le plastique c'est du pétrole ?

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: le plastique c'est du pétrole ?

Message par energy_isere » 05 juin 2015, 20:08

Environnement. Les gobelets en plastique dans le viseur

Le problème des polluants gobelets en plastique était au cœur de cette Semaine européenne du développement durable. Le point sur quelques stratégies "anti-gobelets".

Chaque année en France, près de cinq milliards de gobelets en plastique font gonfler la masse des déchets ménagers ..............
http://www.ouest-france.fr/environnemen ... ur-3456232

Ca fait en moyenne 76 gobelets par Français et par an.

Perso j' en utilise 220 par an pour mon café de 10h au boulot ! :?

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Message par energy_isere » 01 juil. 2015, 17:20

Lego veut dire adieu au plastique... en 2030

Le Figaro le 01/07/2015

Le fabricant danois des célèbres briques investit 1 milliard de couronnes, soit 130 millions d'euros, pour remplacer le plastique par des matériaux plus respectueux de l'environnement.

Lego veut accomplir la mue écologique de ses célèbres briques en plastique. Le groupe danois, second fabricant de jouets au monde derrière Mattel, a annoncé vouloir investir un milliard de couronnes, soit 130 millions d'euros, pour le développement de nouveaux matériaux écologiques capables de remplacer le plastique à l'horizon 2030.

«Nous avons déjà pris des mesures importantes pour réduire notre empreinte carbone et avoir un impact positif sur la planète: diminution du volume des emballages, introduction de matériaux d'emballage labellisés, investissement dans un parc éolien en mer. Maintenant, il est temps de nous concentrer sur les matériaux», a expliqué Jørgen Vig Knudstorp, le PDG de Lego dans un communiqué. Avec 60 milliards de briques fabriquées en 2014, l'impact sur la planète du matériau utilisé par Lego est en effet loin d'être négligeable.

Concrètement, ces 130 millions d'euros serviront à financer un centre de recherche basé à Billund, au Danemark, et chargé de concevoir ces nouveaux matérieux encore inexistants. Une centaine d'employés seront recrutés dans cet objectif. Lego s'aidera également de collaborations extérieures, à l'instar de l'association WWF, avec qui il a signé un partenariat dès 2013.

Le défi technologique est considérable. «Il n'y a pas de définition unique d'un matériau durable. Plusieurs facteurs entrent en ligne de mire pour le définir: sa composition, sa provenance, ce qu'on en fait lorsqu'il arrive en fin de vie...», explique le PDG. Outre l'empreinte écologique du matériau conçu, Lego devra également s'assurer que ses nouvelles briques s'emboîtent bien avec les anciennes, et respectent les mêmes normes de qualité et de sécurité que celles en plastique.

Renaissance de Lego
Le géant du jouet est soucieux de renvoyer une image écologiquement responsable. Le groupe danois a ainsi renoncé il y a quelques mois à un partenariat avec Shell dénoncé par Greenpeace, qui lui rapportait pourtant quelques 100 millions de dollars par an (90 millions d'euros), soit presque l'équivalent de ce que Lego compte investir pour renouveler ses matérieux d'ici 2030.

Il faut dire que Lego a aujourd'hui les moyens d'investir. Au bord de la faillite dans les années 1990, le groupe a réalisé une spectaculaire remontée à partir de 2004, en misant justement sur la petite brique en plastique plutôt que sur les jeux virtuels, qu'il avait en vain tenté de développer. Au premier semestre 2014, le chiffre d'affaires de Lego a même dépassé celui de Mattel, lui ravissant provisoirement la place de numéro un mondial. Sur l'année, les ventes de Lego ont atteint 3,8 milliards d'euros, tandis que son bénéfice progressait pour la dixième année consécutive.

Le groupe danois mise aujourd'hui sur l'Asie, avec la construction d'une usine en Chine, complètement opérationnelle en 2017. Sur ce marché aussi, le groupe danois devra faire face à la concurrence de l'américain Mattel. Ce dernier, connu pour ses célèbres Barbie, compte bien mordre sur le pré-carré de Lego, grâce au rachat l'année dernière pour 366 millions de dollars du Canadien Mega Brands, connu pour son jeu de construction en briques Mega Blocks.
http://www.lefigaro.fr/societes/2015/07 ... n-2030.php

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Message par energy_isere » 29 juil. 2015, 20:47

Elipso s’engage sur l’économie circulaire

12 juin 2015,

Le syndicat de l’emballage plastique et souple, Elipso, mène de front de multiples chantiers liés au recyclage. Objectif : zéro emballages en décharge à l’horizon 2025.

