Europe, mesures de réduction des émissions de C02
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Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02
Un peu normal que le charbon baisse, on a delocalise la plupart des activites qui fonctionnaient au charbon vers la chine et l’inde
Pour le petrole ca baisse beaucoup moins vu qu’on ne peut pas delocaliser les transports
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Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... f59ffbe304Climat: l'UE en passe d'atteindre ses objectifs, la France critiquée
Boursorama avec Media Services •28/05/2025
La Commission européenne s'est montrée optimiste quant à la réalisation des objectifs climatiques de l'UE pour 2030. Cependant, des disparités subsistent entre les États.
Une bonne nouvelle sur le front climatique. L'Union européenne est en bonne voie pour atteindre ses objectifs climatiques en 2030, s'est réjouie la Commission mercredi 28 mai, même si le flottement persiste sur les ambitions du continent en 2040.
Après avoir évalué les plans énergie-climat de la plupart des Etats membres, Bruxelles table sur une baisse de 54% des émissions européennes de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990, tout près de l'objectif de 55% visé par l'UE.
"Nous devons maintenant nous appuyer sur cette dynamique" , a réagi Wopke Hoekstra, le commissaire européen en charge du climat.
"Il s'agit d'un moment décisif: chaque secteur, dans chaque Etat membre, doit contribuer" , a-t-il réclamé.
Selon la Commission, l'Europe a déjà réduit de 37% ses émissions depuis 1990, dont 8% en 2023, et l'objectif 2030 est à portée de main.
Bruxelles relève toutefois des disparités entre Etats membres et souligne les difficultés en matière de protection des forêts et de séquestration du carbone.
Des forêts pour capter le carbone
Cette "faiblesse de nos puits de carbone, conséquence de la détérioration de nos forêts est inquiétante et il faut y remédier au plus vite" , a prévenu l'eurodéputé centriste Pascal Canfin (Renew), tout en saluant la "bonne nouvelle" des estimations globales en 2030.
L'exécutif européen souligne aussi que la plupart des pays membres se sont alignés sur son objectif d'atteindre une part des énergies renouvelables dans la consommation totale de 42,5% d'ici 2030.
Avec une mauvaise élève du point de vue de Bruxelles, la France, même si Paris ne cesse de défendre son énergie nucléaire "décarbonée" .
Trois Etats - la Belgique, l'Estonie et la Pologne - sont pointés du doigt pour n'avoir pas encore remis leur plan énergie-climat (Pniec). Ils "doivent le faire sans délai", a exhorté la Commission.
Après ce satisfecit pour 2030, le plus dur reste à faire sur la route de la neutralité climatique promise par l'Europe en 2050.
Tensions sur l'objectif 2040
Car les Vingt-Sept vont d'abord devoir s'accorder sur l'étape intermédiaire de 2040, et les négociations piétinent.
Il y a plus d'un an, la Commission recommandait une baisse de 90% des émissions de CO2 en 2040 par rapport à 1990 au sein de l'UE. Depuis, elle n'a jamais osé mettre formellement la proposition sur la table des Etats.
Car certains jugent l'objectif inaccessible. D'autres comme la France ne cachent pas leur scepticisme et demandent des garanties sur la décarbonation de l'industrie.
Embarrassée, la Commission européenne pourrait envisager des flexibilités dans son mode de calcul en 2040 , peut-être grâce à l'achat de crédits carbone sur les marchés internationaux.
L'exécutif européen promet de soumettre une proposition avant l'été et assure que l'UE sera prête pour la prochaine conférence de l'ONU sur le climat (COP30) en novembre au Brésil.
Mais ces atermoiements suscitent l'inquiétude des écologistes , qui espéraient une mobilisation européenne après le retrait des Etats-Unis de Donald Trump de l'accord de Paris sur le climat.
Et les ONG s'alarment d'un détricotage en règle du Pacte vert, le fameux "Green Deal" adopté lors du précédent mandat d'Ursula von der Leyen.
Confrontée à la concurrence chinoise et aux menaces douanières de Donald Trump, l'Union européenne a en effet entamé un virage pro-business ces derniers mois.
