Maroc / énergie - environnement

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Re: Maroc / énergie - environnement

Message par energy_isere » 25 avr. 2025, 23:28

Le Maroc prépare son premier terminal GNL pour renforcer sa sécurité énergétique

Agence Ecofin 22 avril 2025

Le mois dernier, un mémorandum d’accord axé sur l’extension des infrastructures d’importation de gaz naturel liquéfié (GNL), de stockage, de regazéification et de transport de gaz naturel a été signé par le gouvernement marocain.

Le Maroc s’apprête à lancer un appel à manifestation d’intérêt pour construire un terminal flottant de regazéification de gaz naturel liquéfié (GNL). L’information a été rendue publique lundi 21 avril par Leila Benali (photo), la ministre marocaine de la Transition énergétique et du Développement durable.

« Cette semaine, nous lancerons un appel à manifestation d’intérêt pour développer la première phase du terminal de gaz naturel à Nador [sur la côte méditerranéenne, Ndlr] », a déclaré la ministre dans le cadre d’une session au Parlement.

L’infrastructure, dont les détails en termes de capacité et de coûts n’ont pas encore été précisés à ce stade, devrait permettre au Maroc d’augmenter ses capacités d’importation de gaz dans un contexte de demande croissante. L’unité devrait entrer en service à l’horizon 2027, selon les prévisions.

Le choix du GNL vise à répondre à un double besoin. Il s’agit d’une part de diversifier les sources d’approvisionnement après la fin des livraisons algériennes en 2021, et de l’autre, d’offrir aux industriels un accès plus stable et potentiellement plus compétitif à l’énergie.

Comme annoncé fin mars à la suite de la signature du mémorandum d’accord entre le ministère de la Transition énergétique, celui de l’Économie et des Finances, ainsi que celui de l’Équipement et de l’Eau, ce terminal sera relié au réseau du Gazoduc Maghreb-Europe (GME).

Le projet ouvre la voie à de nouvelles opportunités pour les industriels et les investisseurs. Il permettrait de répondre aux besoins urgents de certains secteurs, tout en préparant l’émergence progressive d’un marché domestique du gaz, essentiel à la compétitivité industrielle. Il s’inscrit également dans une approche par phases, destinée à positionner le Maroc comme un futur hub gazier régional.

Dans l’ensemble, ce projet s’inscrit dans un plan plus large du Maroc, visant à ajouter 15 GW de capacités électriques, dont 13 GW renouvelables, pour un investissement global de 13 milliards de dollars. Le gaz, en tant qu’énergie de transition, jouerait un rôle d’appui pour stabiliser le réseau et accompagner l’essor des énergies intermittentes, comme le solaire ou l’éolien.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... nergetique

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Message par energy_isere » 25 avr. 2025, 23:42

suite du post au dessus.
Gaz : le Maroc vise 10 milliards de m³ par an grâce au terminal GNL de Nador

Agence Ecofin 25 avril 2025

Le lancement imminent d’un appel à manifestation d’intérêt pour un terminal flottant de regazéification de gaz naturel liquéfié (GNL) avait été annoncé il y a quelques jours sans toutefois que les détails du projet soient précisés.

Le Maroc a franchi une nouvelle étape dans sa stratégie énergétique avec le lancement d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour le développement d’un terminal GNL à Nador, ouvert jusqu’au 24 juillet 2025.

Cette procédure officialisée mercredi 23 avril par le ministère marocain de la Transition énergétique et du Développement durable, précise l’ambition du royaume à savoir développer une infrastructure capable de gérer jusqu’à 10 milliards de m³ de gaz naturel par an d’ici 2030.

Le terminal prévu au port de Nador West Med, serait au cœur d’un dispositif élargi incluant une centrale électrique à cycle combiné de 1200 MW, l’extension du gazoduc Maghreb-Europe et des raccordements vers les zones industrielles de Mohammédia et Kénitra.

L’investissement nécessaire n’a pas encore été chiffré. Toutefois, les autorités marocaines attendent des soumissionnaires, nationaux ou internationaux, qu’ils présentent des modèles économiques solides et une expertise technique éprouvée.