Le syndicat de l’emballage plastique et souple, Elipso, a fait le point, le 9 juin 2015, sur sa stratégie environnementale. Engagée depuis 1993 dans une démarche de valorisation des emballages après utilisation, la filière souhaite renforcer son engagement pour atteindre l’objectif zéro emballages en décharge à l’horizon 2025. Avec des taux de recyclage de 23 % des emballages ménagers (bouteilles et flacons uniquement) et de 27 % des emballages industriels et commerciaux, le chemin reste long. « Notre objectif est d’accroître dans un premier temps le taux de recyclage de tous nos emballages pour atteindre 45 % en 2020. Ces dispositions concernent nos emballages ménagers comme nos emballages dans le circuit industriel et commercial », précise Françoise Andres, présidente d’Elipso. Un jalon que les industriels estiment atteignables si la valorisation énergétique à haut rendement est utilisée pour les emballages ne pouvant être recyclés pour des raisons techniques ou économiques.

Emballages industriels et commerciaux. Pour accompagner sa stratégie, l’organisation conduit déjà plusieurs chantiers : l’outil d’analyse de cycle de vie E-DEA Elipack pour mieux connaître les impacts environnementaux, la mise en place des structures Écofût, Éco PSE et Recyfilm pour faciliter la valorisation des emballages usagés, etc. Elipso est aussi fortement impliqué dans l’expérimentation de l’extension des consignes de tri, avec Éco-Emballages, Valorplast et le Comité technique pour le recyclage des emballages plastiques (Cotrep). En 2014, le syndicat a créé le pôle des recycleurs d’emballages plastiques industriels et commerciaux pour améliorer le gisement et les débouchés. En complément, il publie un guide pratique destiné au détenteur final de ce type d’emballages et à tout acteur de la chaîne. De nouvelles actions ciblées sont lancées par zone géographique, par type d’emballage et par secteur utilisateurs : une étude de l’Association chimie recyclage (2ACR) sur la caractérisation des gisements et le recyclage des emballages plastiques industriels et commerciaux en Alsace-Lorraine, un projet de massification et de recyclage des bidons avec la société ISS et la Fédération des entreprises de la propreté (FEP), un projet de caractérisation des déchets d’emballage de la distribution et de mise en place d’une stratégie pour augmenter le recyclage avec l’association Perifem. Par ces travaux, Elipso essaie de « donner du sens au long terme », souligne Françoise Andres.

Le secteur de l’emballage plastique et souple emploie 38.000 salariés en France dans 400 entreprises, pour un chiffre d’affaires annuel de 7,6 milliards d’euros.
http://plastiques-caoutchoucs.com/Elips ... nomie.html

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Message par energy_isere » 09 août 2015, 12:03

Les bouteilles en plastique redécouvrent la consigne

bfmtv 02/08/2015

Des kiosques automatiques de recyclage de bouteilles fleurissent sur les parkings de nos supermarchés. En retour, le "consommateur trieur" reçoit des bons de réduction à dépenser sur place.

L'écologie ça peut rapporter au consommateur vertueux ! C'est le sens de l'initiative prise par une filiale de Suez Environnement, Réco France, qui consiste à récompenser (modestement) ceux qui font l'effort de recycler leur bouteille en plastique ayant servi à tout type de contenu (eau, lait, shampoing, lessive).

Sur la seule année 2014, ce sont 62 tonnes de plastique qui ont ainsi été récupérées par le géant français, grâce à ce système.

Réco France, a installé, près de supermarchés, des "kiosques" automatiques de recyclage des bouteilles en plastique. Ces bornes éditent en retour des bons d'achat au profit de celui qui a effectué ce tri sélectif.

Ce sont 2 centimes par bouteille recyclée qui sont accordés aux auteurs de ce geste citoyen. Une somme modique mais toujours supérieure au geste gratuit consistant à déverser ses bouteilles et flacons en plastique dans les bacs de tri sélectif de leur immeuble ou maison.
....................
http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise ... 04987.html

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Message par energy_isere » 16 sept. 2015, 14:58

MPB veut multiplier par deux son offre de recyclage de plastiques

Par DIDIER HUGUE - Usine Nouvelle le 02 septembre

Dès le feu vert d’Éco-Emballage, MPB, filiale du groupe Paprec implantée à La Loyère (Saône-et-Loire) et spécialisée dans le recyclage des plastiques ménagers, doublera ses capacités.

"Nous sommes confiants, car nous répondons à l’objectif du Grenelle de l’environnement de porter à 75 % le taux de recyclage des plastiques qui n’est que de 22 % aujourd’hui", explique Sylvia Blond, directrice de MPB. Un premier investissement chiffré entre 8 à 10 millions d’euros portera la capacité annuelle de 25 000 à 40 000 tonnes.

