Train à Hydrogéne

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En Allemagne, Siemens réussit son pari du train à hydrogène

02.09.2025 Michaël TORREGROSSA h2-mobile

En Allemagne, Siemens a validé avec succès la première phase de tests du train à hydrogène Mireo Plus H sur la Heidekrautbahn, ligne ferroviaire régionale allemande située au nord de Berlin, dans le Land du Brandebourg. Une étape clé vers un réseau régional sans diesel d’ici 2037.

Malgré les grosses difficultés d’Alstom, le train à hydrogène poursuit sa route en Allemagne où Siemens vient de valider les tests de son futur modèle. Depuis décembre 2024, le Mireo Plus H circule sur la ligne régionale RB27 dans le district de Barnim. Après plus de six mois d’expérimentation, l’opérateur Niederbarnimer Eisenbahn a validé cette première série de tests, jugeant les performances convaincantes.

Des problèmes de démarrage mineurs

« Les sceptiques s'attendaient à des difficultés similaires à celles rencontrées par d'autres projets allemands à hydrogène dans le transport régional. Cependant, le projet ferroviaire à hydrogène de la Heidekrautbahn n'a rencontré que des difficultés de démarrage mineures à la mi-décembre, mais celles-ci étaient purement logistiques et non techniques. Depuis, l'exploitation des nouveaux véhicules est stable » souligne l’opérateur dans son communiqué.

Fonctionnant grâce à des piles à combustible, le Mireo Plus H peut parcourir jusqu’à 800 kilomètres avec un seul plein. Comme son concurrent d’Alstom, il vise à équiper les lignes non électrifiées, en lieu et place des trains diesel actuellement utilisés.

« Notre objectif est clair : d’ici 2037, nous voulons être sans diesel sur l’ensemble du réseau. Le projet hydrogène NEB sur la Heidekrautbahn nous rapproche considérablement de l’objectif de décarbonation et contribue de manière significative à la protection du climat dans la région » a souligné Christoph Heuing, directeur général de l'Association des transports Berlin-Brandebourg.

Un projet soutenu par le gouvernement allemand

Le projet « Heidekrautbahn Hydrogen Railway » bénéficie d’un financement de 25 millions d’euros, accordé par le ministère fédéral des Transports. Il repose sur une chaîne de valeur locale : de la production d’hydrogène renouvelable à son utilisation dans les trains Siemens. Le projet est également accompagné scientifiquement par le Centre aérospatial allemand (DLR) et l’Université technique de Brandebourg à Cottbus-Senftenberg.

https://www.h2-mobile.fr/actus/allemagn ... hydrogene/

[kercoz]

On attend anxieusement le premier déraillement.

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On attend anxieusement le premier déraillement.

La Nouvelle Zélande à pas l'air anxieuse :

Alstom va fournir des trains à batterie en Nouvelle-Zélande pour 538 millions d'euros

Olivier Chicheportiche 08 sept 2025

Fabriquée sur le site Alstom de Savli en Inde, la flotte remplacera les actuels trains diesel.
Encore un important contrat pour Alstom, cette fois en Nouvelle-Zélande. L'industriel français va fournir 18 trains périurbains à batterie pour le Conseil régional du Grand Wellington pour la coquette somme de 538 millions d'euros.

Ces trains remplaceront des rames diesel et "permettront des opérations sans émissions sur les segments non-électrifiés du réseau ferroviaire de Wellington, sur les lignes de Wairarapa et de Manawatu", peut-on lire dans un communiqué.

Premier contrat en Nouvelle-Zélande
Le contrat inclut également 35 années de maintenance dans un nouveau site spécialement dédié. Fabriquée sur le site Alstom de Savli en Inde, la flotte remplacera les actuels trains qui doivent être retirés du service en 2028 et 2029.

"Nous sommes heureux (...) d'apporter pour la première fois les trains et l'expertise d'Alstom en matière de maintenance à la Nouvelle-Zélande. En tant que plus grand fournisseur mondial de services ferroviaires intégrés, doté d'une expérience inégalée en matière de fabrication de trains, ce projet offrira une option de transport plus écologique aux habitants de Wellington. Nous nous engageons à offrir à chaque passager un voyage respectueux de l'environnement, moderne et confortable", commente Pascal Dupond, directeur général d'Alstom Australie et Nouvelle-Zélande.

