L'Or et l'influence du cours du baril sur le cours de l'once

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Message par energy_isere » 21 mai 2019, 02:45

Le Chanceux !
Un Australien trouve une pépite d'or d'une valeur de 60 000 euros

20 mai 2019

Cette fois-ci, la chasse aura été bonne. Un Australien a trouvé une pépite d'or de 1,4 kg à l'aide d'un détecteur de métaux, alors qu'il se promenait dans les champs aurifères en Australie.

C'est un magasin de la ville de Kalgoorlie, dans l'Etat d'Australie-Occidentale, qui a partagé des photos de cette découverte en ligne. Une découverte estimée à 100 000 dollars australiens, soit environ 61 000 euros.

Image

Le chanceux était un amateur local expérimenté de la chasse aux pépites d'or, équipé d'un détecteur de métaux.

Selon les experts, de telles trouvailles se produisent quelques fois par an. La région de Kalgoorlie et ses environs est en effet l'endroit où plus des trois quarts de l'or australien est extrait. Mais la plupart des pépites découvertes par des chercheurs amateurs n'excèdent pas les 14 grammes.
https://www.ledauphine.com/france-monde ... -000-euros

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Message par ni chaud ni froid » 21 mai 2019, 08:34

.
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Message par energy_isere » 22 mai 2019, 14:35

OR : LA DEMANDE MONDIALE BONDIT, LES BANQUES CENTRALES ACHÈTENT À TOUR DE BRAS !

NICOLAS GALLANT 16/05/2019 Capital. Fr

La demande mondiale d’or ressort en hausse de 7% au 1er trimestre 2019, tirée par les achats effectués par les banques centrales.

La demande mondiale d'or a eu le vent en poupe, au premier trimestre 2019, relève le Comptoir national de l’or, société française spécialisée dans l'or investissement et l'expertise de bijoux. Selon les derniers chiffres du World Gold Council (Conseil Mondial de l’or), “elle s’est établie à 1.053 tonnes au 1er trimestre 2019, contre 984 tonnes sur la même période de 2018, soit une forte progression de 7%”, souligne Laurent Schwartz, directeur du Comptoir National de l'Or. Cette force de la demande est positive pour le cours du métal jaune.

“Sans surprise, la composante la plus dynamique a été la demande en provenance des banques centrales, avec 145 tonnes achetées au premier trimestre, le meilleur début d’année depuis 2013. Sur un an glissant, ce chiffre atteint 715 tonnes, un record absolu”, note l’expert. En particulier, la banque centrale chinoise a nettement étoffé ses réserves ces derniers mois, alors que celle de la Russie avait été très active l’an dernier. De leur côté, “la demande joaillère (530 tonnes) et la demande d’investissement (298 tonnes) ont progressé toutes deux de 1% par rapport au premier trimestre de 2018. Un adjectif qualifie donc ce début d’année pour le marché de l’or : dynamique !”, juge Laurent Schwartz.
https://www.capital.fr/entreprises-marc ... as-1338550

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Message par energy_isere » 24 mai 2019, 20:13

Montagne d'or: le projet guyanais est-il enterré?

Par Claire Fages RFI 24 mai 2019

Le gouvernement français a rejeté le projet Montagne d'or en Guyane, jugé « incompatible avec les exigences de protection de l'environnement ». Mais le promoteur du projet n'a pas dit son dernier mot.

L’exécutif semble avoir définitivement tranché contre le projet Montagne d’or. Pourtant des projets aurifères semblables, utilisant eux aussi le cyanure en circuit fermé, ont été autorisés en Guyane. Mais Montagne d’Or était emblématique par son gigantisme, 800 hectares, en pleine forêt amazonienne, et décriée pour son actionnariat russe… Le projet cristallisait depuis deux ans une opposition de plus en plus dure entre, d’une part, les défenseurs de l’environnement et des populations autochtones, et d’autre part, ceux qui défendaient l’emploi qu'aurait pu générer la mine. Parmi eux, la majorité des élus de Guyane.