Quinze d’emplois

Celui-ci porte sur la construction d’un centre de tri et d’une aire de stockage sur 2 000 mètres carrés contigus à l’unité de recyclage. Opérationnel à la mi-2017, ce centre favorisera la création d’une quinzaine d’emplois et jusqu’à trente à terme si la capacité s’étoffe de 15 000 tonnes supplémentaires.

MPB, qui s’appuie sur 40 salariés pour un chiffre d’affaires de 18 millions d’euros, finalise l’installation d’une quatrième ligne industrielle pour 500 000 euros.
http://www.usinenouvelle.com/article/mp ... es.N347401

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Message par energy_isere » 22 oct. 2015, 20:00

A l’approche de la COP21, les plasturgistes veulent améliorer leur image

le 22 octobre 2015, Usine Nouvelle

Image

"Il faut sortir du plastic-bashing", annonçait Sébastien Petithuguenin, vice-Président de la Fédération de la plasturgie et des composites en charge du développement durable, à l’occasion de la publication des chiffres 2014 du secteur. "Quand on pense plastique on pense trop souvent pollution, et pas assez économies de CO2, poursuit l’expert. Les entreprises de la plasturgie ont du mal à dégager un discours positif, c’est dommage, car si l’on considère les économies générées par l’utilisation du plastique dans des industries comme l’automobile ou l’aéronautique, cela surpasse complètement le CO2 dégagé lors de la transformation".


Booster la filière du recyclage

Au-delà des discours marketing, un des axes de travail de la Fédération pour redorer l’image du secteur est celui du recyclage. L’utilisation de matières recyclées dans les procédés de fabrication permet de diviser les rejets de CO2 par deux ou trois, selon les chiffres de la Fédération. "La France est déjà le leader mondial en matière de technologies de tri et de recyclage, commente Sébastien Petithuguenin. En revanche, nous sommes en retard par rapport à nos voisins pour ce qui est du volume de matières plastiques utilisées dans nos process". Résultat : la France exporte des granulés recyclés en Allemagne et en Italie, alors que ces granulés pourraient être davantage utilisés par nos industriels.

Sur cette question, la Fédération compte sur des annonces qui devraient être faites prochainement par le gouvernement en matière de collecte des emballages plastiques. Surtout, un dispositif prévu par l’Ademe devrait inciter les industriels à augmenter la part de matières recyclées dans leurs produits (une part qui s’élève actuellement à 13 %). "L’Ademe va créer un fonds de soutien à la filière du recyclage, d’un montant de 25 millions d’euros par an sur 5 ans, et qui sera opérationnel fin 2015. Il permettra de soutenir le prix de vente des matières recyclées en cas de baisses de prix des matières vierges", précise le vice-Président de la Fédération.

Avec l’assurance d’une matière recyclée toujours rentable par rapport à la matière vierge, les industriels devraient être plus enclins à investir dans des lignes de production utilisant une part importante de granulés recyclés. "Booster la filière du recyclage, c’est notre devoir, mais c’est aussi une source d’opportunités de croissance pour les industriels du plastique", lance la Présidente de la Fédération, Florence Poivey.

Dernier axe de travail : des taxes mieux orientées. La Fédération annonce vouloir militer en faveur d’un réaménagement de la fiscalité des entreprises du secteur, quitte à donner plus de poinds à des dispositifs incitatifs comme la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes). "Cette taxe appliquée aux produits mis en décharge s’élève à seulement 20 euros par tonne en France, contre 120 euros par tonne par exemple aux Pays-Bas, indique Sébastien Petithuguenin. Taxer les usages non vertueux comme la mise en décharge permettrait selon nous de doper des filières plus valorisantes".

La France sixième plasturgiste mondial

En 2014, les 4070 entreprises du secteur de la plasturgie ont enregistré un chiffre d’affaires de 50 milliards d’euros. Un chiffre en progression de 1,1 % par rapport à 2013. La France conserve sa 6ème place au classement mondial des transformateurs de plastique, derrière la Chine, les Etats-Unis, l’Allemagne, le Japon et l’Italie. Avec 211 000 salariés, l’effectif total en France est en diminution de 1,3 % par rapport à l’an dernier. Une baisse qui se poursuit depuis plusieurs années. "Néanmoins 2014 sera peut-être la dernière année de recul des effectifs, car les besoins en recrutement de nos adhérents ont augmenté de 24 % et le nombre d’offres d’emploi déposées en 2014 a progressé de 11 %", complète Florence Poivey.
http://www.usinenouvelle.com/article/a- ... ge.N358502

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Message par energy_isere » 18 nov. 2015, 19:22

Les bioplastiques à l'échelle mondiale continuent de croître

enerzine le 18 nov 2015

Les résultats de la mise à jour annuelle des données du marché effectuée par European Bioplastics, présentés lors de la 10ème Conférence européenne sur les bioplastiques à Berlin, confirment la tendance à la croissance positive du secteur mondial des bioplastiques.
« Le marché devrait croître de plus de 350 % sur le moyen terme », a déclaré François de Bie, directeur d'European Bioplastics.

