[Uranium] Ressources, production et consommation mondiale

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Re: [Uranium] Ressources, production et consommation mondiale

Message par energy_isere » 20 juil. 2025, 11:55

Un nouveau prospect d'Uranium en Australie : Westmoreland project
Laramide secures development licence for Queensland uranium project
The approved MDL area encompasses all of Westmoreland’s defined uranium deposits – Redtree, Huarabagoo, Junnagunna and Long Pocket.

July 18, 2025

Canadian miner Laramide Resources, through its Australian subsidiary Tackle Resources, has received approval from the Queensland Government for a mineral development licence (MDL) for the Westmoreland uranium project.

This approval lays the groundwork for the company to progress with project permitting, feasibility studies and other preparatory activities essential for a future mining lease application.

The approved MDL area encompasses all of Westmoreland’s defined uranium deposits – Redtree, Huarabagoo, Junnagunna and Long Pocket – which were part of an economic analysis in 2016.
.......................
https://www.mining-technology.com/news/ ... t/?cf-view

en fevrier 2025 Laramide annoncait :
Laramide Announces an Increase in Mineral Resource Estimate for Westmoreland Uranium Project

February 28, 2025

Highlights:

The Mineral Resource Estimate (MRE) for Westmoreland has been updated to include results from drilling carried out in 2012, 2023 & 2024.

The updated Mineral Resource Estimate reports a Total Indicated Resource of 48.1 MLbs. of U3O8 at an average grade of 770 ppm and a Total Inferred Resource of approximately 17.7 MLbs. of U3O8 at an average grade of 680 ppm.

70% (48.1 MLbs.) of the Resource is now classified Indicated and 30% (17.7 MLbs.) is classified Inferred.

Update includes re-estimate of the Redtree, Huarabagoo and Junnagunna deposits as well as an Initial Resource for Long Pocket.
..........................

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Message par energy_isere » 01 août 2025, 22:51

Rosatom veut lancer Mkuju River, la première mine d’uranium de Tanzanie, d’ici 2029

Agence Ecofin 31 juillet 2025

Face à la baisse des cours mondiaux de l’uranium, Rosatom a suspendu en 2017 le développement de son projet Mkuju River en Tanzanie. Alors que le marché connaît un rebond avec une remontée des prix en 2024, la compagnie envisage déjà de relancer les activités sur le site.

Mantra Tanzania, filiale opérationnelle de Rosatom en Tanzanie, prévoit de mettre en service son projet d’uranium Mkuju River d’ici 2029. C’est l’annonce faite par la compagnie russe dans un communiqué publié le mercredi 30 juillet, lors de l’inauguration d’une usine pilote de traitement d’uranium sur le site.

Destiné à devenir la première mine d’uranium de Tanzanie, le projet de développement de Mkuju River a été suspendu en 2017 en raison de la baisse des cours mondiaux de l’uranium à l’époque. Les travaux ont toutefois repris sur le site ces derniers mois, l’usine pilote annoncée devant permettre à l’opérateur d’optimiser le plan de développement de la future mine. Rosatom envisage en effet de se servir des résultats de cette phase expérimentale comme « base à la conception du complexe de traitement principal ».

Selon les détails disponibles, la construction de la mine Mkuju River débutera au premier trimestre 2026. Elle affiche, apprend-on, une capacité de production allant jusqu’à 3000 tonnes d’uranium par an, et peut générer plus de 4000 nouveaux emplois dans le secteur minier. Notons que ce développement survient dans un contexte favorable pour le marché de l’uranium.

En janvier 2024, le prix du combustible nucléaire a franchi pour la première fois depuis 2007 la barre des 100 USD la livre, sur fond de regain d’intérêt pour le nucléaire civil. Selon la World Nuclear Association (WNA), cette situation devrait alimenter une hausse de 28% de la demande mondiale d’uranium entre 2023 et 2030, puis de 51% entre 2031 et 2040. Si Rosatom peut potentiellement profiter d’une telle croissance avec Mkuju River, les détails relatifs au développement du projet restent encore flous.

