L'objectif premier c'est être rentier rapidement.
C'est la direction vers laquelle on va tous, de gré ou de force.Mais la sobriété ou la décroissance c'est bien l'objectif, non ?
Chacun son chemin.Je ne vous comprends pas là.
Le gars est un peu dans une course a l'échalotte : gagner beaucoup, très vite, et il oublie presque de vivre (habite chez maman, dégage sa compagne qui devait être un peu trop dépensière à son goût...). Pour moi c'est un peu trop projeté dans le futur, et pas assez ancré dans le présent.
Cette envie d'être rentier, même sobre, tout le monde ne la partage pas.
Chacun son truc, il peut y avoir de moins en moins (en flux de dépense) sans accumulation préalable. La phase capitalistique n'est pas forcément indispensable à une vie frugale ou sobre.
J'ai été salarié, associé, cadre avec une position de direction, puis à mon compte. Toute position comporte sont lot d'emmerde.
- Le salariat, c'est certes une forme de subordination, mais attaché dans notre société à une sécurité et un confort dont beaucoup rêvent.
- Le prix de l'indépendance, en revanche, c'est l'insécurité.
J'ai choisi cette dernière : je vis mieux dans l'incertitude qu'en courbant l'échine, et aussi parce que j'ai un peu couvert mes arrières en cas de galère : pas de dettes, je cotise quand même "au cas où", etc...
Devenir rentier c'est un peu vouloir la sécurité et l'indépendance. C'est possible, mais ça se paye par des sacrifices que tous le monde n'a pas envie de faire.