Le plan Hydrogène en France

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Re: Le plan Hydrogène en France

par energy_isere » Hier, 21:04

suite de ce post du 5 nov 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 9#p2379669
Hydrogène vert: une usine unique au monde inaugurée en Gironde

AFP le 30 mai 2024

Hydrogène de France (HDF Energy) a inauguré jeudi à Blanquefort (Gironde), près de Bordeaux, la première usine au monde de piles à combustible de forte puissance, dont la production en série doit commencer en 2026.

Le site, implanté sur celui d'une ancienne usine Ford, s'étend sur 7.000 mètres carrés - 5.000 autres peuvent être bâtis - et inclut neuf lignes d'assemblage. Sa construction a pris 14 mois et a coûté 20 millions d'euros.

La capacité de production actuelle est de 100 mégawatts (MW) de piles par an et elle doit atteindre 1 GW/an à partir de 2030, détaille l'entreprise fondée en 2012 et cotée en Bourse depuis trois ans.

Après avoir finalisé son processus industriel au cours des prochains mois, la société démarrera en 2025 la phase de présérie et la plate-forme de tests des piles à combustible, puis entamera en 2026 la production en série des piles à combustible de grand calibre (de 1,5 à 10 MW).

Elles serviront à produire de l'électricité pour décarboner le secteur de la mobilité lourde: locomotives de fret à hydrogène - un marché mondial estimé à 100 mds USD - et navires, trop gros pour utiliser des batteries. Des projets sont déjà en cours avec Captrain, filiale de la SNCF, et ABB Marine international.

Reliées à des sources d'électricité éolienne ou solaire, elles alimenteront aussi des réseaux électriques en remplacement d'anciennes centrales au charbon ou au fuel.

HDF Energy a "une quinzaine de projets dans le monde", représentant "plus de cinq milliards d'euros d'investissement", avec des contrats en Guyane, Afrique du Sud, Indonésie, Mexique, aux Philippines et au Cambodge notamment, a indiqué son fondateur et PDG, Damien Havard.

De 100 emplois directs à Blanquefort, elle compte passer à 500 à partir de 2030 et s'approvisionner à 70% - en conteneurs, fournitures de câblage et tuyauterie, composants électroniques, etc. - localement et au niveau européen.

Soutenu par la Région Nouvelle-Aquitaine, HDF Energy a été retenu par la Commission européenne dans le cadre d'un programme commun de financement dédié à l'hydrogène, parmi d'autres secteurs émergents favorisant la sortie des énergies fossiles.

Cela se traduira, pour les 11 entreprises bénéficiaires (dont Airbus et BMW également), par 1,4 milliard d'euros de financement public fournis par sept pays membres de l'UE - ce qui devrait débloquer 3,3 mds EUR supplémentaires d'investissements privés selon la filière.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nde-240530

Re: Le plan Hydrogène en France

par energy_isere » Hier, 09:36

mobar a écrit :
Hier, 08:32

Et de l'élec à prix négatif quelques heures par jours, c'est juste une question de capacité installée d’enr et d'interconnection de réseaux sur de grandes distances
oui une ligne electrique aérienne 400kV c'est ''juste'' en fait une question de cent millions de euro. :^o et encore plus en enterré.

Re: Le plan Hydrogène en France

par mobar » Hier, 08:32

energy_isere a écrit :
29 mai 2024, 18:33
mobar a écrit :
29 mai 2024, 16:00
Ce qui sera obligatoire si on souhaite que ça fonctionne, ce sera d'adapter le réseau et ses composants aux sources d'énergie qui l'alimentent! :-"
et bien oui, le seul moyen à court terme en l'absence de nouveau projet de STEP hydraulique c'est bien les batteries.
Les tazus font ça massivement. En France c'est trés lent à se faire.
Les batteries et les STEP, c'est seulement une partie de la solution
Les technos de stockage inertiel, de stockage gravitaire, les unités de consommation d'électricité effaçables, la transformation des pointes de production par le power to gaz ou power to fuel existent aussi et vont se développer sans parler de l'électrolyse et de la production d'ammoniac.

