d'agences de sécurité sanitaires nationales ou, plus rarement, des scientifiques issus de la recherche publique. Les fabricants de pesticides jouent donc un rôle déterminant dans la conception des tests qui serviront à évaluer les risques de leurs propres produits sur les abeilles et les pollinisateurs.
En 2009, quelques mois après la conférence de Bucarest, les recommandations finales de l'ICPBR sont remises à l'EPPO. Mais avant d'être adoptées comme standards officiels, elles sont soumises à l'examen d'experts mandatés par chaque Etat membre de l'EPPO. Ces experts sont-ils en situation de conflit d'intérêts ? Sont-ils compétents ? Impossible de le savoir. "La liste de ces experts n'est pas secrète : elle est accessible aux gouvernements de nos Etats membres qui le souhaitent, mais elle n'est pas rendue publique", précise Ringolds Arnitis. En 2010, les nouvelles lignes directrices sont adoptées par les Etats membres de l'organisation et publiées dans EPPO Bulletin.
Le jugement des experts mandatés par les Etats membres de l'EPPO pose quelques questions. Dans le cas de la Suède, l'expert représentant ce pays, issu du ministère de l'agriculture, a approuvé les nouveaux standards alors que deux de ses pairs de l'Agence suédoise des produits chimiques venaient, par lettre, d'apporter leur soutien aux commentaires critiques de la Coordination apicole européenne. Le jugement des experts varie donc largement selon leur employeur...
Et la France ? L'approbation des nouveaux standards de 2010 s'est faite sous la supervision d'une écotoxicologue de la Direction générale de l'alimentation (ministère de l'agriculture) – qui représente la France à l'EPPO. Or, cette scientifique participait aux travaux de l'ICPBR et n'est autre que la principale auteure des recommandations soumises... Elle a donc expertisé et approuvé son propre travail. Ancienne employée de Syngenta (ex-Novartis), elle est ensuite passée par différents organismes publics (INRA, Afssa, ministère de l'agriculture). Elle est, aujourd'hui, employée par l'agrochimiste Dow Agrosciences.
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 99116
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 99116
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 99116
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: [Pollution] Pesticides
la suite : http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012 ... ourrissonsLes méfaits du chlordécone avérés chez les nourrissons
Le Figaro - le 17/09/2012
Des enfants de 7 mois contaminés par l'insecticide in utero et par le lait maternel ont de légers déficits cognitifs.
Le chlordécone est un insecticide dangereux pour la santé. Il est classé aujourd'hui comme perturbateur endocrinien, neurotoxique et cancérogène possible pour l'homme. Les États-Unis l'ont interdit dès 1976. Il a pourtant été utilisé massivement jusqu'en 1993 en Guadeloupe et en Martinique pour protéger les bananiers contre les larves du charançon. L'affaire a déclenché là-bas une énorme polémique au début des années 2000 quand des analyses ont montré que certaines parties des deux îles sont et seront encore polluées pendant plusieurs décennies - anciennes bananeraies, cours d'eau, franges côtières - et que la population peut encore ingérer du chlordécone en consommant certains aliments pollués, principalement des légumes racines, des fruits de mer ou des poissons.
........................
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 99116
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: [Pollution] Pesticides
http://pourquoi-docteur.nouvelobs.com/- ... -2253.htmlPesticides: l'alerte des médecins du Limousin
le 17 Mars 2013
Des médecins limousins lancent l’alerte sur les risques sanitaires liés à l’usage intensif des pesticides. Ils demandent une réduction de 50 % de l’usage des pesticides en Limousin à l’horizon 2020.
« Trop de signaux de danger sont au rouge », explique le Dr Michel Perinaud, porte-parole de ces médecins en colère. Pour la première fois en France, des médecins du Limousin interpellent de façon officielle les autorités régionales sur l’impact sanitaire des pesticides dans leur région. Le texte, qui a commencé à circuler dans les cabinets médicaux de la région il y a quelques semaines, compte 85 signatures de professionnels, en Haute-Vienne, Creuse et Corrèze.
