L'industrie agricole française.

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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GillesH38
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Re: L'industrie agricole française.

Message par GillesH38 » 04 sept. 2025, 14:19

bon ben il va falloir attendre la prochaine mauvaise récolte pour parler de l'influence du réchauffement climatique sur la pomme de terre alors .... O:)
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas", mais aussi des juifs et d'Israël.

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 09 sept. 2025, 00:34

Les magasins bio de nouveau plébiscités, Biocoop toujours leader du secteur

Boursorama avec Newsgene •08/09/2025

Les enseignes bio ont connu une embellie en 2024, avec un chiffre d'affaires en hausse de près de 10 %. Biocoop, La Vie claire et Naturalia trustent le podium du classement dressé par LSA.
Après avoir connu une baisse de fréquentation, les enseignes bio retrouvent des couleurs. Selon le classement dressé par le magazine LSA , certains commerces enregistrent une très belle progression en 2024 quand d'autres commencent à se redresser. Top 5 des distributeurs qui affichent les meilleurs chiffres d'affaires : Biocoop, La Vie claire, Naturalia, Accord bio et So.bio.

Le leader incontesté du marché présente ainsi une croissance de + 8,5 % sur l'année. Il faut dire que Biocoop est l'enseigne la plus implantée en France avec 740 magasins, loin devant La Vie claire et ses 325 points de vente. La Vie claire, justement, bénéficie elle aussi d'une belle progression, grâce notamment à des prix très bas sur certains produits et une forte présence sur les fruits et légumes, notent nos confrères.

Des magasins comme Accord Bio, L’Eau Vive, Natureo, Bio c’Bon et So.bio sont en pleine relance, contrairement aux Comptoirs du bio qui restent à la peine. L'enseigne a perdu 5 points de CA en un an.

Au global, les 15 enseignes du classement ont généré 3,6 milliards d’euros en 2024 (3,29 milliards en 2023). Le nombre de magasins est estimé à un peu plus de 2 000 sur l'ensemble du territoire.
https://www.boursorama.com/budget/conso ... 358d9cf361

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Re: L'industrie agricole française.

Message par Silenius » 14 sept. 2025, 22:16

Les legumes suisses contamines par un antioxydant contenu dans les poussieres de pneus. (donc en france aussi). Noter la main d'oeuvre 100% européenne pour la recolte et nettoyage des legumes , suffit de donner de bons prix aux producteurs. https://youtu.be/csUtDEbYebU

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Re: L'industrie agricole française.

Message par kercoz » 16 sept. 2025, 22:54

https://www.lemonde.fr/planete/article/ ... _3244.html


Pesticides : une étude d’ampleur vient confirmer la surexposition des riverains des vignes
Une étude publiée lundi par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail et Santé publique France montre une surexposition des enfants de 3 ans à 6 ans lors de la période des traitements.

Cette étude aurait du sortir avant les manifs agri et a été bloquée par le gouvernement.
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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 21 sept. 2025, 09:39

On se dirige vers une récolte "inédite" de pommes de terre en France. Les prix vont chuter pour les producteurs comme pour les consommateurs. Certains s'inquiètent pour la filière.

Par Maxime Ponsot Publié le 19 sept. 2025 actu.fr

Il y aura de la patate à pas cher, cet hiver. La récolte 2025 de pommes de terre en France pourrait atteindre « 8,5 millions de tonnes », un « niveau inédit depuis dix ans ». Alors que la récolte des pommes de terre de conservation a débuté à la rentrée, l’Union nationale des producteurs (UNPT) estime en effet que la production sera de 10 % supérieure à celle de l’an dernier, avec 900 000 tonnes en plus.

Conséquence de cette surproduction : cela contribue à une chute des prix, alertent plusieurs acteurs du secteur. Décryptage.

........................
Une chute des prix pour les producteurs et les consommateurs

L’abondance qui s’annonce va peser sur les producteurs en France, premier exportateur mondial de pommes de terre : « on a à la fois une crise de l’offre, trop abondante, et de la demande industrielle, qui faiblit », explique le secrétaire général de l’UNPT à l’AFP.

Conséquence : forcément, un impact sur les prix en grande distribution. « On est déjà 26 % moins cher que l’an dernier dans les rayons. Sans parler des promotions très agressives qui peuvent parfois se faire dans les magasins dans le cadre de certaines stratégies », commente le président du CNIPT auprès d’actu.fr.

