///L'Association du transport aérien international (IATA) a déclaré mardi prévoir un chiffre d'affaires de plus de mille milliards de dollars pour l'industrie ainsi qu'un nombre record de passagers pour l'année 2025, malgré ce que son directeur Willie Walsh a qualifié de difficultés "inacceptables" en termes d'approvisionnement de nouveaux avions.////
Ce qui est triste consolation c'est que tous ces cons et leur descendance vont crever bientot noyés dans leurs excréments.
[Aérien] Agrocarburants pour aviation - SAF
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Re: [Aérien] Agrocarburants pour aviation - SAF
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Re: [Aérien] Agrocarburants pour aviation - SAF
https://www.nsenergybusiness.com/news/o ... &cf-closedOMV Petrom breaks ground on €750m SAF unit at Petrobrazi refinery in Romania
The investment aims to produce 250,000 tonnes of sustainable fuels annually by 2028, strengthening the company’s position as a key producer in Southeast Europe
Swagath Bandhakavi 20th Feb 2025
OMV Petrom has commenced construction of a sustainable aviation fuel (SAF) and renewable diesel (HVO) production unit at its Petrobrazi refinery in Romania.
The €750m investment is set to deliver an annual capacity of 250,000 tonnes of sustainable fuels by 2028. This is expected to help in positioning the company as a major producer in Southeast Europe.
The facility will integrate with OMV Petrom’s existing refining and distribution network, supporting the company’s transition towards alternative fuels.
The project includes two green hydrogen production units, with €190m allocated for their development, while €560m is directed toward the SAF and HVO production unit.
SAF and HVO are derived from renewable feedstocks such as used vegetable oils and animal fats. These raw materials undergo processing with green hydrogen to produce fuels with characteristics comparable to conventional kerosene and diesel.
According to OMV Petrom, the shift to these fuels is expected to lower carbon dioxide emissions, with SAF and HVO projected to reduce emissions by at least 65% compared to fossil fuels.
.....................
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Re: [Aérien] Agrocarburants pour aviation - SAF
https://www.connaissancedesenergies.org ... s-250327-0Carburants non-fossiles: doutes de compagnies aériennes sur les objectifs européens
AFP le 27 mars 2025
Les principales compagnies aériennes européennes ont mis en doute jeudi la faisabilité des objectifs d'incorporation de carburants non fossiles dans les réservoirs de leurs avions à l'horizon 2030, estimant que leur production risquait de ne pas être suffisante.
Ces transporteurs ont toutefois assuré qu'ils restaient "totalement engagés à décarboner l'aviation et à réduire les émissions", après que la Commission européenne a eu rétorqué qu'elle jugeait ces objectifs "réalistes et faisables".
L'Union européenne, dans le cadre de ses efforts de décarbonation, impose qu'une partie croissante des carburants d'aviation soit issue de sources renouvelables ("sustainable aviation fuels", SAF en anglais).
Fixée à 2% depuis le début de l'année, cette proportion doit monter à 6% en 2030 et progressivement jusqu'à 70% en 2050.
Mais d'ores et déjà, "nous ne disposons pas d'assez de SAF, et le SAF que nous avons est très cher", trois à cinq fois plus que le kérosène issu du pétrole, a affirmé Luis Gallego, patron du groupe aérien IAG (British Airways, Iberia...) au nom de l'association Airlines for Europe (A4E).
A4E, qui représente 17 groupes européens, de Lufthansa à Ryanair en passant par Air France-KLM et easyJet, organisait jeudi une conférence de presse à Bruxelles pour réclamer à Commission européenne qu'elle défende leur "compétitivité" à l'échelle mondiale.
Le même jour, les auteurs d'une étude du Boston Consulting Group ont prévenu que la production de carburants non fossile devait être accélérée si le secteur aérien voulait atteindre ses objectifs de décarbonation.
Même si la production de SAF a été multipliée par 12 entre 2021 et 2024, ces carburants restent largement minoritaires et n'ont représenté que 0,3% de la production mondiale de carburants d'aviation l'an dernier, ont-ils souligné.
- "Décaler l'objectif" -
"Il est désormais évident que l'offre de SAF ne sera pas au rendez-vous pour atteindre les objectifs de 6% d'ici à 2030", a affirmé le patron de Ryanair Michael O'Leary, lors de la conférence de presse d'A4E.