Trophée politique

La polémique s’était étendue à tout le territoire français et même à l’international. L’ONU avait épinglé Paris. Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale avait « sommé » la France de reprendre le processus de consultation, ou de suspendre Montagne d'or. Depuis le début de l’année, Emmanuel Macron avait marqué ses distances avec le projet, auquel il était pourtant favorable au départ.
En l’abandonnant, à quelques jours des élections européennes, il offre un beau trophée à l’ancien directeur général de WWF France, l'écologiste Pascal Canfin passé au camp présidentiel, puisqu'il figure sur la liste de la République en marche pour le Parlement de Strasbourg.

Vide juridique ?

Le projet guyanais est-il pour autant enterré ? Le ministre de l’Environnement François de Rugy assure que le projet « ne se fera pas ». Mais le Conseil de défense écologique, réunissant treize ministres, dont ce dernier, a déclaré - nuance qui n'a pas échappé à WWF - « le projet actuel de la montagne d’Or est incompatible avec les exigences de protection de l’environnement ». Des exigences environnementales qui n'existent pas encore noir sur blanc dans le code minier actuel. Voilà huit ans qu'on doit le réformer en France. Le gouvernement promet un projet de loi en décembre...

Cela laisse une marge de manœuvre au promoteur du projet minier, qui depuis huit ans qu'il explore ce gisement, n'est pas pressé. Il a déjà apporté des changements sur la production d’énergie nécessaire à la mine, elle serait solaire, sur les emplois locaux, plus nombreux, ou sur le stockage des résidus, étendu. Dans son dernier communiqué, la compagnie de la Montagne d'or dit vouloir « continuer le dialogue » et « soutenir la volonté du gouvernement d’accélérer la réforme du code minier (...) qui permettra, espère-t-elle, de clarifier le cadre de l’exploitation minière en France ».
http://www.rfi.fr/emission/20190524-mon ... il-enterre

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Message par energy_isere » 02 juin 2019, 14:03

Une mine d'or entre production commerciale au Nunavut, Canada. Production visée de 230 000 onces d'or annuellement.
Agnico’s Meliadine mine reaches commercial production

Northern Miner Staff June 1, 2019

Image

Agnico Eagle Mines (TSX: AEM; NYSE: AEM) reported Friday Meliadine mine—its largest gold deposit in terms of resources — has achieved commercial production ahead of schedule and below the initial capital budget.

With the gold price reaching a seven-week high, Agnico’s shares were up 4.5% to C$59.20 in mid-morning trading on the TSX.

Total project construction costs after crediting pre-commercial gold sales came in at below the 2017 guidance of $900 million.

The mine, near Rankin Inlet in Nunavut, is expected to produce about 230,000 ounces of gold this year at total cash costs of $612 per oz.
........
http://www.mining.com/agnicos-meliadine ... ock-jumps/

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Message par energy_isere » 17 juin 2019, 23:48

Matières premières : l'or… filon inépuisable en Afrique
ANALYSE. La carte des grands producteurs d'or africains se reconfigure. Le Ghana s'impose désormais, suivi du Soudan. Le Mali et le Burkina Faso progressent, tandis que l'Afrique du Sud descend de son piédestal.


Par Agnès Faivre le 17/06/2019 LePoint

C'est la mine d'or la plus profonde du monde. À Mponeng, 80 kilomètres au sud-ouest de Johannesburg, les ascenseurs s'enfoncent jusqu'à 3,4 km sous terre. La roche grignotée par près de 400 kilomètres de tunnels y dégage une chaleur étouffante (jusqu'à 60°), mais elle recèle par endroits des teneurs en or proches de 10 grammes par tonne. En 2010, 16,5 t de métal jaune ont été extraites de ses entrailles, faisant de Mponeng une des mines d'or les plus riches de la planète. Aujourd'hui, pourtant, elle n'est plus rentable. Elle est même à vendre. AngloGold Ashanti, 3e producteur mondial d'or, en a fait l'annonce le 9 mai. En 2018, la production s'est établie à 8,2 t (contre 9,8 t en 2017 et 12,4 t en 2016), tandis que le nombre d'employés, 5 400, a réduit drastiquement en deux ans. Inverser la tendance supposerait de creuser encore plus loin pour atteindre le minerai du récif de carbone, où la concentration d'or dépasse largement les 10 g/t. Une opération coûteuse. « L'extraction à des profondeurs plus importantes nécessite des investissements lourds en infrastructures et en équipements pour l'évacuation des eaux souterraines, la ventilation, etc. », précise Maïté Le Gleuher, économiste au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). JPMorgan a évalué à 1 milliard de dollars l'allongement de la vie de la mine au-delà de 2027. Mais AngloGold Ashanti, qui s'est déjà délestée de deux mines sud-africaines l'an dernier (Moab Khotsong et Kopanang), semble dans une autre dynamique. Dans le rapport annuel de la compagnie publié en mars, son PDG Kelvin Dushnisky, boosté par de bons résultats en RD Congo et en Tanzanie, évoquait déjà ces projets « plus attrayants (que Mponeng) avec leurs rendements plus élevés et des retours sur investissement plus rapides ».

