[France] Pétrole au large de la guyane
Modérateurs : Rod, Modérateurs
- CP3
- Hydrogène
- Messages : 1890
- Inscription : 21 janv. 2007, 20:03
- Localisation : Vaucluse
- Contact :
Re: Produire quelques gouttes de pétrole en France
"Selon des informations d'Europe1, des estimations parlent d'une réserve de 500 millions à 1 milliard de barils de pétrole. Soit deux à quatre fois plus que les réserves terrestres en Arabie Saoudite, dix à vingt fois plus que celles des États-Unis, mais un millième des réserves mondiales en pétrole. "
Les journalistes d' Europe 1 semblent bien maîtriser le sujet . Selon ce bel article , les réserves de pétrole de l' Arabie Saoudite ne représenteraient que moins de 5 Jours de la consommation mondiale de pétrole .
Les journalistes d' Europe 1 semblent bien maîtriser le sujet . Selon ce bel article , les réserves de pétrole de l' Arabie Saoudite ne représenteraient que moins de 5 Jours de la consommation mondiale de pétrole .
- Raminagrobis
- Modérateur
- Messages : 5216
- Inscription : 17 août 2006, 18:05
- Localisation : Tours, Lille parfois
Re: Produire quelques gouttes de pétrole en France
CP3 a écrit :"Selon des informations d'Europe1, des estimations parlent d'une réserve de 500 millions à 1 milliard de barils de pétrole. Soit deux à quatre fois plus que les réserves terrestres en Arabie Saoudite, dix à vingt fois plus que celles des États-Unis, mais un millième des réserves mondiales en pétrole. "
Les journalistes d' Europe 1 semblent bien maîtriser le sujet . Selon ce bel article , les réserves de pétrole de l' Arabie Saoudite ne représenteraient que moins de 5 Jours de la consommation mondiale de pétrole .
Bah ils ont juste mélangé millions et milliards, ils se trompent juste de 3 ordres de grandeur, on a vu pire
Plus sérieusement, avec 500-1000 Mb, c'est peut être le plus gros gisement de l'union européenne, en termes de réserves restantes.
Toujours moins.
- GillesH38
- Hydrogène
- Messages : 29445
- Inscription : 10 sept. 2005, 17:07
- Localisation : Berceau de la Houille Blanche !
- Contact :
Re: Produire quelques gouttes de pétrole en France
et quand on pense à ces c...ds de rosbifs qui ont extrait tout leur pétrole quand il était à 10 ou 20 $ le baril !Raminagrobis a écrit : Plus sérieusement, avec 500-1000 Mb, c'est peut être le plus gros gisement de l'union européenne, en termes de réserves restantes.
on rigole, mais avec l'électricité nucléaire et le pétrole guyanais, on va peut etre tenir le coup un peu mieux que nos voisins désolé Phyvette pour tes réserves de corned-beef !
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
- mahiahi
- Modérateur
- Messages : 7142
- Inscription : 14 sept. 2004, 14:01
- Localisation : île de France
Re: Produire quelques gouttes de pétrole en France
ouais mais l'extraction aussi coûtait moins cherGillesH38 a écrit :[
et quand on pense à ces c...ds de rosbifs qui ont extrait tout leur pétrole quand il était à 10 ou 20 $ le baril !
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
-
- Kérogène
- Messages : 71
- Inscription : 27 nov. 2007, 09:17
Re: Produire quelques gouttes de pétrole en France
Justement, ça se passe comment dans ce cas là ? On ne doit compter que sur les parts de notre champion Total (25 %) ou l'Etat français peut réellement espérer des retombées ?GillesH38 a écrit :
on rigole, mais avec l'électricité nucléaire et le pétrole guyanais, on va peut etre tenir le coup un peu mieux que nos voisins désolé Phyvette pour tes réserves de corned-beef !
Sachant que là ce sont les britanniques qui sont majoritaires : Tullow 27,5 %, Shell à 45 %.
