Comment les riches détruisent la planète (Hervé Kempf)

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Message par Alter Egaux » 26 sept. 2007, 23:54

Sur Challenges :
Le total des 500 plus grandes fortunes professionnelles de France est passé en un an de 200 milliards (Mds) à 280 Mds et pèse désormais 15% du PIB contre 6% il y a dix ans Au cours de la décennie 1997-2007 le patrimoine professionnel des 500 plus grosses fortunes a triplé et a progressé trois fois plus vite que la richesse nationale. Exemples:
Bernard Arnault (société LVMH) : sa fortune est passée en 10 ans de 3,3 Mds à 23 Mds ; Gérard Mulliez (Auchan) : 17 Mds ; Liliane Bettencourt (L'Oréal) : 15 Mds ; François Pinault (PPR) : 10 Mds ; Romain Zaleski (Homme d'affaires franco-polonais) : 9,1 Mds ; Vincent Bolloré (Groupe Bolloré) : 4,3 Mds ; Arnaud Lagardère : 802 millions ; Gérard- Augustin-Normand : 240 millions ; Le 500e : Pascal Lota (Corsica Ferries) : 60 M
On peut dire que cette décénnie est catastrophique pour la planète.
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett

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Message par Tiennel » 28 sept. 2007, 00:52

Tu ne crois pas que les Trente Glorieuses l'ont été bien plus ?
Méfiez-vous des biais cognitifs

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Message par Lo » 28 sept. 2007, 01:14

Tiennel a écrit :Tu ne crois pas que les Trente Glorieuses l'ont été bien plus ?
Disons que c'est une suite logique.

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Message par Schlumpf » 29 sept. 2007, 22:36

Tu ne crois pas que les Trente Glorieuses l'ont été bien plus ?
Les Trente Glorieuses ont initié la chose. On y construisait gentillement de 4L et autres 2CV ainsi que de bâtiment énergétiquement inadaptés. Mais c'était juste la prise en main. 1968 aurait pu être un tournant vers plus de raison. Mais l'appat du gain ne l'a pas permis. Entre temps on a pété les plombs. Faut pas oublier qu'on consommait de pétrole en 1960 en un an ce que l'on consomme aujourd'hui en un mois et demi...
L'Homo sapiens se conjugue à la première personne du présent irresponsable...

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Message par energy_isere » 04 mars 2010, 21:47

Hervé Kempf a aussi sorti " Pour sauver la planéte, sortez du capitalisme "
chez Le SEUIL. 14 €. C' est sorti je crois vers Oct ou Nov 2009.


Image
Le Mot de l'éditeur : Pour sauver la planète, sortez du capitalisme
Un spécialiste de l’environnement dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas : le néolibéralisme est devenu un péril pour la planète elle-même. Il faudra, un jour ou l’autre, en sortir.
Le capitalisme, après un règne de deux cents ans, s’est métamorphosé en entrant dans une phase mortifère : il génère tout à la fois une crise économique majeure et une crise écologique d'ampleur historique. Pour sauver la planète, il faut sortir du capitalisme, en reconstruisant une société où l'économie n'est pas reine mais outil, où la coopération l'emporte sur la compétition, où le bien commun prévaut sur le profit.
Dans un récit original, l’auteur explique comment le capitalisme a changé de régime depuis les années 1980 et a réussi à imposer son modèle individualiste de comportement, marginalisant les logiques collectives. Pour en sortir, il faut prioritairement se défaire de ce conditionnement psychique.
L'oligarchie cherche à détourner l’attention d’un public de plus en plus conscient du désastre imminent en lui faisant croire que la technologie pourrait surmonter l’obstacle. Cette illusion ne vise qu’à perpétuer le système de domination en vigueur. Comme l’illustre la démonstration ancrée dans la réalité et animée de nombreux reportages, l’avenir n’est pas dans la technologie, mais dans un nouvel agencement des relations sociales. Ce qui fera pencher la balance, c’est la force et la vitesse avec lesquelles nous saurons retrouver l’exigence de la solidarité.

L’ouvrage précédent d’Hervé Kempf, Comment les riches détruisent la planète, a rencontré un grand succès aussi bien en France et au Québec qu’à l’étranger, avec des traductions en anglais, espagnol, italien et grec. Dans ce nouvel essai, l’auteur, journaliste au Monde, montre qu’en dépit des menaces l'avenir reste ouvert et l'optimisme justifié.
Je l' ai acheté. Quand on fréquente assidument Oléocéne, on est vraiment pas depayisé à la lecture.

Des piques à l' encontre des C.Allégre, L.Ferry, J.Attali, J-M Sylvestre .....

