https://www.agenceecofin.com/actualites ... -2024/2025Blé : l’Afrique subsaharienne franchit un record avec 30 millions de tonnes importées en 2024/2025
Agence Ecofin 16 juin 2025
En Afrique subsaharienne, le blé s’est imposé comme un produit alimentaire de grande consommation au cours des deux dernières décennies. Avec une demande qui ne faiblit pas et une offre limitée, les achats explosent.
Le marché du blé se porte bien au sud du Sahara. En 2024/2025, les importations de la zone ont grimpé de 7 % franchissant pour la première fois le cap des 30 millions de tonnes, d’après le dernier rapport du Département américain de l’agriculture (USDA).
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[Céréales] Production, stocks et prix des céréales
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Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales
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Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -2025/2026Céréales : une récolte record de 3 milliards de tonnes attendue en 2025/2026
Agence Ecofin 07 juillet 2025
Les céréales figurent parmi les cultures agricoles les plus produites au monde. 20 ans après avoir franchi le cap des 2 milliards de tonnes, la production de graminées vise un nouveau palier historique.
Le monde croulera sous les céréales cette saison. D’après l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la production mondiale de graminées devrait se situer à 2,925 milliards de tonnes en 2025/2026, un niveau en hausse de 2,3 % par rapport à la campagne précédente.
Cette offre exceptionnelle marque la 7e année consécutive de progression de l’offre mondiale de céréales depuis 2018/2019.
Elle sera portée par les augmentations attendues au niveau du maïs, du riz et du blé qui fournissent plus de la moitié des calories d’origine végétale et plus de 40 % des apports énergétiques mondiaux.
Dans les détails, l’organisation basée à Rome indique que le volume de blé devrait croître de 0,9 % à 805,3 millions de tonnes alors que celui de riz est prévu à 555,6 millions de tonnes, porté par les gains en Inde, au Pakistan, au Bangladesh et au Vietnam.
La production de maïs, quant à elle, devrait dépasser les 1,2 milliard de tonnes avec l’amélioration des conditions météorologiques au Brésil et l’extension des surfaces cultivées en Inde, respectivement 3e et 5e producteurs mondiaux.
Selon la FAO, les perspectives positives du côté de l’approvisionnement mondial ont contribué à faire baisser les prix mondiaux des céréales durant le mois écoulé de 1,5 %. Ceci dans un contexte d’ensemble marqué par une progression de 5,8 % en glissement annuel de l’indice mensuel des prix alimentaires sous l’effet de la hausse des tarifs de la viande, des produits laitiers et des huiles végétales.
Plus globalement, l'agence onusienne indique que l’utilisation mondiale de céréales pour la consommation humaine et animale ainsi que pour les usages industriels (chimie, production de biocarburants notamment) devrait se situer à 2,9 milliards de tonnes en 2025/2026, soit 0,8 % de plus qu’un an plus tôt.
« La consommation de riz devrait encore augmenter, stimulée par la hausse de la demande alimentaire et la production soutenue d'éthanol en Inde », ajoute-t-elle.
D’après les données de l’organisme onusien, les cultures céréalières s’étendent sur plus de 583 millions d’hectares (5,8 millions km2) dans le monde. Cela représente l’équivalent des superficies combinées de l’Algérie, de la République démocratique du Congo et de l’Ethiopie.
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Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales
https://www.agenceecofin.com/actualites ... ue-du-nordLa Russie proche de contrôler 50 % du marché du blé en Afrique du Nord
Agence Ecofin 15 juillet 2025
L’Afrique du Nord est la première zone d’importation de blé, représentant 15 % du commerce mondial. Dans la région, les pays de la mer Noire comme la Russie ont accru leur présence depuis 5 ans.
Les années se suivent et les records s’enchaînent pour les exportations de blé russe vers l’Afrique du Nord. D’après les dernières données du Département américain de l’agriculture (USDA), l’ex-URSS devrait bientôt représenter 50 % des achats globaux de cette région.
En 2024/2025, les exportations du pays vers l’Afrique du Nord ont en effet dépassé les 13,5 millions de tonnes, soit environ 42 % des importations totales de la région contre 25 % pour les pays de l’Union européenne (UE).
La France, principal exportateur européen, a notamment vu ses expéditions reculer sur plusieurs marchés, notamment le Maroc et l’Algérie, en raison de sa récolte qui a été historiquement l’une des plus faibles depuis des décennies.