Les données réunies en coopération avec l'IfBB (Institut des bioplastiques et des biocomposites) et le nova-Institute montrent que la capacité de production des bioplastiques à l'échelle mondiale devrait passer d'environ 1,7 million de tonnes en 2014 à approximativement 7,8 millions de tonnes en 2019.
...........

Image
...........
http://www.enerzine.com/6/18859+les-bio ... itre+.html

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Message par energy_isere » 22 nov. 2015, 12:59

Plastique : la France doit améliorer le recyclage des emballages

le 06/11/2015

La France doit améliorer le recyclage d'emballages en plastique pour quitter le bas du classement de l'Union européenne (UE) et développer les capacités nationales d'utilisation du plastique comme combustible, a indiqué vendredi une étude de PlasticsEurope, la fédération européenne du secteur.

"La France peut encore faire des efforts", a souligné Michel Loubry, le directeur général de PlasticsEurope pour l'Europe de l'Ouest, lors d'une conférence de presse à l'occasion de la présentation d'une étude réalisée par les producteurs européens de matières plastiques.

Dans le recyclage d'emballages, la France se trouve en queue de peloton avec un pourcentage de 25,4%. Il n'y a que la Finlande et Malte qui ont des taux moins élevés. En revanche, la République tchèque et l'Allemagne caracolent loin devant avec 52,1% et 47,5%, respectivement.

Avec 21,4% de recyclage des matières plastiques en général, la France se trouve également en-dessous de la moyenne européenne de 29,6%, "mais il y a des éléments positifs qui nous laissent penser que le pays est capable de monter dans ce classement", a assuré M. Loubry.

Le directeur général de PlasticsEurope est convaincu que la Loi de transition énergétique et la parution du décret sur le tri à la source des déchets industriels et commerciaux vont renforcer la tendance dans l'Hexagone. L'extension de consignes de tri devrait également favoriser le recyclage.

M. Louby est toutefois convaincu que le recyclage n'est pas le seul objectif. "La valorisation énergétique à haut rendement est préférable à un recyclage de médiocre qualité", affirme le responsable, qui table sur une répartition de 40% pour le recyclage et de 60% pour la "valorisation énergétique", soit l'utilisation du plastique comme combustible.

Dans cette perspective, M. Loubry prône "la nécessité de maintenir les capacités nationales d'incinération et de les compléter par des capacités de production et de consommation" de combustible solide de récupération (CSR), utilisables notamment dans les cimenteries.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/11 ... lages.html

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Re: le plastique c'est du pétrole ?

Message par energy_isere » 22 nov. 2015, 13:15

Better Energy - MBA Polymers, le leader mondial dans le recyclage des plastiques

25/10/2015

MBA Polymers est une entreprise spécialisée dans le recyclage des biens durables. Elle a mis au point une nouvelle technologie qui permet de récupérer les résidus de plastique venant des voitures broyées. Pour ce faire, elle sépare les polymères pour créer des granulés réutilisables, de qualité supérieure, destinés à plusieurs utilisations industrielles. - Business Durable, du dimanche 25 octobre 2015, présenté par Aurélie Planeix, sur BFM Business.
vidéo de 2mn30 : http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplaye ... 70882.html

Image

En Angleterre. Il faut séparer le plastique intéressant des indésirables que sont le bois la mousse et le caoutchouc.

Unité de 80 000 tonnes annuel en Angleterre.

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Message par energy_isere » 30 nov. 2015, 20:14

La bouteille biosourcée va-t-elle détrôner le PET ?

le 30 Nov 2015 industrie-techno.com

Les géants de l’agroalimentaire courent tous après l’emballage miracle, la bouteille biosourcée. Plusieurs matériaux se retrouvent sur la ligne de départ. Objectif : détrôner le roi PET qui compose l’immense majorité des bouteilles plastiques.

Si vous jetez un œil sous n’importe quelle bouteille d’eau produite en France, vous avez 99 % de chance de trouver le petit triangle du recyclage marqué d’un "1" en son centre. Ce sigle signifie que la bouteille que vous tenez entre les mains est faite en polytéréphtalate d'éthylène (PET), un plastique qui règne en maître sur la filière des boissons en bouteille… malgré de nouveaux concurrents qui émergent en faisant valoir leurs arguments écologiques.

Le matériau historique cumule en effet les avantages : process de fabrication connus, tri aisé et filière de recyclage désormais bien établie, ce plastique peut même être composé à un tiers de produits biosourcés. Mais ce sont les deux tiers restants qui pourraient causer sa perte.