Fin de l'âge d'or en Afrique du Sud

Le retrait d'AngloGold Ashanti d'Afrique du Sud, où s'est construit son empire, symbolise le déclin de l'industrie aurifère dans ce pays qui a longtemps régné sur la production mondiale d'or. Une hégémonie affirmée dès 1896, dix ans après la ruée vers l'or dans le Witwaterstrand. C'est d'ailleurs sur ce gisement, le plus riche jamais découvert, que fut bâtie Johannesburg (« ville de l'or » en langue zulu). L'Afrique du Sud a beau être encore assise sur des réserves d'or considérables (6 000 tonnes, selon l'Institut d'études géologiques des États-Unis), la production n'a cessé de se tarir depuis le pic de 1970 (environ 1 000 tonnes d'or par an). Entre 1990 et 2018, les volumes d'or ont décru de 80 % pour s'établir à 119 tonnes d'après les données du rapport Commodity Markets Outlook d'avril 2019 de la Banque mondiale. Lequel sacre le Ghana premier producteur d'or africain et le Soudan, 2e. L'Afrique du Sud aurait même été détrônée par l'ex Côte-de-l'Or dès 2017, selon d'autres estimations.

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« L'Afrique du Sud, qui fut le plus grand fournisseur d'or au monde avant que la Chine ne la dépasse [en 2007, NDLR], se heurte à des défis opérationnels tels que la baisse de la teneur en or, les troubles sociaux et les pénuries d'électricité. Ces problèmes ont pesé de plus en plus lourd sur les coûts de production, au point de faire de l'exploitation aurifère une activité non rentable », résume l'analyste du secteur minier Vinneth Bajaj. Une conclusion que réfute toutefois le président sud-africain Cyril Ramaphosa, élu en mai et qui fut l'un des directeurs du groupe Lonmin – tristement célèbre après le massacre par la police en 2012 de 34 grévistes dans une mine de platine. Le secteur minier est encore au stade de « lever du jour », plaidait-il lors du grand raout annuel de l'industrie minière (Indaba) qui s'est tenu en février au Cap. Mais ni les promesses de réformes structurelles, ni les amendements de la charte minière, et encore moins les récentes mesures économiques ne semblent motiver les investisseurs. « Le gouvernement a autorisé l'électricien public Eskom à procéder à de nouvelles hausses de tarif d'environ 15 % en mai, ce qui entame la marge des opérateurs déjà érodée par une baisse de la productivité en raison des grèves », relève Maïté Le Gleuher. Par ailleurs, ajoute-t-elle : « On voit peu de travaux d'exploration pour découvrir d'autres sites en Afrique du Sud. »

Le Ghana brille

En revanche, « les investissements consacrés à la recherche d'or ont grimpé en 2018 au Ghana, au Mali et au Burkina Faso, avec des budgets compris entre 90 et 150 millions de dollars (entre 80 et 133 millions d'euros). La recherche de nouvelles cibles (greenfield) reste active au Mali et au Burkina Faso, tandis qu'au Ghana les opérateurs miniers cherchent plutôt à prolonger la vie de leurs mines (brownfield) », poursuit l'économiste au BRGM. C'est le cas, par exemple, du géant américain Newmont – devenu Newmont Goldcorp après le rachat en début d'année de son concurrent canadien. Au Ghana, où il a réalisé 15 % de sa production en 2018, Newmont a étendu sa gigantesque mine d'Ahafo à 300 kilomètres au nord-ouest d'Accra. L'expansion souterraine (Subika Underground) lui assure désormais un surplus de production compris entre 4,6 t et 6,2 t par an.

