Finances françaises & conjoncture

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 28 nov. 2025, 11:24

France: L'inflation harmonisée reste à 0,8% sur un an en novembre, selon l'Insee

Reuters •28/11/2025

L'inflation en France, harmonisée selon les normes européennes (IPCH), est restée stable à 0,8% sur un an en novembre, montrent les données préliminaires publiées vendredi par l'Insee.

Le consensus tablait toutefois sur un indice IPCH, qui permet les comparaisons avec les autres pays de la zone euro, en hausse de 1,0% ce mois-ci après +0,8% en octobre, en rythme annuel.

Sur un mois, l'indice IPCH a reculé de 0,2%, après une progression de 0,1% en octobre. Cette baisse est inattendue, les analystes interrogés par Reuters s'attendant à une stabilité des prix (0,0%).

Aux normes françaises, l'indice des prix à la consommation ressort à +0,9% en novembre en rythme annuel, comme en octobre, tandis que le consensus tablait sur une légère accélération à 1,0%.

"Cette stabilité de l'inflation s'expliquerait par un ralentissement des prix des services, tirés à la baisse par les services de communication, et par une diminution plus soutenue des prix des produits manufacturés qui seraient compensés par une moindre baisse des prix de l'énergie et par une légère accélération des prix de l'alimentation", explique l'Insee.

Sur un mois, il se replie de 0,1% en novembre après +0,1% en octobre. Le consensus attendait en revanche une inflation zéro ce mois-ci.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... f592c8ad8f

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 03 déc. 2025, 00:03

La démographie, défi à anticiper pour les finances publiques, selon un rapport

AFP •02/12/2025

Fécondité en baisse, allongement de l'espérance de vie: le poids de la démographie sur les finances publiques va aller croissant, souligne mardi la Cour des comptes, qui invite à repenser "la vision collective" du vieillissement et de l'âge du départ à la retraite.

"La contrainte systémique que fait peser la démographie sur les systèmes de retraite par répartition invite à repenser la tranche d'âge 60-70 ans comme une décennie où l'activité professionnelle devra continuer à prendre une place croissante pour ceux qui le pourront", note le rapport de la Cour des comptes.

A l'heure où l'Assemblée nationale va reprendre l'examen du budget de la Sécurité sociale, la Cour souligne que "l'âge de bascule" du travail à l retraite exerce, "au moins autant que le niveau des pensions, une influence décisive sur l'équilibre des finances publiques". Mais "l'intensité du débat sur les retraites" ne devrait pas éclipser les autres défis posés par le vieillissement de la population, insiste l'institution.

Avec le déclin de la fécondité (1,62 enfant par femme en 2024), l'espérance de vie allongée, l'arrivée à des âges avancés des générations nombreuses du baby-boom, la part des 65 ans et plus dans la population française est passée de 16,3% en 2005 à 21,8% en 2024. Par ailleurs, d'ici 2070, cette part pourrait même atteindre 28,9%.

Pour la Cour des comptes, la réduction du nombre d'habitants en âge de travailler va éroder les recettes publiques, qui vont décrocher par rapport à des dépenses pour les retraites, la santé et la dépendance durablement augmentées par les effets du vieillissement.

En maintenant les dépenses par tête et par tranche d'âge à leur niveau actuel, les dépenses publiques pourraient représenter 60,8% du PIB en 2070, un niveau comparable à celui déjà atteint lors du pic de la crise du Covid-19. Il est ensuite revenu à 57%.

Concernant l'hypothèse d'une stabilisation à ce niveau à l'horizon 2070, la dépense publique annuelle par tête "devrait alors être réduite", au fil des décennies, "de 1,7% en 2030, 3,3% en 2040, 4,8% en 2050, 5,1% en 2060 et 6,1% en 2070", écrit le rapport.

Dans ce contexte, les modalités de financement du système de protection sociale "seront nécessairement appelées à évoluer" et il incombera aux responsables politiques d'arbitrer "entre fiscalité ou cotisations, solidarité intergénérationnelle ou intragénérationnelle, secteur public et secteur privé" pour garantir équité et soutenabilité, selon les estimations de la Cour.

Avec ce document, la Cour n'est "pas en train d'appeler à la retraite à 70 ans" mais elle espère "éclairer le débat public que nous devons impérativement avoir, et je pense en premier lieu à (l'élection présidentielle de) 2027" , a souligné Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes, en marge d'une conférence de presse.

Car malgré son prévisible impact massif sur les finances publiques, "la démographie reste la grande absente" des débats budgétaires, a-t-il souligné.

Pour M. Moscovici, pouvoirs publics et partenaires sociaux doivent anticiper ces transformations démographiques, faute de quoi la France risque de se retrouver "au pied du mur".

"Ne commettons pas la même erreur avec la démographie que celle que nous avons commise avec la dette publique", a-t-il prévenu.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d35997e195

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 09 déc. 2025, 23:14

France-La BdF prévoit une croissance de 0,2% au T4, l'incertitude reste élevée
Reuters •09/12/2025
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... b6250ae29c

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 15 déc. 2025, 23:07

Budget : en l'état actuel des négociations, le déficit public atteindrait 5,3% en 2026, selon le gouvernement

Boursorama avec Media Services •15/12/2025

Entre le compromis trouvé sur le budget de la Sécu à l'Assemblée et les mesures votées par le Sénat, le budget de l'État présente une dégradation de plus de 11 milliards d'euros par rapport à l'objectif du gouvernement.
......................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... f284e3376e

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 17 déc. 2025, 14:36

Matraquage fiscal :
La hausse de la CSG sur les revenus boursiers, c'est bien pour 2026

Par Barbara Vacher Publié le 17/12/2025 boursier.com

Le vote ultime de l'Assemblée nationale en faveur du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, hier soir, acte de la suspension de la réforme des retraites, mais également d'une hausse de la CSG sur certains revenus du capital pour 2026.

