L'Algérie
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Re: L'Algérie
Les canaux diplomatiques français et son chef en chef (Macron Emmanuel) nous laissaient entendre qu'il était bien de s'aplatir devant l'Algérie de l'humaniste Tebboune afin que ce dernier gracie Boualem Sansal lors de la fête de l'indépendance algérienne.
Caramba, encore raté ! Seul le camp présidentiel français semble surpris...
Mais pas de panique, on nous susurre maintenant spontanément dans les journaux que M. Sansal pourrait bénéficier d'une grâce impromptue. On ne change pas une politique qui perd.
Je continue à me poser la question, le minable chef de guerre qui veut faire peur à Poutine (Macron Emmanuel) rampe devant Tebboune pour le gaz, par peur des algériens de France ou pour une autre raison ?
Quelles raisons plausibles peuvent expliquer un comportement aussi veule ?
Supertomate qui sait que son président n'est pas sans sal operies
Caramba, encore raté ! Seul le camp présidentiel français semble surpris...
Mais pas de panique, on nous susurre maintenant spontanément dans les journaux que M. Sansal pourrait bénéficier d'une grâce impromptue. On ne change pas une politique qui perd.
Je continue à me poser la question, le minable chef de guerre qui veut faire peur à Poutine (Macron Emmanuel) rampe devant Tebboune pour le gaz, par peur des algériens de France ou pour une autre raison ?
Quelles raisons plausibles peuvent expliquer un comportement aussi veule ?
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Re: L'Algérie
https://www.msn.com/fr-fr/finance/autre ... f4ef&ei=85L’Algérie augmente sa production de pétrole
Article de Ali Aomar 06 juillet 2025
Selon un communiqué du ministère algérien de l’Énergie, le ministre Mohamed Arkab a participé, ce samedi 5 juillet 2025, à une réunion ministérielle en visioconférence regroupant huit pays membres de l’alliance OPEP+. Ces pays, engagés depuis avril 2023 dans des ajustements volontaires de leur production, ont examiné l’évolution récente du marché pétrolier, ses perspectives à court terme, ainsi que le suivi des réductions de production.
Les pays concernés par cette réunion étaient l’Arabie saoudite, la Russie, l’Irak, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, le Sultanat d’Oman et l’Algérie.
L'Algérie relève sa production pétrolière de 12'000 barils/jour
Sur la base des prévisions tablant sur une augmentation de la demande mondiale pendant la saison estivale, les participants ont convenu d’une hausse collective de la production de 548'000 barils par jour à partir du mois d’août 2025. Dans ce cadre, l’Algérie verra sa production augmenter de 12'000 barils par jour dès le mois prochain.
Le communiqué précise que les ministres ont également décidé de maintenir des concertations régulières à travers des réunions mensuelles pour suivre l’évolution du marché, veiller au respect des engagements et évaluer les mécanismes de compensation. La prochaine réunion est prévue le 3 août 2025.
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Re: L'Algérie
J'ai pas tout suivi, mais selon certaines sources polluées probablement au plastique, ..les opposants algériens préfèreraient qu'on libère d'autres embastillés ...Le Mr doublenationalisé étant un peu trop pote avec Zémour.
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)
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Re: L'Algérie
C'est vrai que la proximité politique est un bon critère de détention...
Cet homme est enfermé pour des écrits, écrits qui ne sont pas des appels aux meurtres ou autres violences. Il a écrit des mots et est en conséquence en prison. Si ce critère n'est pas prédominant pour certains opposants algériens, je risque d'avoir tendance à penser qu'ils ne valent pas mieux que leur opposé.
Supertomate qui a vu des tchi-tchi mais pas ocatarinetta bella
Cet homme est enfermé pour des écrits, écrits qui ne sont pas des appels aux meurtres ou autres violences. Il a écrit des mots et est en conséquence en prison. Si ce critère n'est pas prédominant pour certains opposants algériens, je risque d'avoir tendance à penser qu'ils ne valent pas mieux que leur opposé.
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Re: L'Algérie
https://www.connaissancedesenergies.org ... eni-250707Algérie: contrat de 1,35 milliard de dollars entre Sonatrach et ENI
Connaissance des Énergies avec AFP le 07 juillet 2025
Le géant public pétrolier algérien Sonatrach et le groupe italien ENI ont signé lundi à Alger un contrat de "partage de production" d'hydrocarbures d'un montant de 1,35 milliard de dollars concernant un site du sud-est algérien.