Chaque train pourra transporter un maximum de 475 passagers à une vitesse maximale de 120 km/h.

https://www.bfmtv.com/economie/entrepri ... 80186.html

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On attend anxieusement le premier déraillement.

La Nouvelle Zélande à pas l'air anxieuse :

Alstom va fournir des trains à batterie en Nouvelle-Zélande pour 538 millions d'euros

Olivier Chicheportiche 08 sept 2025

Fabriquée sur le site Alstom de Savli en Inde, la flotte remplacera les actuels trains diesel.
Encore un important contrat pour Alstom, cette fois en Nouvelle-Zélande. L'industriel français va fournir 18 trains périurbains à batterie pour le Conseil régional du Grand Wellington pour la coquette somme de 538 millions d'euros.

Ces trains remplaceront des rames diesel et "permettront des opérations sans émissions sur les segments non-électrifiés du réseau ferroviaire de Wellington, sur les lignes de Wairarapa et de Manawatu", peut-on lire dans un communiqué.

Premier contrat en Nouvelle-Zélande
Le contrat inclut également 35 années de maintenance dans un nouveau site spécialement dédié. Fabriquée sur le site Alstom de Savli en Inde, la flotte remplacera les actuels trains qui doivent être retirés du service en 2028 et 2029.

"Nous sommes heureux (...) d'apporter pour la première fois les trains et l'expertise d'Alstom en matière de maintenance à la Nouvelle-Zélande. En tant que plus grand fournisseur mondial de services ferroviaires intégrés, doté d'une expérience inégalée en matière de fabrication de trains, ce projet offrira une option de transport plus écologique aux habitants de Wellington. Nous nous engageons à offrir à chaque passager un voyage respectueux de l'environnement, moderne et confortable", commente Pascal Dupond, directeur général d'Alstom Australie et Nouvelle-Zélande.

Chaque train pourra transporter un maximum de 475 passagers à une vitesse maximale de 120 km/h.

https://www.bfmtv.com/economie/entrepri ... 80186.html

[kercoz]

C'est vrai que l'avion a hydrogène serait bien plus moral et jouissif ...bien qu'ils passent rarement ds un tunnel :

//////////Les lignes en question comportent pour certaines des tunnels de longueur assez importante. Or l’hydrogène sous pression peut comporter certains risques d’incendie ou d’explosion différents de ce qui existe pour les carburants classiques ; de tels événements seraient aggravés s’ils se produisaient en tunnel.

La Direction Générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer (DGITM) a donc institué un groupe de travail dédié, co-piloté par le CETU et l’EPSF (Établissement public de sécurité ferroviaire). Le groupe examinera les analyses de risques réalisées par SNCF, et s’assurera que les dispositions techniques et d’exploitation prévues permettent à ce mode de propulsion innovant d’assurer le haut niveau de sécurité exigé sur le réseau ferroviaire français, et en particulier dans ses tunnels.///////////

ailleurs :
//////////Ses plages d’inflammabilité et de détonation dans l’air (en pourcentage de volumes) sont très élargies : 4-75% et 13-65%, contre 5,3-17 et 6,3-13,7% pour le méthane, et 1-7,6 et 1,1-3,3 pour les vapeurs d’essence.

L’hydrogène contient 3,5 et 22 fois moins d’énergie explosive que le GNV, et les gaz de SP95. En revanche, l’étincelle provoquant une réaction d’inflammation peut-être 10 fois moins élevée, comparativement aux 2 autres produits mis en comparaison.///////////

[kercoz]

LOrs d'un controledans un garrage (fonction publique), je rentre ds un petit local ou bossait un vieux type a casquette...Ca puait l'acétone et le type devait être accro....le problème c'est qu'il fumait! ....je me permets de lui faire remarquer que ce n'était pas sans risque ...hilare, le gus me dit que ça fait 20 ans qu'il fume ds son atelier ....Bon, je lui dit, ..mais évitez d'ouvrir la fenêtre .