Report de la loi contre la déforestation, suspense sur l'avenir d'un texte consacré à la "vigilance" environnementale des multinationales etc: Bruxelles entend réviser une série de lois, au nom de la lutte contre la "bureaucratie".
Nouvelle donne politique
Et le contexte a changé au sein des 27 avec la montée de l'extrême droite.
La socialiste espagnole Teresa Ribera, vice-présidente de la Commission en charge de la Transition propre, a peiné à se faire entendre jusqu'ici.
"Nous devons créer les conditions nécessaires" pour baisser les émissions de 90 % d'ici à 2040, a-t-elle appelé mercredi.
Avec les résultats du jour, l'Europe vient de "prouver que des objectifs fiables et prévisibles, fondés sur des données scientifiques, ainsi qu'une réglementation adéquate, sont efficaces", a-t-elle assuré.
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Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 5220a67b31Climat: l'UE met enfin son objectif 2040 sur la table
AFP •02/07/2025
Après plusieurs mois de flottements, la Commission européenne soumet enfin mercredi aux États membres son objectif climatique en 2040. Bruxelles promet de maintenir des ambitions élevées, mais devrait introduire des "flexibilités" face aux réticences de certains pays.
L'exécutif européen dévoilera sa proposition à la mi-journée, alors que le sud de l'Europe étouffe sous des températures extrêmes, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l'intensité et la fréquence des canicules.
Comme elle le recommandait il y a plus d'un an déjà, la Commission devrait maintenir l'objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 90% en 2040 par rapport à 1990.
Mais, pour tenter de rallier les États les plus sceptiques, l'exécutif européen est prêt à introduire de la souplesse dans le calcul, au grand dam des organisations environnementales.
A partir de 2036, la Commission pourrait autoriser les vingt-sept à prendre en compte l'acquisition de crédits carbone internationaux, à hauteur de 3% du total, afin de financer des projets en dehors de l'Europe, selon un document de travail consulté par l'AFP.
Les ONG y sont fermement opposées. Études scientifiques à l'appui, elles remettent en cause l'impact "réel" de tels crédits sur les réductions d'émissions de CO2.
"3%, ce n'est pas négligeable. Ce sont potentiellement des sommes considérables qui vont être dépensées à l'étranger au lieu de financer la transition" en Europe, regrette Neil Makaroff, un expert du centre de réflexion Strategic Perspectives.
"Mais il y a un compromis politique à trouver", concède ce spécialiste du climat. "L'enjeu, ce sera que l'Union européenne mette en place un standard pour que ces crédits internationaux permettent réellement de baisser les émissions et ne pas laisser les États faire chacun à leur sauce".
- Calendrier serré avant Belem -
Une fois dévoilée mercredi, la proposition de la Commission devrait être discutée informellement entre les ministres de l'Environnement mi-juillet avant un éventuel vote le 18 septembre, et une transmission du texte au Parlement européen.
Bruxelles espère toujours que l'objectif 2040 sera approuvé avant la conférence climat de l'ONU (COP30), en novembre à Belém au Brésil.
Mais le calendrier est très serré, et les négociations s'annoncent délicates dans une Europe de plus en plus à droite.
Le commissaire européen chargé du climat Wopke Hoekstra fait le tour des capitales depuis des mois pour tenter de trouver un compromis.
Certains États ont déjà critiqué ouvertement les ambitions climatiques de l'Europe comme la Hongrie du nationaliste Viktor Orban ou la République tchèque, qui défend son industrie lourde.
L'Italie de Giorgia Meloni suggérait quant à elle de s'en tenir à une baisse des émissions de 80 ou 85% en 2040.
D'autres soutiennent la Commission, comme l'Espagne ou le Danemark, qui vient de récupérer la présidence tournante de l'UE pour six mois.
Les "flexibilités" de 3% envisagées par l'UE correspondent également aux exigences de l'Allemagne, dans l'accord de coalition du nouveau gouvernement.