Ce contrat d'une durée de 30 ans porte sur l'exploration et l'exploitation d'hydrocarbures sur le périmètre contractuel de Zemoul El Kbar, dans le bassin de Berkine, à 300 km à l'est de Hassi Messaoud, a indiqué le groupe algérien dans un communiqué.
L'accord, qui pourra être prorogé de 10 ans supplémentaires, prévoit une période d'exploration et de recherche de sept ans.
Le total des investissements prévus pour l'exploration et l'exploitation dans ce périmètre est de l'ordre de 1,35 milliard de dollars, dont 110 millions de dollars destinés aux investissements de recherche et d'exploration. Le contrat vise à récupérer "415 millions de barils équivalent pétrole (BEP) dont 9,3 milliards de m3 de gaz naturel sur toute la période contractuelle", selon le communiqué.
Cet accord constitue "une étape qualitative qui permettra de recourir aux solutions numériques les plus récentes et aux technologies innovantes dans les domaines de l'exploration et de la production, d'améliorer le rendement des puits et de récupérer les réserves", a estimé le PDG de la Sonatrach, Rachid Hachichi, cité par l'agence officielle APS.
Le PDG d'ENI, Claudio Descalzi, qui a été reçu par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, a qualifié ce contrat de "nouvelle étape" dans la "coopération stratégique" entre les deux groupes énergétiques.
Présent en Algérie depuis 1981, ENI gère avec Sonatrach le gazoduc TransMed qui relie le pays à l'Italie, via la Tunisie.
L'Algérie est le premier exportateur africain de gaz naturel et le 7e mondial.
Avant l'invasion de l'Ukraine, l'Italie importait 95% du gaz qu'elle consommait, dont environ 40% provenaient de Russie.
Pour réduire cette dépendance, Rome se tourne de plus en plus vers l'Algérie, historiquement son deuxième plus grand fournisseur.
En juillet 2022, Alger et Rome avaient signé plusieurs contrats afin que l'Algérie fournisse davantage d'hydrocarbures à l'Italie.
Parmi ces accords figurait un gros contrat de partage de production pétrolière et gazière d'un montant de 4 milliards de dollars entre l'Algérie et des entreprises du secteur énergétique, dont ENI.
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Re: L'Algérie
https://www.agenceecofin.com/actualites ... st-acheveeAlgérie : la section ferroviaire de 135 km desservant la mine de Gara Djebilet est achevée
Agence Ecofin 08 juillet 2025
Lancée en 2023, la construction de l’extension ralliant la mine de fer de Gara Djebilet devrait s’achever en 2026 selon le calendrier initial. L’intégration de cette mine au réseau ferré algérien doit en libérer le potentiel, alors que son exploitation à grande échelle est entravée par l'isolement géographique.
Le tronçon ferroviaire de 135 km prévu pour faciliter l’évacuation du minerai de fer concentré de la mine de Gara Djebilet au Centre-Ouest de l’Algérie a été livré le lundi 7 juillet 2025 aux autorités locales. Cette section fait partie du méga projet Béchar - Tindouf (950 km au total).
Réalisé par les entreprises publiques ANESRIF et COSIDER en partenariat avec la société chinoise CRCC, le chantier entre dans le cadre du programme d'extension du réseau ferré algérien qui, selon les prévisions, devrait atteindre 15 000 km à l'horizon 2030. Cette feuille de route vise à mailler le territoire de rails dans la perspective d’un transfert modal qui réduira la pression sur les routes et facilitera le fret des productions agricoles, industrielles et minières.
D'après les chiffres officiels, le réseau algérien totalisait 1000 km de linéaire au lendemain de l’indépendance (années 60), puis 1700 km en 2000, avant de connaître une extension relativement rapide l’ayant porté à 4722 km en 2023. Selon l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires, il devrait atteindre 6500 km au cours des prochains mois.