Premier producteur d'or en Afrique (158 tonnes en 2018) et 6e dans le monde (derrière la Chine, l'Australie, la Russie, les États-Unis et le Canada), le Ghana aurait donc vu les volumes d'or extraits de son sous-sol augmenter de plus de 15 % en un an, selon les données de la Banque mondiale. Un bond qu'on peine à justifier : en 2018, l'extraction artisanale, qui contribuait récemment à environ un tiers de la production d'or nationale, était à l'arrêt, en vertu d'un moratoire instauré en avril 2017 pour lutter contre l'orpaillage illégal et ses dégâts sur l'environnement. Plus réalistes, les données de la Banque du Ghana (Bank of Ghana) indiquent un volume de production annuel de 132,6 t, en repli de 7,6 % par rapport à 2017. Et il n'en demeure pas moins que la terre ancestrale des puissants royaumes Denkyira ou Ashanti, réputés pour leur richesse en or, domine la production africaine… et attire les compagnies étrangères. Elles y apprécient notamment la stabilité politique. Maïté Le Gleuher insiste aussi sur la main-d'œuvre qualifiée : « C'est le point fort du Ghana pour les compagnies qui s'y installent : les géologues ghanéens sont opérationnels. »

L'industrialisation : une déconvenue pour le Soudan

Le Soudan ne présentait pas autant d'atouts lorsqu'il a souhaité diversifier son économie vers les secteurs agricoles et miniers au milieu des années 2000. Tandis que le cours de l'or s'envole, il mise sur une production industrielle du métal précieux. Une ambition qui transparaît dans le plan stratégique 2005-2011 du gouvernement. Y figure même un projet de raffinerie détenue par la Banque centrale – elle verra le jour en 2012. « Le Soudan voulait contrôler et bénéficier de plusieurs étapes de la chaîne de valeur de l'or, il se démarquait ainsi d'autres pays africains en n'étant pas qu'un simple pays producteur d'or. L'instauration de la raffinerie et d'un monopole sur le commerce d'exportation de l'or devait aussi lui permettre d'éviter la contrebande vers les pays voisins », explique Raphaëlle Chevrillon-Guibert, chargée de recherche à l'IRD (Institut de recherche pour le développement). Las, l'embargo américain de 1997 (levé en 2017), l'inscription de Khartoum par les États-Unis sur la liste des États qui soutiennent le terrorisme, puis l'indépendance du Soudan du Sud en 2011 qui plonge le pays en récession en l'amputant de trois quarts des revenus du pétrole douchent ses projets d'industrialisation. Et poussent le pays à se tourner, par défaut, vers la production d'or artisanale, qu'il va chercher à contrôler par des systèmes de marchés régionaux.

Un « boom de l'orpaillage »

Aujourd'hui, l'accroissement phénoménal de la production aurifère repose à 80 % sur le secteur artisanal. En dépit d'intérêts d'opérateurs canadien, russe, turc, marocain, égyptien ou saoudien, seule la compagnie Ariab Mining, détenue à 95 % par l'État depuis le rachat en 2015 des intérêts de La Mancha (ex-filiale d'Areva acquise par le magnat égyptien Naguib Sawiris en 2012), semble en opération. « Le boom minier au Soudan est un boom de l'orpaillage », selon la politiste Raphaëlle Chevrillon-Guibert. « L'exploitation aurifère a attiré des milliers de creuseurs à travers le territoire, et tout particulièrement dans les zones pacifiées, au nord et à l'est de Khartoum, où l'activité a explosé », développe-t-elle. Et elle poursuit : « La mécanisation du secteur artisanal a été très rapide, à la faveur de l'importation de Chine d'une petite machinerie et des partenariats sino-soudanais déjà bien établis, ce qui a permis d'augmenter les volumes de production. » Ce secteur abrite une diversité d'acteurs : petits orpailleurs, PME semi-mécanisées, investisseurs nationaux… avec, dans le cas des derniers, une stratégie clientéliste du pouvoir.