Plus les surcapacités de production installées d'EnR fatales seront importantes, plus il y aura de moyens rentables et économiquement intéressants de valoriser les surplus du ruban de consommation

Et il n'y a pas du tout d'obligation que les moyens de stockage ou d'utilisation de l’électricité excédentaire soit en phase avec les productions intermittentes, il suffit que les moyens de stockage ou les consommateurs effaçables existent et soient disponibles a tout moment

Pour ce qui est des consommateurs effaçables, les besoins sont illimités surtout pour une électricité à prix nul voire négatif!

Et de l'élec à prix négatif quelques heures par jours, c'est juste une question de capacité installée d’enr et d'interconnection de réseaux sur de grandes distances

On va devoir passer du principe d’ajustement de la production a la consommation au principe de couplage d’utilisations effacables a une production massivement excedentaire par rapport au besoin instantane

Re: Le plan Hydrogène en France

par energy_isere » Hier, 00:23

suite de ce post du 10 avril 2024 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 5#p2389395
L’Europe construit son premier "hydrogénoduc", entre la France et l'Allemagne

mer. 29 mai 2024

Entre la Lorraine et la Sarre, le projet "MosaHYc" va acheminer par canalisation de l’hydrogène produit à partir d’énergies renouvelables et décarbonées vers des usines sidérurgiques qui produiront de l’acier "zéro carbone" d’ici 2027.

Le principal opérateur du transport de gaz en France (hors distribution locale sous la responsabilité de GRDF) GRT Gaz vient d’officialiser le lancement du premier "hydrogénoduc" d’Europe. Ce tuyau reliera des producteurs d’hydrogène vert situés le long de son tracé en Lorraine via notamment Saint-Avold, Carling et Bouzonville en Moselle à son premier consommateur, le sidérurgiste Rogesa Roheisengesellschaft Saar MbH, situé à Dillingen en Sarre.

Un hydrogénoduc de 90 km de long dont 70 km existent déjà

C’est la signature d’un contrat d’approvisionnement par ce client qui déclenche la construction de ce projet nommé "MosaHYc" pour "Moselle Saar Hydrogen Conversion". L’investissement représente en effet 110 millions d’euros au total, 40 millions d’euros pour GRTgaz en région Grand Est et 70 Millions pour son homologue allemand Creos Deutschland Wasserstoff dans la Sarre. Il vaut donc mieux s’assurer qu’il y a bien un client pour les 50.000 tonnes d’hydrogène qui vont être produites à partir de 2027.

Les deux gaziers vont construire un hydrogénoduc de 90 km de long dont 70 km proviendront d’une conversion de canalisations de gaz naturel déjà existantes. Deux projets principaux d’hydrolyse de l’eau vont alimenter le réseau, tous les deux situés dans l’ancien bassin minier de Lorraine en recherche de reconversion depuis de très nombreuses années. La preuve en est que le porteur du projet EMIL’HY, GazelEnergie, est issu des "Charbonnages de France" et des Houillères du bassin de Lorraine, des entités qui produisaient de l’électricité à partir de charbon depuis les années 1950 jusqu’à la décision récente de fermer définitivement les centrales thermiques fonctionnant au type d’énergie le plus générateur de gaz à effet de serre.

L'hydrogène est une opportunité de reconversion pour l'ancien bassin minier de Lorraine
EMIL’HY recouvre tous les travaux de reconversion de la centrale Emile Huchet de Saint-Avold (Moselle) en "éco-plateforme" industrielle d’énergie verte. Le projet [... abonnés]
https://fr.news.yahoo.com/l-europe-cons ... jA6vi0MMN6_

Re: Le plan Hydrogène en France

par energy_isere » 29 mai 2024, 18:33

mobar a écrit :
29 mai 2024, 16:00
Ce qui sera obligatoire si on souhaite que ça fonctionne, ce sera d'adapter le réseau et ses composants aux sources d'énergie qui l'alimentent! :-"
et bien oui, le seul moyen à court terme en l'absence de nouveau projet de STEP hydraulique c'est bien les batteries.
Les tazus font ça massivement. En France c'est trés lent à se faire.