"A moins que des mesures soient prises immédiatement" pour faire augmenter la production, "la seule solution est de décaler l'objectif 2030", a ajouté M. Gallego.
Au niveau mondial, le secteur aérien, qui contribue actuellement à quelque 3% des émissions de CO2, s'est engagé à "zéro émission nette" à l'horizon 2050 et compte à 65% sur les SAF pour atteindre ces objectifs.
Ces produits sont élaborés à partir de biomasse, d'huiles usagées ou encore à base d'hydrogène produit grâce à de l'électricité décarbonée, une technique encore coûteuse et complexe.
En réaction aux déclarations d'A4E, un porte-parole de la Commission européenne a affirmé que l'institution considérait les objectifs actuels de SAF "réalistes et faisables" et a rappelé qu'elle avait fait l'objet d'un accord entre les États-membres.
"Nous avons confirmé que nous garderions le cap sur le +Green Deal+ européen et allons donc nous en tenir à ces objectifs. Il s'agit maintenant de les appliquer, et nous offrirons notre soutien là où ce sera nécessaire", selon la même source.
Les membres d'A4E "restent totalement engagés à décarboner l'aviation et à réduire les émissions, et à atteindre zéro émission nette en 2050", a répondu à son tour le lobby. Mais "du SAF abondant et bon marché est critique pour parvenir à ce but".
"Nous sommes profondément préoccupés de voir que la réglementation (...) n'a pas réussi à créer le marché de SAF abordable qui était promis", selon la même source, A4E insistant sur le fait que les producteurs de SAF "ne tenaient pas leurs engagements".
"Je pense que nous sommes tous alignés sur notre engagement à zéro émission nette d'ici à 2050", avait auparavant affirmé jeudi le directeur général d'Air France-KLM, Benjamin Smith.
Mais le patron du groupe Lufthansa, Carsten Spohr, a estimé que le retard d'Airbus dans son programme d'avion à hydrogène et la priorité désormais donnée par certains groupes pétroliers à la production d'énergies fossiles sous l'impulsion de la nouvelle administration américaine "auront des conséquences sur l'objectif" 2050.
"Faisons en sorte de créer un débat plus honnête sur ce sujet", a-t-il plaidé.
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Re: [Aérien] Agrocarburants pour aviation - SAF
https://lemarin.ouest-france.fr/shippin ... a4dcb5c93eL’État soutient quatre projets de production de nouveaux carburants aériens, dont trois portuaires
Philippe Tabarot, ministre des Transports, et Marc Ferracci, ministre de l’Industrie et de l’Énergie, ont annoncé le 23 avril les quatre lauréats de l’appel à projets Carb aero pour le développement d’une filière de production française de carburants aéronautiques durables. Les projets d’Engie au Havre, d’Hynamics (EDF) à Donges, de Verso energy à Rouen et d’Elyse energy à Lacq vont bénéficier de 100 millions d’euros pour financer les études, dans le cadre de France 2030.
Parmi les projets soutenus, Kereauzen, au Havre, porté par Engie. | ENGIE
Thibaud TEILLARD. Publié le 23/04/2025 Le marin
Comme attendu quelques jours après la présentation de la stratégie nationale hydrogène, Philippe Tabarot, ministre des Transports, et Marc Ferracci, ministre de l’Industrie et de l’Énergie, ont annoncé le 23 avril avec Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement, en charge de France 2030, les quatre lauréats de l’appel à projets Carb aero (lancé en décembre 2023) pour le développement d’une filière de production française de carburants aéronautiques durables (CAD ou, en anglais, SAF).
Il s’agit des projets KerEAUzen porté par Engie au Havre, Take Kair porté par Hynamics, filiale d’EDF, à Donges, DéZIR porté par Verso energy à Petit-Couronne, près de Rouen, et de ... abonnés
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Re: [Aérien] Agrocarburants pour aviation - SAF
A Quand des groupes de résistances contre ces merdes ? .... Il faudrait a minima pouvoir localiser les agro plantations carburant ....pour agir contre .
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Re: [Aérien] Agrocarburants pour aviation - SAF
https://www.connaissancedesenergies.org ... ies-250601L'objectif de décarbonation de l'aérien "en péril", selon les compagnies
Connaissance des Énergies avec AFP le 01 juin 2025
Objectif emblématique du secteur aérien, sa décarbonation à l'horizon 2050 s'avère aujourd'hui "en péril" en raison des politiques climatosceptiques, dont celle de Donald Trump, a prévenu dimanche la principale association de compagnies, l'Iata.