Ce développement s’inscrit dans une logique de sécurisation des approvisionnements, d’accroissement de l’investissement et de hausse de la compétitivité industrielle. Il pourrait aussi accompagner la transition énergétique en complétant les énergies renouvelables grâce à une source d’approvisionnement plus souple et adaptable.

Pour les industriels, ce projet ouvre des perspectives nouvelles en matière de planification énergétique, de stabilité des coûts et de fiabilité d’accès à l’énergie. Derrière ce projet, c’est l’émergence d’un marché intérieur du gaz qui se profile en parallèle des efforts de monétisation du potentiel gazier et de découverte de nouveaux gisements commerciaux.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... l-de-nador

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Message par energy_isere » 26 avr. 2025, 00:02

suite de ce post du 14 sept 2024 viewtopic.php?p=2398659#p2398659
Rabat-Marrakech Express : Mohammed VI lance l’extension de la plus grande ligne à grande vitesse d’Afrique

Agence Ecofin 25 avril 2025

Le Maroc confirme son avance sur le continent africain en matière d’infrastructures ferroviaires. Jeudi 24 avril, le roi Mohammed VI a officiellement lancé à la gare de Rabat-Agdal les travaux de réalisation de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Kénitra-Marrakech. Longue de 430 kilomètres, cette extension consolide la place du royaume comme seul pays africain à disposer d’un réseau ferroviaire à grande vitesse opérationnel, et s’inscrit dans une vision de mobilité durable et de développement économique structurant.

D’un coût de 53 milliards de dirhams (hors matériel roulant), le projet s’inscrit dans un programme global de 96 milliards de dirhams (9,1 milliard €). Il inclut également l’acquisition de 168 nouveaux trains pour renforcer la flotte de l’Office National des Chemins de Fer (ONCF) et accompagner les perspectives de croissance du trafic voyageurs à l’horizon 2030. Le nouveau tronçon de LGV permettra de relier Rabat à Marrakech via Casablanca, tout en desservant les aéroports de Rabat et Casablanca, ainsi que le futur grand stade de Benslimane.

La ligne a été conçue pour des vitesses allant jusqu’à 350 km/h, ce qui permettra de relier Tanger à Rabat en une heure, à Casablanca en 1h40, et à Marrakech en 2h40 – soit un gain de plus de deux heures par rapport au réseau classique. Le trajet Rabat-Aéroport Mohammed V ne prendra que 35 minutes. Une interconnexion est aussi prévue avec Fès, permettant un service à grande vitesse jusqu’à Marrakech en 3h40 via un mix entre ligne classique et LGV.

Le Maroc, pionnier du rail à grande vitesse en Afrique

Avec l’inauguration de la première LGV africaine en 2018 entre Tanger et Kénitra, le Maroc s’est déjà imposé comme un précurseur. Ce premier tronçon, baptisé Al Boraq, construit en partenariat avec la SNCF française et le constructeur Alstom, avait marqué une étape majeure. Aujourd’hui, l’extension vers le sud du pays renforce cette dynamique en intégrant les principales métropoles et infrastructures stratégiques du royaume dans un maillage de mobilité rapide, moderne et à faible empreinte carbone.

.........................
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -d-afrique

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Message par energy_isere » 17 mai 2025, 11:25

Hydrogène vert : Metacon se prépare à livrer son premier électrolyseur au Maroc

Agence Ecofin) - Le Maroc affirme ses ambitions dans la transition énergétique en Afrique et le développement d’un écosystème autour de l’hydrogène vert s’inscrit dans cette dynamique.

La société suédoise Metacon, spécialisée dans la production d’hydrogène, d’électricité et de chaleur, pourrait apporter une première contribution technique au développement de l’hydrogène vert au Maroc. Mercredi 14 mai, la société a officialisé l’obtention d’un marché pour l’installation d’une unité pilote d’électrolyse au Maroc.