- phyvette
- Modérateur
- Messages : 12664
- Inscription : 19 janv. 2006, 03:34
Re: Produire quelques gouttes de pétrole en France
Les redevances et impôts iront à 100% à l'état producteur sur le pétrole et le gaz extraits de la zone sous souveraineté... Française pour le moment, quel que soit l'opérateur.Rahan a écrit :Sachant que là ce sont les britanniques qui sont majoritaires : Tullow 27,5 %, Shell à 45 %.
Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.
- phyvette
- Modérateur
- Messages : 12664
- Inscription : 19 janv. 2006, 03:34
Re: Produire quelques gouttes de pétrole en France
Non on ne rigole pas, le pire et toujours possible.GillesH38 a écrit :on rigole,
Un Fuku Nogentais, ET l'indépendance de la Guyane par exemple.GillesH38 a écrit :mais avec l'électricité nucléaire et le pétrole guyanais, on va peut etre tenir le coup un peu mieux que nos voisins
Désolé Gilles mais cette histoire de stock de corned-beef est une légende usurpée.GillesH38 a écrit :désolé Phyvette pour tes réserves de corned-beef !
Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.
- Raminagrobis
- Modérateur
- Messages : 5216
- Inscription : 17 août 2006, 18:05
- Localisation : Tours, Lille parfois
Re: [France] Pétrole au large de la guyane
Toujours moins.
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 94668
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: [France] Pétrole au large de la guyane
http://www.enerpresse.com/actualites/gu ... 8-ans.htmlGuyane : pas de production avant 8 ans
09 Janv 2012
Shell France, désormais opérateur sur le permis de Guyane maritime où du pétrole a été découvert, devrait lancer à la mi-juin un nouveau forage d’exploration « avec la technologie la plus avancée », a indiqué son p-dg, Patrick Romeo, lors d’une visite de la ministre française de l’Outre-mer, Marie-Luce Penchard, au siège du groupe anglo-néerlandais à La Haye. Début février, devraient être officialisés la prolongation du permis de recherche et le transfert à la société française du rôle d’opérateur joué auparavant par Tullow Oil. « Le problème de ce projet est qu’il apparaît comme une mine d’or en période d’austérité mais on parle de revenus à long terme. Si tout se passait bien, le premier baril sortirait dans huit ans », a déclaré M. Romeo. Pour un projet qui coûterait entre 5 et 10 milliards de dollars de la phase d’exploration à la phase d’exploitation, si elle arrive, la compagnie demande au gouvernement français d’assurer des conditions fiscales stables et équitables, a insisté Matthias Bichsel, directeur général Projets et Technologie du groupe Shell. Le Parlement a en effet adopté dans la loi de finances pour 2012 le principe d’une redevance spécifique hydrocarbures dont le produit sera réparti à égalité entre l’Etat et la collectivité, mais dont ni l’assiette ni le taux n’ont été fixés.
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 94668
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: [France] Pétrole au large de la guyane
Surprise !
http://www.boursorama.com/actualites/pe ... 2d88e46961Pétrole : Paris suspend les forages de Shell en Guyane pour des motifs environnementaux
La nouvelle ministre de l'Ecologie, Nicole Bricq, a annoncé mercredi sa première décision choc: la "remise à plat" des permis de forage exploratoires de Shell au large de la Guyane française, à la stupéfaction du groupe pétrolier et la satisfaction des ONG écologistes.
"Je remets à plat tous les permis" de forages exploratoires "en parfaite harmonie avec le ministre (du Redressement productif Arnaud) Montebourg", a annoncé Mme Bricq devant la presse. "Je remets donc à plat le permis de la société Shell en Guyane", a ajouté la ministre qui devait s'entretenir avec le président de Shell France, Patrick Roméo, mercredi après-midi.
Shell dispose, avec comme principal partenaire Total, Tullow Oil et Northpet Investments, d'un permis, au nom de "Guyane Maritime", de recherche de pétrole au large des côtes de la Guyane française. Accordé en 2001 ce permis de recherche avait été prolongé à trois reprises et arrive à expiration à 2016.
Shell, opérateur pour les forages, n'attendait plus que des arrêtés préfectoraux de prescriptions techniques pour pouvoir démarrer.