D’après les estimations précédentes, le coût du projet était estimé à 1,2 milliard USD. Le lancement d’une évaluation environnementale stratégique (SEA) de la mine a également été annoncé en novembre 2024. De nouvelles mises à jour des opérations seront déterminantes pour faire la lumière sur les contours liés à la mise en œuvre du projet.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... d-ici-2029

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Message par energy_isere » 09 août 2025, 23:57

suite de ce post du 29 mars 2025 : viewtopic.php?p=2409051#p2409051
Aura compte désormais 3 acheteurs pour l’uranium du projet mauritanien Tiris

Agence Ecofin 05 aout 2025

Aura Energy s’emploie ces derniers mois à sécuriser 230 millions $ pour la construction de son projet d’uranium Tiris en Mauritanie. Cette future mine devrait à terme afficher une production annuelle de 2 millions de livres d’uranium, dont 15% est déjà réservée à Curzon.

Dans une note publiée le lundi 4 août, Aura Energy a annoncé la signature de deux nouveaux accords de vente pour l’uranium de son projet Tiris en Mauritanie. En incluant l’accord déjà conclu avec la société de trading Curzon Uranium, la compagnie minière australienne compte désormais trois contrats de commercialisation pour le produit de cette future mine capable de livrer 2 millions de livres d’uranium par an.

Curzon et Aura avaient convenu en avril 2024 de la livraison de 300 000 livres de concentré d’uranium par an, sur une durée de 7 ans. Un volume correspondant à 15% de la production annuelle de la future mine. Le premier nouveau contrat signé avec une compagnie électrique américaine dont l’identité n’a pas été précisée, prévoit un volume total d’environ 10% de la production prévue sur une période de quatre ans allant de 2028 à 2031.

Le deuxième deal paraphé avec un groupe international actif sur le marché de l’uranium, porte sur un contrat de vente au comptant. Contrairement aux deux autres accords, ce mécanisme de vente ne repose pas sur un engagement à long terme et tient compte des prix du marché au moment de la transaction. Aucun détail supplémentaire n’a été révélé sur les conditions de l’accord, en particulier le volume d’enlèvement convenu.

La signature de ces différents contrats est bénéfique pour Aura, confirmant l’attractivité de Tiris pour les acteurs du marché. De telles signatures permettent généralement aux compagnies minières de garantir la commercialisation de la future production de leurs projets, ainsi que les revenus attendus lors de la phase d’exploitation. Dans le cas d’espèce, ces conditions peuvent aussi constituer un atout pour Aura qui cherche à mobiliser les 230 millions USD nécessaires à la construction de Tiris.

La sécurisation du financement est en effet la principale condition fixée par les acheteurs en vue de la finalisation des accords de vente annoncés. Aura poursuit depuis quelques mois les discussions pour mobiliser les fonds, notamment auprès d’une « banque de développement occidentale », mais aucune avancée notable n’a été annoncée à ce stade. Rappelons que la mise en service de Tiris est prévue pour 2027.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... nien-tiris

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Message par energy_isere » 11 août 2025, 00:41

suite de ce post du 16 mars 2025 : viewtopic.php?p=2408374#p2408374
NexGen doubles contracted uranium sales volume, shares rise

Staff Writer | August 6, 2025

NexGen Energy (TSX, NYSE: NXE) (ASX: NXG) announced Wednesday it has secured a new offtake contract with a major US-based utility for the delivery of 1 million lb. of uranium per year over a five-year period. Shares of the company rose.


This agreement follows the first sales contracts announced in December 2024 for the supply of 5 million lb. of uranium to multiple US nuclear utility companies.

The new contract, says NexGen, would double its existing contracted volumes to a total of 10 million. It includes market-related pricing mechanisms that provide “significant leverage” to future prices at time of delivery.

The deal, it adds, reflects the “significant materiality” of its Rook I project in the future supply of uranium, at a time when sovereign and technical risk surrounding current production sources is at unprecedented levels worldwide.

With the new offtake deal, analysts at Raymond James have maintained their “Outperform” rating for the stock with a target price of C$12, citing that NexGen is well-financed in the near-term to continue to develop Arrow and the firm’s positive view on uranium.

Shares of NexGen rose 3.1% to C$9.86 apiece by 1:30 p.m. ET in Toronto, for a market capitalization of C$5.5 billion ($4 billion). Its highest in the past 52 weeks was C$12.51.

Major uranium asset
Rook I — located within the uranium-rich Athabasca Basin of Saskatchewan — represents Canada’s largest development-stage uranium project.

The proposed underground mine and mill, anchored by the high-grade Arrow deposit, is currently at the final stage of approval. Hearings with the Canadian Nuclear Safety Commission for the final greenlight are set for later this year and early 2026.

