Aluminium (Alumine et Bauxite)

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GBX : la Guinée face aux défis d’un prix de référence pour sa bauxite (CRU)

Agence Ecofin 28 aout 2025

Contrairement à l’or ou au cuivre, il n’existe pas à l’heure actuelle de prix de référence pour la bauxite. Premier exportateur mondial de cette matière première, la Guinée a décidé de lancer dans les prochains mois son propre indice, et espère réussir là où d’autres ont déjà échoué.

En juillet 2025, le ministre guinéen des Mines Bouna Sylla a annoncé le lancement du Guinea Bauxite Index (GBX), un prix national de référence destiné à rendre plus transparente la fixation des prix du premier produit d’exportation du pays. Mais transformer cette ambition en outil crédible exigera de surmonter plusieurs contraintes, explique à l’Agence Ecofin Anthony Everiss, analyste principal au sein du CRU, cabinet londonien de conseil en produits de base.

Selon ce spécialiste de l'aluminium, les contrats de vente de la bauxite guinéenne se font aujourd’hui principalement de manière opaque ou entre sociétés liées. Pour opérationnaliser ce mécanisme, il faudra tenir compte de plusieurs paramètres techniques. L’analyste indique notamment que l’indice devra intégrer des ajustements en fonction de la teneur en alumine et du niveau de silice réactive.

La bauxite guinéenne a déjà la particularité d’être à faible teneur en silice réactive, une caractéristique idéale pour les raffineries d’alumine à basse température en Chine. Or, Pékin dépend largement de Conakry, puisque près de 70 % de ses importations de bauxite en 2024 proviennent de la Guinée. Pour autant, « la mise en œuvre nécessitera d’ajuster les prix en fonction de la teneur en alumine, du taux de silice et des coûts logistiques […] L’objectif serait de publier des prix hebdomadaires ou mensuels, transparents et vérifiables », précise M. Everiss.

La participation du marché, condition de succès

Au-delà des conditions techniques, il faudra s’assurer de la participation des principaux acteurs du marché. « Il s'agit d'impliquer toutes les parties prenantes, telles que les producteurs en Guinée, notamment des coentreprises chinoises et d'autres projets émergents, les raffineries d'alumine en Asie et les négociants ». Cette participation collective est essentielle pour donner de la liquidité au futur indice, c’est-à-dire des transactions régulières et importantes.

Contrairement à l’alumine, qui dispose d’un indice de référence largement suivi, la bauxite n’a en effet jamais réussi à s’imposer comme produit coté avec un prix reconnu. Les précédentes tentatives d’indice, comme celle du CRU, se sont appuyées sur des données douanières partielles, faute d’informations fiables provenant directement du marché, limitant leur adoption.

En Guinée, Anthony Everiss estime toutefois que les compagnies minières pourraient y voir un intérêt. Un indice national contribuerait à fixer un prix de marché plus représentatif, en tenant compte des spécificités de la bauxite guinéenne, tout en valorisant les producteurs disposant d’un minerai de meilleure qualité.

Le gouvernement prévoit le lancement du GBX « dans les prochains mois », mais il reste à voir si cette initiative pourra convaincre les producteurs et les raffineries de l’adopter. Pour Conakry, l’enjeu est de taille : au-delà de la transparence, un indice crédible pourrait accroître les recettes publiques et donner à l’État un levier inédit sur un marché qu’il domine déjà.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... auxite-cru

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suite de ce post du 31 mai 2025 : viewtopic.php?p=2412037#p2412037

Canyon annonce 96 millions $ pour lancer la première mine de bauxite du Cameroun en 2026

Agence Ecofin 01 sept 2025

Canyon Resources veut lancer dès 2026 les expéditions de bauxite sur son projet Minim Martap au Cameroun. Pour respecter ce calendrier, elle a accéléré ces derniers mois les démarches pour lever les fonds nécessaires au développement des infrastructures de cette future mine.

Canyon Resources prévoit d’investir 96 millions $ pour démarrer dès janvier 2026 la production de bauxite sur son projet Minim Martap au Cameroun. C’est notamment ce qui ressort de l’étude de faisabilité (DFS) publiée ce lundi 1er septembre par la compagnie minière australienne, positionnant ainsi Minim Martap comme la première mine de bauxite exploitée dans le pays.

Pour couvrir cet investissement, Canyon mise sur une facilité de 140 millions $ obtenue en mai dernier auprès de l’AFG Bank Cameroon (AFG), ainsi que de capitaux propres issus d’une levée de fonds de 25,4 millions de dollars australiens (16,5 millions USD) réalisée avec l’appui d’Eagle Eye Asset Holdings (EEA), son principal actionnaire. L’objectif est de produire initialement 1,2 million de tonnes de bauxite par an dès 2026.