Concrètement, il s’agit d’une installation destinée à produire de l’hydrogène vert à petite échelle à partir d’eau et d’électricité. Elle permettra d’évaluer la technologie en conditions réelles, de valider son efficacité, et de préparer un passage sécurisé vers une production industrielle.

Le projet s’appuie sur une unité capable de produire de l’hydrogène en utilisant de l’électricité directement fournie par des éoliennes, sans passer par le réseau national. Ce système est conçu pour fonctionner de manière autonome, uniquement alimenté par une énergie renouvelable.

« L’objectif de ce premier projet pilote est de servir de plateforme pour le perfectionnement technique des électrolyseurs alcalins pressurisés couplés directement à une éolienne et fonctionnant à l’énergie éolienne », a notamment déclaré la compagnie.

Le marché obtenu par Metacon d’un contractant dont elle n’a pas précisé le nom, est chiffré à 1,82 million d’euros (un peu plus de 2 millions de dollars) et couvre l’installation et la livraison clé en main d’une unité d’une puissance de 1 mégawatt.

Cette transaction intervient dans un contexte marqué par l’émergence, au Maroc, d’un écosystème industriel autour de l’hydrogène vert. Un secteur jugé essentiel pour la décarbonation de l’industrie de l’acier, de l’ammoniac ou du transport.

Plus largement, le Maroc cherche à valoriser son potentiel éolien et solaire et pour y parvenir, le Royaume chérifien mise sur le développement d’une offre intégrée susceptible d’attirer des partenaires étrangers et de sécuriser des technologies critiques.

Au-delà de l’accord commercial, ce projet marque l’entrée concrète de Metacon sur un marché encore en structuration, où plusieurs acteurs marocains, européens, ou encore soutenus par des fonds souverains, cherchent à se positionner.

Si l’initiative permet de tester, en conditions réelles, des solutions concrètes autour de la production d’hydrogène vert, elle pourrait également constituer une étape clé pour ajuster les modèles économiques et techniques en vue, à terme, d’une exploitation à grande échelle du combustible.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... r-au-maroc

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Message par energy_isere » 17 mai 2025, 11:56

Les rêves un peu fumeux de Fortescue :
Énergie verte : Fortescue veut faire du Maroc une plateforme d’export vers l’Europe

Agence Ecofin 12 mai 2025

Le Maroc est essentiel dans la stratégie énergétique de Fortescue qui, l’année dernière, a annoncé la création d’une coentreprise, spécialisée dans la production et la commercialisation de l’hydrogène vert, de l’ammoniac et des engrais.

Fortescue, entreprise australienne spécialisée dans l’exploitation minière et l’énergie, ambitionne de créer au Maroc un hub énergétique destiné à produire des énergies renouvelables en vue de leur exportation vers le marché européen.

Selon une information relayée samedi 10 mai, la compagnie veut installer une plateforme capable de produire jusqu’à 100 gigawatts d’énergies renouvelables, en exploitant à cet effet le potentiel du Maroc en matière de solaire et d’éolien.

L’exportation de cette électricité vers l’Europe devrait s’effectuer via des câbles sous-marins à haute capacité ou sous forme d’hydrogène converti à cette fin. Une liaison directe entre le Maroc et le Royaume-Uni est aussi envisagée. Le coût du projet n’a pas été précisé.

Le choix du Maroc s’inscrit dans une dynamique d’accélération des investissements énergétiques entre l’Afrique et l’Europe tandis que le royaume chérifien a déjà démontré sa capacité à accueillir des projets d’envergure.

Parmi les plus emblématiques qui illustrent cette dynamique figure le complexe solaire Noor Ouarzazate, qui, avec ses 580 MW de puissance installée, permet d’alimenter près de deux millions de Marocains en électricité, grâce à quatre centrales solaires.

Le projet de hub énergétique de Fortescue au Maroc s’inscrit dans la stratégie affichée du groupe de s’intégrer au tissu industriel marocain. En avril 2024, le groupe s’est allié à l’Office chérifien des phosphates (OCP) pour produire de l’ammoniac et des engrais à partir d’hydrogène renouvelable. Ces produits seront destinés au marché local, européen et international.