En effet, on constate un prix moyen en grandes et moyennes surfaces en baisse pour le début de la campagne 2025-26, en comparaison avec les années précédentes. Sur la période allant de mi-juillet à mi-août, il faut compter 1,39 euro/kg contre 1,89 euro/kg en 2024 et 1,81 euro/kg en 2023 (sur les mêmes périodes), d’après les données de Kantar (une entreprise d’études de marchés).
........................
https://actu.fr/economie/pourquoi-vous- ... 12070.html

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 29 sept. 2025, 08:42

ailleurs kercoz a écrit :
29 sept. 2025, 08:31
Le principal problème de la culture du Kiwi, qui est la culture la plus rentable pour un hectare, c'est l'eau. En dehors des bassins fluviaux ou l'eau afleure, l'irrigation est nécessaire ...En bord de garonne, pas mal de vignes sont arrachées, pour l'instant pas de kiwis ...c'est vrai que le vigneron est habitué à peu d'activités et de main d'oeuvre, alors que le Kiwi, ..c'est de l'huile de coude.
En France l'essentiel des Kiwis est effectivement produit dans le sud Ouest.
La production française de kiwis
En France, on compte trois zones productrices de kiwi : le Sud-Ouest (Nouvelle-Aquitaine et Occitanie), qui représente 75 % de la production nationale, le Sud-Est (Corse et Rhône-Alpes) et l’Ouest (Bretagne et Vallée de la Loire).
50 760 tonnes de kiwi ont été produites en France en 2024 par 1 500 producteurs sur 3 777 hectares de vergers. La France est le 6e producteur mondial de kiwi et le 3e européen (sources : Agreste et lekiwidefrance.fr).
https://agriculture.gouv.fr/cest-de-saison-le-kiwi

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Re: L'industrie agricole française.

Message par kercoz » 29 sept. 2025, 09:20

Même si le kiwi est bon marché, je conseille fortement qd on a qqs m2 d'en planter 2 pieds femelle et 1 mâle.....pour la bonne raison que ceux du commerce sont récolté bien trop tôt,(en général mi octobre) avant maturité et trafiqués sous gaz ..etc.
Je les récolte de mi décembre à fin janvier en pleine maturité......Une recherche INRAE montre que cette maturité optimisant les sucres et essences aromatiques nécessiterait 5 à 10 jours entre 0 et 5 degrés ....., le problème étant qu'à moins 2 c'est foutu ! ..... Du fait que le ramassage est tres compliqué (fouillis inextricable de branches et hauteur ...),...il faut bien 1/2 heure pour un pied .......et qd on a 3 hectares , et que la météo suggère moins 1 degré, on fait venir 20 serbo-croate ou moldaves pour ramasser en urgence , à la fontale.
Qd on a que 2 pieds (2 à 250 fruits), si ça menace début novembre, j'en ramasse une 30 aine, couvre la canopée avec une bâche la nuit , et c'est repartit pour qqs semaines.
Pas de maladies, taille un peu chiante, et avec la cagna actuelle ds un terrain sablo-grave + BRF, un arrosage ts les 2 semaines (les feuilles pendent qd soif). .... l'idéal etant à mi ombre et sous le versant d'un toit .
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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 22 oct. 2025, 18:22

En Normandie, le lin explore de nouveaux débouchés

Première productrice de lin au monde, la région Normandie voit fleurir les unités de teillage et les projets industriels.

Esteban Pinel 22 octobre 2025

Image
La Coopérative. de teillage du plateau du Neubourg compte six lignes de séparation des parties ligneuses de la fibre.

En plus de la coquille Saint-Jacques, la Normandie dispose d’une autre poule aux œufs d’or : le lin. La terre de Guillaume le Conquérant pèse la moitié des surfaces européennes cultivées et 30% de la production mondiale. «Avec un climat tempéré, les conditions météorologiques sont très bonnes pour le lin dans une bande qui va de Caen à Amsterdam, explique Laurent Cazenave, de la coopérative Terre de lin, qui regroupe 800 exploitants. Grâce à la demande mondiale, textile notamment, les très bons signaux se multiplient depuis au moins une dizaine d’années.» Environ 100 000 hectares sont désormais cultivés en lin en Normandie, une surface en hausse de «128 % entre 2014 et 2024», salue-t-on à l’Alliance du lin et du chanvre européens (ALCE).
... (abonnés)
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... s.N2239099

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 16 nov. 2025, 11:06

A Béziers, des milliers de viticulteurs demandent "d'agir vite" face à leur détresse
AFP •15/11/2025
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 195bd4f76f

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Re: L'industrie agricole française.