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Re: Comment les riches détruisent la planète (Hervé Kempf)

Message par kercoz » 04 mars 2010, 22:44

energy_isere a écrit : Je l' ai acheté. Quand on fréquente assidument Oléocéne, on est vraiment pas depayisé à la lecture.
Tu vas finir anarco -décroissant .
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: Comment les riches détruisent la planète (Hervé Kempf)

Message par energy_isere » 05 mars 2010, 12:31

kercoz a écrit :
energy_isere a écrit : Je l' ai acheté. Quand on fréquente assidument Oléocéne, on est vraiment pas depayisé à la lecture.
Tu vas finir anarco -décroissant .
décroissant, oui un peu.

anarchiste, non pas du tout.

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Re: Comment les riches détruisent la planète (Hervé Kempf)

Message par rico » 05 mars 2010, 15:25

Tu vas finir anarco -décroissant .
Estime toi heureux. D'autres vont finir terroristes anarco-décroissant. Y'a un paquet d'malades sur oléocène.
Hier j'ai parcouru les rues de Paris à la recherche de la jaguar de qui vous savez pour lui crever ses pneus. Peine perdue : j'ai pas trouvé sa caisse.

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Re: Comment les riches détruisent la planète (Hervé Kempf)

Message par kercoz » 05 mars 2010, 15:36

rico a écrit :Estime toi heureux. D'autres vont finir terroristes anarco-décroissant. Y'a un paquet d'malades sur oléocène.
Hier j'ai parcouru les rues de Paris à la recherche de la jaguar de qui vous savez pour lui crever ses pneus. Peine perdue : j'ai pas trouvé sa caisse.
Arrete ! il est utile , Jag ! On a tous une jag cachée , une obscénitré inavouée. en caillassant la sienne c'est la notre qu'on ostracise . (Y'a t il un psy ds la salle ?)
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Re: Comment les riches détruisent la planète (Hervé Kempf)

Message par rico » 05 mars 2010, 15:40

On a tous une obscénité cachée. Mais on en fait pas tous étalage....

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Re: Comment les riches détruisent la planète (Hervé Kempf)

Message par Jaguar75 » 05 mars 2010, 17:04

Mais faut arrêter la parano, nom de Dieu! :roll: Les gens ici qui se donnent la peine de réfléchir, comme Kercoz, ont bien compris que ma passion pour les vieilles bagnoles (ma Jag a 20 ans et ne vaut plus une clopinette, personne ne me l'échangerait contre une Twingo en bon état) ne constituait en aucun cas un étalage de luxe/richesse! Certains jardinent, collectionnent les timbres, ben moi j'essaie de faire rouler des vieilles caisses. Un des intérêts de ce hobby c'est aussi (surtout?) les rencontres qu'il entraine, entre passionnés ou simplement avec ceux que ça intéresse.

Vu le nombre de km parcourus par an à bord de ces véhicules, je ne vois vraiment pas où est le sujet :-k

Mais c'est peut-être hors de portée de compregnotte de certains écolo-bourrins fanatisés ](*,) qui entendent faire rentrer le monde dans les petites cases mentales qu'ils se dessinent pour compenser leurs frustrations personnelles ou sociales...:roll: A ce niveau pas besoin de révolution, un bon psy suffit sans doute.
Live & let live!

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Re: Comment les riches détruisent la planète (Hervé Kempf)

Message par Alter Egaux » 18 mars 2010, 10:05

Je lis actuellement le dernier livre de Hervé Kempf : "Pour sauver la planète, sortez du capitalisme".

Une partie intéressante de son livre est la réflexion menée sur la définition du capitalisme, car force est de constater que nous sommes nombreux à avoir une définition différente.

Le constat est implacable :
le capitalisme est très inefficace dans l'allocation des ressources : les ententes entre grandes corporations biaisent la concurrence, la spéculation financière exagère les tendances de l'offre et de la demande, la corruption détourne une partie considérables des ressources collectives vers des consommations somptuaires.
Une définition du capitalisme un peu binaire est celle d'Al Capone : "Le capitalisme est le racket légitime organisé par une classe dominante". Troublant, lorsque l'on remet Al Capone et cette définition dans son contexte de l'époque, la prohibition !