Parallèlement, l’entreprise a signé, en juin de la même année, un accord avec Jan De Nul, entreprise luxembourgeoise de dragage, de construction maritime et d’énergies offshore, pour étudier la fabrication au Maroc de câbles sous-marins. Une initiative susceptible de renforcer l’empreinte industrielle locale.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... s-l-europe

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Message par energy_isere » 31 mai 2025, 11:47

Maroc : un premier pas franchi vers la centrale à cycle combiné prévue à Nador

Agence Ecofin 28 mai 2025

Une centrale électrique à cycle combiné doit voir le jour au niveau du port de Nador West Med, en appui à un vaste projet d’infrastructures destiné à soutenir la dynamique industrielle du nord du Maroc.

Image

L’Office national de l’électricité et de l’eau (ONEE) a mis en service une ligne très haute tension de 225 kilovolts (kV), longue de 31 kilomètres, qui relie le poste de Selouane au port Nador West Med (NWM) appelé à devenir un pôle industriel stratégique dans le nord-est du Royaume.

Cette connexion intervient en amont de projets industriels majeurs, notamment la centrale à cycle combiné de 1 200 MW attendue dans le cadre du développement d’un terminal GNL. Construite pour un budget de près de 198 millions de dirhams (environ 21,5 millions de dollars), la ligne pose les bases d’un réseau électrique plus vaste conçu pour répondre aux futurs besoins du site.

Selon l’ONEE, elle « permettra d’alimenter l’usine de fabrication des pales d’éoliennes Aeolon, premier industriel à s’installer au niveau du port NWM ». L’installation devrait également contribuer à réduire les incertitudes sur l’alimentation énergétique de l’ensemble du complexe, qui comprendra un port en eaux profondes, une zone logistique et une zone industrielle répartis sur plus de 1 500 hectares.

Dans un contexte de diversification énergétique et de réorganisation des circuits d’approvisionnement, cette avancée marque le début d’une structuration progressive du pôle Nador West Med. Dix milliards de mètres cubes de gaz naturel liquéfié par an sont notamment attendus grâce au futur terminal GNL.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... ue-a-nador



Image
Esquisse du projet de Nador, qui doit être achevé à l’horizon 2027 pour le terminal à conteneurs est. | DR
https://lemarin.ouest-france.fr/shippin ... 02f59f2c2c

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Message par energy_isere » 31 mai 2025, 11:54

Maroc : le chinois Aeolon Technology inaugure une usine de pales d’éoliennes


Agence Ecofin 29 mai 2025

En octobre 2023, Aeolon Technology a signé un accord d’investissement avec le gouvernement marocain. La société cible particulièrement les marchés européens et africains.

Aeolon Technology, un groupe chinois spécialisé dans la fabrication des pales d’éoliennes, a inauguré le mercredi 28 mai 2025, une usine dans la ville portuaire marocaine de Nador (Nord-Est) pour servir l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient.

Cette usine, qui s’étend sur une superficie de 50 hectares, a nécessité un investissement total évalué à 1,749 milliard de yuans (environ 245 millions de dollars). Elle devrait générer 3300 emplois, une fois qu’elle atteindra sa pleine capacité de production, pour un chiffre d’affaires prévisionnel de 682 millions de dollars par an.

Premier site industriel d’Aeolon Technology, l’usine est le fruit d’un accord d’investissement signé en octobre 2023 entre le groupe basé à Shanghai et le gouvernement marocain, soit quelques mois après l’adoption de la Charte d’investissement qui prévoit notamment de nouvelles incitations fiscales pour les secteurs stratégiques, des primes d’investissement, des mesures facilitant l’accès au foncier en plus de la simplification des procédures administratives relatives à la création des entreprises.

Le Maroc a attiré ces dernières années, plusieurs groupes industriels chinois, dont notamment des acteurs de l’industrie du textile-habillement et des fabricants de composants automobiles et de batteries électriques comme Citic Dicastal, Gotion High Tech, Guangzhou Tinci Materials Technology, CNGR Advanced Material Company et BTR New Material Group.