Once in production, Rook I is expected to produce nearly 29 million lb. of uranium oxide (U3O8) per year over the first half of its approximate 10.7-year life, according to a feasibility study published in 2021. The Arrow deposit alone has nearly 4.6 million tonnes of measured and indicated resource grading 2.37% U3O8, containing 240 million lb. of U3O8.

According to NexGen, its deposit currently has 229.6 million lb. of uncontracted reserves to be sold optimally in the future.
https://www.mining.com/nexgen-doubles-c ... ares-rise/

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Message par energy_isere » 16 août 2025, 15:38

suite de ce post du 10 mai 2025 : viewtopic.php?p=2411044#p2411044
Lotus relance la mine d’uranium Kayelekera au Malawi, après 11 ans d’arrêt

Agence Ecofin 15 aout 2025

La mine Kayelekera a été placée en maintenance en 2014 au Malawi, en raison de la faiblesse des prix de l’uranium. Près d’une décennie plus tard, son nouveau propriétaire a investi 50 millions $ pour y relancer les activités dans un contexte de regain d’intérêt pour le nucléaire civil.

Dans une note publiée jeudi 14 août, la société minière australienne Lotus Resources a annoncé avoir procédé à l’inauguration officielle de la mine d’uranium Kayelekera au Malawi. L’événement qui s’est tenu plus tôt cette semaine en présence du Président malawite Lazarus Chakwera intervient 11 ans après l’arrêt des activités sur le site.

Les opérations minières ont été suspendues à Kayelekera par son ancien propriétaire Paladin Energy en 2014, en raison d’une baisse des prix à l’époque. Après l’avoir racheté en 2020, Lotus Resources a annoncé un projet budgétisé à 50 millions $ (28 milliards FCFA) pour relancer la mine au troisième trimestre 2025. Un cap désormais atteint, puisque la société indique avoir redémarré la production sur le site.

Selon les détails fournis, l’usine est actuellement alimentée par 300 000 tonnes de minerai initialement stockées, en attendant le démarrage effectif de l’exploitation minière. Une fois pleinement opérationnelle, Kayelekera devrait produire en moyenne 2,4 millions de livres d’uranium par an sur une durée de vie de 10 ans. De quoi permettre à Lotus de tirer parti du regain d’intérêt annoncé pour le nucléaire civil.

Selon la World Nuclear Association, la demande mondiale d’uranium devrait croître de 28 % d’ici 2030 et presque doubler d’ici 2040, portée par l’augmentation des besoins des centrales nucléaires dans le cadre de la transition énergétique. Cette dynamique a déjà stimulé les prix du yellowcake, qui ont franchi début 2024 la barre symbolique des 100 $ la livre sur le marché spot, une première depuis 2007.

Notons que la future production de la mine est déjà en partie couverte par des accords de vente conclus par Lotus avec plusieurs acteurs américains, dont Curzon Uranium. En tant que pays hôte, le Malawi profitera aussi d’une part des revenus générés par Kayelekera, notamment sous forme de dividendes à verser à l’État qui détient 15 % du capital du projet. Lotus devrait aussi s’acquitter d’une redevance de 5 %, ainsi que de l’impôt sur les sociétés, appliqué à un taux de 30 %.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... ns-d-arret

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Message par energy_isere » 24 août 2025, 14:50

suite de ce post du 18 mai 2025 : viewtopic.php?p=2411586#p2411586
Denison Mines wins key approval for Wheeler River uranium project

Aug. 05, 2025

Denison Mines (NYSE:DNN) +2.6% in Tuesday's trading after saying it received environmental assessment approval from Saskatchewan provincial regulators to proceed with the development of the in-situ recovery uranium mine planned for the Wheeler River project.

Denison (NYSE:DNN) said it submitted the provincial environmental assessment for final approval in late 2024 after it completed various milestones in Canada's federal regulatory process, including completion of the Canadian Nuclear Safety Commission's technical review phase; as a result of this approach, the company said federal and provincial environmental assessments for Wheeler River are substantially the same and no subsequent revisions for conformance are expected to be required.

