Quelques éléments de réponses pour Thorgal:
Tout d'abord, commecialiser en AMAP n'implique pas un mode de production bio (sauf engagement explicite). D'où des "conflits" récurrents entre les BioCivam et certaines AMAP, les premiers reprochant aux seconds de laisser entendre que le système de production est bio.
Ceci dit, pour un agriculteur normalement constitué, le fait d'écouler sa production à des consommateurs qu'il connait doit le contraindre à des pratiques durables... Sur le plan réglementaire, des cahiers des charges existent.
Pour ces raisons, l'utilisation de boues d'épuration en fertilisation chez un agriculteur engagé en AMAP est très improbable. De plus, des raisons pratiques (surfaces nécessaires, contrat avec les syndicats mixtes) l'exclue techniquement.
Le risque de ce type d'épandage, pratiqué en agriculture intensive, est double: c'est une fertilisation en éléments directement assimilables, comme un lisier, dont une grande partie percole directement dans la nappe phréatique. La réserve organique du sol (potentiel minéral à long terme) n'est pas améliorée. Dans le cas spécifique des boues, des
métaux lourds risquent d'être massivement introduits dans le sol, donc dans la chaîne alimentaire, avec tous les risques de concentrations trophiques bien connus.
Malheureusement ce mode de fertilisation est largement utilisé en agriculture intensive.
Pour terminer, je pense, que dans le cadre d'une AMAP, les consommateurs doivent aller visiter les agriculteurs et s'intéresser au système de production.
Site AMAP:
http://alliancepec.free.fr/Webamap/index1.php