Cancers, maladie de Parkinson, et troubles du développement neurologique chez des enfants exposés in utero. Selon le collectif, «des liens ont en effet été établis en milieu professionnel agricole entre l’utilisation de pesticides et certaines de ces pathologies » Et ces médecins de rappeler qu'en mai 2012 par exemple, la maladie de Parkinson a été classée comme maladie professionnelle par la Mutuelle sociale agricole.
De plus, pour les médecins signataires de l’appel, « la notion de faible dose n’est pas plus rassurante car de nombreux pesticides s’avèrent être des perturbateurs endocriniens soupçonnés d’une recrudescence d’infertilité dans la population française ». Leur crainte, « le lancement d’une énième enquête qui viendrait s'ajouterr à des enquêtes internationales aujourd’hui incontestées ».
Dans une région agricole avec des activités utilisant en quantité des pesticides pour la culture de la pomme, par exemple, ces professionnels de santé préconisent la mise en place rapide de mesures de précaution relativement simples.
Parmi elles, imposer des distances de sécurité avec les habitations pour protéger les riverains qui vivent à proximité de ces cultures ou encore favoriser des cultures biologiques près des cours d’eau eux aussi largement touchés par l’usage intensif des pesticides. L'interdiction des épandages aériens est également réclamée. Mais leur demande principale consiste en une réduction de 50 % de l’usage des pesticides en Limousin à l’horizon 2020.
Dans le même temps, l’enquête annuelle de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), publiée le 12 mars, confirme une fois de plus la présence importante de résidus de pesticides dans l’alimentation. La contamination des aliments resterait à un haut niveau, avec 65% des fruits et 39% des légumes contenant des résidus en moyenne en Europe selon le plan de surveillance. Pourtant, d'après le rapport, la France se situerait en dessous de ces chiffres moyens avec 53% des fruits et 30% des légumes contaminés par des résidus de pesticides.
- osas09
- Brut lourd
- Messages : 364
- Inscription : 15 oct. 2007, 11:44
Re: [Pollution] Pesticides
je vous transmets ces informations qui proviennent d'une association qui est, à ma connaissance,la seule à porter plainte "pour empoisonnement" concernant l'usage des pesticides.
génération future a écrit : Générations Futures dénonce, sur la base de données tangibles, des irrégularités graves qui ont permis le maintien au marché de plus de 40 pesticides dangereux qui devraient être interdits ou avoir des usages restreints !
Générations Futures a rendu publique lors d’une conférence de presse tenue le 23/04/2013 à Paris des informations révélant une gestion inacceptable de dizaines d’Autorisations de Mise sur le Marché (AMM) des pesticides … preuves à l’appui !
Rappel des faits. Générations Futures a reçu récemment copie d’une lettre de l’ANSES – Agence nationale en charge des évaluations des pesticides - signée par son Directeur, et adressée à la Direction Générale de l’Alimentation chargé (par délégation du Ministre de l’Agriculture) de donner les Autorisations de mise sur le marché des pesticides.
Dans cette lettre, datée du 27 aout 2012, le Directeur de l’ANSES, réitère à l’attention de la DGAL certaines remarques et attire particulièrement l’attention de la DGAL sur certaines « anomalies » concernant un grand nombre d’AMM de pesticides (la liste présentée n’étant pas exhaustive).
Des irrégularités graves ! Après une vérification minutieuse des éléments contenus dans les tableaux annexés au courrier, notre association a constaté, et ce pour de nombreux pesticides, que la DGAL (1) a très rarement tenu compte des remarques faites par l’ANSES et notamment de ses avis défavorables ou favorables sous conditions concernant de nombreux pesticides(2). Autrement dit : de très nombreux pesticides, ou usages de pesticides, restent autorisés alors qu’ils devraient, selon l’ANSES même, être interdits car non conformes aux exigences de la législation en vigueur !
Notre association attend naturellement des clarifications de la part du Ministère de l’Agriculture en charge des décisions d’AMM des pesticides.