Message par kercoz » 16 nov. 2025, 13:19

Aucune des parcelles arrachées depuis 2 ans ne sont remises en culture en gironde, sauf pres de la garonne ( tres peu en fait) .... les subventions et primes semblent suffire. La monoculture c'est la mort ... Il pourrait etre intéressant de ne subventionner que ceux qui ne font pas que de la vigne.
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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 01 déc. 2025, 08:54

Les amandes en France :
La France compte désormais plus de 2.700 hectares d'amandiers, selon des chiffres officiels. La production (fruit débarrassé de sa coque) est d'environ 1.200 tonnes explique à l'AFP le producteur François Moulias.

Une récolte qui "continuera d'augmenter" mais restera "toujours faible au regard du marché", reconnaît-il, évoquant des importations frôlant les 50.000 tonnes.
extrait de https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 853c1f3832

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 08 déc. 2025, 22:10

Concurrence, crise des vocations, climat... La puissance agricole de la France fragilisée en Europe
La balance commerciale alimentaire de la France pourrait être négative en 2025, pour la première fois depuis près de 50 ans.


Boursorama avec Media Services •08/12/2025

Élevage, vin, céréales... Sur tous les fronts, la puissance de la France -premier pays agricole européen- est menacée : vive concurrence, européenne notamment, tensions géopolitiques et commerciales, crise des vocations, aléas climatiques...

• Déficit commercial en 2025 ?
Tandis que les importations augmentent, l es exportations de produits agricoles ont baissé de 20% en volume entre 2015 et 2024, et celles de produits agroalimentaires de 7%.

Deuxième exportatrice européenne en 2000, la France n'est plus qu'à la 6e place, loin derrière les Pays-Bas (45 milliards d'euros d'excédent), la Pologne et l'Espagne (en pointe sur le porc, le vin, les fruits et légumes).

Premier poste d'exportation de la France (14% du total), le secteur agri/agro a rapporté l'an dernier plus de 82 milliards d'euros au pays, devant l'aéronautique, les véhicules et équipements, et la chimie. Mais cet excédent se réduit depuis plusieurs années et, avec cinq mois en déficit sur neuf en 2025, selon les Douanes, le secteur redoute un bilan annuel négatif.

"Notre souveraineté alimentaire est en danger et le déficit historique de notre balance commerciale, que l'on pourrait connaître cette année pour la première fois depuis les années 1970, en est une illustration dramatique", a déclaré la ministre Annie Genevard aux Echos dimanche.

• Les céréales au diapason du blé

La France reste le premier producteur et exportateur de céréales de l'Union européenne, mais elle perd du terrain.

Alors qu'en 2022 elle en avait exporté pour 11 milliards d'euros, dans un contexte de flambée des cours après l'invasion russe de l'Ukraine, l'euphorie est retombée. En 2024, les exportations de céréales ont baissé de plus d'un milliard d'euros (à 6,6 milliards contre 7,7 en 2023), du fait d'une baisse tant des prix (-17% pour l'orge et -16% pour le blé) que des volumes, selon les Douanes. Elles ont rebondi depuis (+49% sur un an, à fin septembre), portées par une belle moisson de blé en 2025.

Mais la hausse des rendements ne compense pas la baisse tendancielle des surfaces cultivées en blé -la plus faible en 20 ans-, ni la baisse des prix sur les marchés mondiaux, où la concurrence est rude face aux grains de la mer Noire.

La hausse de la production pourrait permettre à la France d'exporter 16 à 17 millions de tonnes de blé en 2025-26, dont 10 millions vers des pays tiers (hors UE). Mais, en dépit d'une augmentation des achats du Maroc, cet objectif sera difficile à atteindre sans l'Algérie , ex-premier client du blé français qui boude désormais l'ancienne puissance coloniale, ou la Chine, très peu acheteuse ces derniers mois.

