Bonjour,
Concernant les installations d'arrosage, j'essayerais d'en savoir plus quand je rencontrerais les gens qui m'en ont parlé.
Dans le Sud en effet, et même en plaine en Auvergne, les toits sont plus doux (35° et moins). A ce moment là, monter la réserve d'eau en bas du toit limitera les pertes ascensionnelles du fluide.
En fait j'avais pensé que vous auriez plus ou moins la possibilité de laisser la cuve et la pompe au sous sol en utilisant un circuit en boucle fermée (pour tenir l'installation hors gel et purger le circuit automatiquement dés la séquence d'arrosage terminée ou la nuit).
Il faudrait prévoir un dispositif d'ajout / retrait d'eau dans la boucle commandé par un capteur au niveau du chéneau de manière a contrôler très exactement le volume d'eau dans le circuit pour maintenir la colonne de descente pleine sans déborder. (un petit réservoir de quelques litres sera certainement nécessaire, juste en dessous du chéneau pour faire tampon). Du coup la pompe de circulation n'a plus qu'a compenser le différentiel Faîte / Chéneau et les filtres bien qu'elle se site à la cave donc en zone hors Gel.
Une pompe d'injection permettrait d'ajouter de l'eau dans la boucle, une électrovanne d'en retirer. Il faudra aussi prévoir un échangeur de chaleur entre la boucle et la cuve (par ex sous la forme d'un serpentin dans la cuve) afin de récupérer ou injecter l'énergie.
Donc au final pas sur que ce soit très rentable, sauf pour de très gros dénivelés !
Je n'ai pas acheté de minipompe optimisée. Mais il y aurait à travailler sur ce sujet. Je fais d'ores et déjà un facteur 5 : c'est à dire que le pompage consomme 5 fois moins que les kWh élec récupérés par refroidissement.
Oui, c'est déjà pas mal. A mon travail, on gratte watt par watt pour améliorer de rendement de nos PAC, alors la déformation professionnelle... Dés que je vois qu'on peut économiser... 1W permanent c’est au tarif actuel une économie de 1€ chaque année. Sur un amortissement de 5 ans on peut donc dépenser 5€ par watt économisé sans que ça coute plus cher au final.
S'il y a une giboulée de neige la nuit, il n'y a aucune chance. Il faut assez peu d'énergie pour chasser la neige avec l'eau. Il faut juste que celle-ci soit quelques °C au dessus de zéro. L'avantage que j'ai eu à placer mes réserves au sous-sol, c'est qu'il n'y fait jamais moins de 5°C, et ce avec zéro chauffage.
Ok je pense que vous avez répondu à une question que je m'apprêtais à vous poser. Si j'ai bien compris, l'eau chasse la neige à la manière d'un chasse neige?
Dans ce cas Ok, car sinon pour fondre la glace, avec 2KWh, vous irez pas loin! (Avec une enthalpie pour la fusion de 333J/g, on fond à peu prés 22Kg de neige avec ça, soit sur 50m² une couche très fine, genre 3mm)
Il faut dire que mes ancêtres avaient eu le courage, pour préserver leurs troupeaux pendant l'hiver, de construire à la force musculaire des murs en pierre de 1,3m de large, bâtiments partiellement enterrés et plein Sud. Des bûcheurs nés, et loin d'être des imbéciles... depuis les choses ont évolué...
Oui, généralement les choses évoluaient moins vite à l'époque, et les techniques robustes et éprouvées étaient largement utilisées. A l'époque celui qui n'avait pas su se préserver du froid passait difficilement l'hiver. C’était une question de vie ou de mort. Mais du coup il y avait une entraide entre voisin qui se perd à notre époque du "chacun pour soi".
S'il se produit un bon coup de froid (un petit -38° sur tout le pays) là ça va faire mal!