[Production] L'Arctique, une alternative ...

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Pétrole: l'Inde lorgne sur les projets russes dans l'Arctique

MOSCOU, 20 août - RIA Novosti

La société pétrolière indienne ONGC Videsh Ltd (OVL), une filiale du groupe public ONGC chargée des projets internationaux, souhaite acheter une part dans un des trois projets réalisés par le groupe public russe Rosneft en Arctique, a annoncé lundi le journal The Times of India.

Selon le journal, OVL a envoyé une lettre à Rosneft lui demandant de lui vendre un paquet d'actions de l'une de trois coentreprises formées par Rosneft avec l'américain ExxonMobil, l'italien Eni et le norvégien Statoil. Conformément aux contrats signés par la société russe, les trois groupes étrangers détiennent 33% de leurs projets conjoints avec Rosneft et s'engagent à financer les frais de prospection géologique sur le plateau continental arctique.

OVL souhaite acquérir 67% de Rosneft dans un projet ou, en cas de refus de Rosneft, entrer dans n'importe quel projet pétrolier où Rosneft recherche des partenaires, d'après des sources du journal.

OVL n'a pas d'expérience de travaux sur le plateau continental et se déclare donc prête à prendre le contrôle de 8% et non de 33% offerts aux sociétés étrangères. Rosneft pourrait vendre les 25% restants à un autre partenaire.

Pour le moment, Rosneft n'a pas réussi à trouver des partenaires russes ou étrangers pour l'exploitation de cinq champs pétroliers - Magadan-2 et Magadan-3 en mer d'Okhotsk, Ioujno-Tchernomorski en mer Noire, Ioujno-Rousski en mer de Petchora et Medynsko-Varandeïski en mer de Barents. Rosneft est prête à céder 33,3% de ces projets.

Fin avril-début mai, Rosneft a signé plusieurs accords stratégiques sur l'exploitation des gisements du plateau continental avec ExxonMobil, Eni et Statoil.

L'accord signé par Rosneft et ExxonMobil prévoit la création de deux coentreprises pour l'exploitation de gisements sur le plateau continental des mers de Kara (Arctique) et Noire. Rosneft pourra en outre acheter des parts dans trois projets réalisés par Exxon aux Etats-Unis - dans le golfe du Mexique et au Texas - ainsi qu'au Canada.

L'accord Rosneft-Statoil prévoit que les deux sociétés coopéreront pour l'exploitation du champ Perseevski en mer de Barents et de trois champs en mer d'Okhotsk - Lisianski, Kachevarovski et Magadan-1. Statoil, qui détiendra 33,33% du projet, financera les travaux de prospection géologique et remboursera 33,3% des frais dépensés par Rosneft pour la licence d'exploitation des champs en question. Statoil investira 2,5 milliards de dollars dans la prospection géologique. Le montant total des investissements dans les deux projets se situera entre 65 et 100 milliards de dollars.

L'accord de coopération stratégique signé par Rosneft et Eni prévoit l'exploitation conjointe des gisements de Val Chatski en mer Noire et de Fedynski et de Tsentralno-Barentsevski (Barents central) en mer de Barents, ainsi qu'un échange de technologies

http://fr.rian.ru/business/20120820/195730077.html

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Total renonce à l’Arctique

26 sept 2012 Usine Nouvelle

Le pétrolier français est le premier à abandonner ses projets pétroliers en Arctique. Les risques de marée noire sont trop importants.

Le PDG de Total, Christophe de Margerie, a fait une confession inattendue au quotidien économique britannique Financial Times ce mercredi 26 septembre. L’exploitation de pétrole dans l’Arctique est trop risquée.

C’est la première major à prendre cette décision de manière explicite. Mais ce n’est pas seulement une position écologique. Pragmatique, le patron français s’explique : "Une fuite ferait trop de dommage à la compagnie". Il ajoute que le risque de marée noire dans une zone si fragile est trop important.

Pour autant, il ne renonce pas aux explorations gazières dans la zone polaire. L’effet d’une fuite serait moins grave et plus facile à contrôler, juge-t-il. Ainsi, Total est toujours engagé aux côtés de Gazprom dans le projet géant de Chtokman, dans les eaux russes de la mer de Barents. Néanmoins, le projet est repoussé en raison de son coût prohibitif.