Dans le cadre de ce plan directeur, les autorités avaient indiqué en janvier 2024 qu’elles comptent investir 432,64 milliards de dinars (environ 3,3 milliards USD) dans les infrastructures et le matériel roulant. De quoi agrandir les capacités pour l’offre de fret ferroviaire. Sur le segment passagers, les objectifs dévoilés il y a quelques mois par la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) indiquent que le plan permettra de porter le trafic annuel à 100 millions de voyageurs, contre 32 millions actuellement.
reste le gros morceau entre Bechar et Tindouf.
Le projet de la ligne ferroviaire minière Tindouf Bechar gara ... https://www.youtube.com/watch?v=ftNV1Vj7J9w
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·23 juil. 2024

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Re: L'Algérie
12.2 milliards de barils de réserves de pétrole prouvées en Algérie.
pour rappel l'Algérie à produit 906 000 b/jours en 2024. soit 330 millions de barils en 2024.
https://www.algerie360.com/reserves-mon ... e-devoile/......l’Algérie reste une puissance pétrolière en Afrique. Avec 12,2 milliards de barils de réserves prouvées, elle se classe 3ᵉ sur le continent et 15ᵉ à l’échelle mondiale. Une position solide qui témoigne de l’importance stratégique de son secteur pétrolier.
De plus, l’Algérie compte une large palette de clients à travers le monde. La Corée du Sud est désormais son premier importateur avec 120 000 barils par jour, dépassant la France (103 000 barils/jour) et les États-Unis (71 000 barils/jour). Cette diversification, qui inclut également d’autres partenaires en Asie, en Europe et en Amérique, réduit la dépendance aux marchés traditionnels et ouvre de nouvelles opportunités pour le pays.
pour rappel l'Algérie à produit 906 000 b/jours en 2024. soit 330 millions de barils en 2024.
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Re: L'Algérie
https://www.agenceecofin.com/actualites ... ns-engagesMétro d'Alger : l’aménagement des stations et l'équipement de 2 nouvelles sections engagés
Agence Ecofin 17 juillet 2025
Avec des flux de passagers qui ont plus que quadruplé avant la Covid-19, passant de 11,3 millions en 2012 à 45,3 millions en 2019, le métro d’Alger est l’un des principaux modes de transport dans la ville. Au regard de son rôle clé, un plan d’extension est en cours pour doubler sa capacité.
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Re: L'Algérie
https://www.euro-petrole.com/sonatrach- ... -n-i-28749SONATRACH signe un protocole d'accord avec SINOPEC
le 21/07/2025 europetrole
SONATRACH et son partenaire chinois SINOPEC ont procédé, ce jour, à la signature d’un Protocole d’Accord ayant pour objet de définir le cadre de coopération entre les parties, dans la perspective de conclure un ou plusieurs contrats d’hydrocarbures sur des zones d’intérêts situées dans le bassin de Gourara et de Berkine Est, en vue de l’évaluation et du développement des ressources en hydrocarbures dans lesdites zones.
Dans le cadre de ce Protocole d’Accord, les parties devront notamment discuter du programme de travaux à convenir pour évaluer et exploiter ces ressources, en intégrant les meilleures pratiques de préservation de l’environnement et l’exploitation responsable des ressources naturelles.
La signature de ce Protocole d’Accord traduit la volonté des parties de consolider leurs relations existantes et d’étendre leur coopération, à travers de nouvelles opportunités de partenariat dans le domaine de l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures.
Pour rappel, la société SINOPEC est présente en Algérie depuis 2002 et exploite avec SONATRACH le gisement de Zarzaitine, dans le cadre d’un contrat d’association ayant pour objet, la récupération et la valorisation des hydrocarbures de ce gisement.
SINOPEC est également partenaire avec SONATRACH dans le cadre du contrat d’hydrocarbures signé le 25 février 2025, sous l’égide de la loi n° 19-13, portant sur l’exploration et l’exploitation du périmètre de Hassi Berkane Nord.
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Re: L'Algérie
Dans une caisse de livre que j' "exploite", je tombe sur un livre 'dédicacé" de Boualem Sansal . Le thème est d'actualité :
https://www.gallimard.fr/catalogue/l-en ... 2070759286
"""Dans le sinistre bagne de Lambèse, en Algérie, de nos jours, deux détenus condamnés à mort dialoguent : un Français, Pierre Chaumet, et un Algérien, Farid.
