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L’Ukraine perd Siversk, un bastion protégeant le dernier quart de la région de Donetsk
L’armée d’invasion russe a fini d’occuper la ville de 10 000 habitants qui lui résistait depuis trois ans et demi. Le flanc est de la dernière conurbation du Donbass sous contrôle ukrainien apparaît désormais dégarni.

Par Emmanuel Grynszpan 24 dec 2025

L’armée ukrainienne a indiqué, le 23 décembre, s’être totalement retirée de la ville de Siversk, qui constituait un verrou bloquant l’avancée russe vers Sloviansk et Kramatorsk, la dernière grande conurbation de la région de Donetsk encore sous contrôle ukrainien. Alors que l’autre grande conurbation de Pokrovsk et Myrnohrad, au sud-est, est elle aussi sur le point de tomber, Sloviansk et Kramatorsk constituent, aujourd’hui, les dernières villes du Donbass que la Russie n’a pas ravagées en quatre années de guerre.

La chute de Siversk, une petite ville qui comptait 11 000 habitants avant l’invasion à grande échelle, survient après plusieurs mois d’intenses combats urbains. Il ne s’agit ni d’une surprise, ni d’une accélération de l’invasion russe, qui demeure laborieuse et très coûteuse en hommes. Les Forces armées russes (FAR) ont mis trois ans et demi pour progresser de 12 kilomètres depuis la ville de Lyssytchansk (à l’est de Siversk), prise durant l’été 2022.

energy_isere a écrit : ↑

20 déc. 2025, 08:44

Reuters •19/12/2025

Une frappe russe visant des infrastructures portuaires proches de la ville portuaire d'Odessa, sur la mer Noire, a fait sept morts et quinze blessés vendredi soir, ont indiqué des responsables ukrainiens.

Guerre en Ukraine : un général de l’État-major russe, Fanil Sarvarov, tué dans l’explosion de sa voiture à Moscou

Article de Ronan Tésorière 22 dec 2025

Cp 3 a écrit : ↑

18 déc. 2025, 02:48

Vladimir Poutine serait désormais favorable à une solution qui demanderait le retrait des forces ukrainiennes des régions qu' il revendique . Les forces de l' Onu prendraient alors la place ceci dans l' attente des résultats d' une sorte de réferendum appliqué aux régions revendiquées et effectué sous controle de l' Onu . ( Source : Télégram )

Le président russe Vladimir Poutine a utilisé sa conférence de presse télévisée annuelle Direct Line le 19 décembre pour réaffirmer son engagement à atteindre pleinement ses objectifs de guerre en Ukraine. Poutine a déclaré que la Russie est prête et disposée à mettre fin à la guerre sur la base des principes qu’il a exposés lors de son discours de juin 2024 devant le ministère russe des Affaires étrangères (MAE). [1] Poutine a utilisé ce discours pour exposer ses conditions d’acceptation d’un cessez-le-feu et de ne commencer que les négociations : le retrait complet de l’Ukraine de tous les oblasts de Louhansk, Donetsk, Zaporijia et Kherson, et l’abandon par l’Ukraine de ses aspirations à l’adhésion à l’OTAN. [2] Poutine a déclaré dans ce discours de 2024 que la position « fondamentale » de la Russie appelle au statut neutre de l’Ukraine, à la démilitarisation (la demande russe de limiter l’armée ukrainienne afin que l’Ukraine ne puisse pas se défendre) et à la dénazification (la demande russe de remplacer le gouvernement ukrainien actuel par un gouvernement fantoche pro-russe). Poutine avait également exigé que la communauté internationale consacre dans les accords internationaux sa reconnaissance de l’annexion par la Russie des quatre oblasts et de la Crimée et que l’Occident lève toutes les sanctions contre la Russie. Beaucoup des revendications de Poutine de juin 2024, réitérées le 19 décembre, contredisent directement le plan de paix en 28 points proposé par les États-Unis et ses versions ultérieures.

Sept morts dans une frappe russe sur le port d'Odessa

Reuters •19/12/2025

Une frappe russe visant des infrastructures portuaires proches de la ville portuaire d'Odessa, sur la mer Noire, a fait sept morts et quinze blessés vendredi soir, ont indiqué des responsables ukrainiens.

Oleksiy Kuleba et le gouverneur régional d'Odessa, Oleh Kiper, ont déclaré que les premières informations faisaient état de sept morts et quinze blessées.

Une source proche du dossier a indiqué que la frappe avait visé Pivdennyi, l'un des trois ports de la zone.

Odessa, point névralgique des exportations ukrainiennes de céréales et d'autres produits, est une cible fréquente des attaques russes depuis que Moscou a envahi son voisin en février 2022.

Des rapports confirment que le Service de sécurité ukrainien (SBU) a réussi à détruire un sous-marin russe à l’aide de drones sous-marins pour la première fois de l’histoire. L’attaque visait un sous-marin de classe Varshavyanka (classe Kilo) à Novorossiysk, causant des dégâts critiques et le mettant pratiquement hors d’usage. Faits clés
- Opération : Menée par le SBU ukrainien à l’aide de drones sous-marins Sub Baby.
- Cible : un sous-marin russe de classe 636.3 Varshavyanka (désignation OTAN : classe Kilo).
- Emplacement : Port de Novorossiysk, Russie.
- Dégâts : Le sous-marin, d’une valeur de 400 millions de dollars, a subi des dommages critiques et est considéré comme hors service.
- Première Historique : C’est la première fois dans l’histoire que des drones sous-marins détruisent un sous-marin.
- Impact des sanctions : En raison des sanctions internationales, le remplacement du sous-marin pourrait coûter jusqu’à 500 millions de dollars à la Russie, rendant la récupération plus difficile.
- Héritage des drones : Ces mêmes drones avaient été utilisés auparavant contre les pétroliers russes de la « flotte de l’ombre », perturbant l’économie de guerre de Moscou. Implications stratégiques
- Impact militaire :
- Le sous-marin était capable de lancer des missiles de croisière Kalibr sur l’Ukraine, donc sa destruction réduit la capacité de frappe de la Russie.
- Démontre la capacité croissante de l’Ukraine à utiliser la guerre par drones avancée contre des moyens navals de grande valeur.