« Les affidés du régime, dont certains avaient investi dans les services pétroliers, ont essayé de s'investir dans le nouveau secteur minier après 2011, en obtenant soit le contrôle d'un territoire aurifère, soit la possibilité de traiter les déchets des orpailleurs grâce à des licences négociées avec le pouvoir dans des zones en guerre ou pacifiées », analyse Raphaëlle Chevrillon-Guibert. En 2011, le cours de l'or s'est installé depuis deux ans au-delà du seuil de 1000 dollars l'once, où il oscille depuis. Dans le contexte de la crise monétaire et économique qui frappe le Soudan, et qui a conduit au soulèvement de janvier, cette nouvelle manne financière, pourtant, « n'atteint pas les montants de la rente pétrolière » qui avaient permis à l'État de jouer un rôle de développeur, et « se limite à fournir des devises » selon la chercheuse. Dans un entretien publié sur le site du centre de recherche Noria, elle note, par ailleurs, que les inégalités liées à l'octroi de licences minières, de concessions, ou à l'installation d'usines de traitement très polluantes ont nourri la contestation sociale… Qui a éclaté en début d'année au Soudan.
https://www.lepoint.fr/afrique/matieres ... or=CS3-192

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Message par energy_isere » 22 juin 2019, 10:19

Rwanda : la première raffinerie d’or du pays ouvre ses portes avec une capacité de 6 tonnes par mois


Agence Ecofin 19 juin 2019

Le Rwanda vient de mettre en place sa première usine de transformation d’or. L’infrastructure a eu un coût de construction de 5 millions $ et est implantée dans la zone économique de Kigali dans le district de Gasabo.

La raffinerie a été faite sous la conduite de l’Américain Hilly Metals Company qui s’est associé avec la compagnie locale Aldira dans une co-entreprise. Elle est détenue à part égale par les deux partenaires.

« Nous avons construit l’usine avec assez de capacité pour transformer une bonne partie de l’or du continent. Ce que nous faisons n’est pas nouveau, mais les gens ont l’habitude d’envoyer l’or en Europe, à Dubaï, en Turquie, en Suisse et en Belgique. A présent, nous disposons sur le continent, d’une raffinerie qui a les mêmes standards que ceux de l’Europe ou de l’Asie », a affirmé Jean de Dieu Mutunzi, le directeur exécutif de la co-entreprise.

La raffinerie est opérationnelle depuis mars 2019. Son cœur de métier est de racheter l’or brut et de le travailler de manière à avoir une qualité de l’ordre de 99%. Elle peut raffiner 6 tonnes d’or par mois, soit environ 220 kilogrammes d’or par jour. Et cette capacité peut être étendue en cas d’augmentation de la demande.

« Cet investissement est important pour notre pays. Il est la preuve que nous pouvons ajouter de la valeur à nos matières premières et accroitre nos retours sur investissement», a affirmé Soraya Hakuziyaremye, la ministre rwandaise du commerce et de l’industrie.
https://www.agenceecofin.com/industrie/ ... s-par-mois

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Message par energy_isere » 24 juin 2019, 20:21

L'or au plus haut depuis près de six ans, tiré par les Banques centrales

Par Claire FagesDiffusion : lundi 24 juin 2019

Le cours de l'or a gagné 10% depuis le début du mois de juin. Les Banques centrales relâchent les taux d'intérêt pour soutenir les économies. Elles achètent aussi des quantités record de lingots.

L'or peut dire merci aux Banques centrales ! Mercredi, la Réserve fédérale américaine, la FED, a annoncé une baisse des taux d'intérêt aux États-Unis pour soutenir une économie fléchissante. Vendredi, l'once de métal précieux dépassait les 1 400 dollars, son plus haut niveau depuis près de six ans.

