https://www.pv-magazine.com/2025/06/23/ ... r-project/Namibia starts building 100 MW solar project
State-owned utility NamPower has started construction on the 100 MW Sores Gaib Power Station in southern Namibia – its largest solar project to date.
June 23, 2025 Patrick Jowett
NamPower, Namibia’s national power utility, has broken ground on a 100 MW solar project, its largest to date. The Sores Gaib Power Station is being built 33 km northwest of mining town Rosh Pinah in southern Namibia.
The NAD 1.6 billion ($88.4 million) project uses funding from a loan secured in September 2024 from German development bank KfW, along with NamPower’s own reserves.
The project will create more than 300 direct jobs during construction. NamPower expects the solar plant to begin operations by June 2026.
NamPower Managing Director Kahenge Haulofu said the project represents a long-term commitment to the sustainable development of Namibia.
“Our country has abundant sun and we as a nation are ready to seize the opportunities that renewable energy offers,” Haulofu said during a groundbreaking ceremony last week. “The 100 MW Sores Gaib Power Station is a critical step in fulfilling that potential.”
Namibia’s cumulative installed solar capacity reached 163 MW at the end of 2024, according to figures from the International Renewable Energy Agency (IRENA).
Namibie
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Re: Namibie
Lancement de la construction du plus grand parc solaire PV. de Namibie. 100 MW.
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Re: Namibie
suite de ce post du 28 sept 2024 : viewtopic.php?p=2399447#p2399447
https://www.agenceecofin.com/actualites ... en-namibieBannerman vise 55 millions $ pour faire avancer le projet d’uranium Etango en Namibie
Agence Ecofin 26 juin 2025
La décision finale d’investissement (FID) marque le feu vert pour lancer la construction d’un projet. Après 2 reports consécutifs en 2024, Bannerman vise désormais la FID pour sa mine d’uranium namibienne Etango d’ici fin 2025.
Dans une note publiée le jeudi 26 juin, Bannerman Energy annonce avoir reçu l’engagement d’investisseurs institutionnels pour un placement d’actions visant à lever environ 85 millions de dollars australiens (environ 55 millions USD). Cumulés au solde de la trésorerie de la compagnie, ces fonds devraient, apprend-on, financer les travaux préliminaires engagés sur le site du projet d’uranium Etango en Namibie, en vue de la décision finale d’investissement (FID) prévue cette année.
Dans le détail, Bannerman indique pouvoir disposer d’une trésorerie de 140 millions de dollars australiens dès la finalisation du placement d’actions, montant qui inclut 55 millions AUD détenus actuellement dans la trésorerie. Une partie de cette somme, soit 64 millions AUD, sera allouée aux activités de construction pré-FID, dont les travaux de terrassement et de conception. 40 millions AUD sont par ailleurs prévus pour les infrastructures hydriques et électriques, tandis qu’une part restante de 36 millions AUD servira de fonds de roulement général pour la société.
Grâce à ce financement, Bannerman entend ainsi progresser dans le développement du projet, qui a été retardé en 2024 avec deux reports successifs de la FID. Cette future mine qui pourrait à terme renforcer la production namibienne d’uranium, est capable de produire 52,6 millions de livres d’uranium sur 15 ans selon une étude de faisabilité publiée en 2022. Son développement survient dans un contexte particulièrement favorable pour le nucléaire civil, lequel devrait entraîner une hausse de 28% de la demande mondiale d’uranium entre 2023 et 2030, selon la World Nuclear Association.
Alors qu’elle mise sur Etango pour tirer profit de cette tendance, Bannerman doit toutefois encore remplir certaines conditions essentielles avant la FID. Outre les travaux en cours, la mobilisation d’un investissement initial de 317 millions USD pour la construction de la mine n’est toujours pas finalisée. La compagnie envisage notamment un financement par endettement ou de s’associer à un partenaire de coentreprise, mais les contours de cette démarche demeurent flous.
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Re: Namibie
https://www.agenceecofin.com/actualites ... on-uraniumLa Namibie explore des partenariats avec les USA, la Russie et la Chine pour valoriser son uranium
Agence Ecofin 23 juin 2025
Avec 8283 tonnes en 2023, la Namibie est le troisième producteur mondial d’uranium. Forte de ce statut, elle veut mieux valoriser cette ressource, misant notamment sur le développement d’une chaîne locale de transformation.
Le vendredi 20 juin, l’Agence de développement industriel de Namibie (NIDA) a signé un protocole d’accord avec la société américaine NANO Nuclear Energy, en vue de « valoriser significativement les ressources en uranium » du pays. Avec cette initiative, les États-Unis rejoignent ainsi la Russie et la Chine parmi les partenaires potentiels ciblés par la Namibie pour concrétiser ses ambitions de transformation locale de yellowcake.
Premier producteur africain d’uranium, la Namibie fournit 10% de l’offre mondiale et multiplie les initiatives pour ajouter de la valeur à cette ressource. Plus tôt en janvier, l’ancien président namibien Nangola Mbumba avait réitéré cette vision auprès du ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi. Une démarche similaire adoptée par la nouvelle présidente Netumbo Nandi-Ndaitwah lors de sa rencontre avec le vice-Premier ministre russe Yury Trutnev. La dirigeante a notamment soulevé l’idée d’un partenariat avec la Russie en matière de nucléaire, en particulier pour la valorisation des ressources naturelles de la Namibie.
Il faut dire que l’idée d’un rapprochement avec ces trois différentes puissances dans le secteur du nucléaire n’est pas vraiment anodine. La Chine, principal investisseur étranger dans l’industrie uranifère namibienne (avec des intérêts dans les mines Rossing et Husab), investit aussi activement dans le déploiement de son parc nucléaire. Selon l’AIE, le géant chinois abritait à lui seul la moitié des 63 réacteurs nucléaires en construction dans le monde fin 2024.
La Russie est également un acteur majeur de l’industrie nucléaire, représentant environ 44% de la capacité mondiale d’enrichissement de l’uranium. Rosatom, la compagnie nucléaire nationale russe, est aussi active en Namibie, où sa filiale Uranium One développe le projet Wings. Enfin, Washington qui cherche à diversifier ses sources d’approvisionnement et réduire sa dépendance vis-à-vis de l’uranium enrichi russe d’ici 2028, peut aussi tirer profit de ce type de partenariat.
D’ailleurs, NANO Nuclear Energy présente le protocole d’accord avec la NIDA comme un jalon dans sa stratégie visant à « alimenter l’avenir de l’énergie nucléaire aux États-Unis ». Notons cependant que toutes ces initiatives évoquées ne se sont pour l’instant pas traduites en engagements formels entre ces potentiels partenaires et la Namibie.
La NIDA et NANO Nuclear Energy entendent poursuivre les négociations en vue de la conclusion d’un accord définitif. On ignore cependant si des discussions similaires existent déjà avec la Russie et la Chine. Quoi qu’il en soit, l’enjeu est de taille pour la Namibie qui n’ambitionne pas uniquement de valoriser son uranium, mais aussi de construire sa première centrale nucléaire.