Pierre est né en 1957, à Vialar (aujourd'hui Tissemsilt). Revenu clandestinement en Algérie afin de retrouver sa mère, qui l'a abandonné à sa naissance, il a découvert un pays qui n'en finit pas de vivre avec des fantômes. Il a découvert, surtout, des vérités dangereuses sur certains aspects de la guerre d'Indépendance.
Farid, lui, a participé aux atrocités commises par les islamistes ou par ceux qui les ont cyniquement utilisés.
Pendant que Pierre et Farid discutent de la vie et de l'Algérie, une commission internationale des droits de l'homme s'apprête à visiter le pénitencier. L'administration de Lambèse est sur les dents..."""
https://www.gallimard.fr/catalogue/l-en ... 2070759286
"""Dans le sinistre bagne de Lambèse, en Algérie, de nos jours, deux détenus condamnés à mort dialoguent : un Français, Pierre Chaumet, et un Algérien, Farid.
Pierre est né en 1957, à Vialar (aujourd'hui Tissemsilt). Revenu clandestinement en Algérie afin de retrouver sa mère, qui l'a abandonné à sa naissance, il a découvert un pays qui n'en finit pas de vivre avec des fantômes. Il a découvert, surtout, des vérités dangereuses sur certains aspects de la guerre d'Indépendance.
Farid, lui, a participé aux atrocités commises par les islamistes ou par ceux qui les ont cyniquement utilisés.
Pendant que Pierre et Farid discutent de la vie et de l'Algérie, une commission internationale des droits de l'homme s'apprête à visiter le pénitencier. L'administration de Lambèse est sur les dents..."""
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Re: L'Algérie
https://www.msn.com/fr-fr/finance/autre ... 1f95&ei=53Hydrocarbures : l'Algérie s’apprête à lancer un 2ème appel d'offres international
Article de Ali Aomar 25 juillet 2025
L'Algérie se prépare à lancer une nouvelle vague d'attribution de licences pétrolières et gazières, confirmant ainsi sa volonté d'attirer les investisseurs étrangers dans son secteur énergétique. Cette annonce fait suite au premier cycle de licences qui avait permis d'engager plusieurs grands groupes internationaux malgré une concurrence limitée sur certains blocs.
Les autorités algériennes envisagent d'organiser ce nouvel appel d'offres international entre le dernier trimestre 2025 et le premier trimestre 2026, rapporte ce jeudi 24 juillet le site spécialisé Attaqa. L'Agence Nationale pour la Valorisation des Ressources en Hydrocarbures (ALNAFT) a initié des consultations préalables avec les opérateurs potentiels. Ce deuxième appel s'inscrit dans un programme quinquennal ambitieux prévoyant cinq cycles d'attribution d'ici 2028, stratégie visant notamment à enrayer le déclin récent de la production gazière nationale.
Le premier appel d'offres, clôturé en juin 2025, avait abouti à l'attribution de cinq des six blocs gaziers proposés. Des majors internationales comme TotalEnergies (France), ENI (Italie) et Sinopec (Chine) s'étaient positionnées, s'engageant sur des investissements minimums de 553 millions de dollars. Les contrats signés couvrent une durée de trente ans, incluant sept années consacrées aux phases d'exploration. L'enveloppe financière globale avoisine les 936 millions de dollars, répartis entre exploration (533 millions) et développement (403 millions).
Nouvelle approche pour renforcer l'attractivité
Les leçons du premier appel d'offres, où seul le bloc "Girafe 2" avait suscité une réelle compétition, ont conduit à une évolution des méthodes. Samir Bekhti, président d'ALNAFT, a annoncé l'introduction d'une phase de préqualification pour identifier les blocs les plus prometteurs. "Nous échangeons avec les opérateurs sur tous les aspects : règles économiques, exigences techniques et modalités contractuelles", a-t-il précisé, indiquant une possible flexibilité sur certaines conditions.
En parallèle de ce processus, des discussions bilatérales se poursuivent avec des géants comme ExxonMobil et Chevron, particulièrement intéressés par le potentiel en hydrocarbures non conventionnels. Ces négociations pourraient déboucher sur des "accords concrets" avant la fin 2025, selon M. Bakhti.
