Elasticité de la demande de pétrole aux prix

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Fish2
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Re: Elasticité de la demande de pétrole aux prix

Message par Fish2 » 24 juil. 2008, 14:47

La même tendance est maintenant observable chez nous.
PARIS (AFP) — La consommation de carburants en France a subi une "chute énorme" de 10% au mois de juin à cause de la flambée des prix du pétrole, et a un recul "significatif" sur six mois, a dit jeudi à l'AFP le président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip).

"Les chiffres provisoires du mois de juin montrent une chute énorme de la consommation de carburants en France, de 10% par rapport à juin 2007", qui touche aussi bien l'essence que le gazole, a indiqué Jean-Louis Schilansky, président de l'Ufip, ajoutant qu'il est "incontestable qu'à ce niveau-là, il y a un effet prix".

Jusqu'au mois de mai compris, la tendance était en effet à la stabilité de la consommation de carburants en France.

Sur six mois, une période jugée plus parlante par l'Ufip, le recul se porte à 1,48% et est jugé "significatif" par M. Schilansky. "Ca fait très longtemps qu'on n'a pas eu une baisse de cet ordre", a-t-il affirmé.
Au delà de l'effet prix, il est possible que les blocages de dépôts pétroliers par les pêcheurs, routiers et agriculteurs aient joué.

Je profite de cette dépêche pour exposer une idée qui me tarabuste depuis un moment au sujet de l'élasticité, et qui n'a pas été abordée dans ce fil.

A la lecture de cette dépêche, donc, il semblerait qu'il y ait tout de même une élasticité non nulle (contrairement à la théorie d'Aerobar). Mais elle n'est pas immédiate, pas linéaire, obéirait elle à des effets de seuil ? Après 5 ans de hausse continue et une conso qui restait stable, d'un seul coup une chute de 10%.
Peut être pas si simple, la question de l'élasticité après tout. Sa mise en équation peut elle s'affranchir de facteurs psychologiques ?

Ainsi le franchissement des 1,50 € dans les stations des grandes surfaces, le matraquage médiatique en juin (records du baril presque chaque jour), semblent produire des effets : les gens roulent globalement moins vite (80 sur route, 110 sur autoroute, sont des vitesses courantes désormais), le covoiturage n'est plus un sujet de conversation marginal.

Ce qui m'étonne c'est qu'on parle toujours d'élasticité comme d'une chose relativement figée, monolithique, un ratio qui serait une constante économique en quelque sorte. Suffisamment robuste pour qu'un économiste mette sa réputation en jeu et prédise un prix du baril de $380 en 2015, en se basant sur les prédictions d'offre, de demande et la fameuse élasticité. Point barre. Nonobstant tous autres facteurs.

Mon sentiment est que les choses sont plus complexes. On du mal à traiter les choses complexes. Elles obligent à introduire des barres d'erreurs et ne permettent pas de faire de belles conclusions, propices à la prise de décision.

Pour revenir à l'élasticité de la demande au prix (qui n'est qu'une composante de l'élasticité globale, voir plus bas), et en raisonnant à l'échelle mondiale la question me paraît déjà complexe en raison :
- de la corrélation toute relative entre le prix du baril de brut en $, matière première que pratiquement personne ne consomme en l'état, et les prix en monnaie locale des différente produits transformés issus du raffinage;
- du rythme de substitution très variable selon ces produits (carburants, combustibles, plastiques), lié à la durée de vie, et donc à la vitesse de renouvellement des équipements et infrastructures qui en consomment (effet parc).

D'autre part on a tendance sur le forum à se focaliser sur l'élasticité de la demande au prix, et à négliger l'élasticité de la demande au revenu. Or la croissance mondiale, encore forte malgré le ralentisement, est un facteur très puissant d'augmentation de la demande.

L'élasticité globale est la résultante de :
- l'élasticité de la demande au prix (déjà complexe en soi)
- l'élasticité de la demande au revenu (est ce si simple ?)
- l'élasticité de l'offre au prix (qui ne dépend pas que de l'économie, la géopolitique s'est invitée depuis longtemps dans ce débat, il paraît même que la géologie ... :-) )

Bref, l'élasticité globale n'est pas une donnée homogène et figée, c'est la résultante d'une multitude d'élasticités partielles qui évoluent chacune dans une direction fixée par le contexte local. Outil à manier avec prudence.
« Sauf événements majeurs, la probabilité est forte que le prix du baril redescende vers 30 dollars l’an prochain. » Thierry Desmaret, Le Figaro, novembre 2004

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Re: Elasticité de la demande de pétrole aux prix