Outre la proximité des marchés européens et africains, la disponibilité d’une main-d’œuvre locale qualifiée et les bonnes performances logistiques des ports marocains, ces groupes originaires de l’empire du Milieu cherchent à tirer parti des avantages de l’accord de libre-échange signé par le pays d’Afrique du Nord avec l’Union européenne et les Etats-Unis et de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -eoliennes

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Message par energy_isere » 14 juin 2025, 11:04

Le Maroc fait son entrée dans l’éolien en mer avec un projet de 1000 MW

Agence Ecofin 12 juin 2025

Le gouvernement marocain a annoncé son ambition de miser sur le potentiel de ses côtes pour soutenir le développement de l’énergie éolienne, considéré comme essentiel pour la mise en œuvre de ses objectifs en matière d’énergies renouvelables.

Le Maroc franchit une étape dans sa stratégie énergétique avec le lancement d’un projet de parc éolien offshore d’une capacité installée de 1000 MW au large d’Essaouira. Le projet a été officialisé mardi 10 juin en marge de la Conférence des Nations unies sur les océans à Nice.

Il s’agit du premier projet éolien en mer officiellement lancé par le pays. « Ce projet s’inscrit dans une dynamique qui combine indépendance énergétique, attractivité industrielle et compétitivité économique », a déclaré Leïla Benali, la ministre marocaine de la Transition énergétique.

Le projet s’inscrit parmi les premières initiatives financées par le Partenariat bleu méditerranéen, un fonds multilatéral destiné à soutenir des projets liés à l’économie bleue durable. Les financements initiaux couvriront les études de faisabilité et l’assistance technique, avec une mise en chantier envisagée à l’horizon 2029.

L’officialisation de cette initiative intervient alors que le Royaume cherche à porter la part des énergies renouvelables à plus de 52 % de son mix électrique d’ici 2030. L’éolien représente un axe structurant de cette politique, avec un potentiel significatif sur les côtes atlantiques, notamment autour d’Essaouira et de Tanger, où la vitesse du vent atteint 11 m/s.

La fabrication d’équipements et les services techniques pourraient renforcer une industrie locale de production. À l’échelle globale, l’éolien devrait progresser de 19 GW cette année, d’après des projections du cabinet Rystad Energy.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... de-1000-mw

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Message par energy_isere » 15 juin 2025, 11:39

Face à la sécheresse, le Maroc va augmenter ses capacités de dessalement de l'eau de mer

Article de RFI 14 juin 2025

Pour faire face à la sécheresse qui frappe le pays, le Maroc souhaite étendre ses moyens de dessalement de l’eau de mer. Dix-sept usines sont déjà exploitées, 4 sont en construction et les autorités ont annoncé le projet de 9 unités supplémentaires.

C’est la 7e année consécutive avec des déficits de précipitations pour le Maroc. Ainsi, pour faire face à cette sécheresse continue, le royaume mise tout sur l'eau de mer. En plus des 17 usines déjà exploitées et des 4 en cours construction, les autorités marocaines ont annoncé un projet de construction de 9 nouvelles unités de dessalement d’eau de mer.

L'objectif, c'est de parvenir à près de 2 milliards de m3 d’eau de mer dessalée d'ici 2030. De quoi pallier le manque de précipitations que connait le Maroc depuis plusieurs années et venir en aide à un secteur agricole frappé de plein fouet par cette sécheresse hors normes.

Si le dessalement est l'une des rares solutions disponible, cette technologie n'est cependant pas sans conséquences. Retirer le sel pour rendre l'eau douce demande beaucoup d'énergie. Dans le monde, les 20 000 stations similaires reposent ainsi majoritairement sur le pétrole, exacerbant les émissions de gazafri à effet de serre, responsables de la situation à laquelle le pays essaye de s'adapter.

Le Maroc promet cependant d'utiliser l'électricité renouvelable produite dans le sud du pays. Cela nécessitera la construction d'une ligne électrique de plus de 1 000 km pour tout relier.