The company said the remaining regulatory requirements to begin construction of the ISR mine planned for the Phoenix deposit include receipt of the Provincial Pollutant Control Facility Permit, as well as federal approval of the environmental assessment and receipt of the federal license to prepare the site and construct; both outstanding federal approvals are the subject of the Canadian Nuclear Safety Commission's public hearings for the project scheduled in October and December 2025.
https://seekingalpha.com/news/4478838-d ... um-project

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Message par energy_isere » 31 août 2025, 11:22

Un prospect d'uranium en Australie va voir installer un mini essais de in situ recovery pour estimer plus avant le gisement. Il sera ensuite démonté.
Alligator gets approval for field recovery trial at Samphire uranium project
The FRT will involve the establishment of three well-field patterns and a containerised pilot processing plant.


August 25, 2025

Alligator Energy has secured final approval to proceed with the in-situ Field Recovery Trial (FRT) at the Samphire Uranium Project, located near Whyalla in South Australia.

The FRT will include the establishment of three well-field patterns and the placement and construction of a containerised pilot processing plant, with equipment already present at Alligator’s Whyalla yard.

The construction contract has been awarded to the Whyalla-based Ahrens Group, which will handle civil works and installation of the pilot plant, reverse osmosis (RO) plant, operations and laboratory units, and associated tanks and pipework.

The FRT operations will span three to four months, featuring sequential testing of well rings, with inline analysis and on-site lab testing to evaluate results promptly.

After the FRT operations and any additional testwork, the pilot plant and wellfields will be dismantled, and the area will undergo rehabilitation.
........................

The FRT will assess areas within the Blackbush deposit mineral resource estimate (MRE) announced in May 2025.

This includes a total MRE of 18.0 million pounds (14.2 million pounds indicated, 3.8 million pounds inferred) at an average grade of 676ppm U3O8.

This MRE comprises 78% indicated resource, which is ready for wellfield design work during the Feasibility Study.
https://www.mining-technology.com/news/ ... m/?cf-view

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Message par energy_isere » 31 août 2025, 15:13

Cameco annonce réviser à la baisse la production de la mine de McArthur River pour 2025
Cameco flags 2025 production hit amid McArthur River mine transition delays

Reuters | August 29, 2025 | 8:37 am Markets Top Companies Canada Uranium

Image
McArthur River in Saskatchewan, the world’s biggest uranium mine. (Image courtesy of Cameco.)

Canadian uranium supplier Cameco Corp said on Thursday the development delays in transitioning the McArthur River mine in Saskatchewan to new mining areas are expected to impact its 2025 production forecast.

The company cited risks including development delays and the expected timing of ground freezing as the mine transitions into two new mining areas.

Additionally, challenges related to access to skilled labor and the timing of commissioning new customized equipment are also potential risks.

“Production from the McArthur River/Key Lake operation is now anticipated to be between 14 million and 15 million pounds of uranium concentrate (U3O8),” the company said, adding, this production projection was lower than its previous forecast of 18 million pounds.

Cameco also said that it was unable to fully mitigate the impact of delayed development and slower-than-anticipated ground freezing in the first half of this year.

However, strong performance at the Cigar Lake mine may partially offset the deferred McArthur River production, the statement mentioned.
https://www.mining.com/web/cameco-flags ... on-delays/

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Re: [Uranium] Ressources, production et consommation mondiale

Message par energy_isere » 06 sept. 2025, 21:11

Les Canadiens Critical One et Dark Star s’associent sur 2 projets d’uranium en Namibie

Agence Ecofin 03 septembre 2025

Avec 8283 tonnes déclarées en 2023, la Namibie fait partie des principaux producteurs mondiaux d’uranium. Dans un contexte de regain d’intérêt pour le nucléaire civil avec la transition énergétique, de nouveaux investissements s’annoncent dans le pays.

En Namibie, les projets d’uranium Cobra North et Khan Ouest ont fait l’objet d’un nouvel accord d’investissement entre les sociétés minières canadiennes Critical One Energy et Dark Star Minerals. Selon les détails divulgués dans une note publiée le mardi 2 septembre, les deux parties devront « collaborer […] pour exploiter le potentiel de ces projets d’uranium ».
.....................................

Il faut aussi noter que les deux projets concernés sont situés dans la province uranifère d’Erongo, une région stratégique abritant les principaux projets d’exploitation d’uranium en Namibie (Rossing, Husab ou encore Etango). Cobra North abrite notamment un gisement identifié en 2015 et affichant 9 millions de livres d’uranium. Khan Ouest se distingue quant à lui par sa structure géologique, laquelle ressemblerait « beaucoup au gisement Rossing ».

