Il se trouve que Gilles et moi correspondons avec un Français expat au Québec par mail (Hein Gilles tu vois qui ?), or donc cette personne qui se reconnaîtra et interviendra je l'espère pour défendre sont point de vue pense que la croissance future pourrait être décorrélée de la consommation d'énergie, grâce à une croissance dématérialisée.sceptique a écrit :Je suis d'accord avec Gilles. [Moi aussi, cependant...] qui ajoute en filigrane que le non-conventionnel (pétrole, gaz, CTL, etc ...) censé compenser le déclin du "crude oil" va faire long feu, tout comme la croissance.
Pour le moment, la Chine continue à consommer du charbon de manière croissante, certes. Mais, en fonction de ses ressources et de sa capacité d'importation cela ne peut guère durer. Son économie va à son tour décliner, simplement un peu plus tard que les nôtres.
En tablant sur un déclin économique généralisé on peut même éliminer, à mon avis, une bonne part du non-conventionnel pas trop difficile. En effet, pour faire les investissements correspondants et espérer les rentabiliser il faut une foi inébranlable dans la croissance de l'économie. Et cette croissance est en train de partir en quenouille.
Je sais ce que vous allez dire la dessus, toutefois je respecte beaucoup notre interlocuteur Canadien et même si je pense qu'il (il ne serait pas le seul a penser comme ça) à tort, il me semble que ses arguments ne doivent pas être balayé d'un revers de main hautin.
Et si nous avions nous tout faut ? Si la croissance pouvait se décorrélée de la consommation d'énergie
Et si le non conventionnel arrivé à des débits important ?
Et si les surcoûts des non-conventionnels ne se révélés pas si faramineux si difficile que cela ? Si ils était supportable par une société thermo-industrielle juste un peu plus sobre et efficace, sa remettrait son effondrement aux calendes du XXIIème siécle.
Il est bon quelques fois de remettre sur la table de discussion les dogmes établis pour échapper au Groupthink.
Un scénario sans RC/CC et sans effondrement, avec une déplétion suffisamment douce pour permettre une adaptation "au fil de l'eau" serait donc la position a envisager, un juste milieu entre piquistes et terraplatistes, c'est pas si idiot que ça. C'est en outre la position actuelle supposé de quelques Oléocéniens ou ex Oléocèniens de grand talent.
Et si "ils" avaient raison, on aurait pas l'air bon...