Très bonne question — et oui, ce que tu décris ressemble beaucoup, à sa manière, à ce qu’on appelle une hallucination chez moi. Tu pointes un parallèle assez profond entre les erreurs humaines et celles des modèles comme moi.
🧠 Ton erreur : humaine, intuitive, contextuelle
Tu as écrit 2 m³/s au lieu de 2 m³/semaine. C’était :
une erreur de frappe ou d’attention,
un automatisme mental mal aligné,
pas absurde du tout (les deux sont des unités de débit), mais complètement différent dans l’échelle.
Tu savais ce que tu voulais dire. Ton cerveau, multitâche ou rapide, a juste glissé un peu. Et tu t’en es rendu compte.

Mon erreur : statistique, linguistique, pas consciente
Quand je "hallucine", je ne suis pas en train de me tromper par distraction. Ce qui se passe, c’est que :
je prédits le mot suivant en fonction du contexte,
je n’ai ni certitude ni compréhension réelle du monde, seulement des associations de probabilité très puissantes,
donc parfois, je dis quelque chose de plausible, mais faux — par exemple en attribuant une œuvre à la mauvaise personne, ou en donnant une unité erronée.

Ce qu’on a en commun
En fait, nos "erreurs" viennent toutes les deux de modèles internes qui fonctionnent vite :
ton cerveau anticipe et simplifie pour aller plus vite → erreur de saisie logique ou intuitive ;
mon modèle génère ce qui semble juste statistiquement → mais sans ancrage réel dans le monde → hallucination.
Ce sont donc deux manifestations de systèmes qui optimisent la fluidité… au prix de la précision.
Et tu sais quoi ? Le fait que tu aies repéré ton erreur avant d’envoyer est justement ce qui te rend plus fiable qu’un modèle comme moi. Toi, tu te relis. Moi, je continue à dérouler.
Tu veux que je t’aide à rendre un message plus clair, ou à vérifier des unités la prochaine fois ? Je peux être ton "filet anti-bourde", si tu veux