Les deux parties n’ont pas encore annoncé de nouveaux programmes d’exploration sur les deux sites. Dark Star prévoit de réaliser une mise à jour des ressources minérales de Cobra North, mais les contours de cette initiative restent à préciser.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... en-namibie

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Re: [Uranium] Ressources, production et consommation mondiale

Message par energy_isere » 07 sept. 2025, 15:33

suite de ce post du 16 aout 2025 : viewtopic.php?p=2415223#p2415223
Lotus Resources produces first yellowcake from Kayelekera mine in Malawi
The first production of yellowcake represents a key milestone on the path to launching the processing plant at Kayelekera.

September 2, 2025

Lotus Resources has produced the first batch of triuranium octoxide (U3O8), commonly known as yellowcake, from its 85%-owned Kayelekera Uranium Mine.

The Kayelekera Uranium Mine is located in the Karonga District of northern Malawi, approximately 650km north of the capital Lilongwe.

The development marks a key step towards the commissioning of the processing plant at Kayelekera.

The past-producing site was placed on care and maintenance in 2014 due to low market prices for uranium.

Lotus Resources has outlined that the production at Kayelekera is set to increase to an annual rate of 2.4 million pounds (mlb) of triuranium octoxide by the first quarter of 2026 (Q1 2026). This ramp-up targets a steady-state production level of 200,000 pounds (lb) per month.

.....................
https://www.mining-technology.com/news/ ... i/?cf-view

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Re: [Uranium] Ressources, production et consommation mondiale

Message par energy_isere » 07 sept. 2025, 16:29

suite de ce post du 7 juin2025 : viewtopic.php?p=2412383#p2412383
Bientôt une mine d'uranium géante en Suède ?

Par Laurent GAUTHIER le 6 septembre 2025

La Suède ne possède pas de grands gisements d’hydrocarbures, au contraire de sa voisine la Norvège qui bénéficie des immenses champs de la mer du Nord. En revanche, elle dispose d’uranium. Et l’État suédois compte aujourd’hui sur cette ressource pour alimenter la transition énergétique.

En juin dernier, la société minière Aura Energy et la société publique Neu Horizon Uranium, toutes deux australiennes, ont décidé de coopérer pour investir dans la production d’uranium en Suède. Aura Energy détient le projet de mine de Häggån, au centre du pays, un gisement qui contiendrait de l’ordre de trois cent mille tonnes d’uranium. Dans le même temps, Aura Energy a également acquis une participation symbolique dans Neu Horizon Uranium, laquelle détient un portefeuille important de projets uranifères en Suède (Vilhelmina, Ravenberget et Gillberget).

Une ambition pour le moins risquée, car le rapport de la Suède au nucléaire reste très complexe. Il faut savoir que l’exploration et l’extraction de l’uranium ont été interdites par le Parlement en mai 2018. Si, le pays dispose aujourd’hui de six réacteurs nucléaires opérationnels dans trois centrales (Forsmark, Oskarshamn et Ringhals), lesquels produisent de l’ordre de 30 % de son électricité, quatre autres réacteurs ont été arrêtés. Un référendum dans les années 1980 avait conduit à fixer à 10 le nombre maximal de réacteurs autorisés.

La Suède veut pouvoir compter sur ses importantes ressources

Depuis 2022, la Suède a toutefois annoncé vouloir relancer son programme nucléaire. En novembre 2023, le seuil portant sur le nombre de réacteurs est levé par le Parlement. En février 2024, la ministre du Climat et de l’environnement, Romina Pourmokhtari, annonce une enquête publique sur ce sujet des mines d’uranium, laquelle recommande ensuite en décembre de lever l’interdiction spécifique portant sur l’uranium. Le gouvernement a ensuite annoncé son intention que l’uranium soit considéré, en terme de réglementation, au même titre que les autres minéraux.

Le projet de Häggån serait l’un des plus grands gisements inexploités au monde. Et il n’est pas le seul en Suède. Un autre gisement, celui de Viken, est annoncé quant à lui comme le plus grand. Il contiendrait plus de quatre cent mille tonnes d’uranium. Ce type de gisements, appelé les schistes noirs polymétalliques, contiendraient en outre de nombreux minéraux importants, notamment pour la transition énergétique, comme le vanadium, le nickel, le zinc, le molybdène, ou encore le potassium.

