kercoz a écrit : ↑08 sept. 2022, 11:04
Qd les gens ne te répondent pas, ce n'est pas parce que tu les cloues sur place de ta supériorité intellectuelle ... c'est juste parce que tu les gonfles en déplaçant la question en cours sur une piste qui ne les intéresse pas du tout...tu fais la meme démarche d'acharnement que Jeudi ...répondre à un problème ( à tique) par une question ...etc...ou disons que tes "fantasmes " à toi sont tristes, inintéressants.
ok, ben de mon coté, je ressens ça comme une échappatoire pour répondre à des questions concrètes, ce qui permet de continuer à vivre dans son monde de fantasmes. La question que je pose n'est évidemment pas sans rapport avec le jugement de "consumérisme" , puisque ce que je demande c'est de savoir où commence et où s'arrête le consumérisme. Quand je dis à Jeudi que certains discours me font penser à la religion, c'est entre autres à ça que je pense.
Par exemple il y a un discours religieux chrétien qui propage l'idée que selon tes actions, tu pourras aller après ta mort au Paradis ou en Enfer - ce qui a un interêt évident pour contrôler socialement les individus et les empêcher d'être trop transgressifs. Bon mais si tu poses la question de savoir précisément quelles actions font que tu seras condamné à l'Enfer, la religion a un big problème : c'est que si tu les as faites, alors tu t'en fiches de ce que tu peux faire après puisque rien ne peut te sauver. Ce qui va évidemment à l'encontre du but initial qui est de faire peur aux gens pour qu'ils ne commettent pas de mauvaises actions. Du coup on invente le purgatoire comme instance "menaçante" mais dont tu peux éventuellement sortir. Mais évidemment on va toujours avoir le problème de savoir ce qui mérite définitivement l'enfer ou le purgatoire, si les actions sont rattrapables ou pas etc...
En fait on se rend compte que ces représentations n'ont aucun but concret. Evidemment personne ne jugera jamais de si l'âme d'un mort ira au purgatoire ou en enfer. Le but de ces représentations est de répartir la charge de culpabilité sur les humains (qui dépend évidemment du point de vue, de la situation sociale, de la nationalité, etc ...). C'est tout à fait l'analogie du réflexe de brûler des juifs ou des sorcières en cas d'épidémie de peste. Beaucoup de discours sur la société moderne sont de ce type, et de plus en plus avec l'hystérie anti-CO2 qui se développe. On sait sans doute tous inconsciemment que ça ne changera rien au problème de montrer du doigt les joueurs de foot ou les capitalistes, mais au moins, ça soulage.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".