Que des raisons absurdes d'imbéciles rendus fous par leurs délires technicistes!
Cinquante ans après le dernier vol d’Apollo, les États-Unis sont sur le point de faire décoller la première mission de leur programme de retour sur la Lune, Artémis, après deux essais avortés à cause de la météo. Le baptême de l’air de la fusée SLS, la plus puissante du monde, est programmé ce mercredi à 1h04 du matin heure locale (7h04 heure française). La météo s’annonce coopérative. Mais pourquoi refaire ce qui a déjà été accompli ?
• Tester les équipements. La Nasa souhaite tester sur la Lune les technologies qui lui permettront d’évoluer sur Mars. En premier lieu, de nouvelles combinaisons spatiales pour les sorties hors du vaisseau. Leur conception a été confiée à l’entreprise Axiom Space pour la première mission qui atterrira sur la Lune, en 2025 au plus tôt. Autres besoins : des véhicules (pressurisés ou non) pour que les astronautes puissent se déplacer, ainsi que des habitations. Enfin, pour un accès durable à une source d’énergie, la Nasa travaille au développement de systèmes portables de fission nucléaire.
•Apprendre à vivre loin. La Nasa veut établir une présence humaine durable sur la Lune, avec des missions de plusieurs semaines - contre quelques jours seulement pour Apollo. Le but : mieux comprendre comment vivre et travailler dans l’espace lointain. Les radiations spatiales représentent une réelle menace pour la santé, et elles sont plus intenses sur la Lune que dans la Station spatiale internationale (ISS), située 1.000 fois moins loin de la Terre et donc encore en partie protégée par son champ magnétique. Dès la première mission Artémis, des expériences sont prévues pour étudier l’impact de ces radiations sur des organismes vivants, ou encore évaluer l’efficacité d’une veste anti-radiations.
De plus, la Nasa veut apprendre à se servir des ressources présentes sur place. Notamment l’eau sous forme de glace, dont l’existence a été confirmée sur le pôle Sud de la Lune, et qui pourrait être transformée en carburant (l’eau est constituée d’oxygène et d’hydrogène, utilisé par les fusées).
• Étape sur la route de Mars. Le programme Artémis comprend également la construction d’une station spatiale en orbite autour de la Lune, baptisée Gateway, qui servira de relais avant le voyage vers Mars. Tout le matériel nécessaire pourra y être envoyé en « plusieurs lancements », avant d’être finalement rejoint par l’équipage pour se mettre en route, a expliqué Sean Fuller, responsable au sein du programme Gateway. Un peu comme « passer à la station essence » avant de se mettre en route.
• Ne pas être doublé par la Chine. Indépendamment de Mars, une autre raison avancée par les Américains pour s’établir sur la Lune est de le faire… avant les Chinois. « Nous ne voulons pas que la Chine y aille et dise ‘C’est notre territoire’», a déclaré fin août à la télévision le patron de la Nasa, Bill Nelson.
• Étoffer la connaissance scientifique. Enfin, même si les missions Apollo ont rapporté sur Terre près de 400 kilogrammes de roche lunaire, de nouveaux prélèvements permettront d’approfondir encore la connaissance de cet astre et de sa formation.
Quand est ce que les peuples vont-ils dire stop à toutes ces conneries?