Message par kercoz » 24 juil. 2008, 15:04

Fish2 a écrit : L'élasticité globale est la résultante de :
- l'élasticité de la demande au prix (déjà complexe en soi)
- l'élasticité de la demande au revenu (est ce si simple ?)
- l'élasticité de l'offre au prix (qui ne dépend pas que de l'économie
Tu auras beau multiplier les elastiques et me les attacher aux pieds, ...je ne sauterais pas , car ,c'est un seul élastique avec un coef non linéaire ou alors plusieurs elastiques dont certains vont "pèter" a certain seuil et ainsi "mollir" l'elasticiter generale avant de se redurcir.....
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: Elasticité de la demande de pétrole aux prix

Message par ssebb » 16 sept. 2008, 22:52

Carburants: "chute brutale" de la consommation de 12,3% en août
PARIS - La consommation de carburants en France a subi une "chute brutale" et "jamais vue" de 12,3% au mois d'août par rapport à août 2007, liée à la flambée des cours du pétrole, a indiqué mardi à l'AFP l'Union française des industries pétrolières (Ufip).

"Cette chute brutale, selon nos chiffres provisoires, est liée notamment à la flambée des cours" du pétrole brut sur les marchés mondiaux, qui avait atteint un record de 147,5 euros le baril le 11 juillet à New-York, a expliqué le président de l'Ufip, Jean-Louis Schilansky.

La consommation de l'essence en août a plongé de 16,9% et celle du gazole, le carburant le plus consommé en France, de 10,6%, selon l'Ufip.

"La tendance à la baisse de la consommation, amorcée en juin, s'est poursuivie, dans une moindre mesure en juillet, puis en août", a ajouté M. Schilansky.

En juin, la consommation de carburants a baissé de 8,1% (-13,3% pour l'essence et -6,4% pour le gazole), et en juillet elle a diminué de 1,4% (-6,1% pour l'essence et +0,3% pour le gazole), selon les chiffres définitifs de l'Ufip, a-t-il précisé.

(©AFP / 16 septembre 2008 15h39)
http://www.romandie.com/infos/News2/080 ... dhvl94.asp

Il semblerait qu'il y ait quand même un effet à la hausse des prix des carburants ?

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Re: Elasticité de la demande de pétrole aux prix

Message par hyperion » 17 sept. 2008, 08:36

12%, c'est tres important, et c'est probablement le même ordre de grandeur dans toute l'ocde.
dans 1984, la novlangue; mais surtout la double pensée: la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force, l'hcq c'est hautement toxique

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quel est le prix maximum soutenable pour l'économie?

Message par hrdr » 17 oct. 2008, 16:44

La récente flambée des prix du pétrole a permis de voir les effet du pétrole cher dans notre économie (avant que cela krach).

l'élasticité au prix
On a pu voir une diminution de la consomation du aux prix élevés mais cette baisse a été relativement faible et surtout décalée dans le temps (la baisse de conso en france est max en aout-sep) alors que le max des prix était avant. Ce temps de latence est de plusieurs mois car les "alternatives" (y compris juste ne pas faire) mette du temps à se mettre en place.

Au finale cette élasticité reste trés faible quelque soit le cout du baril.

J'ai l'impression que notre civilisation préfert allée à la rupture que baisser sa consomation.

quel serait, dans ces conditions, le prix maximum du baril, permetant à l'économie de continuer normalement?

comment évaluer ce prix?
quels sont les maillons faibles de notre économie vis à vis de ce probleme, selon vous?

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Re: quel est le prix maximum soutenable pour l'économie?

Message par Spiritatus » 17 oct. 2008, 17:06

hrdr a écrit :quel serait, dans ces conditions, le prix maximum du baril, permettant à l'économie de continuer normalement?

Primo c'est quoi une économie qui tourne "normalement"?

Et surtout ça se mesure comment?

en % de chômage [chez nous/ en europe / mondial] ?
en % d'enfant entre 7-15 ans qui travailles chez les chinois/indiens/birman ...
en % de croissance positive de PIB [chez nous/ en europe / mondial] (ben oui car faire aussi bien que l'année passée (croissance 0) ça ne suffit pas d'apres 99.95% des politique)
en % de travailleur faisant un burn-out?
au nombre de syndicalistes assassinés?
au nombre d'heure qu'il faut travailler pour avoir un toit et 3000 cal par jour?



Secundo penser au prix du baril en $ si tu n'utilise pas cette monnaie tous les jour et si ta monnaie et le $ ont des taux de change qui varie fortement ca n'as pas trop de sens ;)
Dernière modification par Spiritatus le 17 oct. 2008, 17:07, modifié 1 fois.

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Re: quel est le prix maximum soutenable pour l'économie?