On oublie aussi qu'à FUKU, c'est l'hydrogène qui a pété :

/////////Réduire le risque d’explosion d’hydrogène lors d’un accident nucléaire

Comment limiter le risque lié à l’hydrogène ? Des méthodologies permettent de l’évaluer et de vérifier la pertinence des stratégies envisageables pour le prévenir ou le limiter. Les décisions de l’exploitant pourraient notamment être guidées par la connaissance en temps réel de la composition des gaz dans l’enceinte de confinement. La mesure est délicate, mais une solution reposant sur la spectrométrie Raman semble prometteuse. Un prototype préindustriel a été développé

03 janvier 2024| POUR LA SCIENCE N° 555| Temps de lecture : 13 mn //////////////

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La Californie met en service le premier train régional à hydrogène d'Amérique du Nord

14.09.2025 Michaël TORREGROSSA h2-mobile



Le premier train régional à hydrogène a pris ses passagers samedi 13 septembre en Californie. Une première en Amérique du Nord.

A San Bernardino, en Californie, le premier train régional à hydrogène a officiellement accueilli ses premiers passagers ce samedi 13 septembre. Mis en service sur la ligne Arrow qui relie le centre-ville à Redlands (9 miles, soit 14 km), ce Zero Emission Multiple Unit (ZEMU) est le premier du genre à circuler en Amérique du Nord.

Construit par le fabricant suisse Stadler et baptisé Flirt H2, le train avait été livré en juin 2024. Il a commencé par subir une batterie de tests avant sa mise en exploitation commerciale. Les essais ont notamment eu lieu dans l’Etat du Colorado où le train a notamment pu réaliser un record d’autonomie.

Commandé dès 2019 et présenté à l’InnoTrans 2022, le train peut atteindre 130 km/h, récupérer l’énergie au freinage et supporter des températures allant jusqu’à 49 °C. Il offre 116 places assises et de l’espace pour 104 passagers supplémentaires debout.

Côté infrastructure, la San Bernardino County Transportation Authority (SBCTA) a travaillé avec la branche US du groupe Air Liquide pour installer une station de ravitaillement dédiée au dépôt de maintenance de la ligne.

Le lancement de samedi constitue la première étape d’un programme de trois rames, chacune facturée 23 millions de dollars. Le contrat signé avec Stadler comprend une option pour équiper à terme l’ensemble de la ligne Arrow de trains zéro émission, en remplacement progressif des DMU (Diesel Multiple Units) actuels.

« Ce train est la preuve de notre engagement à améliorer la qualité de l’air et à offrir des solutions de transport innovantes et propres dans le comté », a déclaré Rick Denison, président du SBCTA, dans un communiqué officiel.

https://www.h2-mobile.fr/actus/californ ... n-service/

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C'était une priorité de l'Europe en 2022: faute de subventions, Alstom "met en pause" ses activités liées au train à hydrogène et admet que la technologie "n'est pas encore mûre"

24 nov 2025

L'industriel indique néanmoins à BFM Business qu'il honorera les commandes en cours de trains régionaux propulsés à l'hydrogène en France et en Europe. Avant de tout arrêter?

L'hydrogène pour les transports, une vraie fausse bonne idée? Depuis le début des années 2000, la propulsion à hydrogène à travers des piles dédiées est mise en avant en Europe pour décarboner (en plus des batteries électriques) les transports en général et les trains diesel en particulier. En 2022, l’Europe en fait une priorité et autorise plus de 5 milliards d’euros d’aides publiques pour la recherche sur l’hydrogène dans le cadre d'un projet regroupant 15 pays et 35 entreprises.

Alstom en fait partie, l'industriel planche d'ailleurs sur cette technologie depuis plus longtemps et développe et vend même des trains régionaux propulsés grâce à l'hydrogène, le Coradia iLint. Il profite largement de ces subventions. Les premiers circulent en Allemagne mais ils rencontrent vite des difficultés techniques (tout comme son concurrent Siemens d'ailleurs). Officiellement, Alstom indique qu'il continue à croire dans cette technologie "pionnière" et donc soumise à des aléas et demande de la patience.

Mais aujourd'hui, c'est l'ensemble de cet axe de développement qui est mis en pause. Comme le révèle La Lettre, cette décision a été actée il y a quelques jours lors d'un CSE extraordinaire avec à la clé l'arrêt des activités de la filiale Alstom Hydrogène et le redéploiement de ses salariés.