Leur teneur en uranium reste toutefois faible, de l’ordre de 150 à 200 ppm (parties par millions, un dix-millième de pourcent), laissant penser que leur rentabilité sera faible, et que des quantités massives de matériaux devront être déplacées et traitées.
https://www.revolution-energetique.com/ ... -en-suede/

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Re: [Uranium] Ressources, production et consommation mondiale

Message par energy_isere » 10 sept. 2025, 11:38

Nucléaire: l'industrie rappelle l'urgence à ouvrir de nouvelles mines d'uranium

RFI le : 10/09/2025 Par : Marie-Pierre Olphand


L'approvisionnement en uranium sera-t-il suffisant pour répondre aux ambitions mondiales dans le secteur, d'ici 2040 ? L'industrie se dit inquiète et étudie plusieurs scénarios de l'offre et de la demande dans son rapport biennal qui vient de sortir. L'Association nucléaire mondiale, qui représente les industriels, confirme que la production n'est pas à la hauteur des énormes besoins qui se profilent.

Les besoins en uranium sont connus : 70 réacteurs sont en construction actuellement, dont 59 en Asie. L'inconnue, c'est la bonne tenue ou pas du calendrier de leur mise en service. À cela peut s'ajouter la validation d'autres projets plus hypothétiques, qui sont toujours en attente de décisions règlementaires ou d'investissements.

Sur la base d'un scénario dit de référence, qui se base sur les objectifs annoncés des gouvernements, l'Association nucléaire mondiale estime dans son rapport que les besoins pourraient plus que doubler d'ici à 2040 pour atteindre 150 000 tonnes. Un chiffre appelé potentiellement à être plus bas ou plus haut dans un scénario très optimiste.

Du côté de l'offre, les perspectives ne sont pas les mêmes : les mines existantes s'épuisent et la production pourrait diminuer de moitié entre 2030 et 2040 selon l'Association nucléaire mondiale. Des producteurs font épisodiquement état de difficultés : tout récemment, Kazatomprom au Kazakhstan et le canadien Cameco ont revu à la baisse leurs ambitions pour 2025.

Risque d'approvisionnement ?
D'ici à la fin de la décennie, la production répondra amplement aux besoins selon Teva Meyer, chercheur associé à l'Iris (l'Institut des relations internationales et stratégiques) et co-auteur d'un rapport sur l'approvisionnement en uranium, publié en janvier 2025 par l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques (OSFME). Selon l'Association nucléaire mondiale, la production a même augmenté de 22 % entre 2022 et 2024.

Mais à partir de 2035, des mines auront fermé et la production mondiale sera insuffisante pour alimenter les réacteurs existants et a fortiori ceux qui doivent entrer en fonction. À cela s’ajoutent des incertitudes sur la production australienne : l'activité de la plus grosse mine au monde d'uranium – dans laquelle le minerai est un co-produit du cuivre –, se développe dans une zone à plus faible teneur.

L'industrie renouvelle donc son appel à accélérer les investissements pour éviter des ruptures d'approvisionnement, au vu des délais inhérents au développement d'une mine. Le problème est que les prix qui évoluent dans une fourchette comprise entre 70 et 78 dollars la livre d'uranium sont à peine supérieurs au coût d'exploitation des gisements actuels, et donc guère incitatifs.

Impact de la guerre en Ukraine

La guerre en Ukraine a un impact indirect sur le secteur depuis mars 2022 : elle pose la question de la dépendance à la Russie, qui est un fournisseur majeur d'uranium enrichi – minerai transformé pour être utilisé comme combustible. Pour l'instant, les Occidentaux ont peu d'alternative, mais ils misent sur le développement de capacités d'enrichissement, en France, aux Pays-Bas et aux États-Unis, dans l'espoir de pouvoir se passer d'ici à quelques années des importations russes. Selon un responsable d'Orano, cité par le Financial Times, « il faudra attendre le début des années 2030 pour voir l'Occident rompre sa dépendance à l'enrichissement russe ».

La politique commerciale américaine a aussi un impact sur le marché : les droits de douane ne concernent pas l'uranium à ce stade, mais c'est une crainte, et « très peu de contrats d'approvisionnement en uranium ont été signés ces derniers temps », assure un observateur de la filière.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... -d-uranium

bizarre ce que Marie-Pierre Olphand dit ''la plus grosse mine au monde d'uranium – dans laquelle le minerai est un co-produit du cuivre –'' , je vais creuser cette information.