Le PET est un copolymère : un plastique formé de deux molécules A et B qui se répètent inlassablement. Il est historiquement issu du pétrole mais l’un des deux composés (l’éthylène glycol) peut être facilement obtenu à partir du sucre, donc de la biomasse. La deuxième molécule (l’acide téréphtalique), peut également être produite à partir de la biomasse mais uniquement au prix de nombreuses manipulations qui augmentent drastiquement le coût du matériau.

« Economiquement c’est impossible, déclare formellement Franck Dumeignil, directeur adjoint de l’Unité de catalyse et chimie du solide de l’Université Lille 1. L’acide recherché contient un cycle aromatique. Cette particularité existe dans la biomasse mais uniquement sous forme de longue chaîne "hétérodoxe". Il faut alors briser cette chaîne maillon par maillon pour récupérer les molécules intéressantes. Les coûts de la séparation puis de la sélection sont bien trop importants pour concurrencer le pétrole qui contient la bonne molécule ».

Le problème n’a pas empêché Coca-Cola et la jeune entreprise américaine Virent de présenter une bouteille 100 % biosourcée lors de l’Exposition universelle de Milan. Sans communiquer sur le coût de ce plastique.

PLA, PEF, les concurrents sont dans les starting-blocks

Le raisonnement qui vise à créer un PET biosourcé n’est pas le bon selon Franck Dumeignil. « On cherche à imiter les produits connus à partir d’une nouvelle source. L’idéal est plutôt de synthétiser de nouveaux polymères à partir des molécules offertes par la nature ». Et c’est ce que font le PEF et le PLA, les deux concurrents totalement biosourcés du PET.

Le PEF (polyéthylène furanoate) est développé par Avantium, une entreprise néerlandaise, depuis une dizaine d’années. Ce polymère est obtenu à partir de sucre de betterave ou de canne et il possède des caractéristiques physiques égales ou supérieures au PET, notamment de meilleures propriétés barrières vis-à-vis de l’oxygène, du dioxyde de carbone et de l’eau. De quoi permettre de prolonger la durée de vie des produits contenus dans ces nouveaux emballages.

Le PLA (acide polylactique) est également connu depuis plusieurs années. Il est d’ailleurs largement utilisé pour l’impression 3D personnelle. Ce plastique est malgré tout inférieur au PET. « Il est plus poreux à l’oxygène, explique Thomas Lefevre, directeur de Nature Plast. Cela se traduit par une durée de vie plus courte (environ 1 an) et une évaporation du contenu. On ne pourrait pas l’utiliser avec des boissons gazéifiées par exemple ». Autre problème : une moins bonne résistance à température élevée. Les deux problèmes peuvent être résolus par l’ajout d’additif durant la fabrication comme cela se fait généralement dans l’industrie plastique. Mais de tels procédés doivent être étudiés et mis en œuvre de manières indépendantes pour chaque plastique.

Le recyclage : principal ennemi des plastiques biosourcés

PEF et PLA pourraient théoriquement rejoindre dès maintenant la fabrication de bouteille d’eau et de soda. Quelques exemples existent. Pourtant l’industrialisation à grande échelle se heurte à un problème structurel : la filière de recyclage. Aujourd’hui le circuit se contente de séparer les bouteilles transparentes des bouteilles colorées (qui contiennent des additifs différents). Au final 10 % de matière recyclée sont réincorporées dans les nouvelles bouteilles afin de ne pas en modifier les caractéristiques physiques. L’ajout d’un nouveau polymère, quel qui soit, dans cette chaîne de tri nécessiterait des modifications profondes. Les bouteilles devraient alors être sélectionnées en fonction de leurs compositions et envoyées vers des processus de recyclage différents. Un tel changement ne pourrait pas s’appuyer uniquement sur l’innovation. Pour changer la filière de recyclage, il faut aussi une décision politique.
http://www.industrie-techno.com/la-bout ... -pet.41409

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Re: le plastique c'est du pétrole ?

Message par energy_isere » 05 avr. 2016, 18:51

Concurrence accrue pour la filière plastique européenne

Par Myrtille Delamarche Usine Nouvelle le 05 avril 2016

La filière pétrochimique et plastique européenne a un problème de compétitivité face à des concurrents qui se démultiplient aux Etats-Unis et au Moyen-Orient, où ils bénéficient d’outils industriels neufs et d’approvisionnements en gaz à bas coût.

Le différentiel entre les prix du gaz naturel sur les marchés européen et américain saigne la filière plastique en Europe. Et la situation va s’aggraver, avec le démarrage en 2017 d’importantes capacités de production de monomères et polyoléfines aux Etats-Unis, où le secteur bénéficie des prix très bas des gaz de schiste (2 dollars par million de Btu – British thermal units). 264 projets dans l’industrie chimique liée au gaz de schiste doivent être lancés aux Etats-Unis, pour un investissement de 164 milliards de dollars, selon des données de l’American Chemistry Council (ACC). Des investissements qui devraient créer 426 000 emplois directs et indirects d’ici 2023.