Une filière made in France en danger?

En cause selon l'industriel, "l’interruption du financement par l’Etat des projets IPCEI hydrogène". Alstom se dit "toutefois engagé dans un dialogue régulier et responsable avec l’Etat en vue d’identifier des solutions pour assurer la pérennité des activités du groupe et de la filière hydrogène "made in France"".

Le groupe met également en avant la livraison du "prototype de la pile ferroviaire développée pour le programme IPCEI" et se dit "engagé au quotidien auprès de ses clients actuels de trains à hydrogène dans trois pays européens".

Rappelons que depuis trois ans, une flotte de 14 trains régionaux à hydrogène fournis par Alstom circulent en Basse-Saxe en Allemagne. En France, 12 rames ont été commandées pour les régions Bourgogne-Franche-Comté, Occitanie, Grand Est et Auvergne-Rhône-Alpes.

La question est finalement de savoir si cette technologie est pertinente ou pas pour remplacer les encore très nombreux trains diesel qui circulent en Europe et en France sur des lignes non-électrifiées. Car aujourd'hui, c'est l'idée même de cette source d'énergie (et de sa production) qui est remise en cause avec l'arrêt de nombreux projets dans l'automobile et des interrogations pour l'aérien. Et des questions sur le rendement trop faible de l'hydrogène face à son coût de production. Alstom va-t-il continuer à proposer ces trains?

Dépendance à la Chine et aux Etats-Unis

"La technologie hydrogène n’est pas encore complètement mûre. Les performances des piles à combustible s’améliorent mais il reste des progrès à réaliser", reconnaît diplomatiquement Henri Poupart-Lafarge, directeur général d'Alstom à BFM Business.
Mais ce qui inquiète le plus en réalité, c'est la dépendance de l'Europe face à des acteurs chinois et américains notamment pour le développement des piles à hydrogène, à l'image de celle équipant les Coradia iLint, et l'arrêt des subventions ne va certainement pas aider.

"Les investissements dans la filière ralentissent en Europe alors que l’Asie, et en particulier la Chine, continue à investir massivement dans les solutions hydrogène. Nous ne pouvons prévoir la vitesse avec laquelle cette technologie va atteindre sa maturité mais je ne voudrais pas que dans 10 ans, l’Europe accuse un retard irrattrapable", prévient Henri Poupart-Lafarge. En mettant en pause le développement de sa filiale, la perspective d'une pile à hydrogène franàçaise pérenne s'éloigne grandement, tout comme l'objectif de faire des trains à hydrogène une vraie ligne de produits.

https://www.bfmtv.com/economie/entrepri ... 40677.html

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Le Chili inaugure sa première locomotive à hydrogène vert

27.11.2025 h2-mobile

Au Chili, FCAB a lancé la première locomotive à hydrogène vert d’Amérique latine. Un tournant pour le fret ferroviaire !



Dans le ferroviaire, l’hydrogène vit des hauts et des bas. Alors qu’Alstom a récemment annoncé la fin de ses projets H2, Ferrocarril de Antofagasta (FCAB) a franchi une étape majeure dans la décarbonation du transport ferroviaire chilien. L’entreprise a réalisé le tout premier trajet de sa locomotive à hydrogène vert, une première sur le continent sud-américain. Le voyage a eu lieu entre le Patio Norte et le port d’Antofagasta.

La locomotive a été conçue par AHTECH CRRC Qishuyan Company en Chine. Elle développe une puissance de 1 000 kW grâce à un système hybride combinant pile à hydrogène et batteries. Cette technologie remplace les anciens moteurs diesel. L’appareil stocke 184 kg d’hydrogène à 350 bars.

L’hydrogène vert utilisé est produit localement, via une station d’avitaillement (hydrolinera) installée dans le dépôt ferroviaire de FCAB. Cette innovation à l'opérateur de contribuer aux objectifs de réduction d’émissions du groupe Antofagasta plc, maison-mère de l’entreprise ferroviaire, qui vise une baisse de ses émissions de CO2 de 30 % d'ici à 2030.

https://www.h2-mobile.fr/actus/chili-in ... hydrogene/