Ce nouveau cycle d'attribution intervient dans un contexte sectoriel difficile. Les données disponibles révèlent une baisse de 6,5% de la production gazière en 2024 (98,41 milliards de m³ contre 105,24 milliards en 2023), malgré la demande croissante du marché européen. Les cinq contrats signés en juillet ciblent l'exploitation de réserves estimées à 700 milliards de m³ de gaz et 560 millions de barils de pétrole, répartis sur des sites comme "Ahara", "Toual" ou "Zirafa".
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Re: L'Algérie
https://www.rigzone.com/news/wire/alger ... 6-article/Algeria Nears Gas Development Deal with ExxonMobil, Chevron
by Bloomberg|Salah Slimani & Salma El Wardany | Monday, August 18, 2025
Algeria is close to finalizing a deal with Exxon Mobil Corp. and Chevron Corp. to tap the North African nation’s vast gas reserves, including shale, for the first time, a senior official said.
“The technical aspects have more or less been agreed upon, but the commercial alignment is still under negotiation and will soon be finalized,” Samir Bekhti, the chairman of energy regulator Alnaft, said in an interview. Attracting the two US giants “sends a strong signal,” he said.
Algeria is betting big on shale as it looks to shore up state revenue in a country where hydrocarbons account for more than three-quarters of exports. Attempts to diversify the economy have been limited, and rising energy consumption from a 47 million-strong population is making new investment crucial.
“Algeria holds a world class petroleum system with the potential for significant oil and gas resources,” Chevron said in a statement. Given the company’s capabilities and experience, “we are excited by the prospective synergies and relationship we could create in Algeria.”
“Consistent with the HOA we signed in May 2024, we continue to work with Sonatrach to unlock Algeria’s unconventional resources,” Exxon said, referring to a heads-of-agreement document.
The country’s existing gas infrastructure and location on Europe’s doorstep are major attractions for foreign companies, but Algeria needs to overcome cost concerns arising from drilling deep in the southern desert while offering the prospect of fat returns.
The OPEC member has the world’s third-largest recoverable shale resources, behind China and Argentina, and ahead of the US, according to the U.S. Energy Information Administration.
The country has three pipeline connections to Europe, giving it an advantage over more distant suppliers such as Qatar that send liquefied natural gas via ships. Algeria wants to replicate the success American companies have had with shale at home, which turned the US from a net importer to one of the world’s biggest exporters.
“The United States did not reach this level of performance overnight. It took them no less than 15 years,” Bekhti said. “For Algeria, it could take less time than that because the infrastructure, facilities and pipeline network are already in place.”
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Re: L'Algérie
https://www.agenceecofin.com/actualites ... lles-zonesHydrocarbures : l’Algérie et Occidental préparent des études sur de nouvelles zones
Agence Ecofin 18 aout 2025
L’Algérie veut accroître sa production d’hydrocarbures afin de renforcer son influence sur le marché énergétique régional et international. En janvier, l’Etat a notamment conclu un accord avec Chevron pour évaluer le potentiel en hydrocarbures d’une partie de ses eaux territoriales.
L’Algérie franchit une nouvelle étape dans sa coopération énergétique avec la société américaine Occidental Petroleum. L’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) a officialisé, le dimanche 17 août 2025, la signature de deux conventions d’études portant sur le potentiel pétrolier et gazier des zones d’El Ouabed et de Dahar, situées dans le sud du pays.
Ces accords visent à analyser les ressources de ces régions afin de préparer d’éventuels développements futurs. « Les deux conventions d’études signées entre Alnaft et Occidental Petroleum démontrent leur engagement à collaborer afin d’approfondir l’évaluation et la valorisation du domaine minier national des hydrocarbures », a indiqué Alnaft dans un communiqué relayé par la presse locale.
L’initiative intervient dans un contexte où l’Algérie cherche à maintenir sa position de fournisseur fiable d’hydrocarbures tout en optimisant l’exploitation de ses réserves. D’après l’Agence internationale de l’énergie (AIE), en 2025, l’offre mondiale de pétrole devrait dépasser la demande, malgré les tensions persistantes au Moyen-Orient. Dans un autre rapport, l’AIE a abaissé ses prévisions de croissance de la demande mondiale à 730 000 b/j en 2025, en raison de tensions commerciales et d’une demande affaiblie en Chine et aux Etats-Unis.
