https://www.boursorama.com/actualite-ec ... fc0d048243La Russie abaisse à 1,5% sa prévision de croissance pour 2025
Reuters •27/08/2025
La Russie prévoit une croissance économique de 1,5% en 2025, soit un point de pourcentage de moins que précédemment anticipé, a déclaré mercredi le ministre des Finances Anton Silouanov lors d'une réunion au Kremlin.
L'économie russe a connu une croissance solide en 2023 et 2024 malgré les multiples séries de sanctions occidentales imposées après l'invasion de l'Ukraine par Moscou en 2022, mais elle subit un fort ralentissement cette année.
L'activité intérieure est fortement affectée par la pénurie de main-d'oeuvre et les taux d'intérêt élevés mis en place pour lutter contre l'inflation, qui s'est accélérée en raison de l'augmentation record des dépenses militaires.
Anton Silouanov a ainsi déclaré au président russe Vladimir Poutine que le ministère tablait désormais sur une croissance d'au moins 1,5% en 2025, contre une prévision officielle précédente de 2,5%.
"Si les conditions de mise en oeuvre de la politique monétaire et de crédit sont plutôt difficiles cette année, le taux de croissance économique ne sera néanmoins pas inférieur à 1,5% cette année, du moins selon l'évaluation du ministère de l'Economie", a déclaré Anton Silouanov.
"Un budget équilibré donnera plus de possibilités à la banque centrale d'assouplir la politique monétaire et de crédit, ce qui signifie que les ressources de crédit seront plus accessibles, plus de ressources apparaîtront dans les secteurs de l'économie. En conséquence, l'année prochaine, cela donnera un élan supplémentaire au développement socio-économique", a-t-il ajouté.
L'économie russe a connu une croissance de 4,3% en 2024, tandis que que la banque centrale russe dit s'attendre à une croissance de 1% à 2% cette année.
"Il y a beaucoup de nuances pour garantir la croissance économique", a déclaré Vladimir Poutine à Anton Silouanov. "Mais en général, bien sûr, je soutiens cette approche", a-t-il ajouté.
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Re: économie russe
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Re: économie russe
extrait de https://www.connaissancedesenergies.org ... que-250903............
Les attaques de drones de l'Ukraine sur les raffineries russes auraient mis "hors service jusqu'à 20% des capacités de raffinage russes", selon Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management.
Moscou pourrait compenser et exporter davantage de brut mais il se pourrait que "la Russie soit contrainte de réduire ou d'arrêter complètement ses exportations de diesel", affirme l'analyste, qui fait valoir un écart qui s'est déjà creusé entre le prix du baril de Brent et le prix des produits raffinés.
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Re: économie russe
Selon le PDG de la Sberbank, German Gref, la politique monétaire restrictive de la Banque centrale russe risquait de faire basculer le pays dans la récession.
https://www.7sur7.be/monde/le-patron-de ... ~a35d8508/
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- phyvette
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Re: économie russe
Y a-t-il de l'inflation en Russie ?
Le SMIC Russe devrait augmenter de 20% en 2026.
https://dailymoscow.ru/polit/povyshenie ... eto-vazhno
Le SMIC Russe devrait augmenter de 20% en 2026.

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Re: économie russe
Si l'on veut comparer y'a des chiffres .... :
https://fr.countryeconomy.com/pays/comp ... nce/russie
https://fr.countryeconomy.com/pays/comp ... nce/russie
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)
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Re: économie russe

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Re: économie russe
https://www.ladepeche.fr/2025/09/11/la- ... 0du%20pays.La Russie fait décoller son premier Superjet 100 fabriqué exclusivement avec des composants russes
le 11/09/2025
Avec l’embargo instauré contre Moscou en février 2022, la fabrication de l’avion de 95 places a dû être entièrement repensée. Le premier appareil 100 % russe vient de débuter sa campagne d’essais en vol.
La Russie vient de franchir une étape symbolique en réalisant le premier vol d’un SuperJet 100 (SJ-100) entièrement construit avec des composants nationaux. Le 5 septembre dernier, l’appareil a décollé de l’aéroport de Komsomolsk-sur-l’Amour, situé à l’extrême Est du pays. Il est revenu se poser sans encombre une heure plus tard.
Car le SJ-100 n’est pas un nouvel avion de ligne. Il est en effet entré en service en 2011, mais il comptait de nombreux équipements occidentaux… L’avionique, les systèmes de carburant et le train d’atterrissage étaient par exemple fabriqués par le groupe français Safran, l’auxiliaire de puissance par l’américain Honeywell, et les systèmes de conditionnement d’air par l’allemand Liebherr-Aerospace. Avec la guerre en Ukraine et l’embargo instauré contre Moscou en février 2022, la fabrication de l’avion de 95 places s’avérait donc quasi impossible. La Russie a donc décidé de ne compter que sur elle-même.
Une entrée en service prévue dans six mois
Pour cela, l’avionneur UAC (United Aircraft Corporation) a fait appel à 140 fournisseurs de premier rang aux quatre coins du pays. "Des dizaines de nouveaux systèmes et composants" étrangers ont ainsi pu être remplacés par des équipements russes. Cela comprend notamment les réacteurs, des PD-8 du motoriste Aviadvigatel, mais aussi le fuselage, ou encore l’intérieur de la cabine passagers. "Le programme de substitution aux importations du SJ-100 entre dans sa phase de lancement de la production en série", s’est félicité Alexander Dolotovsky, le directeur de la branche Avions régionaux de PJSC Yakovlev, filiale d’UAC.