Planètes alignées

Quand l'argent papier ne rapporte plus rien, les investisseurs se reportent sur l'or, qui a une valeur intrinsèque. Une valeur refuge renforcée par le climat d'inquiétude actuel : guerre commerciale sino-américaine, regain des tensions militaires dans le golfe Persique, vote pro-Brexit renouvelé des Britanniques aux élections européennes... Avec l'assouplissement monétaire qui se profile un peu partout, « les planètes sont alignées pour ce rebond de l'or », résume Laurent Schwartz, directeur du Comptoir national de l'or.

Russie premier acheteur

Les investisseurs ne sont pas les seuls à se ruer de nouveau sur le métal précieux. Les Banques centrales elles aussi acquièrent des lingots à tour de bras depuis des mois. Une fringale record en 2018, qui grandit en 2019. En tête des acheteurs, la Banque centrale russe reconstitue massivement ses réserves de métal précieux à long terme, après les avoir vendues ponctuellement pour soutenir sa monnaie, le rouble : la Russie a racheté 55 tonnes rien qu'au premier trimestre de cette année, rappelle-t-on au Comptoir national de l'or, suivie par la Chine, 33 tonnes. La Turquie, le Kazakhstan, la Jordanie, le Qatar, l'Inde ne sont pas en reste.

Sanctions et risque dollar

Les Banques centrales diversifient leurs réserves par prudence. Elles rassemblent déjà 20 % de l'or extrait sur la planète. Il s'agit pour elles d'éviter le risque lié à l'utilisation du dollar, en raison des sanctions américaines. L'Iran et la Russie utilisent déjà l'or pour leurs échanges. Il s'agit aussi de se protéger du risque d'affaiblissement à long terme du billet vert alors que les cryptomonnaies sont loin de rassurer.

Nouveau Fort Knox au Texas

Même aux États-Unis, où la FED stocke le plus d'or au monde, 8 000 tonnes, l'État du Texas est en train de construire son propre Fort Knox au nord d'Austin, rappelle le Comptoir national de l'or. Un dépôt sécurisé et garanti par le Texas et la Lloyd's, le géant des assurances, qui pourra stocker 2 500 tonnes d'or, autant que la Banque de France ! Signe que, décidément, même sur le sol américain, la confiance dans le dollar est bien entamée.
http://www.rfi.fr/emission/20190624-or- ... -centrales

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Re: L'Or et l'influence du cours du baril sur le cours de l'once

Message par energy_isere » 20 juil. 2019, 12:29

Matières premières: l'or atteint un niveau plus vu depuis six ans

19.07.2019

Dans la nuit de jeudi à vendredi, l'once d'or a atteint un niveau plus vu depuis mai 2013, à 1.453,07 dollars, grâce au déclin du dollar.

L'or a progressé sur la semaine, atteignant même un plus haut en six ans du fait d'un accès de faiblesse du dollar. Dans la nuit de jeudi à vendredi, l'once d'or a atteint un niveau plus vu depuis mai 2013, à 1.453,07 dollars.

"L'or a reçu un nouveau coup de fouet avec le déclin du dollar", a expliqué Konstantinos Anthis, analyste pour ADS Securities.

Le dollar a en effet souffert jeudi de commentaires accommodants de la part de responsables de la Réserve fédérale américaine.

L'or, comme de nombreuses autres matières premières, étant libellé en billets verts, une baisse de celui-ci le rend moins onéreux pour les acheteurs utilisant d'autres devises.

Par ailleurs, une enquête du Conseil mondial de l'or publiée jeudi a montré que les banques centrales restaient friandes d'or, après une demande record en 2018.

Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.438,29 dollars vendredi vers 11H10 GMT (13H10 à Paris), contre 1.408,06 dollars le vendredi précédent.
http://www.agefi.com/home/marches-et-pr ... 89240.html

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Re: L'Or et l'influence du cours du baril sur le cours de l'once

Message par mobar » 20 juil. 2019, 14:39

Image
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: L'Or et l'influence du cours du baril sur le cours de l'once

Message par kercoz » 20 juil. 2019, 14:45

1971 c'est bretton wood .
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: L'Or et l'influence du cours du baril sur le cours de l'once

Message par mobar » 20 juil. 2019, 14:51

Yes
Il ya d'autres graphes tout aussi intéressants sur le site
https://or.fr/actualites/or-metal-or-noir-petrole-444
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Re: L'Or et l'influence du cours du baril sur le cours de l'once

Message par energy_isere » 01 août 2019, 12:33

La demande d'or au plus haut depuis trois ans

BOURSORAMA AVEC AFP SERVICES•01/08/2019

Sur les six premiers mois de l'année, la soif d'or a bondi de 8% par rapport à la même période l'an dernier, dépassant les 2.000 tonnes. Pourtant, les achats de lingots et de pièces d'or dégringolent, boudés en particulier par les investisseurs chinois.