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Fermeture de capacités en Europe

Et l’Europe pendant ce temps ? Pendant ce temps, l’Europe attend, comme dans une parodie du livre pour enfants de Rosemary Wells. Faute de compétitivité, l’industrie chimique européenne ne prévoit pas d’augmenter des capacités qu’elle peine déjà à utiliser. Elle a atteint son pic de production en 2008. Depuis, la tendance est plutôt "à la rationalisation, car la consommation d’oléfines et de polyéthylène a baissé. Plusieurs sites de polypropylène ont fermé", rappelait le 5 avril Didier Nohazic, gestionnaire grands comptes tubes, câbles et Hot Melt chez LyondellBasell lors de la matinée Plastiques organisée par MPE-Media.

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"La conversion pour produire à partir de l’éthane est un process coûteux et très énergivore. Le delta de prix entre l’Europe et les Etats-Unis risque donc de se creuser à l’avenir. Le challenge est bien celui de la compétitivité des vapocraqueurs européens [au nombre de 42, dont 6 en France, Ndlr] et des unités polymères face à ceux situés au Moyen-Orient et aux Etats-Unis" ajoute-t-il.

La guerre des prix aura bien lieu

Avec un outil industriel vieillissant et des coûts d’approvisionnement qui ont plutôt augmenté malgré la baisse du prix du pétrole, les transformateurs, eux, sont pris en tenaille. "A ces contraintes s’ajoutent celles de la règlementation", précise Didier Nohazic en citant l’exemple de Reach. "La filière a pourtant besoin de préserver, et même d’accroître sa compétitivité". Pour cela, "producteurs et transformateurs doivent travailler ensemble".

Un vœu pieu, au vu des dissensions récurrentes entre les deux groupes d’acteurs sur la répercussion des variations des prix des produits pétroliers. "Soyons optimistes, mais réalistes", plaide Didier Nohazic. "Si les transformateurs européens commencent à s’approvisionner au Moyen-Orient ou aux Etats-Unis, des unités de production risquent de fermer." Michel Loubry, de Plastics Europe, rappelle que les matières premières de la plasturgie sont devenues un marché global de commodités, et que les transformateurs "ne peuvent plus se contenter d’acheter et de vendre en France".

Myrtille Delamarche
http://www.usinenouvelle.com/article/co ... ne.N386147

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Re: le plastique c'est du pétrole ?

Message par energy_isere » 02 juil. 2016, 14:01

Maastricht va produire autre chose que des traités :
Suez démarre une nouvelle usine de recyclage de plastique aux Pays-Bas

MYRIAM CHAUVOT Le 30/06/2016

Alimentée par le centre de tri géant de Suez à Rotterdam, son usine QCP de Maastricht convertit bouteilles et pots en granules de plastique réutilisables.


Les objectifs européens de recyclage des plastiques ouvrent un nouveau marché et Suez renforce son dispositif. Ce mardi, son PDG, Jean-Louis Chaussade, s'est rendu à Maastricht (Pays-Bas) visiter avec ses équipes le nouveau pion de son dispositif européen : QCP, une usine en démarrage depuis le début d'année. Le groupe français espère l'inaugurer officiellement, en septembre, à l'occasion de la signature d'un premier contrat de vente de son plastique recyclé à un grand nom de l'industrie. L'heure est aux tests et à la montée en puissance, pour cette unité d'une capacité de 35.000 tonnes.

L'Europe, qui ne recycle encore que 30 % de ses 26 millions de tonnes de déchets plastiques ménagers, ambitionne d'atteindre 55 % en 2025... sans avoir les usines de recyclage nécessaires. Selon les chiffres de l'association des recycleurs européens de plastique, déjà aujourd'hui, sur les 7,7 millions de tonnes de déchets plastiques officiellement recyclées, 3,4 millions de tonnes sont exportées en Asie.

Besoins d'infrastructures énormes

« Pour passer à 9,9 millions de tonnes (correspondant à 55 % de taux de recyclage), les besoins d'infrastructures de recyclage sont énormes », constate Jean-Marc Boursier, en charge des déchets pour l'Europe chez Suez et président de la Fédération nationale des activités de dépollution et de l'environnement (Fnade). « Atteindre un taux de recyclage de 55 % suppose qu'à partir de maintenant, les acteurs européens ouvrent chaque année d'ici à 2025 sept centres de tri géants, de la taille de celui de Rotterdam (95.000 tonnes annuelles de déchets traités) et 12 usines de recyclage de la taille de QCP. »

Suez, qui est entré dans QCP à hauteur de 40 % en avril 2014 au moment de sa création, aux côtés des trois entrepreneurs fondateurs, espère que le marché sera au rendez-vous pour porter rapidement sa capacité de recyclage à 100.000 tonnes.