Re: Le plan Hydrogène en France

par Jeuf » 29 mai 2024, 17:07

mobar a écrit :
29 mai 2024, 16:00
Ce qui sera obligatoire si on souhaite que ça fonctionne, ce sera d'adapter le réseau et ses composants aux sources d'énergie qui l'alimentent! :-"
il y a très peu de possibilité d'adapter la consommation électrique à la production d'énergie solaire, et aucune consommation n'est en phase avec le vent

C'est cependant un levier parmi d'autre de faire des incitations par des prix différenciés.

Re: Le plan Hydrogène en France

par mobar » 29 mai 2024, 16:00

Ce qui sera obligatoire si on souhaite que ça fonctionne, ce sera d'adapter le réseau et ses composants aux sources d'énergie qui l'alimentent! :-"

Re: Le plan Hydrogène en France

par energy_isere » 29 mai 2024, 15:43

mobar a écrit :
29 mai 2024, 10:35
Le schema montre que les electrolyseurs ne sont pas connectes aux enr mais au reseau francais, c’est donc un probleme qui n’est pas lie a l’intermittence des enr mais a la capacite du reseau a les attenuer
Peut être bien que ca devrait devenir obligatoire pour les nouveaux projets d'éolien et de solaire PV à se munir de batteries de stockage de forte capacité pour ne pas mettre un bordel sans nom dans les réseaux.

Re: Le plan Hydrogène en France

par mobar » 29 mai 2024, 10:35

Le schema montre que les electrolyseurs ne sont pas connectes aux enr mais au reseau francais, c’est donc un probleme qui n’est pas lie a l’intermittence des enr mais a la capacite du reseau a les attenuer

Re: Le plan Hydrogène en France

par energy_isere » 29 mai 2024, 09:30

suite de ce post du 10 mars 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 6#p2364426
Hydrogène vert : le projet Masshylia dans la tourmente

28.05.2024 10:00 MICHAËL TORREGROSSA

Porté par TotalEnergies et Engie, le projet Masshylia connaitrait d’importants problèmes opérationnels.

Présenté comme l’un des plus grands sites de production d’ hydrogène vert en France, le projet Masshylia aurait du plomb dans l’aile. C’est l’information rapportée par nos confrères de La Tribune qui indiquent que le dossier, dont le financement a été validé l’an dernier par la Commission européenne, serait actuellement réexaminé par le bureau de Roland Lescure, ministre délégué à l’Industrie et l’Energie.

Une mise à l’échelle qui pose problème

Selon La Tribune, le principal souci serait d’ordre matériel. Retenu pour fournir les électrolyseurs du projet, le groupe belge John Cockerill rencontrerait d’importants soucis techniques, notamment en lien avec la gestion de l’intermittence des sources renouvelables utilisées, à la fois solaires et éoliennes. En d’autres termes : l’inconstance du flux électrique envoyé provoquerait des problématiques sur les électrolyseurs qui fonctionneraient alors avec un rendement fortement réduit. A cela s’ajouterait le vieillissement prématuré de certains composants.

Des difficultés qui ne sont pas sans rappeler celles rencontrées en Chine sur la méga-installation de Kuga. Le site, sur lequel une filiale de John Cockerill (Cockerill Jingli) est aussi impliquée, a, lui aussi, connu d’importants problèmes avec ses électrolyseurs.

Image

Initialement annoncé pour 2024, le projet Masshylia prévoyait un électrolyseur de 40 MW pour une production quotidienne de 15 tonnes d’hydrogène vert par jour. L’an dernier, le projet a été revu à la hausse. Décalé en 2026, il vise désormais 120 MW d’électrolyseurs pour une capacité de 50 t/jour.