L’appareil 100 % russe n’a pas encore été certifié par les autorités du pays. UAC
Si cette version russe du SJ-100 n’est pour le moment pas encore certifiée par l’Agence fédérale du transport aérien, le constructeur aéronautique précise que vingt-quatre avions de série sont néanmoins déjà en cours de production. Son entrée en service au sein de compagnies aériennes russes est annoncée au printemps 2026.
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Re: économie russe
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 126a794854Frappes ukrainiennes sur les raffineries et forte demande: en Russie, l'essence devient chère
AFP •12/09/2025
"Doucement mais sûrement": Oleg fait le plein d'essence à Moscou et vitupère contre la hausse des prix nourrie par une demande accrue et les frappes ukrainiennes contre les infrastructures pétrolières, secteur clé de l'économie russe que les Occidentaux veulent sanctionner.
"Tout le monde l'a remarqué", tonne Oleg, retraité de 62 ans: les prix des carburants vont crescendo à la pompe. Au 1er septembre, l'essence au détail coûtait 6,7% de plus que fin 2024, selon Rosstat, l'agence nationale des statistiques.
Ce renchérissement s'inscrit dans un contexte de hausse générale des prix, avec une inflation annuelle qui a été de 8,14% en août, à l'heure où la Russie intensifie l'offensive qu'elle a lancée en 2022 en Ukraine.
Début septembre, le prix de la tonne d'AI-95, l'un des carburants sans-plomb les plus populaires en Russie, s'est envolé pour atteindre plus de 82.000 roubles (environ 826 euros), tutoyant des records, selon les données de la bourse de Saint-Pétersbourg.
Et depuis le début de l'été, les réseaux sociaux sont saturés de vidéos montrant des files d'attente devant les stations-service de l'Extrême-Orient russe, en Crimée - région que la Russie a annexée au détriment de Kiev en 2014 -, et dans certaines régions du sud proches de l'Ukraine, pour cause de pénurie.
Mercredi, le média Izvestia évoquait des "interruptions d'approvisionnement" dans "plus de dix régions" de Russie, l'un des principaux producteurs de pétrole au monde.
- Raffineries frappées -
A Moscou, vitrine de la Russie, pas de pénurie mais une hausse qui a propulsé le litre de sans-plomb 95 à plus de 66 roubles (0,67 euro). Ce prix, qui reste bien inférieur à ceux affichés dans de nombreux pays européens, surprend le consommateur russe, habitué à ne pas payer cher l'essence et au revenu moyen moindre.
Artiom, un Moscovite qui ne souhaite pas donner son nom de famille, observe cette augmentation "depuis le début de l'année". "Pour des personnes ordinaires, 300 ou 400 roubles en plus par plein (3 à 4 euros, ndlr), cela commence à être sensible", dit-il.
Sur le site Gazeta.ru, Igor Iouchkov, analyste au Fonds national de sécurité énergétique, met en avant l'augmentation d'"environ 16%" du droit d'accise (impôt indirect) depuis le 1er janvier et la baisse de subsides versés aux compagnies pétrolières.
Car, comme l'explique à l'AFP Sergueï Teriochkine, expert en questions énergétiques, "plus les subventions sont faibles, plus la rentabilité est faible", ce qui pousse les pétroliers à "répercuter" ces pertes sur les prix au détail.
La demande a, elle, été dopée par les départs en vacances et les engins agricoles.
Restent - surtout - les frappes contre les raffineries et dépôts de pétrole que l'Ukraine a multipliées afin de toucher Moscou au portefeuille et d'entraver sa capacité à financer son offensive.
"Les frappes ont ciblé de grandes raffineries dans la partie européenne de la Russie", notamment dans les régions de Samara, Riazan, Volgograd et Rostov, énumère Alexandre Kots, journaliste russe spécialiste des questions militaires, sur Telegram.
- "Ce n'est rien!" -
L'une de ces attaques, à la mi-août, a touché la raffinerie de Syzran, dans la région de Samara, selon l'état-major ukrainien. Le complexe se trouve à plus de 800 km de la frontière ukrainienne. Il est présenté par Kiev comme le "plus important du système Rosneft", géant russe des hydrocarbures.
Moscou n'a pas quantifié l'impact de ces frappes, mais dans le journal Kommersant, l'analyste Maxime Diatchenko parle d'une baisse de la production "de près de 10%" depuis le début de l'année.
"C'est rien!", assure Alexandre, un homme d'affaires moscovite, après avoir rempli le réservoir de sa berline allemande. "Une frappe, deux frappes, trois frappes, ça n'est rien pour le marché en général ou pour les prix".
"Le pays a besoin d'argent. L'augmentation du prix de l'essence, c'est une façon d'augmenter le revenu de l'Etat", estime de son côté Vladimir, un Moscovite de 50 ans.
Pour tenter de stabiliser la situation, Moscou a prolongé une interdiction d'"exporter de l’essence pour les automobiles" jusque fin octobre.
La Russie reste par ailleurs un exportateur majeur de pétrole brut, des exportations que les Occidentaux entendent étouffer pour tarir une des principales sources de financement de l'offensive russe en Ukraine, pays qui compte l'Union européenne comme principale alliée.