Message par GillesH38 » 17 oct. 2008, 17:07

il faut voir plutot le contraire : il n'y a pas de prix "permettant de continuer normalement", il y a un prix qui ajuste la consommation à la production. Une elasticité faible, plutot que de montrer qu'on baisse peu sa consommation, signifie surtout que le prix doit beaucoup monter avant d'avoir un effet ! L'économie sera controlée par la disponibilité de l'énergie, et c'est le prix qui en sera la courroie de transmission. Si il y a dépletion, il ne pourra y avoir aucune solution économique "normale", et le prix se chargera de ça.

sinon, un temps de latence de plusieurs mois est plutot rapide, en fait. Les conséquences économiques de la crise financière vont se faire sentir sur des années.
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Re: quel est le prix maximum soutenable pour l'économie?

Message par duglambier » 19 oct. 2008, 17:20

hrdr a écrit :La récente flambée des prix du pétrole a permis de voir les effet du pétrole cher dans notre économie (avant que cela krach).

l'élasticité au prix
On a pu voir une diminution de la consomation du aux prix élevés mais cette baisse a été relativement faible et surtout décalée dans le temps (la baisse de conso en france est max en aout-sep) alors que le max des prix était avant. Ce temps de latence est de plusieurs mois car les "alternatives" (y compris juste ne pas faire) mette du temps à se mettre en place.

Au finale cette élasticité reste trés faible quelque soit le cout du baril.

J'ai l'impression que notre civilisation préfert allée à la rupture que baisser sa consomation.

quel serait, dans ces conditions, le prix maximum du baril, permetant à l'économie de continuer normalement?

comment évaluer ce prix?
quels sont les maillons faibles de notre économie vis à vis de ce probleme, selon vous?
D'une, avant que le vrai PO arrive il s'écoulera encore quelques années. PAr contre si le prix est trop élevé, ça risque de freiner la croissance et donc les emplois.
Il existe déjà des alternatives "interdites" pour le consommateur que nous sommes. Il existe des voitures électriques (la dernière en date est uen voiture électrique Sud Africaine qui sortira pour le mondial en 2010), il y a de plus en plus de nouvelles constructions avec une bonne isolation et l'utilisation d'énergies renouvelable (panneaux solaires, chauffe eau solaires...)

Les champs d'Eoliennes fleurissent un peu partout. On va vers une diminution de la dépendance énergétique du pétrole (il faudra du temps. Rien que les copropriétés de la région parisienne avec le chauffage fioul est une gageure)

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Re: quel est le prix maximum soutenable pour l'économie?

Message par GillesH38 » 20 oct. 2008, 13:06

duglambier a écrit :
D'une, avant que le vrai PO arrive il s'écoulera encore quelques années. PAr contre si le prix est trop élevé, ça risque de freiner la croissance et donc les emplois.
combien de fois faut-il répéter que "le PO" n'est pas un évenement brutal arrivant à un moment donné, mais juste une date symbolique où la production aura été maximale - et cette date exacte dépend de ce qu'on mesure. L'important n'est pas le PO en soi, c'est que l'économie devienne contrainte par la disponibilité de l'énergie, qui finira par décroitre franchement. Ce qui compte, ce n'est pas la date du PO mais le passage d'un type d'économie à un autre.
Il existe déjà des alternatives "interdites" pour le consommateur que nous sommes. Il existe des voitures électriques (la dernière en date est uen voiture électrique Sud Africaine qui sortira pour le mondial en 2010), il y a de plus en plus de nouvelles constructions avec une bonne isolation et l'utilisation d'énergies renouvelable (panneaux solaires, chauffe eau solaires...)

Les champs d'Eoliennes fleurissent un peu partout. On va vers une diminution de la dépendance énergétique du pétrole (il faudra du temps. Rien que les copropriétés de la région parisienne avec le chauffage fioul est une gageure)
le fait qu'il existe en théorie des alternatives techniques ne change rien au problème précédent. Si il n'existe pas d'alternative bon marché, non limitée en quantité (ce qui a été plus ou moins le cas du pétrole avant le pic), alors l'économie changera de nature, et ça aura un tas de conséquences économiques en cascade. Il n'y a a ma connaissance aucun pays qui aie résisté à la crise économique grace à des éoliennes, des panneaux solaires, ou meme d'ailleurs du nucléaire.
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Re: Elasticité de la demande de pétrole aux prix

Message par Tovi » 09 nov. 2008, 12:33

Une analyse qui date un peu sur la spéculation pétrolière : http://www.polemia.com/article.php?id=1686
Mais assez juste quand on voit les prix actuels.
Si vous ne faites pas partie de la solution, alors vous faites partie du problème.
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Re: Elasticité de la demande de pétrole aux prix

Message par hyperion » 09 nov. 2008, 12:51

engdahl est interessant mais polemique; en gros c'est tjs les méchants de la finance internationale qui sont derrière tous les coups
il est maintenant partisan du petrole abiotique après avoir apprécié la "theorie" du po.....