Si TotalEnergies et Engie indiquent poursuivre le projet, il n’est pas impossible que ce dernier soit remodelé et/ou décalé au cours des prochains mois. Une situation délicate qui pourrait expliquer la récente sortie de Patrick Pouyanné. Intervenant il y a quelques semaines au forum économique mondial à Ryad, le patron de TotalEnergies avait estimé que l'hydrogène vert n'était pas prêt à décoller.
https://www.h2-mobile.fr/actus/hydrogen ... rolyseurs/

Re: Le plan Hydrogène en France

par energy_isere » 20 avr. 2024, 10:45

Hydrogène : un deuxième projet d'électrolyseur géant en Normandie

Mi-mars, le ministre de l'Industrie Roland Lescure a annoncé une aide de 149 millions d'euros pour financer un deuxième projet d'électrolyseur géant en France.

Jusqu'à 34 tonnes d'hydrogène par jour

D'un puissance de 100 mégawatts (MW), le futur électrolyseur géré par la start-up française Lhyfe pourrait être implanté sur un terrain de 2,8 hectares à Gonfreville-l’Orcher, près du Havre. À proximité de l'usine d'engrais azotés Yara - l'un des 50 sites industriels les plus émetteurs de gaz à effet de serre en France - « dont la feuille de route de décarbonation intègre justement l’utilisation d’hydrogène vert », souligne France Hydrogène(1).

L'électrolyseur est censé pouvoir produire quotidiennement jusqu'à 34 tonnes d'hydrogène, à compter de sa mise en service prévue à l'horizon 2028 (dont environ 20 tonnes par jour pouvant potentiellement alimenter l'usine de Yara, remplaçant ainsi près de 15% de la consommation de gaz du site selon le ministère délégué à l'Industrie et à l'Énergie).

Cet hydrogène est promis « vert », Lhyfe prévoyant de conclure notamment des contrats de long terme de type PPA pour assurer un approvisionnement d'électricité d'origine renouvelable (interrogé par l'AFP, le ministère a également évoqué un recours à l'énergie nucléaire quand la production renouvelable ne sera pas disponible).

Le coût total du projet est estimé par Lhyfe « entre 200 et 300 millions d'euros ».

Normand'Hy, un autre autre projet XXL

Le projet de Lhyfe est situé non loin d'un autre projet d'électrolyseur géant bas carbone, porté par Air Liquide et baptisé Normand'Hy(2) : d'une puissance d'au moins 200 MW, cette autre installation sera installée à l'est du Havre pour décarboner essentiellement la plateforme voisine de raffinage-chimie de TotalEnergies de Gonfreville.

L'investissement prévu dans le projet Normand'Hy (qui a reçu 190 millions d'euros d'aide publique), est estimé à 400 millions d'euros. Sa mise en service est attendue en 2026.

À l'heure actuelle, Lhyfe est en charge de 3 électrolyseurs à terre en France(3) (en Vendée, dans le Morbihan et en Haute-Garonne), avec des puissances de l'ordre de 5 MW par site.
https://www.connaissancedesenergies.org ... die-240419

Re: Le plan Hydrogène en France

par energy_isere » 10 avr. 2024, 21:29

suite de ce post du 16 dec 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 5#p2381735
Un réseau de transport d'hydrogène entre la France et l'Allemagne sur les rails

AFP le 10 avr. 2024

Les industriels GRTgaz et Creos ont annoncé mercredi qu'ils allaient investir ensemble pour mettre en service le tout premier réseau transfrontalier de transport d'hydrogène bas carbone entre la France et l'Allemagne, pour alimenter une aciérie sarroise, d'ici fin 2027.

Les deux groupes doivent investir 110 millions d'euros pour construire cet "hydrogénoduc" baptisé mosaHYc, le premier réseau de transport d'hydrogène mutualisé qui reliera la France et l'Allemagne: 40 millions d'investissement pour GRTgaz en région Grand Est et 70 millions pour Creos dans la Sarre.

Le projet a été permis par la signature d'un contrat avec le sidérurgiste sarrois ROGESA Roheisengesellschaft Saar, du groupe SHS, qui souhaite ainsi décarboner son site de Dillingen.

