Les "super riches" ..... Inégalités criantes.

[GillesH38]

bien dit, sans capitalisme, tout le monde serait aussi pauvre !

[nemo]

bien dit, sans capitalisme, tout le monde serait aussi pauvre !

Ce qui serait une excellente chose écologiquement parlant. C'est pas la pauvreté le problème mais la misère.

[Jeudi]

C'est pas la pauvreté le problème mais la misère.

Tu la définies comment?

[nemo]

C'est pas la pauvreté le problème mais la misère.

Tu la définies comment?

Si tu veux un truc élaboré il y a des travaux là dessus. En terme objectif il y a la satisfaction des besoins dit primaire, au de là il y a une part culturelle disons que c'est pas la même chose pour un indien en Amazonie et pour un le tazu moyen. Ce qui fait entrer dans l'équation les notions de dignité. Dont la dignité au travail ou en fin de vie sont des parts importantes. Comme tu vois j'ai rien de très original à dire sur la question.

[kercoz]

Si tu veux un truc élaboré il y a des travaux là dessus. En terme objectif il y a la satisfaction des besoins dit primaire,..... Ce qui fait entrer dans l'équation les notions de dignité. Dont la dignité au travail ou en fin de vie sont des parts importantes. Comme tu vois j'ai rien de très original à dire sur la question.
[/quote]

En gros un individu avec un mulet , une cabane et son lopin .....vit pauvre avec 2$.....et deviendra miséreux avec 4$, dans un bidon ville avec un portable, une tv, alcoolique enfants drogués prostitués ....
https://www.actes-sud.fr/la-puissance-des-pauvres

////////////Dans son précédent ouvrage, Quand la misère chasse la pauvreté, Majid Rahnema entendait montrer que l’économie moderne, en éradiquant la pauvreté conviviale – un mode de vie millénaire –, a eu une part prépondérante dans la multiplication de nouvelles formes de misère.
Dans cet essai, Majid Rahnema et Jean Robert, tous les deux proches d’Ivan Illich, s’emploient, tantôt à travers un échange de dialogues, tantôt par une réflexion commune, à dresser un état des lieux et à rechercher les causes profondes des malaises qui rongent toutes les sociétés de marché. Pour eux, si la pauvreté continue d’être codifiée en termes d’aide ou de calculs économiques abstraits – le pauvre extrême est défini par un revenu de un dollar par jour –, des formes toujours plus pernicieuses de misère élargiront sans cesse l’abîme entre nantis et miséreux. Aussi bien, les voies de l’espérance passent par la redécouverte par chacun de sa propre puissance d’agir.
Constatant l’échec des certitudes établies et des fausses solutions qu’elles engendrent, les auteurs en appellent à divers intercesseurs, à la recherche d’outils nécessaires à une autre lecture du monde et de ses devenirs révolutionnaires. Ils dialoguent tour à tour avec ces grands morts que sont Spinoza, Gandhi, Foucault et Deleuze, mais aussi avec des vivants multiples tels que les zapatistes du Mexique, les Sans-Terre du Brésil, les Indiens du mouvement Janadesh, et d’autres encore, moins connus, multitudes en train d’ouvrir de nouveaux possibles.
Diplomate et ancien ministre, Majid Rahnema a représenté l’Iran à l’ONU. Ancien membre du Conseil exécutif de l’Unesco, il se consacre, depuis plus de vingt ans, au problème de la pauvreté. Il a publié Quand la misère chasse la pauvreté (Actes Sud, 2003 ; Babel n° 660).
«Jean Robert, architecte, historien des techniques et enseignant à Cuernavaca (Mexique), a cotraduit les entretiens d’Ivan Illich et David Cayley La corruption du meilleur engendre le pire (Actes Sud, 2007). Il est l’auteur du Temps qu’on nous vole (Seuil, 1980) et, en collaboration avec Jean-Pierre Dupuy, de La Trahison de l’opulence (PUF,1976).»////////////

[Jeudi]

C'est pas la pauvreté le problème mais la misère.

Tu la définies comment?

Si tu veux un truc élaboré il y a des travaux là dessus. En terme objectif il y a la satisfaction des besoins dit primaire, au de là il y a une part culturelle disons que c'est pas la même chose pour un indien en Amazonie et pour un le tazu moyen. Ce qui fait entrer dans l'équation les notions de dignité. Dont la dignité au travail ou en fin de vie sont des parts importantes. Comme tu vois j'ai rien de très original à dire sur la question.