L'émergence de dirigeants privilégiant les énergies fossiles et des reculs réglementaires récents constituent "évidemment un revers", a déclaré la vice-présidente de l'Iata chargée du développement durable, Marie Owens Thomsen.
"Je ne pense pas toutefois que cela va arrêter ou faire régresser" les efforts pour un secteur aérien décarboné, a ajouté Mme Owens Thomsen lors d'une conférence de presse à New Delhi, où l'Iata organise jusqu'à mardi des réunions, dont son assemblée générale annuelle lundi.
Mais "cela va ralentir les progrès. Vous pourriez dire que c'est déjà une mauvaise chose, et l'échéance de 2050 arrive très vite. Donc cela met en péril le succès à l'horizon 2050", a-t-elle ajouté.
- Investissements -
M. Trump a fait de la relance des énergies fossiles l'une des pierres d'angle du début de son mandat, à rebours de son prédécesseur démocrate Joe Biden qui avait massivement soutenu la production de carburants d'aviation renouvelables (SAF, leur acronyme en anglais) par des crédits d'impôt.
"Il y a un autre problème, c'est que le pétrole est très bon marché", a ajouté la responsable de l'Iata, pour qui "cela réduit la perception de l'urgence" d'une transition énergétique dans l'aérien.
Le baril de Brent s'échange actuellement sous les 65 dollars, résultat des guerres commerciales de M. Trump, de son appel à "forer à tout-va" et d'une hausse des quotas de l'Opep+. Une aubaine dans l'immédiat pour les compagnies aériennes, dont les coûts de carburant représentent entre un quart et un tiers des dépenses d'exploitation.
Aujourd'hui responsable de 2,5 à 3% des émissions mondiales de CO2, le secteur aérien ne doit plus contribuer en 2050 au réchauffement climatique, ont décidé en 2022 les 193 Etats de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), une agence de l'ONU.
Cet objectif nécessitera des investissements colossaux, de l'ordre de plusieurs milliers de milliards de dollars. Pour parvenir à "zéro émission nette" d'ici au milieu du siècle, les compagnies comptent à 65% sur des SAF, selon l'Iata.
Ces carburants, élaborés à partir de biomasse, d'huiles usagées et même, à l'avenir, de capture de CO2, ont l'avantage de pouvoir être utilisés directement dans les avions actuels, certifiés pour accepter des mélanges à 50% dans le kérosène fossile. Et ils peuvent réduire les émissions de CO2 de 80% par rapport au kérosène sur l'ensemble de leur cycle d'utilisation, selon l'organisation.
- "A notre portée" -
Cependant, ces produits sont encore trois à quatre fois plus chers que le kérosène issu du pétrole. L'Union européenne, notamment, a fixé des mandats d'incorporation graduels de SAF dans le kérosène, actuellement à 2% et censés passer à 6% en 2030.
Mme Owens Thomsen a estimé dimanche à 4.700 milliards de dollars les investissements nécessaires à la mise en place de filières de SAF capables de répondre aux besoins du transport aérien en la matière d'ici à 2050.
Mais "c'est totalement à notre portée", a-t-elle insisté, les matières premières et la technologie existent déjà et doivent simplement être développées.
"Et l'argent dont on parle est très comparable à celui qui a été consacré à la création de filières d'autres énergies" comme le solaire et l'éolien, a-t-elle argumenté.
Rien qu'en cessant de subventionner les producteurs de pétrole, actuellement à hauteur de 1.000 milliards de dollars par an, selon elle, "nous pourrions parvenir à notre transition énergétique en cinq ans".
Dimanche, l'Iata a par ailleurs indiqué s'attendre à ce que la production mondiale de SAF double cette année par rapport à 2024, à 2,5 milliards de litres, une révision en légère baisse par rapport à ses précédentes projections (2,7 milliards).
Mais "cela représente seulement 0,7% des besoins totaux de l'aviation", a noté le directeur général de l'association, Willie Walsh.
Ce dernier a aussi mis en cause l'imposition par l'Europe de mandats d'incorporation supérieurs aux capacités des producteurs, qui répercutent ensuite, selon lui, les amendes sur leurs clients. Résultat, les tarifs du SAF ont doublé en Europe, et "c'est inacceptable", a affirmé le patron de l'Iata.