L'or est toujours aussi convoité. Au premier semestre, la demande a atteint son plus haut niveau depuis 2016, portée par les banques centrales et les investisseurs financiers, indique le Conseil mondial de l'or (CMO), jeudi 1er août.

+57% d'achats pour les banques centrales
Dans son rapport, le CMO détaille que sur les six premiers mois de l'année, la demande totale d'or a grimpé de 8% par rapport à 2018. Du côté des banques centrales, 374,1 tonnes ont été acquises sur les trois premiers mois de l'année, soit une hausse de 57% par rapport à la même période l'an passé. De avril à juin, l'augmentation atteignait 47%. Pour John Mulligan, un des responsables du CMO, l'or est perçu comme une valeur refuge, au moment où les tensions se multiplient entre entre la Chine et les États-Unis ou dans le Golfe persique.

Les ETF portés par l'incertitude géopolitique
En ce qui concerne les investisseurs, professionnels comme particuliers, la demande a progressé de 1% pour atteindre les 2.548 tonnes au deuxième trimestre. La demande en ETF, ces fonds indiciels adossés au cours du métal jaune, a notamment bondi de 99% pour s'établir à 67,2 tonnes. "L'incertitude géopolitique, les prix de l'or en hausse et les commentaires de politique monétaire conciliants des banques centrales ont été des facteurs clés pour ces investissements", a expliqué le CMO.

Les lingots et pièces d'or ne font plus recette
Cependant, cette hausse des ETF a été contrebalancée par une baisse de 12% des achats de lingots et de pièces d'or. La demande mondiale pour ce secteur a même atteint au premier semestre 2019 un plus bas en dix ans, avec 476,9 tonnes. La demande chinoise a particulièrement chuté de 29% à 49,5 tonnes sur cette période.

Au contraire, la demande en or pour l'industrie joaillière indienne, l'une des plus importantes au monde, a progressé de 12% au deuxième trimestre. Selon le rapport de la CMO, cette hausse est due, entre autres, à la hausse des mariages dans le pays.

Concernant l'offre, la production mondiale d'or a augmenté de 6% à 1.186,7 tonnes au deuxième trimestre, soutenue par la production minière (+2% à 882,6 tonnes) et le recyclage (+9%). Sur le premier semestre dans son ensemble, la production totale a atteint un plus haut en trois ans de 2.323,9 tonnes.
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... a4a9175048

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Re: L'Or et l'influence du cours du baril sur le cours de l'once

Message par mobar » 01 août 2019, 13:23

Un doc qui fait le point sur l'historique de la production d'or dans le monde (3300 t en 2018)
http://www.mineralinfo.fr/ecomine/aperc ... -lor-monde

Au vu des graphes on n'est pas au pic annoncé, il y a quelques années par l'Aspo (2011 - pic à 2 500 t) ou Petrorama (2004)
https://www.les-crises.fr/production-d-or/
https://petrorama.fr/la-production-mond ... -histoire/
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: L'Or et l'influence du cours du baril sur le cours de l'once

Message par energy_isere » 15 août 2019, 09:54

Économie : Wall Street s’effondre alors que les investisseurs craignent une récession

Par SudOuest.fr avec AFP le jeudi 15 août 2019
........

L’appétit des investisseurs s’est en revanche porté sur d’autres valeurs refuges comme l’or, qui a bondi. L’once a terminé mercredi à son plus haut niveau depuis 2013, à 1516,44 dollars.
......
Extrait de https://news.google.com/articles/CBMihg ... id=FR%3Afr

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