https://www.agenceecofin.com/actualites ... ns-d-arretGhana : la Tema Oil Refinery vise un redémarrage en octobre après 4 ans d’arrêt
Agence Ecofin24 sept 2025
La raffinerie de Tema, l’unique raffinerie du Ghana, est à l’arrêt depuis 2021 en raison de problèmes techniques et financiers. En mars 2023, son directeur général, Yussif Sulemana, avait indiqué qu’un investissement initial de 25 millions de dollars était nécessaire pour relancer ses opérations.
La Tema Oil Refinery (TOR) devrait reprendre ses activités en octobre 2025, après plusieurs années d’inactivité. L’information a été relayée mardi 23 septembre par la presse locale, citant l’intervention de Jerry Kwofie, le directeur général par intérim de la TOR, lors d’un point de presse.
Selon le responsable, les installations sont préparées pour un redémarrage complet, conditionné par la disponibilité du brut et l’achèvement des travaux techniques. La capacité de l’installation est estimée à environ 45 000 barils par jour.
Sa remise en marche vise à permettre au Ghana de réduire sa dépendance aux importations de carburants, qui pèsent fortement sur les réserves de change. En effet l’inactivité prolongée de la raffinerie force le pays à importer quasi la totalité de ses produits pétroliers. D’après la Bank Of Ghana, ce poste de dépense a représenté environ 10,2 milliards de dollars en 2024.
Le gouvernement a plusieurs fois annoncé une relance de la raffinerie au cours des dernières années, sans succès. Selon la presse locale, la direction de la raffinerie indique avoir cette fois engagé les discussions nécessaires à travers la signature fin juillet d’un protocole d’accord avec la Bulk Oil Storage and Transportation Company (BOST).
L’entente prévoit un soutien technique, une expertise commerciale, l’utilisation des infrastructures de BOST et le remboursement des dettes accumulées depuis plus de 20 ans dans le cadre d’une stratégie de restructuration financière.
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Re: Ghana
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Re: Ghana
https://www.agenceecofin.com/actualites ... lectriciteGhana : la fin du torchage du gaz favorisera l’accès universel à l’électricité
Agence Ecofin 22 sept 2025
En 2023, le Ghana affichait un taux d’accès à l’électricité de 89,5 % de la population, selon la Banque mondiale. Bien que ce chiffre reflète des progrès significatifs depuis les années 1990, il reste en deçà de l’objectif d’accès universel fixé pour fin 2025.
Au Ghana, les autorités se sont engagées à mettre fin au torchage routinier du gaz naturel d’ici 2026. La décision relayée jeudi 18 septembre par la presse locale, est présentée comme une accélération par rapport aux échéances internationales.
Elle intervient alors que le pays continue de brûler une part importante de sa production. Selon le rapport annuel 2024 du Public Interest and Accountability Committee (PIAC), environ 28,5 milliards de pieds cubes standards de gaz naturel ont été torchés, soit 10,4 % des volumes extraits des champs Jubilee, TEN et Sankofa-Gye Nyame.
Cette situation découle de la difficulté de traiter et transporter tout le gaz produit. En effet, l’unité de traitement d’Atuabo affiche une capacité de 150 millions de pieds cubes par jour, alors que la production nationale dépasse en moyenne 760 millions de pieds cubes quotidiens.
Les opérateurs Tullow, Eni et Kosmos ont torché ainsi près de 33 millions de pieds cubes par jour en moyenne entre janvier et juillet 2024, alors que le gaz constitue un pilier de l’approvisionnement électrique du pays. La capacité électrique installée atteignait 5 260 MW en novembre 2024, selon l’Energy Commission, dont près des deux tiers issus de centrales thermiques au gaz.
L’objectif de mettre fin au torchage, combiné à la construction d’une seconde usine de traitement du gaz, vise à résoudre cette situation. Les chiffres de 2024 montrent que la fin du torchage passera par des investissements dans les infrastructures gazières et par une meilleure intégration du gaz associé dans le système énergétique national.
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Re: Ghana
https://www.pv-magazine.com/2025/11/11/ ... r-project/Ghana starts working on nation’s largest solar project
Ghana has begun building the 200 MW Norbert Anku solar park, its largest renewable investment to date, with plans to expand the project to 1 GW by 2032.
November 11, 2025 Patrick Jowett
The Ghanaian government has broken ground on the country’s largest solar project, the Norbert Anku solar park, located in the Dawa Industrial Enclave within the Greater Accra region.