Difficile d’être original sur ce genre de question, ton opinion est ce qui m’intéresse. Une femme cadre ayant bien gagné sa vie malgré un plafond de verre qui l’a reléguée à des tâches en dessous de ce qu’elle aurait pu faire, ou à qui on refuse l’aide à mourrir, ce sont des cas que tu es d’accord pour classer en misère? A l’inverse un autochtone dans une région inaccessible d’Amazonie, bien nourri et bien intégré dans sa tribus, mais qui perd un enfant sur deux de maladie avant l’age de 5 ans, tu es d’accord pour ne pas classer cela comme un cas de misère?

[nemo]

Tu la définies comment?

Si tu veux un truc élaboré il y a des travaux là dessus. En terme objectif il y a la satisfaction des besoins dit primaire, au de là il y a une part culturelle disons que c'est pas la même chose pour un indien en Amazonie et pour un le tazu moyen. Ce qui fait entrer dans l'équation les notions de dignité. Dont la dignité au travail ou en fin de vie sont des parts importantes. Comme tu vois j'ai rien de très original à dire sur la question.

Difficile d’être original sur ce genre de question, ton opinion est ce qui m’intéresse. Une femme cadre ayant bien gagné sa vie malgré un plafond de verre qui l’a reléguée à des tâches en dessous de ce qu’elle aurait pu faire, ou à qui on refuse l’aide à mourrir, ce sont des cas que tu es d’accord pour classer en misère? A l’inverse un autochtone dans une région inaccessible d’Amazonie, bien nourri et bien intégré dans sa tribus, mais qui perd un enfant sur deux de maladie avant l’age de 5 ans, tu es d’accord pour ne pas classer cela comme un cas de misère?

Difficile de te répondre pour le cas 1) ça dépend comment elle a vécu son "plafond de verre" en terme d'humiliation et de relation avec ses pairs. Idem pour l'aide à mourir, je suis plutôt pour mais ça me parait difficile de classer ça dans la misère qui me parait devoir porter que sur ce qui fait consensus. Disons que ce sont des cas limite il y a plus urgent chez nous.
En ce qui concerne ton indien d'Amazonie je dirais qu'un simple dispensaire en brousse peut réduire de beaucoup la mortalité infantile sans trop bouleversé le mode de vie et en laissant l'indigène le choix d'utiliser ou pas le service. Cela me parait un point important mais en mettant au clair que la génération actuelle doit réfléchir au conséquence de la croissance démographique que ça va induire en proposant des options de contraception pour éviter une croissance incontrôlé.

[Jeudi]

la misère (…) me parait devoir porter que sur ce qui fait consensus. Disons que ce sont des cas limite il y a plus urgent chez nous.

Mmmm es-tu à l’aise avec la conséquence que demander le consensus exclut tres souvent les travailleuses du sexe, les toxicomanes, les immigrants, les sans-papiers, les enfants d’immigrés, ainsi que les personnes trop pauvres pour sortir de leur quartier ou judiciarisés?

[nemo]

la misère (…) me parait devoir porter que sur ce qui fait consensus. Disons que ce sont des cas limite il y a plus urgent chez nous.

Mmmm es-tu à l’aise avec la conséquence que demander le consensus exclut tres souvent les travailleuses du sexe, les toxicomanes, les immigrants, les sans-papiers, les enfants d’immigrés, ainsi que les personnes trop pauvres pour sortir de leur quartier ou judiciarisés?

Non en effet. Mais justement un consensus authentique tiendrais compte du point de vue de tous. Et justement tu remarques que tes exemples inclus pas des problèmes de ce type de personne.

[mobar]

bien dit, sans capitalisme, tout le monde serait aussi pauvre !

Ce qui serait une excellente chose écologiquement parlant. C'est pas la pauvreté le problème mais la misère.

Comme le dit Sénèque, « le pauvre n’est pas celui qui a peu, mais celui qui en veut toujours plus ». Dans ce sens, décoloniser l’imaginaire de l’obsession de la croissance serait la seule façon de lutter vraiment contre la pauvreté.

https://elucid.media/environnement/la-d ... _ts=crises

[GillesH38]

dit celui qui ne manque pas une occasion de se plaindre que les banques nous piquent de l'argent ... l'appel à la pauvreté c'est toujours pour les autres !

[mobar]

« Bienheureux les pauvres en esprit, car le Royaume des cieux est à eux ! » Matthieu 5.3

[GillesH38]

ok donc arrête de nous bassiner avec les banques qui piquent ton pognon si tu veux entrer un jour au Paradis

[mobar]

Le paradis, il est ce que l'on veut qu'il soit ... ici bas!

[nemo]

dit celui qui ne manque pas une occasion de se plaindre que les banques nous piquent de l'argent ... l'appel à la pauvreté c'est toujours pour les autres !

Tu connais pas la différence entre cupidité et justice? Les banques sont très largement responsable de la misère en général.