Selon l’organisme américain, la domination de la Russie est beaucoup plus vigoureuse en Égypte avec une part de marché de près de 70 % grâce à ses ventes qui s’élèvent chaque année à plus de 7 millions de tonnes. Le pays des Tsars est en quasi-monopole en Libye et affirme de plus en plus sa présence en Tunisie et au Maroc.
Durant la campagne commerciale qui s’est achevée en juin dernier, les exportations de blé vers la Tunisie ont ainsi grimpé de 50 % tandis qu’elles ont doublé vers le Maroc. Sur cette dernière destination, la Russie a notamment été en août 2024, le principal fournisseur, détrônant pour la première fois la France et s’est fixé pour objectif d’y expédier 1 million de tonnes cette année.
Au-delà de la Russie, l’USDA indique que l’Ukraine a aussi repris ses exportations vers la région après une forte chute au début de la guerre avec la Russie. L’Algérie est devenue son troisième marché le plus important, avec des exportations presque triplées sur un an et les livraisons vers la Tunisie ont augmenté de plus de 50 %.
Plus globalement, la région devrait rester le centre névralgique pour le commerce mondial en 2025/2026 avec des importations à 32,2 millions de tonnes, un nouveau record.
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Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... e-bl%C3%A9La France mise au défi d'exporter huit millions de tonnes de blé
RFI le : 03/09/2025
Après une année 2024 catastrophique, la production française 2025 devrait se redresser de 30%, selon les estimations d'Argus Media, tout en restant inférieure par rapport à la moyenne calculée entre 2017 et 2023. Une meilleure récolte annonce plus de quantités à exporter, mais la grande question aujourd'hui est de savoir vers quelle destination car le premier exportateur européen doit toujours composer sans l'Algérie et avec une demande chinoise en chute.
La France a appris à se passer de l'Algérie depuis que le pays à commencer à se tourner vers le blé russe en 2020. Mais avec la décision de l'Algérie d'acheter plus de céréales de la mer Noire, l'Hexagone a perdu un acheteur qui absorbait entre deux et cinq millions de tonnes de blé par an.
L'année dernière, l'Algérie n'a acheté que 30 000 tonnes, donc presque rien ; mais sur une année de mauvaise récolte française, cela a été moins problématique que ce qui semble se dessiner pour cette année 2025. Au vu du bilan de la production 2025, la France devrait avoir au moins huit millions de tonnes à exporter hors de l'Union européenne, selon l'agence d'information et de conseil Argus Media. Or, les tensions diplomatiques qui persistent ne laissent pas présager une reprise du commerce de blé entre Alger et Paris.
Un autre client est aussi aux abonnés absents : la Chine. Le pays est devenu acheteur juste avant la fermeture progressive du marché algérien, ce qui a permis de compenser en partie les volumes perdus. En 2023, l'empire du Milieu a acheté 2,4 millions de tonnes de blé français, mais l'appétit chinois « est devenu tout petit, voire réduit à zéro », explique Maxence Devillers, analyste de marché chez Argus Media. L'agence prévoit 500 000 tonnes de blé français exporté vers la Chine pour la campagne 2025-2026.
Quelles alternatives à l'export ?
Le Maroc est devenu le premier acheteur de blé français et pourrait en importer 2,5 millions de tonnes cette année, selon Argus Media. La demande devrait venir aussi d'Afrique subsaharienne – 2,4 millions de tonnes – et d'Égypte, qui pourrait importer 900 000 tonnes.
Il y a donc des débouchés, mais l'année s'annonce cependant compliquée. Ce qui ne sera pas vendu et pas consommé sur le marché intérieur sera entreposé. Les prévisions font état de stocks qui pourraient atteindre quatre millions de tonnes en France, un niveau inédit depuis la campagne de 2004-2005.
De belles productions en Roumanie et Bulgarie
Les pays européens restent un débouché pour le blé français, mais avec ses limites. Cette année, près de 6,8 millions de tonnes de la céréale française devraient être écoulées sur le marché communautaire, mais il y a d'autres producteurs qui comptent et qui encombrent le circuit. La production s'annonce par exemple record en Espagne et en Roumanie – 12,2 millions de tonnes – ainsi qu'en Bulgarie, qui pourrait produire 7,7 millions de tonnes de blé. Ces deux derniers pays pourraient à eux seuls représenter la moitié des exportations de blé de l'Europe sur cette campagne, selon l'agence d'information.