D’autres pétroliers comme Statoil, ExxonMobil ou Shell continuent leurs explorations des zones froides, malgré les conditions extrêmes qui y règnent. Le Financial Time rappelle que Shell a, pour sa part, renoncé à son premier forage en Alaska après 20 ans de préparation et 4,5 milliards de dollars investis

Total prend cette position unique dans le monde pétrolier, au lendemain de la décision de la cour de cassation sur l’Erika. Cette dernière a confirmé la condamnation prononcée en appel en 2010 pour la marée noire qui avait souillé les côtes bretonnes en 1999.

http://www.usinenouvelle.com/article/to ... ue.N182822

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Exxon et Rosneft veulent forer en offshore arctique en mer de Kara.


Petit probléme; ils doivent forer dans une ancienne poubelle nucléaire de l'ére soviétique.

Bon, avec 21 milliards de tonnes d' équivalent pétrole, on va pas faire de chichi.
Suffit juste d' éviter les futs nucléaires et le sous marin nucléaire Russe K-27 coulé la en 1981.

J 'espére que Krolik va nous commenter un peu cette affaire.

Exxon & Rosneft Plan to Drill for Oil in Old Soviet Nuclear Dumping Ground

29 September 2012

It has been well documented that oil majors from around the world are looking at oil exploration in the Arctic, where they believe that some of the largest untapped fields in the world still lie. Environmentalists have been fighting efforts to start exploring for oil, fearing that any serious oil spill could mean the destruction of one of the last pristine wildernesses on the planet.

In the Kara Sea, where Exxon Mobil and Rosneft are planning to drill a region which is estimated to hold enough oil to supply the world for five years, environmentalists have a new reason to fear for the environment; nuclear radiation.

The Kara Sea is so remote that the Soviet Union used it as a dumping ground for radioactive material for more than 25 years. The two oil companies have avoided calls for the nuclear waste, estimated to consist of over 17,000 barrels of radioactive waste, worn-out reactors, and even an old nuclear submarine, to be cleared up before any exploration takes place.

Scientists from the Norwegian Radiation Protection Authority (NRPA) will soon present the results from their first survey in the area for 18 years, to determine whether or not the radiation is stable or increasing.

Rosneft released a statement to try and reassure the public that "all ecological and nature protection norms are being followed at the same time," using "the the best world practices available."

The most dangerous item down on the sea floor in that area is the K-27 nuclear submarine, which was dumped their by the Soviet navy in 1981. The NRPA said that any significant corrosion could damage the ships reactor and cause an environmental disaster.

Per Strand, a director at the NRPA, warned that "there might be a hypothetical possibility that the spent nuclear fuel in the reactor in extreme situations can cause an uncontrolled chain reaction, which can lead to heat and radioactivity releases."

Igor Kudrik, an ecologist from Norwegian campaign group Bellona, suggests that "oil companies should make sure that the area is swiped clean of nuclear waste before they start any oil exploration activity."

http://www.turkishweekly.net/news/14281 ... round.html

Russia's Arctic Seas
Rosneft launched projects in the Kara and Barents Seas in 2010 after obtaining four licenses to explore Russia's Arctic shelf. Three of the licenses relate to blocks in the Kara Sea (East Prinovozemelsky 1, 2 and 3) and the fourth one is for the South-Russky block in the Pechora Sea. The blocks are estimated to hold 21.5 billion tons of oil equivalent.

Kara Sea
The Kara Sea is an extension of the West Siberian oil and gas province, which accounts for 60 percent of Russia's current oil production. The sea is 40-350 meters deep with difficult ice conditions (ice-bound for 270-300 days a year). Winter temperatures plunge to minus 46˚С. Ice ranges in thickness from 1.2 to 1.6 meters. The Prinovozemelsky blocks of the Kara Sea have been explored using 2D seismic. Estimated recoverable oil resources in the three blocks stand at 6.2 billion tons and hydrocarbon resources at up to 20.9 billion tons of oil equivalent.

http://www.rosneft.com/Upstream/Explora ... ctic_seas/

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Le parlement Européen à voté contre un moratoire sur le forage pétrolier en Artique.

Mais ils font passer un texte qui imposera aux candidats au forage de donner 24 semaines en avance d' un forage les études de risques et un plan d'urgence en cas d' accident.

Europe rejects ban on Arctic oil drilling

the Guardian 10 October 2012

The European parliament's industry committee has rejected attempts to introduce a moratorium on offshore oil and gas drilling in the Arctic, overruling a contrary vote by its environment committee last month.

The key vote in the industry committee yesterday (9 October) instead proposed a new directive to ensure that companies have "adequate financial security" to cover the liabilities that could be incurred by any accidents.

Drilling companies would also have to submit to national authorities a safety hazard and emergency response report at least 24 weeks before the planned start of operations.