Pourquoi faire cet investissement aux Pays-Bas ? Parce que, contrairement à la France, truffée de centres de tri généralistes de petite taille, le pays a un système de centres de tri géants, comme celui de Rotterdam, spécialisés par nature de déchets, capable d'approvisionner des usines de recyclage de grande taille. D'ailleurs, Veolia a aussi acquis l'an dernier une usine de recyclage de polypropylène néerlandaise, AKG, d'une capacité équivalente à QCP et visant également les 100.000 tonnes.

Suez s'est fixé l'objectif de doubler d'ici à la fin de 2019 sa production de plastique recyclé (actuellement de 135.000 tonnes). Pour cela, « nous étudions plusieurs autres projets d'usines actuellement en Europe, indique Jean-Louis Chaussade. Et nous n'excluons pas que l'une d'entre elles soit en France ».
http://www.lesechos.fr/paris-climat-201 ... 010865.php

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Message par energy_isere » 06 juil. 2016, 18:28

Orplast : 68 entreprises aidées pour intégrer plus de plastique recyclé

le 05/07/2016

Orplast : 68 entreprises aidées pour intégrer plus de plastique recyclé

A l'issue d'un appel à projets lancé en janvier 2016 par l'Ademe, le dispositif Orplast va financer d'ores et déjà 68 entreprises pour un montant total de 15 millions d'euros. Objectif : soutenir l'intégration de matières plastiques recyclées dans la production industrielle dans une logique d'économie circulaire et de préservation des ressources.

Les 68 lauréats réunissent à la fois des TPE, PME et grandes entreprises consommatrices de polymères. Elles proviennent des quatre coins de la France. Et ont été sélectionnées parmi 140 candidatures. Les candidats retenus exercent leur activité dans le BTP, l'emballages ou l'automobile. Autres points communs : la volonté d'emploi du plastique recyclé en complément ou en remplacement de résine vierge ; l'intégration de matière recyclée dans la durée, impliquant des adaptations de l'outil de production et un approvisionnement de proximité.

La région la plus représentée, Auvergne-Rhône-Alpes, recense 17 entreprises parmi lesquelles, AGPlast, Calor, Barbier, ou encore Veka sas. Citons également : DSSmith, Plastic Omnium et Rehau Industrie en Grand Est, Roxane, minéralier connu notamment avec Cristaline, en Hauts-de-France, Nexans et Renault en Ile-de-France, MPM, seul candidat présenté et retenu dans les DOM et provenant de Martinique, l'équipementier Faurecia en Nouvelle Aquitaine et ABVAL Composites en Pays-de-la-Loire.

Pour des questions budgétaires, l'Ademe a sélectionné 26 projets supplémentaires en attente de financement. Les aides pourraient être débloquées pour la fin 2016 ou début 2017. Cette mesure volontariste des pouvoirs publics s'inscrit dans un plan élaboré par le Comité stratégique de la filière chimie-matériaux, visant à augmenter de plus de 250 000 tonnes par an, la demande industrielle de matières plastiques issues du recyclage (toutes résines confondues).
http://www.environnement-magazine.fr/ar ... e-recycle/

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Message par energy_isere » 12 juil. 2016, 20:55

Une installation de tri de plastiques ultra performante aux Pays-Bas

Par la rédaction, le 21 avril 2016

Bollegraaf Recycling Solutions, constructeur de solutions de recyclage clé en main et d’équipement de recyclage, vient d’achever la mise en place de l’installation de tri de plastiques la plus performante des Pays-Bas avec une capacité dépassée de plus de 50%.

Image

Bollegraaf Recycling Solutions a mis en place une unité de recyclage modulaire innovante et entièrement automatisée. Les objectifs de capacité de l’installation ont été dépassés de plus de 50 %. Ainsi, elle fournit environ 7 tonnes / heure de plastiques parfaitement triés. Cela permet à Daly Plastics d’atteindre l’objectif final : la production d’un granulat très pur, réutilisé comme matière première pour des nouveaux produits de qualité. Autre atout de cette installation : si l’offre des matériaux à trier se modifie, l’installation peut facilement être convertie et adaptée sans pour autant entraîner des coûts élevés.

L’installation se compose d’un broyeur, à la suite duquel le produit est débarrassé de tous les éléments ferreux, puis débarrassé des petites impuretés tel que le sable, par le biais de séparateurs balistiques, les cribles Elliptique de Lubo Systems b.v. (filiale du groupe Bollegraaf). Puis suit la séparation en fonction des types et éventuellement des couleurs à l’aide du balayage optique, suivi si nécessaire, d’un contrôle qualité manuel. Le produit est alors traité par une presse à balles pour obtenir des balles homogènes. Après ce processus, le retraitement se poursuit jusqu’au produit fini par l’intermédiaire d’un système innovant de nettoyage à sec Drd et de granulation.