Cette abondance de blé en Europe, mais aussi en mer Noire, maintient des prix bas. Les prix du blé à la bourse Euronext se rapprochent de 190 euros la tonne, pour une livraison en décembre, sans perspective de remonter pour l'instant, à moins d'un choc climatique ou géopolitique. Ce cours reste insuffisant pour être rémunérateur pour les producteurs français qui font face, selon Alexandre Willekens d'Argus Media, à un coût de production moyen de 200 euros la tonne.
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Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales
https://www.lafranceagricole.fr/conjonc ... he-mondialLe blé russe tire les prix vers le bas sur le marché mondial
Le retour de gros volumes de blé russe à l’exportation pèse sur les prix des céréales, sans pour autant favoriser de réelle reprise de la demande après de belles récoltes dans l’hémisphère Nord.
12 sept 2025
De la Bourse de Chicago à Euronext, le prix du blé a continué de baisser ces derniers jours. Il s’affichait mercredi autour de 189 euros la tonne sur l’échéance de décembre la plus échangée d’Euronext. « Le prix du blé tendre est au plus bas depuis mars 2024. Il se replie », notamment sous la pression de l’arrivée sur le marché « de gros volumes de blé russe », note Gautier Le Molgat, PDG d’Argus Media France.
Les exportations russes reprennent
« On avait bénéficié [en France] d’une certaine embellie à l’exportation cet été parce que les Russes faisaient beaucoup de rétention », attendant avant de vendre d’avoir une estimation fiable de leur récolte, explique Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage. Les nouvelles des plaines russes sont bonnes, plusieurs courtiers estimant la moisson à plus de 86 millions de tonnes cette année, avec un potentiel d’exportation d’environ 45 millions de tonnes.
« Les Russes reviennent sur le marché, font baisser les prix et nous coupent l’herbe sous le pied, raflant les contrats, notamment avec l’Égypte, la Turquie ou la Tunisie, constate Damien Vercambre. Le blé russe est aujourd’hui autour de 222 à 225 dollars la tonne, au plus bas depuis juillet, mais pourrait descendre jusqu’à 215 dollars, selon certains observateurs », ce qui permettrait de compenser la hausse en cours de la taxe à l’exportation en Russie.
Les grands importateurs ne sont pas aux achats
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Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales
https://www.agenceecofin.com/actualites ... 026-osirizRiz : la baisse des prix mondiaux devrait perdurer jusqu’au début 2026 (Osiriz)
Agence Ecofin 12 sept 2025
Le riz est la céréale majeure la moins commercialisée dans le monde. Après avoir atteint en 2023 leur plus haut niveau depuis 2008, les prix de la graminée sont en chute libre, portés par la surabondance de l’offre en Asie.
Sur le marché mondial du riz, la remontée des prix ne sera pas pour bientôt. Dans sa dernière note, l’Observatoire des statistiques internationales sur le riz (Osiriz) estime que la tendance baissière des cours observée depuis 2024 « devrait se poursuivre au moins jusqu’à début 2026 ». Cette prévision s’explique principalement par l’afflux imminent sur le marché de récoltes abondantes asiatiques et la libération prochaine par l’Inde de stocks pléthoriques.
Le pays le plus peuplé du monde qui est désormais le premier producteur de riz devant la Chine s’attend à des exportations de 25 millions de tonnes de la céréale durant la saison 2025/2026, ce qui marquerait un nouveau record.
Dans le même temps, les stocks mondiaux de riz devraient progresser de 5,8 % à un niveau historiquement élevé de 210,3 millions de tonnes. Selon l’organisme rattaché au Cirad, l’offre abondante à l’exportation a déjà contribué à un recul de 1,7% des prix par rapport à juillet.
Du côté du commerce mondial, la dynamique reste positive. Alors que les échanges mondiaux sont attendus à 61,4 millions de tonnes (+2,9 %), l’Osiriz souligne que la demande d’importation en Afrique subsaharienne (ASS) pourrait encore croître de 15 % en 2025 après avoir fortement augmenté de 17 % l’année dernière.
« En Afrique subsaharienne, l’offre saisonnière de riz local est tendue et la demande d’importation de riz asiatique reste très active. Selon les dernières prévisions, les importations pourraient augmenter à 19,5 Mt contre 18,9 Mt en 2024 », indique la note.
Pour rappel, l’ASS est le premier pôle des achats mondiaux de riz comptant pour près du tiers des importations totales.