Stupéfaction de Shell
"Il importe de régler tout cela dans la transparence" a souligné Mme Bricq, mettant en avant la nécessaire protection de l'environnement et de la faune marine.
Le groupe pétrolier français a fait part de stupéfaction. "C'est vraiment très surprenant si l'on considère le soutien qu'il y a eu à ce projet au niveau régional en Guyane, et compte tenu de l'opportunité majeure que cela représente pour la France et pour la Guyane française en particulier", a déclaré à l'AFP un porte-parole de Shell France.
Commentant la volonté affichée du gouvernement de refondre le code minier, qui régit l'exploration et l'extraction des hydrocarbures, dans le but de rapprocher le droit minier et le droit de l'environnement, il a fait part de son incompréhension concernant la décision annoncée mercredi.
"Nous ne voyons pas, nous, comment la révision du code minier peut interférer avec ce projet, pour nous tout était sur les rails, nous attendions juste les prescriptions techniques en complément de l'arrêté du 22 mai qui nous autorisait à faire les forages", a réagi le porte-parole de Shell France.
ONG satisfaites
Les ONG environnementales, en revanche, ont immédiatement fait part de leur satisfaction.
"Nous, à Guyane Nature Environnement, nous sommes satisfaits de voir que le nouveau gouvernement a pris les choses au sérieux", s'est réjouit Christian Roudgié, interrogé par l'AFP.
Il a rappelé qu'il n'y avait "toujours pas de filet de sécurité" pour qu'on applique "effectivement le principe du pollueur payeur en cas de catastrophe majeure comme les marées noires" qu'on a vu récemment.
Pour Anne Valette, chargé de la campagne Energie-Climat à Greenpeace, "si la menace s'éloigne aujourd'hui des côtes guyanaises, la France et le climat mondial ne sont pas pour autant à l'abri des dangers que fait courir l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels".
Depuis la décision le 8 juin dernier de rendre publique, sur le site internet du ministère, la liste des permis de recherche d'hydrocarbures en cours de validité ou d'instruction pour la France, y compris dans l'Outre-mer, Mme Bricq a toujours mis en avant son souci de "transparence".
L'adoption de la loi Jacob en juin 2011 interdisant le recours à la fracturation hydraulique pour l'exploration des huiles et gaz de schiste, sans en interdire formellement l'exploitation, est un dossier que l'a ministre s'est promis "de regarder de très près".
- krolik
- Hydrogène
- Messages : 2870
- Inscription : 31 janv. 2009, 17:55
- Localisation : Beaugency
- Contact :
Re: [France] Pétrole au large de la guyane
Un sujet effectivement très intéressant.
@+
http://lecercle.lesechos.fr/economie-so ... -redressem
@+
http://lecercle.lesechos.fr/economie-so ... -redressem
Arrêt du pétrole en Guyane : redressement productif ou sabotage écologique ?
LE CERCLE. Suspension sine die des permis de forage au large de la Guyane trois semaines après leur autorisation. Quel fait nouveau peut donc justifier un tel revirement qui s'oppose au redressement productif ?
"En pleine harmonie avec le ministère du redressement productif" celui de l’écologie annonce le 13 juin revenir sur l’arrêté du 22 mai autorisant les forages exploratoires au large de la Guyane française d’un consortium mené par le groupe Royal Dutch Shell auquel participe aussi Total. Ces dernières semaines, tous les commentateurs se réjouissaient de la perspective que d’ici une décennie une production nationale de pétrole vienne remplacer une part des importations de métropoles, ou au moins contribuer au budget de l’État et à la balance des paiements du pays. Car c’est une production de plusieurs millions de tonnes de pétrole l’an que le gisement de Guyane rend envisageable, sous réserve bien sûr du succès des forages.
