Je me repenche sur la série d'article d'Y Fouqart sur futura science. Extrait de la conclusion :
On est donc ramenés à la question de la sensibilité du climat. Celle-ci dépend essentiellement des rétroactions. A part celle du bilan radiatif, la plupart des rétroactions connues sont positives, c'est-à-dire qu'elles amplifient la tendance initiale au réchauffement. Les émissions de GES ne devant probablement pas s'arrêter de sitôt, le climat devrait se réchauffer. Une rétroaction négative puissante permettrait d'espérer que le réchauffement reste minime. Cette rétroaction, tout le monde la cherche. Si elle existe, il y a beaucoup de chances que les nuages soient impliqués mais il est tout aussi possible qu'au contraire la rétroaction nuageuse soit positive et contribue, elle aussi, à augmenter le réchauffement.
La rétroaction négative qui empêche la terre de surchauffer de partout et détruire toute vie (alors qu'on connait beaucoup de rétroactions positives), "tout le monde la cherche". On peut se rassurer avec les nuages mais les dernières mesures ne vont pas dans ce sens.
Si ce n'est pas ça, quelle rétroaction négative a pu mettre fin à des coup de chauds qui se seraient déjà produits dans l'histoire de la Terre (par concours hasardeux) et celui qu'on va avoir, alors que les rétroactions connues sont positives ?
J'en vois une.
Reprenons le premier article :
https://www.futura-sciences.com/planete ... 38/page/3/
Le problème vient de ce que l'utilisation du charbon et du pétrole a produit en même temps deux effets antagonistes via les émissions de gaz à effet de serre et via celle des aérosols.
, les premeirs séjournent un siècle dans l'atmosphère (sauf dans le modèle de Mobar pour qui la hausse actuel de concentration et la combustion de fossile depuis quelques décennie, ce doit être une coincidence), les seconds restent 15 jours
Il y a , comme aérosols totalement naturels, et réguliers (au contraire de ceux des éruptions volcaniques), et dont on peut se dire qu'ils vont être plus nombreux
les aérosols sahariens qui peuvent traverser l'Atlantique, ou on les retrouve en France les jours de Sirocco.[...]On notera [...] la forte concentration dans l'Atlantique au large du Sahara.
J'avais déjà évoqué dans le passé sur ce forum le Sahara, climatiseur de la planète (bien qu'il y fasse chaud), avec son albédo élevé. Je n'avais pas considéré que le désert est pourvoyeur de sable fin atmosphérique qui contribue aussi à refroidir le climat, peut-être plus efficacement que sa surface claire.
Alors, la rétroaction négative, elle finirait par apparaitre, mais quand le climat est déjà bien réchauffé, dégradé : beaucoup de terres deviendraient des déserts par manque d'eau (rappelez-vous que les plantes, qui ont tendance à tout conquérir, et qui amènent l'eau, laissent pourtant d'énorme zones tropicales vides, zones que rien n'interdit de s'étendre), déserts pourvoyeurs massifs d'aérosols : il y a du stock de particule fines. La biomasse végétale va fortement baisser dans une époque de désert chaud. L'avenir de la planète serait un air avec beaucoup de désert, de vents de sables, qui affecterait évidement les humains. S'il en reste beaucoup. Dans le scénario , ce monde de vent de sable sera précédé pendant quelques décennies par un monde de vent certains saisons de particules de cendres , produit de la combustion massive de la végétation, comme le Brésil et l'Australie en en connu ces dernières années.
à l'issue d'une intermède de quelque siècles, ce qui est beaucoup pour nos vies mais très peu pour les ères géologiques, on en revient à une température plus faible, la production biomasse végétale (paramètre fondamentale) reviendrait à son optimum durable, les déserts finiront par reculer. Le CO2 excedentaire sera absorbé par des phénomènes chimiques dans l'océan très lents , et non pas de phénomènes biologiques : passé un certain seuil (qu'on aura bien du mal à déterminer, on a tenté un consensus sur +2°C quand même) , il est trop tard pour compter sur le phénomènes biologiques pour absorber le CO2 et on basculerait dans un autre mode qui mène à une très haute température, qui ne finit régulée que par les aérosols de la désertification.
Ces considérations sont non quantifiées, je n'aurai pas les moyen de faire des calculs mais si quelqu'un peut en toucher un mot à un climatologue, ça m'intéresse. Je vais aussi chercher sur internet. Il faut aussi si dans le passé la planète aurait été ainsi, avec beaucoup de désert.
EDIT : en conclusion de cet intéressant document (dont on peut sauter les premières pages) :
https://www.umr-cnrm.fr/IMG/pdf/cattiau ... _print.pdf
À l’échelle du changement climatique actuel, les principales rétroactions sont positives ; l’incertitude majeure de la réponse enTsà un doublement de [CO2]réside dans l’amplitude de la rétroaction des nuages.Aux échelles géologiques, la principale rétroaction est négative : le systèmeclimatique auto-régule sa température via son effet de serre (paléothermostat)
Les rétroaction négatives sont longue à se mettre en place, à court terme les rétroactions sont positives (et inutile de rapeller ici pourquoi "positif" n'est pas une bonne nouvelle) : voilà pourquoi il ne faut pas jouer avec le thermostat sur quelques décennnies.
Mon hypothèse sur la désertification comme rétroaction négative n'est pas évoquée.