Renvoyé directement au Palais Bourbon par le Sénat avec le vote d'une question préalable, le texte a ainsi été adopté dans la version modifiée issue de la 2e lecture de l'Assemblée nationale le 9 décembre.

Comme nous le rapportions la semaine dernière, les députés ont retenu lors de ce nouvel examen un amendement du gouvernement intégrant une hausse de la CSG de 9,2% à 10,6% sur certains revenus du patrimoine, portant l'imposition des prélèvements sociaux à 18,6% (contre 17,2% actuellement), et celle du "prélèvement forfaitaire unique" (PFU) intégrant 12,8% d'impôt sur le revenu, à 31,4% (contre 30% jusqu'à présent).

Quels sont les placements concernés ? Et quels sont ceux qui échappent à la hausse de la CSG ?
Cette hausse de la fiscalité, que l'exécutif proposait initialement d'appliquer à tous les placements soumis au PFU sans exception, échappe aux revenus issus de l'assurance vie et des contrats de capitalisation (fonds en euros et unités de compte), aux revenus fonciers et plus-values immobilières, aux comptes, plans d'épargne logement et plans d'épargne populaire.

En revanche, les plus-values et dividendes des portefeuilles boursiers - PEA, PEA-PME et comptes-titres, des cryptomonnaies, les plans d'épargne entreprise, les comptes à termes, comptes rémunérés, livrets fiscalisés et l'épargne salariale verront leur taux de CSG augmenter d'1,4 point.

Une interrogation demeure concernant les PER. Ces derniers dans leur version assurantielle (l'essentiel des supports du marché) pourraient être exemptés de cette hausse mais pas les PER bancaires, qui sont des comptes-titres, et seraient ainsi soumis à la "super-CSG".
https://www.boursier.com/patrimoine/imp ... -9706.html

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » Hier, 11:28

France : la dette publique augmente encore au 3ème trimestre, à 117,4% du PIB

Boursorama avec AFP •19/12/2025

La dette publique française s'établissait à 3.482,2 milliards d'euros à la fin du troisième trimestre, soit 117,4% du produit intérieur brut (PIB) après 115,7% au trimestre précédent, annonce l'Insee vendredi, alors que le Parlement cherche un compromis sur le budget 2026.

La dette a augmenté de 65,9 milliards d'euros entre juillet et septembre, après une hausse de 70,9 milliards au trimestre précédent, ajoute l'Institut national de la statistique.

Exprimée en pourcentage de PIB, la dette française est la troisième de l'Union européenne derrière la Grèce et l'Italie.

La hausse trimestrielle vient pour 58,1 milliards d'euros de l’État (contre +64,3 milliards au deuxième trimestre). La dette de l’État représente 2.845,7 milliards d'euros au total.

Ces chiffres sont publiés alors qu'une commission mixte paritaire de députés et de sénateurs doit se réunir dans la matinée pour tenter d'aboutir à un compromis sur le projet de budget de l'Etat pour 2026.

Si elle échoue, ce qui semble probable, l'option privilégiée par le gouvernement est une "loi spéciale", texte technique permettant de prolonger début 2026 le budget 2025, au moins pour percevoir les impôts, avant de se ré-atteler à la confection d'un budget en bonne et due forme dans les semaines suivantes.

Mais cette mesure pèserait encore sur les finances publiques. Selon l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), ce régime exceptionnel, s'il était appliqué sur l'année 2026 toute entière, ferait perdre 6,5 milliards d'euros de recettes à l’État, tout en réduisant les dépenses de trois milliards.

Une loi spéciale aboutirait à un déficit "nettement supérieur à ce qui est souhaitable", a aussi estimé vendredi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, sur France Inter.

Au troisième trimestre, la dette des "organismes divers d’administration centrale" (Odac) a baissé de 300 millions d'euros (après - 1 milliard au deuxième trimestre) pour atteindre 68,4 milliards d'euros.

La dette des administrations de sécurité sociale a augmenté de 7,6 milliards cet été, après déjà 7,8 milliards au trimestre précédent, pour atteindre 305,2 milliards d'euros.

Enfin celle des administrations publiques locales (APUL) a augmenté de 500 millions d'euros après avoir reculé de 100 millions au deuxième trimestre, à 262,9 milliards d'euros.

Ces chiffres représentent la dette publique au sens de Maastricht. L'Insee calcule également la dette nette, qui tient compte des actifs financiers détenus par les administrations publiques.

Au troisième trimestre, celle-ci s'élève à 3.232,3 milliards d'euros, soit 109% du PIB après 107,4% au deuxième trimestre.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... cc1615b789

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kercoz
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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par kercoz » Hier, 13:18

Ca recommence à ramer !

La multiplication des interventions sur les médias pour le coté cata de la dette devient suspect ...politiquement parlant!...Les élections approchent ..
Par contre les autres critères économiques sont au beau fixe ...tout comme en espagne, belgique et autres pays qui n'ont pas de budget depuis un bon moment ....Ca commence a poser question, l'importance du rôle d l'état ds le bizness ...Le pouvoir serait ailleurs et l' état juste un "homme de paille"
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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