• Vigne en souffrance

Dérèglement climatique, moindre consommation notamment de vin rouge, mais aussi conflit douanier avec les États-Unis, repli du marché chinois et inflation des coûts se cumulent pour la viticulture, particulièrement ébranlée en Occitanie et Nouvelle-Aquitaine.

En 2024, alors que l'Italie -premier exportateur mondial- voyait ses commandes croître, les exportations de vins et spiritueux français ont reculé de 4% en valeur, après -6% en 2023, même si les volumes se sont stabilisés. Et c'était avant l'imposition de 15% de droits de douane sur le marché américain, premier marché du secteur.

Quant à la vendange 2025, réduite par la canicule et la sécheresse estivales , elle pourrait être la plus basse depuis 1957.

Côté fruits et légumes, la France continue d'importer plus de la moitié de sa consommation.

• Déclin des cheptels

Le pays compte le premier cheptel bovin de l'UE (plus de 16 millions de têtes) mais il est en déclin accéléré, avec 1,2 million de vaches en moins depuis 10 ans. L'élevage souffre d'un manque de bras et de revenus, et dénonce la concurrence déloyale générée par les accords de type UE-Mercosur du fait de normes de production différentes.

Selon l'interprofession, 25% de la viande bovine consommée en France est aujourd'hui importée (55% dans la restauration).

La filière ovine a elle perdu 65.000 élevages et vu les abattages d'agneaux reculer de 40% en vingt ans. En 2024, 59% de la viande ovine est importée.

Quant à la viande de volailles, la production française a reculé de près de 30% depuis son pic de 1997, distancée par la Pologne, numéro 1 européen dont la production a quadruplé , l'Espagne et l'Allemagne. Dans le même temps, la demande nationale augmentait de 35%, plongeant la balance commerciale dans le rouge.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... a30196a452

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Re: L'industrie agricole française.

Message par kercoz » 08 déc. 2025, 22:34

Curieusement, mes médias qui ont fait un gros buzz sur la pollution de l'eau par les pfass...sont etrangement silencieux sur les études qui montrent 100 fois plus de pfass dans les farines et les plantes ...l'article le plus clair sur ce problème qui devrait perdurber le marché agricole:
https://vert.eco/articles/tout-savoir-s ... ond-a-vert

"""«C’est le plus problématique de tous les PFAS» : tout savoir sur le TFA, cette substance omniprésente dans l’eau et l’alimentation"""

""""""En quoi le TFA est-il différent des autres PFAS ?

C’est tout simplement le plus petit des PFAS, et donc le plus mobile. Il est extrêmement soluble dans l’eau, peut se déplacer très rapidement dans le sol et les eaux souterraines et pénétrer dans les plantes. Aucun autre PFAS ne circule aussi rapidement dans l’environnement.
Où le retrouve-t-on aujourd’hui ?

On le retrouve partout. Le TFA est considéré comme une substance issue de sources multiples car une grande variété de produits chimiques – apparus pour la plupart ces 30 dernières années – contribuent à son accumulation dans l’environnement. L’une des principales raisons de l’augmentation de ses concentrations à l’échelle mondiale est qu’il est désormais formé à partir de nombreux gaz dits frigorigènes, c’est-à-dire utilisés dans les systèmes de refroidissement et de chauffage.

Lorsque ces gaz s’échappent d’un climatiseur ou d’une pompe à chaleur, ils se dispersent dans l’atmosphère, s’y dégradent en TFA, puis retombent sous forme de pluie pratiquement partout sur la planète. Comme l’usage de ces gaz augmente très rapidement, on observe une hausse généralisée du TFA : dans la neige arctique, dans les forêts les plus isolées, dans les végétaux… Bref, partout.
Les pesticides contribuent aussi à cette pollution, c’est exact ?

Oui, certains pesticides, que l’on appelle les pesticides-PFAS. Ce sont des produits qui étaient peu répandus il y a plus de trente ans, introduits récemment sur le marché. Lorsqu’ils se dégradent, sous l’action de microbes, de la lumière du soleil ou d’autres processus, ils ne vont pas jusqu’à la biodégradation complète : ils se dégradent jusqu’à ce qu’il ne reste que du TFA. On a constaté au Danemark, et dans d’autres régions, que les concentrations de TFA sont très élevées dans les zones agricoles où ces pesticides sont utilisés."""""""
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