La France défend de son côté une position plus ambiguë. Paris ne s'oppose pas directement aux 90%, mais critique la méthode employée.
Emmanuel Macron en a fait un des sujets du sommet européen de jeudi dernier à Bruxelles. L'Élysée réclame des garanties sur la décarbonation de l'industrie et un soutien à l'énergie nucléaire, l'une des clés de cette négociation.
Du point de vue des obligations internationales, le président français souligne aussi que l'UE doit seulement présenter une trajectoire 2035 — et non 2040 — à la COP30 au Brésil cet automne.
"Ne nous surcontraignons pas", "si on a (un objectif 2040) pour Belém super, si cela doit prendre plus de temps, prenons-le", a réclamé Emmanuel Macron à Bruxelles.
2040 est une étape cruciale pour l'Europe qui ambitionne d'atteindre la neutralité carbone en 2050.
Avec à la clé des transformations majeures pour l'industrie comme pour le quotidien des Européens: électrification des voitures, sortie progressive des énergies fossiles, rénovation énergétique des bâtiments...
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Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d506390328Climat: divisée, l'UE essaye de ne pas arriver les mains vides à la COP de Bélem
AFP •18/09/2025
Divisés sur leur trajectoire climatique en 2040, les pays européens vont tenter jeudi de se mettre d'accord a minima sur un message commun à porter lors de la prochaine grande conférence de l'ONU sur le climat au Brésil en novembre.
Faute de mieux, les ministres de l'Environnement vont discuter à Bruxelles d'une simple "déclaration d'intention" sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre de l'Union européenne à l'horizon 2035.
L'idée serait d'approuver une fourchette de baisse des émissions dans les dix ans qui viennent - entre -66,3% et -72,5% des émissions par rapport à 1990. Puis de préciser la cible quand les 27 auront arraché un compromis sur leur trajectoire 2040.
"Cette approche permettrait à l'UE de ne pas arriver les mains vides" à un sommet onusien sur le climat dans une semaine aux Etats-Unis, puis à la COP30 au Brésil en novembre, souligne le Danemark, qui occupe la présidence tournante de l'Union européenne.
La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, doit défendre les ambitions climatiques de l'Europe le 24 septembre à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU.
Le compromis proposé par les Danois est "loin d'être idéal", mais "c'est la meilleure option" à ce stade, considère Elisa Giannelli, du think tank E3G.
Cela "permet à l'Union européenne de sauver la face au niveau international".
- Profondes divergences -
Encore faut-il que les 27 donnent leur feu vert jeudi. "Je ne suis pas sûr qu'on y arrivera", prévient anonymement un responsable européen, qui s'attend à une discussion jusque dans la soirée et conseille de prendre "un sac de couchage".
Bousculée par la poussée de l'extrême droite aux élections européennes de juin 2024, l'UE est beaucoup moins allante sur les enjeux environnementaux que lors du précédent mandat.
L'écologie peine à trouver une place dans l'agenda, dans un contexte géopolitique tendu.
A ce stade, les Européens n'arrivent pas à surmonter leurs divergences sur la proposition de la Commission européenne de réduire de 90% les émissions de gaz à effet de serre en 2040 par rapport à 1990.
Le Danemark et l'Espagne poussent pour, mais des pays comme la Hongrie et la République tchèque sont contre au nom de la défense de leur industrie, et la France reste prudente.
La Commission a fait un geste début juillet, en proposant des flexibilités dans le mode de calcul: la possibilité d'acquérir des crédits carbone internationaux, à hauteur de 3% du total, qui financeraient des projets en dehors de l'Europe.
Mais cette concession n'a pas suffi.
- "Mauvais signal" -
La semaine dernière, la France et l'Allemagne ont provoqué la colère des organisations environnementales en réclamant d'abord une discussion entre chefs d'Etat et de gouvernement lors du sommet européen du 23 octobre à Bruxelles.
L'Europe est en train d'envoyer "un mauvais signal" et ne "montre pas son leadership en matière d'action climatique", peste Michael Sicaud-Clyet, de l'ONG WWF.