Ce palier ne correspond en réalité qu’à la première phase d’exploitation de Minim Martap, dont la production est appelée à croître au fil des années. L’étude de faisabilité prévoit en effet une production de 10 millions de tonnes de bauxite pour la mine dès 2032, sur la base d’un budget global de 446 millions $, sur toute la durée de vie du projet. À titre de comparaison, cette cible dépasse l’objectif maximal de 6,4 millions de tonnes par an fixé dans la précédente étude de faisabilité publiée par Canyon en 2022.

Bien qu’elle s’attende à un soutien à long terme d’EEA, la société n’a pas encore détaillé les options de financement prévues pour couvrir les dépenses supplémentaires envisagées pour augmenter la production à Minim Martap. En attendant d’en apprendre davantage, notons que la société prévoit d’avancer d’ici fin 2025 dans les négociations visant à assurer la commercialisation des premières productions prévues sur le site.

Avec une durée de vie estimée à 20 ans, Minim Martap devrait générer de nouvelles recettes publiques pour le Cameroun dès son lancement. En vertu de la convention minière signée en juillet 2024 avec Canyon, Yaoundé devrait bénéficier d’une participation gratuite de 10 % dans le projet, ainsi que d’une redevance minière de 5 % sur les revenus.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... un-en-2026

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Face aux tensions sur les déchets, Coralium lance la première fonderie d’aluminium recyclé de France dotée d’outils de tri en Vendée

Alliés dans la coentreprise Coralium, les deux groupes familiaux industriels Liébot et Corre ont inauguré, mardi 16 septembre en Vendée, une fonderie d’aluminium recyclé à 42 millions d’euros. Particularité : dans un contexte de concurrence accrue pour les déchets, le site est le premier en France à s’être doté d’outils de broyage et de tri.

Nathan Mann 16 septembre 2025


Face aux tensions sur les déchets, Coralium lance la première fonderie d’aluminium recyclé de France dotée d’outils de tri en Vendée© Nathan Mann / Usine Nouvelle

Derrière les billettes d'aluminium recyclé s'entassent des montagnes de déchets, qui serviront de matière première bas carbone à Coralium.

Derrière la fonderie flambant neuve de Coralium inaugurée mardi 16 septembre en périphérie de la bourgade de Saint-Jean d’Hermine, en Vendée, de hautes piles de morceaux d’aluminium s’entassent dans une dizaine d’alcôves. Chacune abrite du métal issu d’une source différente, explique Christian Chevrel, directeur des activités amonts du groupe Liébot, qui mène la visite micro à la main.
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https://www.usinenouvelle.com/article/f ... e.N2237858

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UAE collaboration delivers first low-carbon aluminium

Friday, 8 August 2025

Emirates Global Aluminium and the Emirates Nuclear Energy Company have delivered the UAE's first low-carbon aluminium produced using electricity generated by the Barakah nuclear power plant.



The low-carbon aluminium is being marketed under the product brand MinimAL. The first customer for the Emirati product is Egyptian company CANEX Aluminum, who will use it to produce advanced products for infrastructure, solar energy, transportation, and architectural applications.

Emirates Global Aluminium (EGA) said the new product positions the UAE as a reliable supplier of low-carbon industrial materials to global markets and expands EGA's low-carbon metal portfolio. Generating the electricity required for aluminium smelting and production accounts for around 60% of the global aluminium industry's greenhouse gas emissions, it added.

"Global demand for low carbon aluminium is expected to triple by 2040, and EGA aims to play an important role in this growth," EGA CEO Abdulnasser Bin Kalban said. "MinimAL is our latest low-carbon product, made possible through the UAE's investment in nuclear power generation. We are glad to be working with ENEC to supply more low carbon aluminium to the world."

ENEC Managing Director and CEO Mohamed Al Hammadi said: "This milestone shows how nuclear energy is boosting national energy security and enabling the UAE's industrial decarbonisation in parallel, reliably powering energy-intensive sectors like aluminium production with clean electricity 24/7. Through the abundant electricity generated at Barakah, we have unlocked the significant, proven and long-term benefits of nuclear energy to power the UAE's low-carbon economy for decades to come."

Managing Director of CANEX Aluminum Mutassem Daaboul said the Egyptian company's partnership with EGA reflects a shared commitment to responsible innovation. "Our upcycling model already transforms waste into value-added products. Now, with MinimAL, we are taking another step forward by reducing embedded emissions at the very beginning of our process," he said.

Since the fourth unit at Barakah entered commercial operation last year, the nuclear power plant, which is in the Al Dhafra region of Abu Dhabi, generates enough power to meet 25% of the UAE's electricity demand. It has rapidly decarbonised the UAE's grid: carbon-free electricity from Barakah avoids 22.4 million tonnes of carbon emissions each year, which ENEC says is equivalent to removing 4.8 million cars from the road.

Clean electricity from Barakah is certified through the UAE's Clean Energy Certification programme using International REC Standard protocols to ensure traceability and credibility. The power is supplied through Emirates Water and Electricity Company via the national grid.