A plenary vote in December will now consider one surviving amendment from the environment committee vote, which would impel member states to refrain from licencing drills unless an effective accident response can be guaranteed.

The European Commission had initially proposed a binding EU-wide regulation, but the industry committee's vote instead plumped for a directive, which member states can choose how to enforce according to their regional standards.

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http://www.guardian.co.uk/environment/2 ... sfeed=true

[Pura Vida]

Une remarque hors sujet adjacente au sujet des messages ci-dessus (et de tant et tant d'autres, partout !!), j'arrive quelques fois à trouver le sens exact de certains articles en anglais, mais, et c'est mon cas, tout le monde ne maîtrise pas l'anglais. En tant que francophones, il nous faut avoir le réflexe de freiner autant que faire se peut l'usage de l'anglais. C'est bien plus important qu'on le croit assez stupidement.

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Ceci dit revenons à nos moutons.

Attention à ceci, ça semble très logique, car il y a des faisceaux d'informations qui confirment ce qui suit. Par exemple, le Dakota du Nord est en passe de devenir, version actuelle, une sorte de Texas des années 1850, etc, une ruée sur l'or noir nouvelle formule. Au Nord du Dakota du Nord, l'État canadien mitoyen du Manitoba profiterait de la même géologie pétrolifère:

http://la-chronique-agora.com/petrole-b ... s-iceberg/

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Une remarque hors sujet adjacente au sujet des messages ci-dessus (et de tant et tant d'autres, partout !!), j'arrive quelques fois à trouver le sens exact de certains articles en anglais, mais, et c'est mon cas, tout le monde ne maîtrise pas l'anglais. En tant que francophones, il nous faut avoir le réflexe de freiner autant que faire se peut l'usage de l'anglais. C'est bien plus important qu'on le croit assez stupidement.
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Or il se trouve que la langue universelle de l' industrie du pétrole et Gaz est bien l' Anglais.

Je donne gentiment des brefs résumé en Français car je n' ai pas davantage de temps pour en traduire plus longuement.
Aprés libre à vous de faire une recherche Google en Français pour essayer de retrouver la méme info en Français, mais .... bon courage.

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Accord pour la prospection pétrolière au large du Groenland

meretmarine.com 17 Oct 2012

Le gouvernement du Groenland a approuvé une prise de participation de société britannique Tullow Oil dans un projet pétrolier dans la baie de Baffin, au large de la côte ouest du Canada, actuellement piloté par Maersk Oil. Tullow, qui pourrait acquérir 40% du capital, aux côtés de Maersk (47.5%) et la compagnie d'Etat groenlandaise Nunaoil (12.5%), reprend la part de Cairn Energy. Cette société, également britannique, a renoncé à sa participation après les résultats décevants des études de prospection.
Le projet de la baie de Baffin est en exploration depuis 2011. Les études sismiques sont terminées, les forages d'exploration devraient suivre mais ne sont pas encore décidées. Les réserves d'hydrocarbures de la zone sont présumées très importantes mais les conditions climatiques, ainsi que les contraintes écologiques de la zone, rendent les perspectives d'exploitation compliquées.

http://www.meretmarine.com/fr/content/a ... -groenland

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Russie: à qui profite la "fièvre pétrolière"?

Envoyer une fusée dans l'espace coûte moins cher que forer un puits dans l'océan Arctique.

Article de fond sur Ria Novosti à propos de le difficulté du forage et de l' exploitation du pétrole en Arctique.

lire ici : http://fr.rian.ru/discussion/20121026/196428147.html

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La compagnie ENI fait des forage d' exploration dans le champs de Goliat en mer de Barents.

Eni Delineates the Goliat Field

by Robin Dupre|Rigzone Staff|Friday, December 21, 2012

Eni has delineated the Goliat field in the Barents Sea. The operator used the Scarabeo 8 (UDW semisub) to complete the drilling of appraisal well 7122/7-6 in Production License 229.

The objective of the well was to investigate the reservoir properties in the oil-bearing zones that are included in the approved field development plan. The well, drilled to a vertical depth of 6,535 feet (1,992 meters) in a water depth of 1,253 feet (382 meters), terminated in the Klappmyss formation in the Early Triassic.

Extensive data acquisition and sampling have been carried out. The data acquisition will provide valuable information for further well planning on the Goliat field, which is being developed, stated the operator in a press release. The well will be permanently plugged and abandoned.