A Bruxelles, le commissaire européen en charge du climat, Wopke Hoekstra, veut croire qu'un compromis est encore possible.
"Je suis convaincu que nous parviendrons à régler la question de 2040 avant notre arrivée à Belém", la ville brésilienne où se tiendra la COP30 du 10 au 21 novembre, affirme-t-il à l'AFP.
Avant de se prononcer, les autorités françaises réclament notamment des garanties sur le financement de la décarbonation de l'industrie.
Paris critique la méthode de la Commission, qui a lié les échéances 2035 et 2040, quand l'ONU réclamait en février dernier que les pays signataires de l'Accord de Paris publient leur engagements de décarbonation pour 2035 (les "contributions déterminées au niveau national", les NDC dans le jargon onusien).
En temporisant, la France et l'Allemagne s'efforcent aussi de ménager leur opinion publique, alors que l'extrême droite, pourfendeuse de "l'écologie punitive" de Bruxelles, progresse de plus en plus.
Aux Nations Unies, on s'inquiète que l'UE perde l'effet d'entraînement qu'elle avait jusqu'ici sur les questions environnementales.
La COP30 ne "prend pas la voie d'un sommet magistral" à ce stade et l'Europe pourra se "dédouaner" en disant que les autres pays ne font pas mieux qu'elle, redoute une source onusienne.
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Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d506390328Climat: les Etats européens se contentent d'un compromis a minima pour 2035
AFP •18/09/2025
Les pays européens ont approuvé jeudi un compromis a minima sur la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2035, pour ne pas arriver les mains vides à l'Assemblée générale de l'ONU la semaine prochaine, et à la COP30 au Brésil en novembre.
A défaut de trancher, les Vingt-Sept ont validé à Bruxelles une fourchette de baisse de leurs émissions, comprise entre -66,25% et -72,5% par rapport à 1990, et qui sera affinée s'ils trouvent un accord dans les semaines ou les mois qui viennent.
Le Danemark, qui occupe la présidence tournante de l'Union européenne, a mis ce compromis sur la table pour montrer que l'Europe "est et restera un leader mondial en matière de climat", malgré les divergences entre les Etats.
Il y avait urgence. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, doit défendre les ambitions climatiques de l'Europe mercredi prochain à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. Et la COP30, la grande conférence de l'ONU sur le climat, démarre le 10 novembre à Belém au Brésil.
"Nous saluons" la décision "importante de l'Union européenne", a d'ailleurs réagi Simon Stiell, le patron de l'ONU Climat. "Si ces objectifs sont atteints rapidement", l'Europe "a beaucoup à y gagner".
Mais le document approuvé jeudi après d'âpres négociations entre les ministres de l'environnement n'est qu'une simple "déclaration d'intention" et pas un engagement ferme.
C'est une "non décision", critique l'eurodéputé centriste Pascal Canfin.
C'est "loin d'être idéal", mais "c'est la meilleure option" à ce stade, tempère Elisa Giannelli, du think tank E3G. Cela "permet à l'Union européenne de sauver la face au niveau international".
Les Européens s'en contentent car ils ne parviennent pas à se mettre d'accord sur leur objectif climatique en 2040.
Le commissaire européen Wopke Hoekstra se veut rassurant. Le compromis du jour est "un grand pas en avant", a-t-il lancé, "convaincu" que les Européens parviendront "à régler la question de 2040 avant Belém".
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Bousculée par la poussée de l'extrême droite aux élections européennes de juin 2024, l'UE est beaucoup moins allante sur les enjeux environnementaux que lors du précédent mandat.
L'écologie peine à trouver une place dans l'agenda, dans un contexte géopolitique tendu.
Et le blocage persiste sur la proposition de la Commission européenne de réduire de 90% les émissions de gaz à effet de serre en 2040 par rapport à 1990.
Le Danemark, la Suède et l'Espagne poussent pour, mais des pays comme la Hongrie et la République tchèque sont contre au nom de la défense de leur industrie, et la France reste prudente.