par contre, sa decription du 1er choc petrolier est tres interessante: petrole, une guerre d'un siecle
dans 1984, la novlangue; mais surtout la double pensée: la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force, l'hcq c'est hautement toxique

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Re: Elasticité de la demande de pétrole aux prix

Message par energy_isere » 09 déc. 2009, 18:27

Les pays de l'OCDE ont poursuivi leur mouvement de baisse de consommation en produits pétroliers au mois d'Août

Par Raymond Bonnaterre Le Blogenergie

La baisse mondiale des consommations en produits pétroliers attendue dans les années à venir et qui accompagnera tout naturellement la lutte contre les émissions de GHG, proviendra dans un premier temps des actions menées contre le gaspillage énergétique engagées dans les pays de l'OCDE. Ces pays devront réduire leurs consommations de pétrole pour compenser et même dépasser l'accroissement des consommations dans les pays NON OCDE. Ces baisses annoncées proviendront de la fermeture des raffineries les moins productives, du développement des biocarburants, de l'abandon progressif du fuel comme moyen de chauffage domestique, des nombreuses mesures d'amélioration de l'efficacité énergétique dans les transports de toutes sortes et de la lente mais inéluctable substitution des carburants pétroliers par l'électricité dans les véhicules électriques. Le maximum OCDE des consommations cumulées sur 12 mois date de 2005 (FIG.I). Quatre ans déjà!

Image

L'Energy Information Administration américaine tient à jour les consommations mensuelles moyennes des pays de l'OCDE. Ce suivi, très instructif, montre qu'au mois d'Août de cette année ce sont les consommations des pays européens de l'OCDE qui ont affiché la meilleure performance avec une baisse des consommations de 1,24 millions de barils/jour par rapport à celles du même mois en 2008. L'Allemagne (-0.37), la France (-0.26) et l'Italie (-0.12) faisant la course en tête. Pour l'ensemble des pays OCDE, cette baisse des consommations moyennes de pétrole au mois d'Août ressort à 1,86 millions de barils/jour pour afficher une consommation de 44,4 millions de barils/jour.

Sur l'ensemble des premiers 8 mois de 2009 la consommation moyenne OCDE ressort à 45,2 millions de barils/jour en baisse de 2,6 millions de barils/jour par rapport à la même période en 2008. Les baisses de consommations du Japon et de l'Europe représentent près de la moitié du résultat (FIG.II).

Image
http://clabedan.typepad.com/.a/6a00d834 ... 970c-450wi

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Re: Elasticité de la demande de pétrole aux prix

Message par mrlargo » 09 déc. 2009, 19:21

La baisse mondiale des consommations en produits pétroliers attendue dans les années à venir et qui accompagnera tout naturellement la lutte contre les émissions de GHG, proviendra dans un premier temps des actions menées contre le gaspillage énergétique engagées dans les pays de l'OCDE.
Ouf... J'ai eu peur, j'ai cru que ce sont les crises qui généreront la baisse future de consommation. :roll:
La différence entre l’amour et l’argent, c’est que si on partage son argent, il diminue, tandis que si on partage son amour, il augmente. L’idéal étant d’arriver à partager son amour avec quelqu’un qui a du pognon.
(Philippe Geluck)

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Re: Elasticité de la demande de pétrole aux prix

Message par Raminagrobis » 09 déc. 2009, 20:55

mrlargo a écrit :
La baisse mondiale des consommations en produits pétroliers attendue dans les années à venir et qui accompagnera tout naturellement la lutte contre les émissions de GHG, proviendra dans un premier temps des actions menées contre le gaspillage énergétique engagées dans les pays de l'OCDE.
Ouf... J'ai eu peur, j'ai cru que ce sont les crises qui généreront la baisse future de consommation. :roll:
non, si l'épuisement des réserves : c'est juste qu'on devient plus vertueux écologiquement.
D'ailleurs, en 1940-45 on était vachement écologiques : la consommation avait baissé énormément.
Toujours moins.

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Re: Elasticité de la demande de pétrole aux prix

Message par navidad » 10 déc. 2009, 09:08

Raminagrobis a écrit :
mrlargo a écrit :
La baisse mondiale des consommations en produits pétroliers attendue dans les années à venir et qui accompagnera tout naturellement la lutte contre les émissions de GHG, proviendra dans un premier temps des actions menées contre le gaspillage énergétique engagées dans les pays de l'OCDE.
Ouf... J'ai eu peur, j'ai cru que ce sont les crises qui généreront la baisse future de consommation. :roll:
non, si l'épuisement des réserves : c'est juste qu'on devient plus vertueux écologiquement.
D'ailleurs, en 1940-45 on était vachement écologiques : la consommation avait baissé énormément.
Surtout sur Hiroshima et Nagasaki, peu de C02 avec du bon nucléaire :-#

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