Concrètement, c'est simple : un emploi créée dans la grande distribution détruit 3 à 5 emplois dans le petit commerce.GillesH38 a écrit :Par exemple quand tu dis "entrée de recette" tu parles de quoi concrètement ?
Si tu inverses la tendance très spécifique à la France (5 familles possèdent toute la distribution française), tu créées énormément d'emplois.
Ce qui veut dire que ce n'est pas la dette qui pose un problème, mais les recettes, et donc le chômage.
Ex : un père de famille gère son budget familial d'une façon calamiteuse. Il s'endette, il est chômage, sa femme travaille mais le salaire ne suffit pas. Cela me parait évident : le problème, il est dans l'endettement, ou des les recettes ? C'est son chômage, le problème. Si celui ci trouve un travail, en l'occurrence bien payé, que devient la situation ? Elle est totalement transformée. Le banquier lui sourit à chaque entrevue et lui offre le café. J'ai déjà vu ce type de situation se transformer. L'amabilité du banquier est un signe qui ne trompe pas.
La situation de la France, depuis des décennies, a le même problème, certes plus complexe. Endettement qui monte, mais à l'origine, un chômage qui n'a fait que monter.
Si l'Etat décide de fournir la structure politique pour casser ce cycle mortel, et que les chômeurs y répondent positivement, la dette va fondre.
Le problème, c'est que les politiques protègent ses 5 familles.
On détruit de l'emploi, on mécanise tous ce que l'on peut, on délocalise pour faire faire ce que l'on sait faire très bien ailleurs, et on détruit la paysannerie. Le mot d'ordre : les services.
On récolte ce que l'on sème : l'ultra richesse de quelques uns sur une pauvreté croissante du plus grand nombre, jusqu'à la rupture.
La courbe tendanciel aurait dû alerter les économistes, mais comme ils ont une forte consanguinité, ils restent droit dans leur botte. Ce sera donc la rupture.
Sauf si la situation des recettes change.