Que valent les raisons avancées par la ministre, Mme Bricq ? Nécessité de finaliser la mise à jour du code minier ? Elle existait probablement déjà le 22 mai, date de l’arrêté autorisant les forages. Mesures à prendre sur la protection de la faune marine ? On ne voit guère comment ce besoin aurait subitement surgi depuis le 22 mai. Il y a au fond quatre scénarios :
– L’arrêté du 22 mai a été mal pris ; des facteurs techniques n’ont pas été pris en compte, mais on attend alors des clarifications, l’identification des responsables d’une telle bévue, l’annonce d’un délai raisonnable pour lever ces difficultés techniques : il ne peut s’agir que de semaines, voire quelques mois tout au plus. Aujourd’hui, aucun indice n'appuie cette hypothèse.
– Il y a un désaccord sur les modalités financières en cas de succès, sur les redevances à payer par le consortium aux autorités : pourquoi ne pas le dire ? Pourquoi ne pas fixer un délai pour que cette négociation commerciale soit finalisée par les parties ?
– La ministre veut faire un peu d'esbroufe dans le cadre du sommet "Rio + 20", un sommet qui n'intéresse guère que les militants des ONG de la planète et ne devrait mener à aucune décision concrète.
– Une décision politique de retarder, voire d’empêcher, l’exploitation de nouvelles ressources en hydrocarbures. Il y a un précédent : le développement de l’exploitation des hydrocarbures en métropole a été bloqué via l’interdiction pratique des forages visant les hydrocarbures contenus dans les schistes. Faut-il pour autant poursuivre le blocus anti-hydrocarbures en l’étendant aux DOM ?
Quelle serait en effet la logique d’un tel acharnement "anti-hydrocarbures" ? S’agit-il de respecter l’alternative "nucléaire vs renouvelable" commune à Sarkozy et Hollande lors de leur débat présidentiel ? De laisser la voie entièrement libre, et par tout moyen, à la politique de "transition énergétique" prônée par Hollande et Ayrault, combinaison de baisse du nucléaire et de montée des énergies renouvelables ruineuses ?
Chacun sait en Europe (sauf les praticiens de la politique des trois singes – ne pas voir, ne pas entendre, ne pas parler) que selon les critères du simple bon sens (cf. sur le Cercle "le bon sens aura la peau de l’éolien") les énergies renouvelables à la mode (éolien, solaire) sont un échec à tout niveau : économique, social, environnemental, et réussissent ainsi le grand chelem des erreurs. Qu’elles constituent un bien (ou un service de bonne conscience ?) de luxe au-delà des ressources de la majorité de la population.
Que leur financement n’est plus possible, car les banques ne peuvent plus prêter à long terme, que les ménages et entreprises n’ont plus les moyens de payer l’accumulation des surcoûts associés à la mode en matière électrique, et que les collectivités nationales n’ont plus de ressources à consacrer à poursuivre le mirage de la lutte contre le changement climatique. Tous les calculs montrent d'ailleurs que les centaines de milliards dépensés en Europe ou en Amérique en faveur de l’équipement éolien ou solaire ne peuvent guère espérer viser un "impact" sur les températures de plus d’un centième de degrés en plusieurs décennies.
L’extrême limitation des moyens financiers des États et des populations devraient – selon le bon sens – attribuer la priorité aux énergies ne nécessitant ni subventions d’État, ni surcoûts imposés aux populations ; le pétrole de Guyane est dans ce cas. La prospérité de la collectivité locale guyanaise et nationale, et le "redressement productif" – si ce dernier a un sens, passent rationnellement par l’attribution aux hydrocarbures d’une place pragmatique dans la politique énergétique du pays, et milite pour l’octroi des permis de forage en Guyane dans des conditions "normales" pour reprendre le mot d’ordre du Président.
Ou alors, il faut annoncer aux populations que les nouveaux gouvernants sont prêts à sacrifier la prospérité à un Gosplan écologique dogmatique qui passe par l’élimination de toute opportunité "hydrocarbure", dans la ligne du parti des "anti-schistes". C’est le scénario du sabotage écologique.
Il faut choisir entre la prospérité pragmatique, et la paupérisation dogmatique au nom de l’écologie
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 94668
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: [France] Pétrole au large de la guyane
lire ici : http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=119865Guyane : Le gouvernement suspend les permis de forages exploratoires
14/06/2012 meretmarine.com
Un navire de Stena Drilling devait assurer les forages
crédits : STENA DRILLING
...............
