Glycogène a écrit : ↑01 sept. 2022, 14:43
Les éruptions volcaniques font déjà ça naturellement, pourquoi en rajouter ?
Ca vous amuse tant que ça de jouer aux apprentis sorciers, en gaspillant des ressources énergétiques au passage ? (car pour disperser des millions de tonnes à 20km, ça demande pas mal d'énergie...).
Les éruption font ça, mais pas en continu! Une éruption a un impact refroidissant un an ou deux, et il y a même pas une éruption toutes les décennies.
L'année où il y a une éruption, on peut s'abstenir d'entretenir le travail de refroidissement, en effet.
Sinon comme dit Mobar, on fait déjà des tas d'expériences. Allons y franchement.
Comme la chimiothérapie/radiothérapie qui vient essayer de sauver le patient qui s'en est mis plein les poumons. (après qu'il eut arrêté de fumer, bien sûr). On ne lui rétorque pas : essayer les trucs sains et bio, après ce que vous avez fait d'artificiel, c'est la seule voie de la rédemption...
Suivant cet article que je citais dans mon post du 2/9/20 :
https://lameteorologie.fr/issues/2012/7 ... 2012_78_31
amener en hauteur des aérosols en continu pour réduire la puissance solaire de 1W/m² consommerait comme puissance minimale théorique (et pas beaucoup plus en pratique, si c'est industrialisé. Du moins pas plus de 10 fois plus):
5.10^8W.
En clair, 50MW. Très en dessous de ce que consomme l'humanité.
1 joule consommé dans ce genre de processus évite l'apport de chaleur de 1 000 000J à la planète.
à l'inverse, 1 joule d'énergie fossile consommé réchauffe l'air de 70 à 700J (par forçage radiatif du CO2 dans le siècle qui suit).
Si l'énergie pour envoyer des aérosols est fossile, il reste un bon facteur 1000 de bénéfice en faveur du refroidissement. Et cette énergie n'est pas forcément fossile.
Olàlà, qu'on aille pas dire que je prône ce genre de méthode. Je dis par contre que c'est beaucoup moins inquiétant, que tout ce qu'on peut rajouter comme CO2 à bruler de l'énergie fossile sans se poser de question.