À noter que les cribles Elliptique de Lubo sont utilisés pour séparer les matériaux 2D des 3D. La maille des grilles sur les palettes est facilement adaptable pour obtenir un criblage sur mesure.
http://www.constructioncayola.com/envir ... aysbas.php

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Re: le plastique c'est du pétrole ?

Message par energy_isere » 13 juil. 2016, 10:31

Solvay récompensé par la médaille du prix Pierre Potier 2016 pour le recyclage de plastique :

Solvay a mis en avant une technologie de recyclage des plastiques techniques. Baptisé Move4earth, il s’agit d’une innovation capable de transformer des déchets textiles complexes, tels que des tissus d’Airbags faits de polyamide enduit de silicone, en plastiques recyclés de haute qualité. Le procédé combine plusieurs étapes : micronisation, activation chimique et séparation par densité. Les plastiques ainsi recyclés peuvent se substituer aux plastiques techniques de haute performance dans de nombreuses applications pour les marchés de l’automobile, de la construction, de l’électroménager, ou des loisirs. Piloté par l’activité Engineering Plastics de Solvay, dont le siège est à Lyon, ce projet a été entièrement développé en France.
http://plastiques-caoutchoucs.com/Solva ... -prix.html

plus fourni :
Solvay : reçoit le prix Pierre Potier 2016 pour Move4earth™

Paris, le 29 juin 2016

Solvay a reçu aujourd'hui des mains du Ministre Emmanuel MACRON, la médaille du prix Pierre Potier* dans la catégorie « Procédés » pour l'innovation Move4earth™. Cette technologie révolutionnaire permet de transformer des déchets textiles complexes, tels que des tissus d'airbags, en plastiques recyclés de haute qualité, grâce à un procédé continu combinant des étapes de micronisation et d'activation chimique associées à une technique de séparation par densité.


Piloté par l'activité 'Engineering Plastics' de Solvay, dont le siège mondial est à Lyon, ce projet a été entièrement développé en France par les équipes de Recherche & Innovation et d'Ingénierie du Groupe. Il s'inscrit dans le cadre du programme 'Life+' de la Commission Européenne et est actuellement en phase d'industrialisation sur le site polonais de Gorzow.

« Solvay est fier de recevoir ce titre honorifique visant à récompenser les meilleurs projets en faveur du développement durable», commente Vincent Kamel, Président de l'activité Performance Polyamides. « Move4earth™ est une initiative emblématique du Groupe formant un écosystème générateur de valeur pour l'ensemble des parties prenantes ».

Les plastiques recyclés issus du procédé Move4earth™ peuvent se substituer aux plastiques techniques de haute performance pour les marchés de l'automobile, de la construction, de l'électroménager ou des loisirs, tout en offrant d'importants bénéfices environnementaux. A titre d'exemple, l'Analyse du Cycle de Vie** menée par les experts de Solvay démontre notamment une réduction de 26% de l'empreinte carbone, une économie de ressources non-renouvelables de 48% et une consommation d'eau réduite de 69% par rapport au procédé standard.

Chaque année en Europe, plus de 9 millions de tonnes de déchets plastiques sont mises en décharge. « A elle seule, l'industrie des airbags génère environ 25 000 tonnes par an de déchets de tissus techniques dans le monde et environ 100 000 tonnes d'airbags en fin de vie » explique Peter Browning, Directeur Général de l'activité Engineering Plastics. « Move4earth™ ouvre la voie à de nouvelles filières de recyclage en valorisant des déchets textiles pour lesquels aucune solution performante n'existe aujourd'hui ».

Solvay a déjà été lauréat du prix Pierre Potier en mars 2015 pour une innovation baptisée BiFor-Safe, solution à base de bicarbonate de sodium et de sels minéraux qui permet de lutter efficacement contre certains parasites et d'améliorer l'hygiène des bâtiments agricoles.

* Créé en 2006 par le Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, en partenariat avec la Fédération Française pour les sciences de la Chimie (FFC) et l'Union des Industries Chimiques (UIC), le prix Pierre Potier a pour objectif de mettre en lumière les initiatives de l'industrie chimique en faveur du développement durable et de favoriser le développement de démarches éco-responsables dans la filière.

** Etude ACV comparative (procédé pilote Move4earth™ versus procédé standard SOLVAY) portant sur la fabrication d'un plastique TechnylPA6.6 chargé à 35% de fibre de verre.
http://www.zonebourse.com/SOLVAY-5966/a ... -22597224/

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