y a pas d'autre parade que de savoir doser son effort en fonction du manche et de la résistance rencontrée lorsqu'on se sert de l'outil - bon chuis pas physicien... mais j'ai pensé que les débutants vont, le moment venu, casser un sacré paquet de manches
Ben, j'ai débuté, j'ai jamais cassé de manche. On le sent, quand même, quand le manche est sur le point de casser, c'est intuitif, pas besoin d'avoir fait des cours de Propriétés des Matériaux pour le voir.
Et ça serait assez ennuyeux de casse un outil, j'ai une bêche, bien amortie depuis quelques décennie, je sais pas comme je ferai sans elle.
J'essaye d'habiliter des terres. Je viens de faire 8m² en 2h, ce qui est un productivité assez faible à mon goût. En améliorant un peu, en 20 jours d'hiver de travail de huit heures, mes 1000m² pourraient être prêts... et ça tient chaud, ce genre de tâche...
Travaillant à la fourche-bêche, puis à la bêche, quand j'ai vu que c'est plus efficace et que le terrain était plus du tout lisse à la fourche bêche. Mince, Geispe dit qu'il ne faut pas couper les racines des mauvaise herbe. Pourquoi? elles repoussent?
Méthode expérimentale, ne rigolez pas, je débute.. : retourner les 5-10 premiers centimètres, par carrés de terre, enfouir l'herbe, le vert dans la terre, les racinnes au-dessus. Après, je sais pas ce qu'en dirait Bourgignon, je sais pas si j'ai mis à l'air libre des microbes qui supporte pas l'air, et inversement. Concrètement, on voit pas ce qui leur arrivent, au microbes, s'ils sont bien dans leur milieu, s'ils aterrissent sur le ventre ou sur le dos.
J'ai vu plein de vers de terre, qui travaille bien, même en hiver, et à faible profondeur, alors que ça gèle des fois. Peut-être même qu'ils travaillent aussi le dimanche?
Ai vu aussi des petites bêtes blanches avec de nombreuses pattes. J'ai supposé que c'était de ces chenilles qui me mangent mon cerisier : au risque de choquer les âmes sensibles, je les décapitai, car je tiens à mon cerisier.
Bref. En dessous de ce retournerment, avant de recouvrir, je décompacte sur 30cm à la fourche bêche. En enlever les grosse pierres. Ce qui d'ailleurs fait parfois que je brasse complètement la terre, en enlevant ces pierres...dommage pour les microbes, une fois de plus.
C'est aussi dans ces moments là que je comprend tout l'intérêt de l'agriculture industrielle. Tant que le consommateur ne voudra pas fournir une part du travail , il n'y aura pas d'autre moyen que d'utiliser des moyens polluants, énergivore...pour obtenir un forte productivité du travail par les agriculteurs,et il n'y a pas de raison de critiquer l'agriculture polluante, si on ne veut pas contribuer aux tâches de l'agriculture.
Reprennons. Une fois retourné l'herbe, par dessus, très important, je mets un paillage en taille de haie d'automne, qui était déjà bien décomposé...mais qui est très dense, et ne laisse rien passer. Quand j'aurai un broyeur, je mettrai du BRF.
Au printemps : il faudra ouvrir le paillage pour mettre les plants de légumes (pour les céréales, je les mettrai ailleurs, le pallis est trop serré ici, impossible de semer dessous)
Ce que je crains avec tout ça, c'est que toutes les mottes et les racines que j'ai entrré sous pailli soient encore là au printemps, et rendent difficile les plantations. Et aussi que toute cette herbe repousse. Je crains aussi avoir travailler pour rien : peut être qu'il suffit juste de pailler, sans retourner l'hebre ...Décompacter un minimum, ou bien décompacter au printemps..pour que ça soit utilisable.
Je m'inspirerai des techniques de Jeavons, au printemps...quoique j'aurai peut-être du commencé par un double béchage.
Je vous dirai, donc, si j'obtiens des rendements fantatisques, en travaillant 20heures par mois sur 50m²...Il s'agit notament de savoir si on peut habiliter rapidement une terre à produire de la nourriture.