Le forage de 2011 a été réalisé par la plateforme Ensco 8503
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 94668
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: [France] Pétrole au large de la guyane
http://www.usinenouvelle.com/article/sh ... ne.N176795Shell attend une "solution satisfaisante" en Guyane
15 Juin 2012 Usine Nouvelle
Encouragé par le communiqué d’Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, et Nicole Bricq, ministre de l’Ecologie, la veille, la filiale français espère une issue positive.
Mercredi, la ministre de l’Ecologie avait annoncé vouloir remettre à plat tous les permis de forage exploratoire. Le permis de Shell en Guyane française est visé car "la prise en compte des problématiques d'environnement" dans le cadre de ce projet n'est "pas satisfaisante", a expliqué Nicole Bricq. Aussitôt, c’est la stupeur chez les pétroliers.
Mais ce vendredi 15 juin, ils semblent avoir retrouvé un peu de sérénité. Notamment après le le rétropédalage de la veille. Arnaud Montebourg et Nicole Bricq confirment dans un communiqué que le code minier va "faire l'objet d'une refonte (...) dans le respect des principes régissant l'investissement et la coopération internationale".
"Conformément au principe de continuité et de respect des engagements de l'État, il n'est pas envisagé de remettre en cause les permis déjà octroyés pour la recherche de pétrole et de gaz conventionnel", écrivent-ils.
Une information qui ravit Shell. "Nous considérons que c'est encourageant et qu'on peut désormais anticiper une solution satisfaisante", a déclaré à l'AFP une porte-parole de Shell France.
- phyvette
- Modérateur
- Messages : 12664
- Inscription : 19 janv. 2006, 03:34
Re: [France] Pétrole au large de la guyane
Les forages peuvent reprendre en Guyane.
Les autorités françaises ont obtenu des garanties économiques et environnementales de Shell. le groupe pétrolier va être autorisé, à partir de lundi prochain, à engager sa campagne d’exploration pétrolière en Guyane.
Shell, et ses partenaires dont Total, devrait être autorisé dès lundi à reprendre la campagne d’exploration pétrolière en Guyane sur le permis de Zaedyus. Le sénateur PS Georges Patient et la députée SRC Chantal Berthelot ont affirmé que le préfet de Guyane était désormais en mesure de signer les arrêtés préfectoraux bloqués par le gouvernement. A l’issue d’un entretien avec le ministre de l’Outre-Mer Victorin Lurel, les deux élus ont assuré que des garanties environnementales et des garanties économiques avaient été obtenues...
Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 94668
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: [France] Pétrole au large de la guyane
http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=119969Guyane : Shell va finalement pouvoir reprendre ses forages
22/06/2012 meretmarine.com
Revirement de situation en Guyane. Alors que, mercredi dernier, la ministre de l'Ecologie Nicole Bricq (à qui a succédé hier Delphine Batho) avait annoncé la suspension du permis de forage exploratoire de Shell au large de Cayenne, des parlementaires guyanais viennent d'annoncer que le groupe pétrolier pourrait finalement reprendre ses opérations. Le sénateur Georges Patient et la députée Chantal Berthelot ont indiqué à l'Agence France Presse, après avoir rencontré le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, que le préfet de Guyane avait eu "l'autorisation de signer les arrêtés préfectoraux". Ceux-ci autorisent la relance de la nouvelle campagne d'exploration du groupe Shell dans les eaux guyanaises.
Les élus guyanais n'avaient pas caché leur déception suite à la décision de la ministre. Le département d'outre-mer espère, en effet, bénéficier de nouvelles perspectives économiques grâce à l'exploitation pétrolière au large de ses côtes.
"Des avancées ont pu être obtenues tant en terme de garanties environnementales qu'en terme de garanties économiques. Et très probablement les retombées financières pour les collectivités et pour l'Etat seront revues à la hausse, par rapport à ce qui était avancé jusque là par Shell", a expliqué Georges Patient. En parallèle, des discussions vont avoir lieu pour définir "les besoins en formation et en définition des métiers" que pourraient générer les plateformes s'il y a exploitation.