Sa mise en service est prévue au 2nd semestre 2027. Sur ses quelque 90 km, 70 km proviendront d'une conversion de canalisation de gaz naturel.

Ce réseau reliera son premier consommateur industriel - ROGESA, à Dillingen - à des producteurs d'hydrogène situés le long de son tracé, qui passera par Völklingen, Saint-Avold, Carling, Bouzonville, Perl (à la frontière luxembourgeoise), Sarrelouis et Dillingen.

La canalisation doit transporter au site de l'industriel jusqu'à 50.000 tonnes d'hydrogène par an pour alimenter son nouveau procédé de production d'acier bas carbone.

Selon le communiqué, le réseau mosaHYc, "pionnier dans la construction du marché intérieur européen de l'hydrogène", est amené à se développer car il offrira la possibilité de raccorder d'autres producteurs et consommateurs d'hydrogène.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ils-240410

Re: Le plan Hydrogène en France

par energy_isere » 31 mars 2024, 23:44

Hydrogène, la révolution verte ? | Documentaire CNRS vidéo 26 mn https://www.youtube.com/watch?v=wNJEL2hUQ5E

CNRS
68,3 k abonnés
256 305 vues 31 mai 2023
Se pourrait-il que l’eau renferme une source d’énergie presque inépuisable et surtout à portée de tous ? Et si l’hydrogène redessinait les contours de notre futur ?
Face au changement climatique mondial, les quantités de CO₂ issues des industries et des transports qui sont rejetés dans l’atmosphère sont largement pointés du doigt. Afin que l’humanité et la planète puissent envisager un futur viable à l’horizon 2100, il est urgent de trouver une alternative durable à nos énergies fossiles. Et dans cette quête d’un futur « or vert », l’hydrogène fait figure de sérieux concurrent, surtout dans le domaine de la mobilité lourde.
Train, fret maritime, transport routier : l’hydrogène pourrait demain trouver sa place dans un réseau de transport décarboné. Encore faut-il parvenir à le dompter. Ce gaz est depuis longtemps au cœur des travaux de nombreux laboratoires français qui nous ont ouvert leurs portes. De l'institut FEMTO-ST de Belfort spécialisé dans les piles à combustibles jusqu’à l’Institut Jean Rouxel à Nantes qui invente de nouveaux matériaux en passant par le laboratoire Icare d’Orléans qui interroge l’explosivité de ce gaz, ce film nous plonge dans les coulisses de cette course à l’hydrogène, soutenue massivement par l’investissement public. C’est dans ces laboratoires que se prépare peut-être le monde de demain. Côté industriel, Alstom et l’équipe d’Energy Observer nous font découvrir la puissance de cet hydrogène déjà déployée sur différents types de transports.
La question n’est plus désormais de savoir si cette mobilité à hydrogène va se développer mais plutôt à quel rythme...

👫 Avec la participation de :
- Fermin Cuevas (CNRS), chimiste à l'Institut de Chimie et des Matériaux Paris-Est (ICMPE, CNRS/UPEC)
- Nabiha Chaumeix (CNRS), physicienne à l'Institut de combustion, aérothermique, réactivité et environnement (ICARE, CNRS)
- Nicolas Simoncini (Université de technologie de Belfort-Montbeliard), historien des sciences à l'Institut Franche-Comté électronique mécanique thermique et optique - sciences et technologies (FEMTO-ST, CNRS/UBFC)
- Daniel Hissel (Université de Franche-Comté), ingénieur en génie électrique à l'Institut Franche-Comté électronique mécanique thermique et optique - sciences et technologies (FEMTO-ST, CNRS/UBFC)
- Olivier Joubert (Nantes Université), chimiste à l'Institut des matériaux de Nantes Jean Rouxel (IMN, CNRS/Nantes Université) et directeur de la Fédération Hydrogène
- Frédéric Ravel (Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche), directeur scientifique secteur énergie, développement durable, chimie et procédés
- Hoang Bui (secrétariat Général pour l’investissement), coordinateur des stratégies nationales « hydrogène décarboné » et « décarbonation de l’industrie »
- Victorien Erussard, fondateur d’Energy Observer
- Yannick Legay, directeur technique chez Alsthom

