Le nucléaire est une énergie extrêmement centralisée, dangereuse, polluante, couteuse qui nécessite d'importants moyens de contrôle, de surveillance, de police ... qui permettent aux régimes totalitaires et à ceux qui aspirent à le devenir de justifier des restrictions de liberté des populations sans aucune limite
Ce qui fera disparaitre le nucléaire civil ce ne sont pas tous ces avantages, mais ses inconvénients et le premier d'entre eux, son coût injustifiable à court, moyen et long terme ... au moins pour les populations qui ont encore leur mot à dire dans les affaires qui les concernent!
sinon il y a le bouquin de Antoine de Ravignan : Nucléaire, stop ou encore ?
https://www.lespetitsmatins.fr/collecti ... 33280.htmlLe livre comporte de très nombreuses informations exactes… Par exemple :
►que la décision de sortir du nucléaire allemande date de 1998, et non d’après Fukushima comme écrit et répété dans d’innombrables articles et déclarations de militants opposés à cette technologie.
►que le coût d’un accident nucléaire avec dissémination massive de radioactivité serait de plusieurs centaines de milliards d’euros en France, annihilant ainsi tout avantage économique potentiel de cette source d’énergie.
► que l’endettement d’EDF provient en partie de ses aventures américaines (dont celle de Constellation) dont les pertes se comptent par milliards et des emprunts pour s’implanter en Europe (Grande-Bretagne, Italie, Belgique…). Des aventures directement provoquées par la politique imposée par les gouvernements qui ont poussé à la mise en concurrence des producteurs d’électricité en Europe en rêvant d’un avenir radieux pour EDF au lieu de se concentrer sur sa mission nationale. (en revanche on eût aimé que l’auteur rappelle les dizaines de milliards pris par l’Etat à EDF sous forme de prélèvements sur les bénéfices puis de dividendes sans aucune justification économique et capitalistique puisque EDF a autofinancé la construction de ses réacteurs nucléaires).
► que l’usine du Creusot Forge a durant longtemps falsifié des dossiers de fabrication de pièces pour l’industrie nucléaire (mais on eût aimé que l’auteur donne l’information sur la fin (technique et non judiciaire) de l’histoire, aucune des pièces encore en service et analysée sur place n’a montré de défaut la rendant inapte à sa fonction).
https://usbeketrica.com/fr/article/le-n ... -de-demain« La dictature n’est jamais très loin lorsque l’on confie aux experts – ou à n’importe quel corps – le soin de décider de ce qui est bon ou non pour une société. » Dans son dernier ouvrage Nucléaire : stop ou encore ? (Les Petits Matins, 2022), Antoine de Ravignan nous met en garde. Alors que les débats autour du nucléaire s’intensifient à l’aune de l’actuelle campagne présidentielle, le rédacteur en chef adjoint du média Alternatives Économiques assure que si la démarche scientifique « permet d’éclairer et d’objectiver un choix », elle ne doit « en aucun cas s’y substituer ». « La relance ou la sortie du nucléaire est une décision fondamentalement éthique et politique, et non une conclusion qui s’imposerait d’elle-même par sa rationalité », énonce le journaliste. D’où, au-delà de sa conclusion toute « personnelle » (« il est préférable de ne pas s’engager dans la relance du nucléaire en France et, par conséquent, d’en sortir peu à peu »), son appel à ce que « le citoyen fasse, enfin, l’objet de considération », afin que tous les arguments en faveur et contre le maintien du nucléaire dans le mix électrique soient soigneusement considérées. Mais comment instaurer, au-delà des positions polarisantes de chacun, un débat démocratique sain et apaisé autour de ce qui apparaît aujourd’hui de plus en plus comme un sujet brûlant ?