- Pression économique :
- La Russie doit faire face à des coûts élevés pour remplacer le sous-marin, aggravés par des sanctions restreignant l’accès aux pièces et à la technologie.
- Cette frappe s’ajoute à la campagne plus large de l’Ukraine visant la flotte de l’ombre russe et les infrastructures militaires critiques.

- Effet psychologique :
- Cette opération indique que même des bases navales fortement défendues comme Novorossiysk sont vulnérables.
- Elle remonte le moral ukrainien tout en sapant la perception de la sécurité navale par la Russie. Risques et défis
- Escalade : la Russie pourrait riposter par des frappes intensifiées contre les infrastructures ukrainiennes.
- Évolution de la guerre par drones : Bien qu’efficace, la dépendance de l’Ukraine aux drones signifie que la Russie investira probablement dans des contre-mesures telles que les filets anti-drones, la détection sonar et la guerre électronique.
- Sécurité mondiale : Le précédent de drones détruisant des sous-marins pourrait transformer les stratégies de guerre navale à l’échelle mondiale, suscitant des inquiétudes quant à la prolifération de telles technologies.

En résumé, le SBU ukrainien a atteint une étape historique dans la guerre navale en neutralisant un sous-marin russe avec des drones sous-marins, marquant un tournant à la fois dans la guerre et dans l’avenir des tactiques militaires basées sur les drones.

Un cargo turc en feu dans un port d’Odessa après avoir été frappé par la Russie
Un roulier appartenant à l’entreprise turque Cenk roro est en feu dans un port ukrainien situé dans la région d’Odessa. Selon plusieurs sources, il aurait été frappé par la Russie vendredi 12 décembre. Les pompiers sont sur place.


L’agence de presse russe Mash a diffusé des photos du roulier en feu au port d’Odessa, vendredi 12 décembre. | MASH

Guillaume JORIS. Publié le 12/12/2025Le marin

Une explosion se serait produite à bord du roulier turc Cenk T alors qu’il était amarré au port de Chornomorsk, l’un des trois grands ports de la mer Noire de la région d’Odessa, rapport Reuters. Selon l’agence de presse russe Mash, le navire de l’armateur turc Cenk roro avait à bord du carburant et des générateurs de gaz. Mash ajoute que le président russe Vladimir Poutine avait averti que si les attaques ukrainiennes contre les... (abonnés)

Ukraine Strikes Key Russian Oil Platform in Caspian Sea

By Michael Kern - Dec 11, 2025

In a significant expansion of its campaign against Russian energy infrastructure, Ukraine’s security services executed a long-range drone strike on a major offshore oil field in the Caspian Sea, effectively halting production at a key Lukoil facility.

The attack on Dec. 11 marks the first time Kyiv has targeted hydrocarbon extraction assets in the Caspian region, a development that signals a new phase in the targeting of Russia’s economic lifelines and raises questions regarding the security of energy corridors previously considered beyond the reach of the conflict.

Deep Strike Capabilities Expand Reach

The operation, carried out by the Security Service of Ukraine (SBU), reportedly targeted the Vladimir Filanovsky field, situated in the northern sector of the Caspian Sea. According to SBU sources, four drones successfully struck the offshore platform, forcing the suspension of oil and gas production from more than 20 wells servicing the facility.

"At least four hits were recorded on the offshore platform," an SBU source told reporters, speaking on condition of anonymity. "As a result of the attack, oil and gas production from more than 20 wells it serves stopped."

The strike was reportedly executed by the SBU's "Alpha" special operations unit. This incident represents a strategic shift for Ukraine. While Kyiv has frequently targeted oil refineries and storage depots deep within Russian territory, hitting an offshore production platform in the Caspian Sea, hundreds of miles from the frontline, demonstrates a growing capacity to project force against critical upstream assets.

The Vladimir Filanovsky field is a jewel in the crown of Russia's post-Soviet energy sector. Discovered by Lukoil in 2005 and brought online in 2016, it is considered the largest oil discovery in Russia in decades, holding estimated reserves of 129 million tons of oil and 30 billion cubic meters of natural gas.

Geopolitical Ripples in the Caspian Basin

The attack places the Caspian Sea, a vital artery for global energy markets, directly into the crosshairs of the widening war. The region serves as a crucial hub not only for Russian output but also for Central Asian energy exports.

Industry analysts note that the targeting of the Filanovsky field carries significant implications for regional energy logistics. The field's output is typically exported via the Caspian Pipeline Consortium (CPC). The CPC pipeline is a critical piece of global energy infrastructure that transports crude oil from fields in western Kazakhstan, operated by Western majors including Chevron and ExxonMobil, through Russia to the Black Sea port of Novorossiysk.

While the strike specifically targeted Russian-owned infrastructure, activity in this zone introduces new risks for the CPC route. Any disruption to the CPC, which handles approximately 1% of global oil supply, could trigger volatility in international markets.

"The SBU continues successful operations against Russia’s oil and gas industry, continually expanding the geography," the SBU source stated. "The Caspian Sea is another reminder that every enterprise supporting Russia’s war effort is a legitimate target—no matter where it is located."
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