suite de mon post du 07 janvier 2018
https://www.courrierinternational.com/a ... scroquerie
energy_isere a écrit : ↑07 janv. 2018, 20:29
pour l' Europe les importations se font par ordre : Russie / Maroc / Tunisie / Finlande.
A noter que le Phosphate du Maroc contient du Cadmium. Ceux de Finlande et Russie n' en contiennent pas.
La Russie est le 4 iéme producteur mondial.
et donc à propos du Cadmium dans les phosphate :
Le cadmium, ce tueur silencieux, caché dans les engrais phosphatés
le : 16/03/2018
Nous republiions la communiqué du Réseau Environnement Santé qui demande une plus grande régulation de la présence de cadmium dans les engrais en raison du risque que cette substance pose pour la santé.
Le gouvernement français doit soutenir le projet de réduction des taux de cadmium dans les engrais phosphatés proposé par l’Union européenne
La France n’a toujours pas pris publiquement position sur le projet de la Commission européenne d’abaisser la limite pour la teneur en cadmium des engrais phosphatés. Le cadmium est un métal lourd cancérogène pour l’homme et suspecté d’être un perturbateur endocrinien. De nombreuses études ont montré que les reins et les os sont les principales cibles après une exposition chronique au cadmium.
Le projet de la Commission européenne vise à fixer une limite à 60 mg de cadmium (Cd) / kg de P2O5 dès la date de publication du règlement qui sera abaissée à 40 mg de Cd / kg de P2O5 après 3 ans, puis à 20 mg de Cd / kg de P2O5 après 12 ans. En outre, le Parlement européen a adopté un amendement visant à la création d’un label vert pour les engrais qui contiennent moins de 5 ppm de cadmium, d’arsenic, de plomb, de chrome hexavalent et de mercure, totalement en phase avec le concept d’agriculture durable. A partir du 20 mars, ce texte fera l’objet de négociation entre le Conseil de l’Union européenne, le Parlement européen et la Commission européenne pour aboutir à un texte commun.
L’utilisation des engrais phosphatés inorganiques où les teneurs en cadmium peuvent être supérieures à 60 mg de Cd / kg de P2O5 est la principale cause de la contamination des sols au cadmium. Par conséquent, il pénètre facilement dans les végétaux entrant dans la chaîne alimentaire. On le retrouve en particulier dans les légumes, les céréales et certains aliments d’origine animale (abats, coquillages, crustacés et poissons). L’alimentation représente ainsi 90% de l’exposition au cadmium pour les non fumeurs. Depuis 2009, les autorités sanitaires alimentaires européennes et françaises ont tiré la sonnette d’alarme et recommandent de réduire notre exposition au cadmium par la diminution des contaminations des principaux aliments (légumes, pommes de terre). Alors que notre réglementation nationale autorise des engrais phosphatés à forte teneur en cadmium, 14 Etats membres ont déjà instauré une limite inférieure ou égale à 60 mg de Cd / kg de P2O5. La Finlande, la Hongrie et la Slovaquie ont eux limité la teneur en cadmium à 20 mg de Cd / kg de P2O5. Ces différents exemples nous montrent qu’une législation européenne ambitieuse pour réduire notre exposition au cadmium est plus qu’à portée de main.
Si d’autres pays de l’Union européenne se sont déjà mobilisés pour réduire les teneurs en cadmium dans les engrais phosphatés, comment se fait il que nous n’entendions pas la voix de la France ? Pourtant, le cadmium étant reconnu comme perturbateur endocrinien, ce projet s’inscrit dans la ligne droite de la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens adoptée en 2014 dont l’objectif est la réduction de l’exposition de la population et dont le bilan vient de faire l’objet d’une appréciation très positive des Inspections générales. Les perturbateurs endocriniens sont impliqués dans les grandes atteintes de la santé comme les cancers du sein et de la prostate, les troubles de la reproduction, l’obésité le diabète ou encore l’autisme. Comme le rappelle André Cicolella, Président du Réseau Environnement Santé, « les perturbateurs endocriniens ne sont pas des substances comme les autres, il faut les éliminer à la source car on ne peut pas gérer par la dose » et le meilleur moyen de s’en protéger est de « diminuer au maximum les sources de contamination ». Dans cette perspective, le projet de la Commission européenne, s’inscrit dans la bonne démarche.
Le projet de la Commission européenne constitue une opportunité pour réduire l’exposition au cadmium de la population et Réseau Environnement Santé a décidé d’interpeller, au travers d’une lettre ouverte, les ministres de la Santé, de l’Agriculture et de la Transition écologique et solidaire pour obtenir l’engagement public du gouvernement français en faveur d’un soutien plein et entier quant à la proposition, en l’état, de règlement de la Commission européenne
https://www.goodplanet.info/debat/2018/ ... hosphates/
Union Européenne : le phosphate marocain est toxique
8 mars
Le phosphate marocain encaisse un ‘coup dur’ de la part de l’Union européenne pour forte présence de ‘Cadmium’, un élément chimique de numéro atomique 48.
L’Union européenne se prépare à porter un nouveau coup au Maroc, à travers l’adoption d’une nouvelle résolution cette fois pour importer du phosphate marocain et ses dérivés d’engrais et d’engrais agricoles. Pourquoi, à cause du ‘Cadmium’*.
Les conflits et les désaccords entre le Maroc et l’Union européenne ne sont pas terminés et sont presque devenus une guerre ouverte et non déclarée contre les intérêts du royaume.
Plusieurs fronts dans lesquels le Maroc se heurte aux institutions du vieux continent. Du Parlement européen et de ses commissions, à la Commission, et enfin à la façade judiciaire de ce bloc régional et vital. La malédiction d’intérêt frappe cette fois le phosphate marocain et tous ses dérivés d’engrais agricoles et autres. Des produits devenus une nouvelle cible pour les lobbies puissants à l’intérieur et à l’extérieur du continent après que le Parlement européen ait voté un projet de résolution interdisant leur importation future pour non conformité aux normes environnementales et sanitaires spécifiques.
Le phosphate du Maroc pourrait bientôt trouver des difficultés à pénétrer l’Europe. Cette fois, ce n’est pas à cause du désert et de ses phosphates, mais à cause du minéral naturel dans sa cavité, le cadmium, qui pénètre dans le sol et pollue l’eau et les plantes.
Le Parlement européen a déjà approuvé, en octobre 2017, le plan de la Commission européenne visant à limiter la quantité de cadmium autorisée dans les engrais minéraux vendus sur le marché européen. Les membres du Parlement européen ont voté en faveur de la proposition de la Commission de réduire les niveaux de cadmium dans les engrais à 20 mg / kg pour une période progressive allant jusqu’à 16 ans, et non 12 ans comme suggéré par la Commission dans la version préliminaire.
Ce serait probablement une ‘aubaine’ pour voir le phosphate tunisien et ses dérivés reprendre leur place à l’international, après plusieurs années d’absence ‘forcée’.
http://maroc-leaks.com/union-europeenne ... n-toxique/