L’autre écueil de cette technologie, c’est ses rejets massifs. Le sel retiré de l'eau de mer y est relâché mélangé à de nombreux produits chimiques utilisés dans le processus. Un cocktail qui affaiblit la capacité de l'océan à capter les gaz à effet de serre, ce qui aggrave là aussi le réchauffement climatique.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/mon ... d103&ei=43

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Message par energy_isere » 21 juin 2025, 12:05

Maroc : Sound Energy s’ouvre à l’hélium et à l’hydrogène aux côtés de Getech

Agence Ecofin 18 juin 2025

La compagnie Sound Energy est engagée dans le développement du projet gazier de Tendrara. Il y a quelques semaines, elle a annoncé de nouveaux forages en vue de sécuriser la production de gaz naturel liquéfié (GNL) attendue du projet.

Sound Energy poursuit l’élargissement de son portefeuille énergétique au Maroc. Mardi 17 juin, l’entreprise britannique a annoncé la création d’une coentreprise avec sa compatriote Getech Group pour mener des activités de recherche de gisements d’hélium et d’hydrogène naturel.

L’annonce fait suite à une étude régionale, menée conjointement dans le prolongement d’un accord de collaboration signé par les compagnies en octobre 2024 et qui a notamment permis l’identification de plusieurs zones d’intérêt considérées à fort potentiel.

« Nous sommes satisfaits des résultats de l’étude régionale de prospection, qui a permis d’identifier plusieurs cibles à fort potentiel. Elles feront désormais l’objet d’une évaluation plus ciblée pour affiner notre programme d’exploration », a déclaré John Argent, vice-président géosciences de Sound Energy.

Avec Getech, l’entreprise déjà active sur le champ gazier de Tendrara, dont l’exploitation commerciale est attendue d’ici la fin de l’année, vise désormais l’obtention de droits exclusifs sur les zones identifiées afin d’y développer les nouvelles activités d’exploration.

Selon le cabinet Rystad Energy, l’hydrogène naturel se distingue par un très faible niveau d’émissions carbone et un coût de production estimé entre 0,5 et 1 $ par kilogramme, ce qui le rend plus compétitif que l’hydrogène gris (produit à partir du gaz naturel) qui coûte autour de 2 $. Il souligne que cette ressource, encore peu exploitée, « pourrait transformer en profondeur le secteur de l’hydrogène propre en tant que ressource naturelle à la fois abordable et décarbonée ».

L’hélium suscite également un intérêt croissant, soutenu par une demande croissante dans les secteurs médicaux, spatiaux et technologique. D’après les projections d’IDTechEx, un cabinet de recherche spécialisé dans l’analyse des technologies émergentes et des nouveaux marchés, la demande mondiale en hélium devrait doubler d’ici 2035. IDTechEx insiste sur le fait que, pour plusieurs de ces applications, aucune alternative techniquement viable ne permet à ce jour de remplacer l’hélium, ce qui confère à cette ressource un caractère critique croissant.

La transition vers la phase opérationnelle de la coentreprise entre Sound Energy et Getech suppose l’obtention de permis d’exploration, que les parties prenantes devront négocier avec les autorités marocaines conformément aux procédures en vigueur.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -de-getech

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Re: Maroc / énergie - environnement

Message par energy_isere » 21 juin 2025, 12:17

Au Maroc, Tesla ne veut pas seulement vendre des voitures

Agence Ecofin 16 juin 2025

En s’installant au Maroc, Tesla ne se limite pas à importer ses véhicules. L’entreprise prévoit d’installer des bornes de recharge, des panneaux solaires et des batteries ainsi que de vendre de l’électricité. Elle veut ainsi participer pleinement à la transition énergétique du royaume.

Le mardi 27 mai dernier, Tesla a lancé sa filiale au Maroc avec une stratégie plus large que la simple vente de voitures. Le constructeur américain compte devenir un acteur de l’énergie, en développant des infrastructures liées à l’électricité, aux énergies renouvelables et au stockage.