The Goliat field is under development and is expected to commence production in 2013. Total development cost of Goliat is estimated at $5.2 billion. After start-up, production is expected to plateau at 100,000 barrels per day.

http://www.rigzone.com/news/oil_gas/a/1 ... liat_Field

[Balika73]

Dans l'article Russie: à qui profite la "fièvre pétrolière" ?

Quant aux plateformes pétrolières arctiques, chacune vaut 5-6 milliards de dollars selon lui, soit la moitié du prix du Grand collisionneur de hadrons.

Euh ... c'est une blague ?
C'est aussi le prix d'un réacteur nucléaire type EPR, non ?

Aux fous !

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Défiant Moscou, un brise-glace de Greenpeace part pour l'Arctique

Le Monde.fr avec AFP | 24.08.2013

Greenpeace défie les autorités russes. L'organisation non gouvernementale a annoncé, samedi 24 août, avoir envoyé un brise-glace dans l'Arctique, par la route maritime du Nord, pour protester contre les projets de forage du groupe russe Rosneft, et de son partenaire américain ExxonMobil, jugés nuisibles pour l'environnement.

Les autorités russes avaient rejeté trois demandes de Greenpeace pour faire passer par cette voie son bateau, l'Arctic Sunrise, qui avait approché à la mi-août le navire de recherche sismique de Rosneft, l'Akademik Lazarev.
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............l'Arctic Sunrise, qui s'est dirigé vers la mer de Kara, où plusieurs bateaux menaient des tests sismiques en vue de forages pour le compte de Rosneft et d'Exxonmobil.
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http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html

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Défiant Moscou, un brise-glace de Greenpeace part pour l'Arctique......

Se sont fait agresser par le FSB en pleine mer :

Un bateau de Greenpeace pris d'assaut par des hommes armés en Russie
Le Monde | 19.09.2013

Un brise-glace de Greenpeace arrivé dans l'Arctique pour dénoncer des projets de forage pétrolier dans cette région aux réserves très convoitées a été pris d'assaut par des hommes armés, jeudi 19 septembre en fin d'après-midi.
"Des hommes armés de mitraillettes viennent de descendre d'un hélicoptère à bord du brise-glace de Greenpeace, l'Arctic Sunrise", battant pavillon néerlandais, a précisé l'organisation non gouvernementale dans un communiqué. Pour cette dernière, il s'agit d'une "prise d'assaut du brise-glace".
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QUATRE MILITANTS ARRÊTÉS

Quatre militants de Greenpeace arrivés en Arctique sur l'Arctic Sunrise avaient déjà été arrêtés mercredi lors d'une action de protestation sur une plate-forme pétrolière de Gazprom, société russe d'extraction, de traitement et de transport de gaz naturel. Deux d'entre eux "sont toujours détenus illégalement à bord d'un navire des gardes-côtes", a affirmé jeudi un responsable de Greenpeace Russie, Roman Dolgov. Ils ont été libérés jeudi dans la soirée, mais sont, eux aussi, maintenant sous garde armée dans le mess de l'Artic Sunrise.

Les écologistes avaient réussi à escalader la plate-forme Prirazlomnaïa, dans la mer de Petchora, dans l'Arctique russe, pour dénoncer les dangers que font courir sur l'environnement, selon eux, les projets d'exploitation pétrolière.
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http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... picks=true

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Enquête pour "piraterie" contre les militants de Greenpeace

Les autorités russes ont ouvert une enquête "pour piraterie" contre les militants de Greenpeace suite à leur action contre une plateforme de Gazprom en Arctique, a annoncé mardi le Comité d'enquête russe.



"Une enquête criminelle relevant de la piraterie en groupe organisé a été ouverte", a indiqué le Comité d'enquête russe dans un communiqué publié mardi.

Les militants de Greenpeace seront poursuivis "indépendamment de leur nationalité" pour avoir escaladé une plateforme de Gazprom en Arctique la semaine passée. Le crime de piraterie est passible en Russie de 15 ans de détention.

Un Suisse parmi les militants
Le Comité russe, chargé des investigations criminelles en Russie, a accusé les militants de Greenpeace d'avoir mis en danger non seulement les personnes travaillant sur la plateforme mais aussi l'environnement par leur action.

Le brise-glace de Greenpeace "Arctic Sunrise" a été remorqué par les autorités russes jusqu'à Mourmansk, après avoir été pris d'assaut jeudi par des forces spéciales armées, selon l'ONG.

Les 30 militants à bord du navire viennent de quinze pays différents, dont un militant suisse

http://www.rts.ch/info/monde/5236557-en ... peace.html

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Bataille autour de la souveraineté du pôle Nord

Le Point.fr - Publié le 04/12/2013 à

Le Canada va porter le dossier devant la Convention de l'ONU sur le droit de la mer. La Russie et le Danemark revendiquent aussi le point géographique.