EGA was the first company globally to produce aluminium using solar power, marketed as CelestiAL.It also produces recycled aluminium, marketed under the product brand RevivAL, at its plants in the USA and Germany, and is currently building the UAE's largest aluminium recycling plant at Al Taweelah, which is expected to start production in the first half of 2026.

https://www.world-nuclear-news.org/arti ... -aluminium

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suite de ce post du 6 sept 2025 : viewtopic.php?p=2416113#p2416113

Canyon veut lever 141 millions $ pour le projet de bauxite Minim Martap au Cameroun

Agence Ecofin 25 sept 2025

Le projet Minim Martap s’annonce comme la 1re mine de bauxite du Cameroun. Développé par Canyon Resources, cet actif devrait entrer en production début 2026, avec un démarrage des exportations via le réseau ferroviaire prévu quelques mois après.

Dans une note publiée ce jeudi 25 septembre, Canyon Resources a annoncé un plan de financement visant à mobiliser 215 millions de dollars australiens (environ 141 millions USD). L’opération soumise à l’approbation des actionnaires vise à soutenir les dépenses de la société dans le cadre du projet Minim Martap, bien placé pour devenir la première mine de bauxite du Cameroun.

Dans le détail, Canyon fait mention d’un placement d’actions en deux tranches visant à lever environ 36 millions AUD et 170 millions AUD respectivement. La transaction sera réalisée avec le soutien notable du groupe bancaire camerounais Afriland et d’Eagle Eye Asset Holdings, actionnaire majoritaire de la compagnie australienne. Ce dernier investisseur s’est par ailleurs engagé à injecter environ 10 millions AUD dans le cadre d’une levée d’options.

Une fois sécurisés, les fonds devraient être combinés aux liquidités actuelles de Canyon pour servir aux travaux de construction de Minim Martap. Une partie de cette trésorerie sera dans le même temps utilisée pour accroître la participation de la société dans Camrail, l’opérateur du réseau du chemin de fer du Cameroun dans lequel elle détient déjà 9,1% de parts.

Avec cet investissement, Canyon entend notamment offrir « un meilleur contrôle et une plus grande sécurité sur le réseau de transport et de logistique qui sous-tend le projet ». Il faut en effet rappeler que c’est le rail qui a été choisi comme canal logistique pour acheminer la future production de Minim Martap. Prévue pour entrer en service début 2026, la mine devrait initialement assurer une production annuelle de 1,2 million de tonnes, avant d’atteindre 10 millions t de bauxite par an dès 2032.

Sur la base des ressources actuelles, elle devrait être opérationnelle sur 20 ans. En dehors des démarches pour sécuriser le financement nécessaire à sa concrétisation, Canyon doit encore travailler à conclure des contrats pour en vendre la production. Dans une note publiée plus tôt ce mois-ci, la société indique vouloir avancer dans les négociations entamées à cet effet d’ici fin 2025.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... u-cameroun

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Alcoa to permanently shut down Kwinana alumina refinery in Western Australia
The decision was influenced by factors such as facility age, scale, operating costs, market conditions and bauxite grade challenges.

September 30, 2025

Alcoa has announced the permanent closure of its Kwinana alumina refinery in Western Australia (WA) following a curtailment of production in June last year.

The decision was influenced by factors such as facility age, scale, operating costs, market conditions and bauxite grade challenges.

The permanent closure of Kwinana’s facility, which has an annual capacity of 2.2 million tonnes (mt), will reduce Alcoa’s global consolidated refining capacity to 11.7mt.

As of now, the Kwinana refinery employs around 220 people. However, this number is expected to decrease in 2026 as the closure process advances.

Alcoa’s port and rail facilities at Kwinana will remain operational, alongside its other significant operations in WA and Victoria.

Alcoa executive vice-president and chief operations officer Matt Reed said: “Alcoa operated the Kwinana refinery for a number of years in a challenging environment and made the difficult decision to permanently close the facility after unsuccessfully exploring multiple options for a sustainable path to restarting.

“We appreciate the dedication and support of our Kwinana employees, contractors and suppliers who have made a major contribution to Western Australia’s economic development and prosperity over more than six decades.”

The company will collaborate with the WA State Government on potential future land use options for the site.

Alcoa is set to report restructuring and related charges totalling approximately $890m ($623m after-tax, or $2.41 per share) in the third quarter of 2025 (Q3 2025) due to the permanent closure. This includes around $375m in non-cash asset impairment charges.

Cash outlays for the permanent closure are expected to be around $600m over six years, with $75m to be spent in Q4 2025.

Meanwhile, Alcoa will record adjustments to asset retirement obligations in Brazil in Q3 2025, resulting in a charge to cost of goods sold of approximately $50m (after-tax), or $0.19 per share.

https://www.mining-technology.com/news/ ... &cf-closed