La Commission a fait un geste début juillet, en proposant des flexibilités dans le mode de calcul: la possibilité d'acquérir des crédits carbone internationaux, à hauteur de 3% du total, qui financeraient des projets en dehors de l'Europe.
Mais cette concession n'a pas suffi.
La semaine dernière, la France et l'Allemagne ont provoqué la colère des organisations environnementales en réclamant d'abord une discussion entre chefs d'Etat et de gouvernement, au menu du sommet européen du 23 octobre à Bruxelles.
Avec ce flottement, l'Europe est en train d'envoyer "un mauvais signal", peste Michael Sicaud-Clyet, de l'ONG WWF.
Avant de se prononcer sur 2040, la France réclame notamment des garanties sur le financement de la décarbonation de l'industrie et des mesures "commerciales plus ambitieuses" pour soutenir l'acier européen.
Paris critique la méthode de la Commission, qui a lié les échéances 2035 et 2040, quand l'ONU réclamait en février que les pays signataires de l'Accord de Paris publient leur engagements de décarbonation pour 2035 (les "contributions déterminées au niveau national", ou NDC dans le jargon onusien).
En temporisant, la France et l'Allemagne s'efforcent aussi de ménager leur opinion publique, alors que l'extrême droite, pourfendeuse de "l'écologie punitive" de Bruxelles, progresse de plus en plus.
Aux Nations Unies, on redoute que l'UE perde l'effet d'entraînement qu'elle avait jusqu'ici sur les questions environnementales.
Loin derrière la Chine, l'Union européenne est le quatrième émetteur de gaz à effet de serre dans le monde, après les Etats-Unis et l'Inde.
Elle s'est déjà engagée à réduire ses émissions de 55% par rapport à 1990 en 2030.
Jeudi, le service de surveillance européen Copernicus a annoncé des records d'émissions de carbone cette année en Europe en raison des feux de forêts cet été.
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Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02
Compromis ..chose due disait Coluche
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)
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Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02
Je pronostique que dans 5 ans voire 10 ans les emissions mondiales auront encore augmente Et que les europeens n’auront rien limite du tout en terme d,emissions de ce qu’ils consomment
Si les europeens reduisent les emissions de leur territoire, ce n’est jamais que pour booster celles de leurs founisseurs exterieurs
Si les europeens reduisent les emissions de leur territoire, ce n’est jamais que pour booster celles de leurs founisseurs exterieurs
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 38efb7fe87Climat: l'Europe prolonge le suspense avant la COP
AFP •05/11/2025
Des heures et des heures de négociations sans fumée blanche. Les Européens n'ont pas encore scellé de compromis sur leur trajectoire climatique et une nouvelle réunion est prévue mercredi matin pour tenter d'arracher un accord avant la COP au Brésil.
Les négociations se sont poursuivies quasiment toute la nuit. "Nous pensons disposer des bases nécessaires à un accord politique. Nous espérons conclure officiellement un accord" dans la matinée, a indiqué le Danemark, qui occupe la présidence tournante de l'Union européenne.
Les ministres de l'Environnement des Vingt-sept doivent s'accorder à l'unanimité sur la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre en 2035 - un chiffre que l'ONU leur réclame depuis des mois - et à la majorité qualifiée sur leur loi climat en 2040.
La pression monte encore alors que des dirigeants du monde entier sont attendus au Brésil jeudi et vendredi, en prélude à la COP30 qui démarre le 10 novembre à Belem.
Ne pas s'accorder sur 2035 avant Belem serait un "désastre" diplomatique pour l'Europe, a averti la ministre française de la Transition écologique Monique Barbut.
"Les discussions sont très difficiles", reconnaissait un diplomate mardi soir. Le Danemark s'efforce notamment de convaincre l'Italie, l'un des pays réticents.
A ce stade, les Vingt-Sept n'ont pas endossé l'objectif proposé par la Commission européenne de baisser de 90% les émissions en 2040 par rapport à 1990 - l'UE en était à -37% en 2023 - , avec à la clé des transformations majeures pour l'industrie et le quotidien des Européens.