Le Canada va revendiquer à l'ONU la souveraineté du pôle Nord géographique, également convoité par la Russie, rapporte mercredi le quotidien canadien Globe and Mail. Ottawa a jusqu'à vendredi pour faire valoir ses revendications territoriales devant la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. C'est dans ce contexte que, selon le quotidien national du Canada, le bureau du Premier ministre Stephen Harper a demandé aux fonctionnaires en charge de ce dossier de plancher à nouveau sur les demandes du pays afin qu'elles incluent le pôle Nord géographique et "les richesses du fond marin" alentour.

"Le Premier ministre n'est pas prêt à abandonner la revendication du pôle Nord géographique à la Russie et au Danemark", note le journal torontois, citant de hauts responsables du gouvernement canadien. Élu en 2006, Stephen Harper a fait de la défense de la souveraineté canadienne sur le Grand Nord un cheval de bataille de sa politique. "Notre gouvernement est en train d'assurer notre souveraineté dans le Nord", a déclaré à l'AFP le porte-parole du Premier ministre canadien, Carl Vallée, sans confirmer ni démentir les informations du Globe and Mail. "Les détails de la demande du Canada seront rendus publics après son dépôt devant la Commission des limites du plateau continental (Nations unies)", a-t-il ajouté, remarquant que d'ici là "tout autre commentaire serait prématuré".

Une région riche en hydrocarbures

L'Océan arctique, que se partagent le Canada, le Danemark, les États-Unis, la Norvège et la Russie, regorge de ressources naturelles dont l'exploitation apparaît désormais envisageable grâce au recul de la banquise engendré par le réchauffement climatique. Le sous-sol de cette région pourrait ainsi contenir 22 % des réserves mondiales d'hydrocarbures conventionnelles non découvertes, selon l'Agence américaine de l'énergie (EIA).

Lors d'une mission très médiatisée à l'été 2007, la Russie avait planté son drapeau dans les abysses de l'Océan arctique, à la verticale du pôle Nord géographique, revendiqué par Moscou. Créée par la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de l'ONU, la Commission des limites du plateau continental doit déterminer les droits permis aux pays riverains au-delà de leur zone économique exclusive de 200 milles marins.

Outre l'Arctique, le Canada est apparu décidé ces dernières semaines à réclamer des droits au large de l'île française de Saint-Pierre-et-Miquelon, dans le golfe du Saint-Laurent (Est). Des forages exploratoires y sont menés depuis un an afin de confirmer la présence de pétrole

http://www.lepoint.fr/monde/bataille-au ... 952_24.php

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Gazprom lance l' exploitation Arctique (et offshore) du champs de Prirazlomnoye, depuis la plateforme qui avait fait l' objet de la tentative d' intrusion de Greepeace en Septembre dernier (voir posts plus haut).

Production initiale attendue de 12 000 b/j en 2014 pour atteindre un plateau de 120 000 en 2021.

Gazprom Is Launching Arctic Field After a Decade of Delays

Rigzone News December 20, 2013

Russia's first Arctic offshore field Prirazlomnoye, where Greenpeace activists were arrested in September after a high seas clash with Russian authorities, has started production of oil, energy company Gazprom said Friday.

The project is almost a decade behind its initial schedule and is one of the most controversial energy projects, seen as dangerous for the environment by the greens, who say that the drilling and storage platform is three decades old.

"We became the pioneers of Russia's Arctic development," Gazprom's Chief Executive Officer Alexei Miller said in a statement.

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Gazprom is the first company on Earth to pump oil from beneath icy Arctic waters and yet its safety record on land is appalling. It is impossible to trust them to drill safely in one of the most fragile and beautiful regions on Earth," Greenpeace said in a statement.

Gazprom has said it has taken all necessary measures to prevent any incidents.

Russia detained 30 Greenpeace activists protesting against Arctic drilling at the Prirazlomnaya platform in September. The protesters faced jail sentences of up to 7 years although Putin later announced an amnesty, which covers the activists.

The Arctic region is seen as an important source of potential growth for Russia, the world's largest oil producer, in the next decade, with global oil majors including ExxonMobil, Eni or Statoil clinching deals to enter the Russian Arctic..

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Gazprom Neft had expected initial production at Prirazlomnoye at 12,000 barrels per day in 2014 with a plateau of 120,000 bpd in 2021
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http://www.rigzone.com/news/oil_gas/a/1 ... s/?all=HG2