Selon la Banque mondiale, entre 2019 et 2023, le secteur des hydrocarbures a constitué environ 83% des exportations et près de 47% des recettes budgétaires de l’Algérie. Le déficit budgétaire est projeté à 14,5% du PIB en 2025 contre 13,9% en 2024, en grande partie sous l’effet de la baisse des recettes pétrolières. Alors que la dépendance reste structurelle, chaque gisement évalué devient un enjeu majeur pour la stabilité financière du pays.
Concrètement, les conventions signées n’ouvrent pas encore la voie à une exploitation directe. Elles encadrent une phase préliminaire, celle des études techniques et géologiques, destinées à définir les quantités de ressources disponibles et les conditions de leur mise en valeur, avant tout engagement de capitaux lourds.
Pour les parties prenantes, l’enjeu est double. D’un côté, Occidental, déjà présent en Algérie dans plusieurs gisements, consolide sa place dans le paysage énergétique local. De l’autre, les autorités algériennes réaffirment leur volonté d’élargir la coopération avec des partenaires internationaux afin de capter des flux financiers et technologiques.
La suite dépendra des résultats des études. Si le potentiel identifié s’avère significatif, cela ouvre potentiellement la voie à des investissements directs étrangers, à un soutien accru de l’industrie locale des services pétroliers et à un renforcement des recettes budgétaires.
Ces perspectives s’inscrivent dans la continuité du plan d’investissement de 50 milliards de dollars annoncé en décembre 2024, dont 71% sont destinés à l’exploration et à la production.
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... -objectifsEnergies renouvelables : malgré une volonté politique perceptible, l’Algérie est encore loin de ses objectifs
Agence Ecofin 19 aout 2025
L’Algérie produit plus de 99% de son électricité à partir du gaz et vise 30% de renouvelables d’ici 2035. Des projets solaires, éoliens et d’hydrogène vert sont en cours dans 46 wilayas pour renforcer la sécurité énergétique et diversifier les exportations.
Depuis plus d’une décennie, l’Algérie affiche une volonté politique constante de développer les énergies renouvelables. Dès 2011, un premier programme national avait été adopté, visant l’installation de 22 000 MW de capacités renouvelables à l’horizon 2030, dont 12 000 MW pour le marché intérieur et 10 000 MW destinés à l’export.
Ces objectifs ont été réitérés à travers le programme « Tafouk 1 » lancé en 2020, qui prévoit à lui seul l’ajout de 4000 MW de solaire photovoltaïque dans un premier temps. En 2023 puis en 2024, les autorités ont confirmé la poursuite de ces ambitions, évoquant désormais un volume total de 15 000 à 22 000 MW d’énergies renouvelables à installer d’ici 2030 à 2035. La stratégie repose principalement sur le solaire photovoltaïque, ressource abondante sur le territoire national, notamment dans les régions sahariennes.
Pour accompagner ce plan, l’Algérie a mis en place en 2021 une structure dédiée, la Société algérienne des énergies renouvelables (SHAEMS), chargée de piloter les projets et d’attirer des partenaires techniques et financiers.
Un niveau de réalisation encore en deçà des objectifs
Malgré ce cadre stratégique, les réalisations concrètes restent, à ce jour, très en deçà des objectifs. Selon les données compilées par le ministère de la Transition énergétique, la capacité totale installée en énergies renouvelables atteignait environ 686 MW à la fin de l’année 2023.
Ce total se répartit entre 448 MW de solaire photovoltaïque, 228 MW d’hydroélectricité et 10 MW d’éolien. A titre de comparaison, la capacité totale de production électrique du pays dépasse les 23 000 MW, majoritairement assurée par des centrales fonctionnant au gaz naturel.
Alors qu’à ce jour, la part des énergies renouvelables dans le mix électrique national reste inférieure à 1%, selon les chiffres de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la demande en électricité continue de croître. Le 23 juillet 2025, la Sonelgaz a annoncé avoir enregistré un nouveau record historique de consommation électrique, avec un pic dépassant 20 000 MW, un niveau jamais atteint auparavant.