Re: Le plan Hydrogène en France

par energy_isere » 23 mars 2024, 15:03

Hydrogène : cet immense site de stockage souterrain sera basé en France

22.03.2024 MICHAËL TORREGROSS h2-mobile

Ce mercredi 20 mars, les partenaires du consortium européen FrHyGe se sont réunis pour donner le coup d’envoi d’un des plus gros démonstrateurs de stockage souterrain d’hydrogène au monde.

Représentant un budget global de 43 millions d’euros, le projet FrHyGE* est subventionné à hauteur de 20 millions d’euros par l’Union européenne via le Clean Hydrogen Partnership. Porté par 17 partenaires et coordonné par Storengy, il vise à valider un dispositif stockage souterrain d’hydrogène dans des cavités salines à une échelle industrielle.

Situé à Manosque, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, le premier démonstrateur vise à valider le principe du stockage tout en évaluant sa réplicabilité à un autre site situé à Harsefeld, en Allemagne, et, plus largement, au reste de l’Europe. En phase d’exploitation commerciale, les deux cavités à Manosque permettront de stocker 6 000 tonnes d’hydrogène. À Harsefeld, une capacité de stockage de 5 200 tonnes est prévue.

Jusqu’en 2029

Engagé sur le long terme, le projet FrHyGE débutera ses deux premières années par une série d’études visant à organisant l’implantation du premier démonstrateur à Manosque. La phase de construction s’étalera sur la période 2026-2027. La fin du projet est prévue pour 2029.

*FrHyGE : Full qualification in France of large-scale HYdrogen underground storage and replication from Germany to all European countries
https://www.h2-mobile.fr/actus/frhyge-i ... se-france/

Re: Le plan Hydrogène en France

par energy_isere » 23 mars 2024, 00:24

suite de ce post du 10 mai 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 6#p2369156
Inocel lève 64 millions d'euros pour industrialiser ses piles à hydrogène
Cofondée par l'aventurier Mike Horn et l'entrepreneur Mauro Ricci, la start-up grenobloise annonce avoir bouclé un second tour de table. Près de la moitié des financements sont destinés à l'usine de Belfort, où la première ligne de production doit être en service fin 2024.

Image
La start-up grenobloise a développé une pile à combustible à membrane échangeuse de protons. (Inocel)

Par Florian Espalieu le 22 mars 2024

Puissance, dynamisme, efficience. Ces trois performances sont au coeur de la pile à hydrogène développée par la start-up grenobloise Inocel. Et elles pourraient presque s'appliquer à la croissance visée par l'entreprise, qui vient d'annoncer avoir levé 64 millions d'euros - dont la moitié en equity, un quart de subventions et le reste de dettes. Ce financement intervient moins de deux ans après la création de la société et un premier tour de table de 10 millions, à l'automne 2022. Ces fonds seront pour moitié injectés dans son site de Belfort, où la mise en service de la première ligne de production est prévue pour la fin de l'année.

La technologie de pile à combustible à membrane échangeuse de protons (PEMFC) est issue d'une vingtaine d'années de travaux au sein du CEA-Liten (Laboratoire d'innovation pour les technologies des énergies nouvelles et les nanomatériaux), au sein du CEA de Grenoble. Elle concentre aujourd'hui une puissance de 300 kilowatts, soit près de 400 chevaux, dans un volume réduit de moins d'un mètre cube, pour une masse d'une centaine de kilogrammes. « Le système démarre en une minute, puis atteint la pleine puissance en 1,5 seconde », ajoute Jules Billiet, directeur général d'Inocel. Une réactivité et une efficience qui permet de se passer de batterie, « avec une dynamique qui n'a pas d'impact sur la durabilité », insiste-t-il.
(...abonnés)
https://www.lesechos.fr/start-up/deals/ ... ne-2084389

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