par Jeuf » 22 sept. 2025, 16:52
Bon, maintenant que nous avons vu la paille dans notre oeil, voyons la poutre chez le voisin.
Et...même si tout est plus opaque, il semble bien qu'il y a moins de problème de sans-abris en Russie. Entre autre, parce que le pays est en déclin démographique et qu'il est bien plus facile de prendre possession de maisons vides.
Comme il peut faire -30°C, il y a aussi plus de veille pour prendre en charge les sans-abris. D'ailleurs, ils ne pourraient pas survivre longtemps dehors dans ces conditions. Il faudrait comparer plutôt la mortalité des précaires, plutôt que la présence dans la rue.
La Russie n'est pas au top , question l'espérance de vie générale (et sans compter ceux qui meurent sur le front). C'est encore plus vrai en Iakoutie, la région la plus froide. Est-ce donc la faute du froid du pays? Tiens donc, il semble bien non car au Canada on arrive à un très bon niveau.
S'il y a beaucoup d'enfants à la rue en France, c'est peut-être parce que c'est une terre où les éxilés pensent être bien accueillis (oui, ici plutôt qu'en Russie ou en Chine ou autre pays qui résiste à l'occidentalisation); ce ne sont des familles établies de longue date. On peut se trouver mieux dans le froid, que dans son pays sous la menace de groupes armés. Les capacités d'accueil ne suivent pas. Si tout le monde veut bien payer plus d'impot pour que personne ne reste à la rue, allons-y.
Autre chose, on ne voit pas en quoi la Russie par son action vient en aide aux enfants dans la rue. Au contraire, alors qu'on ne se dirige (chez nous, et pas non plus ailleurs) pas vers un système socio-économique qui accorde à tous une base de vie, cette guerre mobilise des ressources et quelques points de PIB, il risque d'y en avoir moins pour l'action sociale .
à propos d'enfants, du point de vue du pouvoir russe, le pays est venu en aide à des milliers d'enfants (environ 20 000) ukrainiens en les mettant dans des centres en Russie. A l'ouest au contraire on parle d'enlèvement de masse, avec un endoctrinement pour beaucoup. Tu as un avis sur le sujet, Kercoz?
En terme de souffrance, c'est une paille par rapport à ce qu'inflige le pouvoir russe : des centaines milliers d'homme contraints de rester éveiller dehors dans la boue, plusieurs jours de suite, sous la menace de mort violente, pour tenir une ligne de front.
Et allez, je ne vais pas faire que dénigrer : toujours en terme de somme de souffrances, la ligne de front France-Allemgane de la première guerre mondiale, ou les camps nazis et staliniens ont été bien largement pire que ce conflit.
Le fait d'avoir "rendu" quelques centaines enfants, ou les échanges de plusieurs milliers de prisonniers de guerre sont des signes d'une intensité de haine moindre.
Mais on reste très haut, question animosité et souffrances infligées, par rapport à ce tout ce qu'on peut voir (et imaginer) près de la pointe de Grave.
Bon, maintenant que nous avons vu la paille dans notre oeil, voyons la poutre chez le voisin.
Et...même si tout est plus opaque, il semble bien qu'il y a moins de problème de sans-abris en Russie. Entre autre, parce que le pays est en déclin démographique et qu'il est bien plus facile de prendre possession de maisons vides.
Comme il peut faire -30°C, il y a aussi plus de veille pour prendre en charge les sans-abris. D'ailleurs, ils ne pourraient pas survivre longtemps dehors dans ces conditions. Il faudrait comparer plutôt la mortalité des précaires, plutôt que la présence dans la rue.
La Russie n'est pas au top , question l'espérance de vie générale (et sans compter ceux qui meurent sur le front). C'est encore plus vrai en Iakoutie, la région la plus froide. Est-ce donc la faute du froid du pays? Tiens donc, il semble bien non car au Canada on arrive à un très bon niveau.
S'il y a beaucoup d'enfants à la rue en France, c'est peut-être parce que c'est une terre où les éxilés pensent être bien accueillis (oui, ici plutôt qu'en Russie ou en Chine ou autre pays qui résiste à l'occidentalisation); ce ne sont des familles établies de longue date. On peut se trouver mieux dans le froid, que dans son pays sous la menace de groupes armés. Les capacités d'accueil ne suivent pas. Si tout le monde veut bien payer plus d'impot pour que personne ne reste à la rue, allons-y.
Autre chose, on ne voit pas en quoi la Russie par son action vient en aide aux enfants dans la rue. Au contraire, alors qu'on ne se dirige (chez nous, et pas non plus ailleurs) pas vers un système socio-économique qui accorde à tous une base de vie, cette guerre mobilise des ressources et quelques points de PIB, il risque d'y en avoir moins pour l'action sociale .
à propos d'enfants, du point de vue du pouvoir russe, le pays est venu en aide à des milliers d'enfants (environ 20 000) ukrainiens en les mettant dans des centres en Russie. A l'ouest au contraire on parle d'enlèvement de masse, avec un endoctrinement pour beaucoup. Tu as un avis sur le sujet, Kercoz?
En terme de souffrance, c'est une paille par rapport à ce qu'inflige le pouvoir russe : des centaines milliers d'homme contraints de rester éveiller dehors dans la boue, plusieurs jours de suite, sous la menace de mort violente, pour tenir une ligne de front.
Et allez, je ne vais pas faire que dénigrer : toujours en terme de somme de souffrances, la ligne de front France-Allemgane de la première guerre mondiale, ou les camps nazis et staliniens ont été bien largement pire que ce conflit.
Le fait d'avoir "rendu" quelques centaines enfants, ou les échanges de plusieurs milliers de prisonniers de guerre sont des signes d'une intensité de haine moindre.
Mais on reste très haut, question animosité et souffrances infligées, par rapport à ce tout ce qu'on peut voir (et imaginer) près de la pointe de Grave.