La décision "doit être prise", a martelé de son côté le ministre allemand Carsten Schneider. "Je souhaite que nos chefs d'État et de gouvernement se rendent au Brésil avec un mandat très fort, un rôle de leader clair pour l'Europe".
Le bras de fer est tendu dans une Europe qui a relégué les questions climatiques derrière les enjeux de défense et de compétitivité ces derniers mois.
L'Espagne, les pays scandinaves et l'Allemagne soutiennent l'objectif de la Commission.
Mais pas la Hongrie, ni la Pologne, la République Tchèque ou l'Italie, qui y voient une menace pour leur industrie.
La France a quant à elle entretenu le suspense jusqu'au bout, s'attirant les foudres des organisations environnementales.
Paris a successivement réclamé des garanties sur le nucléaire, le financement des industries propres, puis un "frein d'urgence" pour prendre en compte les incertitudes sur la capacité des puits de carbone (forêts, sols...) à absorber du CO2, au moment où l'état des forêts se dégrade en Europe.
- "Echappatoires inutiles" -
Pour rassurer les plus réticents, les négociations portent sur ces "flexibilités" accordées aux Etats, dont la possibilité d'acquérir des crédits carbone internationaux, qui financeraient des projets en dehors de l'Europe.
La Commission européenne a fait un geste début juillet en proposant d'intégrer jusqu'à 3% de ces crédits carbone dans la baisse des émissions de 90%.
Insuffisant pour une série de pays, dont l'Italie ou la France, qui fixe désormais comme condition une part de 5% de crédits internationaux pour adopter l'objectif 2040.
Des Etats ont aussi poussé pour inscrire dans cette loi climat une clause de révision tous les deux ans, qui permettrait d'ajuster l'objectif s'il s'avérait trop difficile à atteindre.
Autant de concessions qui hérissent les organisations environnementales. "Les Etats membres ne devraient pas affaiblir" davantage les ambitions européennes avec "des échappatoires inutiles tels que les crédits carbone internationaux", critique Sven Harmeling, du réseau d'ONG CAN Europe.
Un diplomate relativise. Le compromis que l'UE pourrait adopter mercredi "ne sera pas forcément très joli", mais "nous essayons de faire quelque chose de bien" dans le "monde réel et désordonné tel qu'il est".
Le leadership de l'Europe en matière climatique est "reconnu" par le reste du monde, a aussi assuré le commissaire européen Wopke Hoekstra, alors que l'UE vise la neutralité climatique en 2050.
Sur l'échéance 2035, les pays européens avaient tenté de déminer le terrain au mois de septembre en mettant en avant une fourchette de réduction des émissions comprise entre -66,25% et -72,5% par rapport à 1990.
Il leur appartient désormais de formaliser cette dernière pour qu'elle devienne l'objectif contraignant qu'attend l'ONU, la "NDC" dans le jargon onusien.
Très loin derrière la Chine, l'Union européenne est le quatrième émetteur de gaz à effet de serre dans le monde, après les Etats-Unis et l'Inde.
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Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 15dc4819f6UE: Les Vingt-Sept s'entendent sur leur objectif climatique à l'horizon 2040
Reuters •05/11/2025
Les Vingt-Sept se sont entendus sur un objectif climatique visant à une réduction nette des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 90% d'ici 2040 par rapport à 1990, mais avec une certaine flexibilité, a annoncé mercredi la présidence danoise de l'Union européenne (UE).
Lors d'un vote public, les ministres ont approuvé l'objectif de 90% proposé par la Commission européenne, tout en permettant aux Etats membres d'acheter des crédits carbone à l'étranger pour couvrir jusqu'à 5% de cet objectif, a déclaré le ministre danois du Climat, Lars Aagaard, qui présidait les discussions.
L'objectif de décarbonation des industries européennes ne serait donc que de 85%, un abaissement de dernière minute des ambitions européennes alors que doit se tenir à partir de jeudi la conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP30) à Belém, au Brésil.
Pour convaincre les pays réticents, l'UE a également accepté d'envisager à l'avenir la possibilité d'utiliser des crédits carbone internationaux pour atteindre 5% supplémentaires des réductions d'émissions prévues pour 2040.