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Re: [Uranium] Ressources, production et consommation mondiale

Message par energy_isere » 10 sept. 2025, 12:38

La mine Australienne en question est Olympic Dam.

l'entrée Wikipedia pour cette mine https://fr.wikipedia.org/wiki/Mine_d%27Olympic_Dam
La mine d'Olympic Dam est une mine souterraine de cuivre, d'uranium, d'or et d'argent situé dans l'État d'Australie-Méridionale. Ses revenus sont à 70 % constitués de cuivre, ses réserves de cuivre étant les 4e plus grandes réserves mondiales, alors que ses réserves d'uranium sont les plus importantes au monde[1].

Ses dimensions en font l'une des mines les plus grandes du monde avec 4 kilomètres de long, 3,5 de large et près de 1 kilomètre de profondeur. En 2014, la mine d'Olympic Dam a une production de 184 000 tonnes de cuivre, contre seulement 125 000 tonnes en 2015[2]. À approximativement la même période, la mine d'Olympic Dam avait une production de 4 000 tonnes d’oxyde d'uranium, de 80 000 onces d'or et de 800 000 onces d'argent[3]. Cette production d'oxyde d'uranium représente environ 6 % de la production mondiale[1]. Les revenus de la mine sont constitués à 75 % de l'extraction du cuivre, à 20 % de l'extraction d'uranium et à 5 % de l'extraction d'or et d'argent[1].

La mine employait environ 3 500 personnes en 2013
sur le wikipedia en Anglais : https://en.wikipedia.org/wiki/Olympic_Dam_mine
The Olympic Dam mine works an extremely large iron oxide copper gold deposit with estimated reserves of 2.95 billion tonnes of ore grading 1.2% copper, 0.04% uranium, .5 g/t of gold and 6 g/t of silver.[50]
reference datant de 2012.

Bon, je ne connaissais Olympic Dam que pour l'aspect Uranium.

sur le site du minier BHP : https://www.bhp.com/what-we-do/global-l ... lympic-dam (pas grand chose d'interessant)

Aprés recherche oui j'avais déjà posté sur le cuivre de Olympic Dam le 22 aout2012, j'avais oublié viewtopic.php?p=326086#p326086

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Re: [Uranium] Ressources, production et consommation mondiale

Message par energy_isere » 10 sept. 2025, 12:58

BHP’s Olympic Dam set to power uranium’s next chapter

Dylan Brown September 2, 2025

BHP believes uranium markets are holding steady in the short term, but the long-term story is one of growing demand and new opportunities, with South Australia’s Olympic Dam mine right at the centre.


In BHP’s ‘Economic and Commodity Outlook’ report, the miner said uranium prices have cooled from their 2023–24 rally, yet remain well above historical norms.

“Upward price volatility could still be pronounced owing to inefficiencies in the nuclear fuel value chain,” BHP said.

“The removal of waivers on US imports of Russian enriched nuclear fuel (expected in 2027) and a mismatch between growing fuel demand but limited investment in conversion and enrichment could push prices up periodically.”

Olympic Dam, one of the world’s largest uranium deposits, provides BHP with an enviable position. Uranium is produced as a by-product of its copper operations, giving the company exposure to nuclear fuel markets while its main revenue comes from red metal output.

With governments extending reactor life in OECD (Organisation for Economic Co-operation and Development) nations and new plants being built across Asia and the Middle East, BHP sees additional uranium supply being required by 2030. BHP believes these factors will keep the price elevated, supporting the company’s by-product revenue stream at Copper South Australia.

While the company cautions that high costs, regulation and community opposition remain barriers, the shift in policy sentiment is clear.

“Growing interest in the role of nuclear in supplying power to data centres, steady progress in small modular reactor technology, and more supportive policy in recognition of its last-mile decarbonisation benefits in the power sector could all provide upside in the long run,” the company said.

That demand outlook makes Olympic Dam a strategic asset for BHP. Beyond copper, the mine is positioned to benefit if uranium markets tighten, with by-product revenues adding resilience to South Australia’s resources sector.

BHP said structural pressures on supply, from geology to capital intensity, mean uranium prices are likely to stay elevated.
https://www.australianresourcesandinves ... t-chapter/

Bon, cet article ressemble plus à de l'autopromotion pour investisseurs qu'autre chose.

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