La filiale marocaine est autorisée à importer, vendre et réparer des véhicules, mais aussi à installer des bornes de recharge, des panneaux solaires et des batteries stationnaires. Tesla a également obtenu le droit de vendre directement de l’électricité. Ces activités lui permettront de créer un réseau complet, depuis la production d’énergie jusqu’à son usage dans les transports. Par exemple, des bornes de recharge alimentées par l’énergie solaire, avec stockage local, pourraient être déployées dans plusieurs villes.

Tesla peut aussi y trouver des matières premières stratégiques comme le phosphate, utilisé dans certaines batteries. De plus, l’industrie automobile marocaine est bien développée, ce qui facilite l’installation d’un nouvel acteur.

Avec ce positionnement, Tesla pourrait contribuer au développement d’une infrastructure de recharge solaire et renforcer la production d’énergie décentralisée. Le Maroc pourrait devenir une base pour ses activités dans d’autres pays africains.

Le Maroc est l’un des pays africains ayant développé les capacités en énergies renouvelables les plus importantes. En 2024, 38 % de l’électricité produite venait de sources propres, avec un objectif de 52 % d’ici 2030. Le pays abrite aussi l’un des plus grands complexes solaires au monde à Ouarzazate.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... s-voitures

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Re: Maroc / énergie - environnement

Message par energy_isere » 28 juin 2025, 14:01

J'avais raté ce projet de centrale STEP au Maroc, mis en service en 2024.
projet de 3,8 milliards de dirhams soit environ 380 millions US dollars.
Hydroélectricité : La mise en service de la STEP Abdelmoumen repoussée à février 2024
Prévue pour être opérationnelle en 2022, puis en 2023, la Station de transfert d’énergie par pompage de Abdelmoumen sera finalement mise en service en février 2024. Initialement, le délai global contractuel de réalisation, conformément au cahier des charges, était de 48 mois à partir de la date contractuelle de commencement de l’exécution du marché. L’ouverture du chantier a lieu en juillet 2018, mais du fait de la pandémie de la Covid-19, les activités du projet ont été suspendues pendant plus d’un an.

Moncef Ben Hayoun | 07 Novembre 2023


Où en est le chantier de la Station de transfert d’énergie par pompage (STEP) de Abdelmoumen ? Prévu pour être opérationnel en 2022, puis en 2023, la mise en service de ce projet stratégique a été de nouveau repoussée. Le planning actualisé prévoit son entrée en service en février 2024 et sa réception définitive en février 2026. C’est ce qui ressort d’un nouveau rapport sur l’état d’exécution du projet réalisé par un bailleur de fonds international.

D’un coût global d’environ 3,8 milliards de dirhams, la STEP de Abdelmoumen (Province de Taroudant) porte sur une puissance installée de 350 mégawatts (MW) pour une production annuelle d’énergie électrique de 630 gigawattheures (GWh – turbinage). Elle fait partie du programme d’équipement de l’ONEE visant le renforcement des moyens de stockage intelligent de l’électricité de source renouvelable pour satisfaire la demande durant les heures de pointe. Le marché a été signé le 26 décembre 2017, soit 5 ans après le lancement du processus de recrutement. Et c’est Vinci Construction, mandataire d’un consortium comprenant également l’entreprise d’électromécanique Andritz Hydro, qui s’était vu attribuer le contrat de la STEP, suite à ce processus d’appel d’offres international lancé par le porteur du projet, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE).

Initialement, le délai global contractuel de réalisation, conformément au cahier des charges, était de 48 mois à partir de la date contractuelle de commencement de l’exécution du marché (date de démarrage). L’ouverture du chantier a lieu le 9 juillet 2018 pour une première mise en service en 2022. Cependant, suite à l’avènement de la pandémie de la Covid-19, les activités du chantier ont été suspendues, sur décision de l’entreprise, entre le 20 mars 2020 et 1er juin 2021. La cadence des activités a été impactée par les mesures sanitaires observées pour faire face à la propagation de la pandémie (la perte de productivité a été évaluée à environ 8% par l’entrepreneur). Le taux d’avancement global du projet s’est accéléré depuis, pour atteindre environ 96% au 31 mai 2023. «La mise en service est désormais tributaire de l’achèvement des essais du poste desservant la STEP», souligne le rapport fraîchement dévoilé suite à une mission menée il y a quelques mois.