« Face à cette situation scandaleuse, nous exhortons le Ministre à prendre les mesures qui s’imposent à savoir : la suspension ou le retrait immédiat de toute AMM pour laquelle une irrégularité ou une non-conformité, la publication intégrale de l’état des situations de non-conformité avec les exigences légales, la mise en place urgente d’une commission d’enquête parlementaire sur ce sujet précis des AMM de pesticides. De même, nous demandons que les futures décisions soient données non plus uniquement par la ministre de l’Agriculture mais également par celui de l’Environnement et de la santé.» déclare F. Veillerette, porte-parole de Générations Futures. « Il est temps aujourd’hui de faire la transparence sur la gestion de ce dossier des AMM. Il en va de la protection des citoyens, des consommateurs, des agriculteurs et de notre environnement. » ajoute-t-il.
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 99116
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 99116
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: [Pollution] Pesticides
http://www.boursorama.com/actualites/la ... 00f9957476La Commission européenne suspend 3 pesticides nocifs aux abeilles:
29 Avril 2013 BRUXELLES (Reuters)
La commission européenne a décidé lundi de suspendre à titre provisoire l'utilisation de trois pesticides largement utilisés dans le monde et liés au déclin des abeilles.
La décision de la Commission intervient après l'échec des négociations entre les Etats membres de l'Union européenne, qui n'ont pas pu se mettre d'accord lundi sur une interdiction de deux ans des néonicotinoïdes, un type d'insecticide agissant sur le système nerveux des insectes.
Cette classe de pesticides est principalement produite par l'Allemand Bayer et le Suisse Syngenta.
"Même s'il n'y a pas eu de décision claire, quinze Etats membres ont voté en faveur de la proposition, donc la Commission entérine son adoption", a indiqué une source proche de la Commission.
- osas09
- Brut lourd
- Messages : 364
- Inscription : 15 oct. 2007, 11:44
Re: [Pollution] Pesticides
C'est rare quand sur ce sujet les choses avancent dans le bon sens...
C'est une nouvelle qu'il faut savoir savourer....
Merci energy_isere d'avoir relayer ces articles
C'est une nouvelle qu'il faut savoir savourer....
Merci energy_isere d'avoir relayer ces articles
- akochan
- Gaz naturel
- Messages : 875
- Inscription : 15 mai 2008, 19:02
- Localisation : même les chats sont surpris par la crise
Re: [Pollution] Pesticides
C'est encore mieux de proposer des solutions de remplacement. Moi j'en ai une facile. On supprime l'agriculture et on importe tout mais je ne sais pas avec quoi on va payer... Au moins comme ça c'est 0 pollution. Il ne faudrait pas oublier de supprimer les pilules contraceptives et tous les médicaments qui se retrouvent dans les eaux. C'est un très gros scandale, aussi gros que celui de l'utilisation des pesticides. 

-
- Hydrogène
- Messages : 1791
- Inscription : 18 sept. 2005, 10:58
- Localisation : Finis Terae
Re: [Pollution] Pesticides
Ben voyons. Ne nous prend pas pour des jambons akochan.
Le taux de pesticides dans le corps humain est plus élevé chez les Français
Le taux de pesticides dans le corps humain est plus élevé chez les Français
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 99116
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: [Pollution] Pesticides
il s' agit donc de de la clothianidine, du thiamethoxame et de l'imidaclopride .energy_isere a écrit :...La Commission européenne suspend 3 pesticides nocifs aux abeilles:
.....
Lire ici : Bruxelles va interdire trois insecticides majeurs
et Akochan il en a du stock ?
- akochan
- Gaz naturel
- Messages : 875
- Inscription : 15 mai 2008, 19:02
- Localisation : même les chats sont surpris par la crise
Re: [Pollution] Pesticides
Justement j'ai regardé et je n'en ai pas en stock. Cela concerne d'ailleurs surtout des insecticides du sol et concernant les insecticides je ne les commande pas à l'avance car je ne suis pas certain de les utiliser. Cette année d'ailleurs je n'ai pas fait d'insecticide contre les méligetes sur colza car le seuil d'intervention sur mes parcelles n'était pas atteint mais cela peut-être différents pour d'autres agriculteurs. Par contre je suis passé avec un insecticide contre les charançons de la tige.