En outre, les Vingt-Sept sont convenus d'un objectif de réduction des émissions de 66,25 à 72,5% pour 2035.
Les Nations unies ont requis aux gouvernements du monde en entier de soumettre leurs plans climatiques pour 2035 avant la COP30.
RÉACTION FACE À DES OBJECTIFS AMBITIEUX
Fixer un objectif climatique ne consiste pas seulement à choisir un chiffre, c'est une décision politique qui a des conséquences profondes pour le continent", a déclaré Lars Aagaard.
"C'est pourquoi nous avons également travaillé pour garantir que cet objectif puisse être atteint tout en préservant la compétitivité, l'équilibre social et la sécurité."
Afin de convaincre les pays membres sceptiques à l'égard des ambitions climatiques européennes, l'UE a également accepté d'assouplir certaines de ses politiques environnementales controversées, en reportant notamment d'un an, à 2028, le lancement du futur marché européen du carbone.
Des pays tels que la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie se sont simplement opposés à l'objectif climatique à horizon 2040, arguant qu'il nuirait à la compétitivité des industries.
Le soutien de 15 des 27 Etats membres était nécessaire à l'adoption du plan.
Cet accord de dernière minute permet à l'UE de ne pas se rendre à la COP30 les mains vides, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, rencontrant d'autres dirigeants à Belém dès jeudi.
Les négociations de la COP30 mettront à l'épreuve la volonté des grandes économies de continuer à lutter contre le changement climatique malgré l'opposition du président américain Donald Trump.
Lors des précédentes COP, Bruxelles s'est enorgueillie d'avoir mené les efforts internationaux pour lutter contre le changement climatique.
L'UE, dont les politiques de réduction des émissions carbones sont parmi les plus ambitieuses au monde, s'est confronté ces derniers mois aux doutes des industries et des gouvernements quant à la mise en œuvre de mesures climatiques, parallèlement aux priorités européennes en matière de défense et d'industrie.
DEMANDES DE FLEXIBILITÉ
La Commission européenne avait initialement proposé un objectif de réduction des émissions de 90%, avec une part maximale de 3% de crédits carbone. Cet objectif visait à maintenir l'UE sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs juridiquement contraignants de réduction des émissions nettes de 55% d'ici 2030 et de zéro émission nette d'ici 2050.
Des conseillers scientifiques indépendants ont déclaré qu'un objectif de 90% aurait été conforme aux données scientifiques. Ils avaient également déconseillé l'achat de crédits carbone étrangers, qui, selon eux, détourneraient les investissements indispensables des industries européennes.
Des pays comme la France et le Portugal avaient demandé une flexibilité de 5% sur les crédits carbone, tandis que d'autres, comme la Pologne et l'Italie, en demandaient 10%.
L'Espagne et les Pays-Bas faisaient notamment parti des pays opposés à un assouplissement supplémentaire de l'objectif européen, ont déclaré des diplomates européens à Reuters.
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Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02
S'il est autant respecté que l'accord de Paris, c'est bon, on est sauvé

moins vite, moins loin, moins souvent: le transport post PO
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Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02
Jancovici va pouvoir prolonger sa courbe

Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas", mais aussi des juifs et d'Israël.
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Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 43c2a2c2a0Le Parlement européen approuve un nouvel objectif climatique pour 2040
Reuters •13/11/2025
Le Parlement européen a approuvé jeudi la proposition de la Commission d'un nouvel objectif de réduction de 90% des émissions nettes de gaz à effet de serre d'ici 2040 par rapport aux niveaux de 1990.
Ce texte, qui amende l'actuelle loi européenne sur le climat, prévoit qu'à partir de 2036, 5% de cet objectif climatique intermédiaire pourront provenir de crédits carbones émanant de partenaires internationaux hors du bloc communautaire.
Il a été adopté par 379 voix pour, 248 voix contre et 10 abstentions.
Députés et Etats membres vont désormais engager des discussions sur les modalités de cette future législation.