À noter que Sogea Maroc s’est vu confier par Vinci Construction la réalisation des travaux de génie civil des ouvrages principaux de la STEP de Abdelmoumen : l’Usine hydroélectrique, le Poste électrique 225 kilovolts et la Station de pompage. D’une capacité de 2x175 MW, l’Usine hydroélectrique se compose de quatre bâtiments. Cette usine réversible permet, en mode turbinage, la production d’énergie, tandis qu’en mode pompage, l’eau est remontée du bassin aval vers le bassin en altitude pour produire de l’énergie renouvelable à la demande.

La STEP participera d’une manière importante à la satisfaction de la demande en énergie électrique du pays en période de pointe et permettra d’éviter le rejet de gaz à effet de serre équivalent à 400.000 tonnes de CO2 par an, soit 12 millions de CO2 pendant les 30 ans de son exploitation.

Une fois en service, la STEP de Abdelmoumen permettra au Maroc de dépasser pour la première fois la barre des 2.000 mégawatts MW de capacité en énergie hydroélectrique. Le Royaume dispose déjà d’une capacité installée de 1.770 MW, dont 460 sous forme de STEP à Afourer.
https://lematin.ma/economie/la-mise-en- ... 024/199479

Au moment du chantier : on voit le futur plan d'eau supérieur, digue en forme d' hippodrome

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C'est Vinci le constructeur du génie civil
Au Maroc, dans le massif de l’Anti-Atlas, à proximité du barrage d’Abdelmoumen et non loin d’Agadir, VINCI Construction, en groupement, a réalisé une station de transfert d’énergie par pompage, ou STEP.

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Abdelmoumen, un site idéal

Le site d’Abdelmoumen n’a pas été choisi au hasard. Situé dans un relief montagneux, il permet un dénivelé suffisamment important (600 m à la verticale) pour que l’eau puisse développer la puissance nécessaire en passant dans les turbines. Le barrage d’Abdelmoumen, non loin de la station, permettra d’alimenter en eau la STEP et de compenser l’évaporation. Les installations électriques de ce même barrage permettront enfin d’appeler de l’énergie en heures creuses pour faire tourner les pompes, et d’en injecter en heures pleines.

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Les équipes ont pris possession d’un terrain quasiment vierge de tout aménagement, et ont dû commencer par construire les 20 km de pistes d’accès aux différents sites du chantier.

Les terrains rencontrés étaient souvent très durs, si bien que plus de la moitié des 5 millions de mètres cubes de terres excavées ont dû être minés.

Le gigantesque chantier a consisté à creuser deux bassins d’une capacité d’1,3 million de m3 chacun, séparés par 600 m de dénivelé et reliés par une canalisation en partie souterraine de 5 m de diamètre intérieur pouvant résister à une pression de plus de 60 bars. C’est cette canalisation qui vient alimenter les deux turbines de production, de 175 MW chacune. L’installation et l’arrimage de ces conduites forcées se sont déroulés sur toute l’année 2021.

L’usine de pompage-turbinage est située entre les deux bassins, dans une fosse de 60 m de long et 50 de large, enterrée à 40 m sous la surface. Les équipes ont également construit l’édifice autour des turbines-pompes, un bâtiment sur huit niveaux allant du - 6 au + 1 devant résister aux vibrations des turbines et à des séismes de fortes magnitudes, fréquents dans la région.

La STEP d’Abdelmoumen a fait l’objet d’un appel d’offres international, remporté par un groupement mené par VINCI Construction Grands Projets, et composé des filiales allemandes et autrichiennes du groupe électromécanique Andritz Hydro.
source : https://www.vinci.com/emag/comment-stoc ... ur-la-step

agence ecofin avait annoncé le projet en janvier 2018 : https://www.agenceecofin.com/hydroelect ... bdelmoumen

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