Solar for Industries Ltd., a subsidiary of Ghanaian conglomerate LMI Holdings, is developing the project in two 100 MW phases. The first phase is slated for completion by December 2026, with the second expected to connect to the grid nine months later.
The presidency of Ghana said in a statement that the project's capacity will be expanded to 1 GW by 2032, making it the largest solar farm in sub-Saharan Africa outside of South Africa.
International Finance Corp., Enclave Power Co., John Murphy Construction, China International Water and Electric Corp., and SgurrEnergy are listed as implementing partners.
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Re: Ghana
https://www.agenceecofin.com/actualites ... ace-au-gazLe Ghana vise la réduction de 75 % des coûts de production électrique grâce au gaz
Agence Ecofin 26 nov 2025
La stabilisation de l’approvisionnement en électricité constitue un enjeu majeur pour l’économie du Ghana. Le pays est confronté à une importante dette énergétique qu’il cherche à réduire pour alléger le poids de la facture énergétique sur les finances publiques.
Le Ghana a engagé un processus de transformation de son système électrique en privilégiant massivement l’usage du gaz naturel domestique pour la production d’électricité. C’est ce qu’il ressort du rapport « Deloitte’s Analysis of the 2026 Budget Statement of the Government of Ghana », publié en novembre 2025 et relayé lundi 24 novembre 2025, par la presse ghanéenne.
Dans ce document, le cabinet d’audit et de conseil indique que cette stratégie, décrite comme le programme « Gas-to-Power Transformation », permettrait de réduire jusqu’à 75 % les coûts de génération par rapport à l’utilisation du fioul ou de l’huile légère. Une orientation qui figure parmi les réformes énergétiques mises en avant par le gouvernement dans le Budget 2026.
Selon Deloitte, le gouvernement prévoit d’augmenter l’intégration du gaz domestique dans le mix électrique et de remplacer les combustibles importés, traditionnellement utilisés dans les centrales. Des données publiées en décembre 2024 par Global Legal Insights montrent qu’en 2023, le Ghana a généré environ 24 264 GWh d’électricité.
D’après cette source, 61,53 % de cette énergie provenaient des centrales thermiques, majoritairement alimentées au fioul et à l’huile légère. L’hydroélectricité représentait 37,86 % du total, tandis que les autres sources d’énergie renouvelable comptaient pour 0,61 %.
Une stratégie fondée sur la montée en puissance du gaz domestique
Le gouvernement appuie sa stratégie sur l’augmentation de l’offre de gaz produit dans le pays. Selon le rapport, les gisements Jubilee et TEN ont accru leurs livraisons, qui sont passées de 110 à 130 millions de pieds cubes par jour en 2025. Les partenaires du projet OCTP, mené par ENI et Vitol, ont également augmenté leurs capacités de traitement, de 240 à 270 millions de pieds cubes par jour. De nouveaux accords prévoient en outre la livraison de 150 millions de pieds cubes de gaz par jour destinés aux centrales électriques.
À travers cette évolution, explique le document, le Ghana souhaite ainsi faire basculer progressivement les centrales existantes vers cette source d’énergie moins coûteuse. Le gaz, moins cher que le fioul et l’huile légère, doit contribuer à réduire la pression financière sur la production électrique, dans un secteur qui pèse sur les finances publiques.
Selon le Fonds monétaire international (FMI), le déficit annuel du secteur de l’énergie au Ghana pourrait atteindre 2,2 milliards de dollars d’ici fin 2025. Le Budget 2025 a d’ailleurs prévu 27,1 milliards de cedis (environ 1,7 milliard de dollars), pour couvrir ce manque à gagner, en lien avec les coûts de production et les arriérés du secteur.
Deloitte rappelle par ailleurs que le secteur pétrogazier a sous-performé en 2025, avec des recettes de 5,9 milliards de cedis (environ 530 millions de dollars) sur les trois premiers trimestres, bien en deçà de la prévision de 12,4 milliards (1,116 milliard de dollars).
Le rapport note que « des défis d’exécution subsistent, notamment en ce qui concerne les calendriers d’infrastructures, la fiabilité de l’approvisionnement en amont et les modalités de financement ». Il précise également qu’il est « important pour le gouvernement de garantir l’ensemble des investissements gaziers, y compris l’engagement à fournir 70 millions de pieds cubes de gaz par jour au secteur électrique », un volume décrit comme essentiel pour réduire la dette du secteur et faire baisser les coûts sur le long terme.
Pour le solaire PV en 2025, la capacité installée n'est que d’environ 165 MW.
200 MW en construction.