Plusieurs projets ont pourtant été annoncés ces dernières années. En 2022, un premier appel d’offres pour la réalisation de centrales solaires totalisant 1000 MW a été lancé dans le cadre du programme Tafouk 1. En 2023 et 2024, de nouveaux appels d’offres ont été publiés, incluant des projets portés en partenariat avec des entreprises étrangères, notamment chinoises. Des accords-cadres ont également été signés pour la construction de centrales solaires de grande capacité dans les wilayas du Sud.
En cumulé, ces projets représentent environ 3000 MW en cours de développement. Toutefois, la plupart sont encore à l’étape de finalisation contractuelle, d’études techniques ou de travaux initiaux, et aucune centrale d’envergure n’est entrée en service dans le cadre de ce programme à ce jour.
Des ambitions maintenues, un écart persistant
L’Algérie ne manque ni de ressources solaires ni d’intention politique affichée. Selon le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), la majeure partie du territoire national reçoit un ensoleillement moyen supérieur à 2500 kWh/m²/an
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Re: L'Algérie
https://www.agenceecofin.com/actualites ... en-algerieLe complexe d’Aïn T’sila mis en service pour soutenir la valorisation du gaz en Algérie
Agence Ecofin 22 aout 2025
En 2023, le pays a produit environ 136 milliards de m³ de gaz. Le pays vise à porter ce volume à 200 milliards de m³ par an d’ici 2030, soit une hausse d’environ 50 % par rapport au niveau de 2023.
L’Algérie a mis en service le complexe d’Aïn T’sila, dans la wilaya d’Illizi, capable de traiter 12 millions de m³ de gaz par jour. L’information a été relayée mercredi 20 août par la presse locale, en marge d’une visite du ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab.
L’installation comprend une centrale électrique de 125 MW et est reliée au réseau par 355 km de pipelines. Elle vise à transformer localement le gaz associé du bassin de Tin-Fouyé-Tabenkort. La région héberge le champ Isarène, dont les réserves sont estimées à 2,1 trillions de pieds cubes de gaz et 67 millions de barils de condensats.
Le complexe a été réalisé dans le cadre d’un groupement initialement constitué entre Sonatrach, la société publique algérienne en charge des hydrocarbures, et les acteurs internationaux Petroceltic (désormais Sunny Hill Energy) et Enel. Le contrat d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction (EPC), d’un montant de 600 millions de dollars, a été attribué à Petrofac en 2019.
Ce projet s’inscrit dans la stratégie de l’Algérie visant à valoriser le gaz associé, dont une partie importante était jusque-là brûlée en torchère. Selon la Banque mondiale, le pays a perdu près de 85 milliards de dollars entre 2012 et 2022 du fait du torchage, et Sonatrach s’est engagée en 2018 à réduire cette pratique à moins de 1 % d’ici 2030.
En transformant ce gaz sur place, Aïn T’sila permet de produire 1800 tonnes de condensats et 1600 tonnes de GPL par jour, deux dérivés exportables à forte valeur ajoutée. Selon les estimations officielles, le site dispose d’environ 108 millions de barils de GPL.
L’installation contribue également à l’approvisionnement du marché intérieur en énergie et produits dérivés, tout en répondant aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre inscrits dans le plan de Sonatrach.
Avec le complexe d’Aïn T’sila, l’Algérie accroît ses infrastructures gazières locales. À côté, le gisement historique de Hassi R’Mel reste l’installation clé du traitement gazier avec près de 274 millions de m³/j. Cette montée en puissance est complétée par des projets comme Timimoun (5 millions de m³/j) et les quatre trains de liquéfaction de gaz naturel (56 millions de m³/an), qui contribuent à renforcer la capacité nationale de valorisation du gaz.
Avec Aïn T’sila, l’Algérie consolide également sa stratégie gazière axée sur la valorisation locale du gaz et l’augmentation des capacités d’exportation. En juillet 2025, Sonatrach et la société italienne Eni ont signé un contrat de 1,35 milliard USD pour développer le gisement de Zemoul El Kbar, dans le bassin de Berkine-Est, à l’est de Hassi Messaoud.
Le même mois, un accord avec Sinopec a porté sur l’exploration du bloc Guern El Guessa II, dans le bassin de Gourara-Timimoun, au sud-ouest du pays. Ces initiatives illustrent la dynamique actuelle visant à diversifier les partenariats et à accroître la production future.