Kempf fait le distinguo entre capitalisme et économie de marché, via l'historien Fernand Braudel :
le capitalisme est un état social dans lequel les individus sont censés n'être motivés que par la recherche du profit et consentent à laisser régler par le mécanisme du marché toutes activités qui les mettent en relation.[...]Braudel observait qu'au long de l'histoire s'était développée une économie de marché, coexistant avec d'autres activités et d'autres modes de relation. Selon lui, le capitalisme naissait de l'économie de marché, étendant celle-ci à l'ensemble de la planète.
Il me semble que une définition précise et judicieuse du capitalisme soit la suivante, écartant ainsi un certain nombre de polémiques inutiles :
L'économiste Karl Polanyi a pour sa part montré que ce qui définissait ce que nous appelons capitalisme, c'est la logique poussant à croire que le mécanisme du marché pouvait régir l'ensemble des activités sociales"
Il poursuit, se basant toujours sur la réflexion de Karl Polanyi :
"Tous les types de sociétés sont soumis à des facteurs économiques". Mais seule la civilisation ouverte au XIX siècle "choisit de se fonder sur un mobile, celui du gain, dont la validité n'est que rarement reconnue dans l'histoire des sociétés humaines, et que l'on n'avait certainement jamais auparavant élevé au rang de justification de l'action et du comportement dans la vie quotidienne".
Le marché dit "autorégulateur" (offre et demande) dérive uniquement de ce principe.
A l'opposé, dans les sociétés non capitalistes :
l'homme agit de manière, non pas à protéger son intérêt individue là posséder des biens matériels, mais de manière à garantir sa position sociale, ses droits sociaux, ses avantages sociaux. Il n'accorde de valeur aux biens matériels que pour autant qu'ils servent cette fin.
Et de conclure :
Or dans le capitalisme, "la maîtrise du système économique par le marché a des effets irrésistibles sur l'organisation tout entière de la société : elle signifie tout bonnement que la société est gérée en auxiliaire du marché. Au lieu que l'économie soit encastrée dans les relations sociales, ce sont les relations sociales qui sont encastrées dans le système économiques.
[...] Sortir du capitalisme, c'est reconnaitre aux personnes d'autres motivations pour agir que leur propre intérêt
La suite du livre démontre que le capitalisme ne va pas régler les crises prévisibles (PO, RC, famines, épuissement des ressources planétaires, ...), même avec l'aide de la technologie, les démontants une à une (nucléaire, séquestration de CO2, éolienne, ...).

La dernière partie du livre montre les alternatives déjà émergées (amap, coopération et coopérative, mutuelle, association, solidarité, partage, sens commun, les objecteurs de croissance, les wikis, les logiciels libres, les services publics... mais reconnait que tout ceci ne fait pas un changement de société (sortie du capitalisme).
Le but est donc de marginaliser le principe de maximisation du profit en plaçant la logique coopérative au cœur du système économique.
Le sortir du capitalisme n'est donc pas une sortie de l'économie de marché, mais une marginalisation de l'économie de marché pour les biens communs. On en revient au fameux texte écrit sur les contreforts du Larzac, vue de Millau : le monde n'est pas une marchandise...
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Re: Comment les riches détruisent la planète (Hervé Kempf)

Message par kercoz » 18 mars 2010, 11:27

Toujours pareil . L'analyse est bonne , mais la cause réelle (structurelle) non appréhendée. Donc les solutions sont utopiques et non réalisables :
Alter Egaux a écrit : Le marché dit "autorégulateur" (offre et demande) dérive uniquement de ce principe.
A l'opposé, dans les sociétés non capitalistes :
Citation:
l'homme agit de manière, non pas à protéger son intérêt individue là posséder des biens matériels, mais de manière à garantir sa position sociale, ses droits sociaux, ses avantages sociaux. Il n'accorde de valeur aux biens matériels que pour autant qu'ils servent cette fin.
Certe , mais ce modèle est imperativement conditionné par la taille du groupe : Le problème est structurel . L'individu ds ce modèle est aussi pervers qu 'ailleurs , c'est la structure du groupe qui limite les caractères négatifs de l'homme . Valoriser sa "Face" , son égo , est aussi moralement nul qu'accumuler des biens materiels , mais sociétalement moins traumatisant.
Je pense de plus en plus que ces "défauts" humains sont meme vertueux , car ils partricipent a la structuration /hierarchie du groupe ........ Ces caractères sont identiques dans tous les modèles , mais ne deviennent pervers et destructeurs qu'avec le levier du gain de productivité qui suit le changement de modèle.
Alter Egaux a écrit : Le sortir du capitalisme n'est donc pas une sortie de l'économie de marché, mais une marginalisation de l'économie de marché pour les biens communs.
C'est difficilement réalisable sinon impossible. Seule une contrainte energetique ou une dictature y parviendra par le cout accru de la circulation des biens et des personnes .
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Re: Comment les riches détruisent la planète (Hervé Kempf)

Message par Alter Egaux » 18 mars 2010, 14:42

kercoz a écrit :Certe , mais ce modèle est imperativement conditionné par la taille du groupe.
De grand groupe humain à l'échelle de grandes civilisations (durables) ont vécu sans capitalisme (et sans monnaie), mais en économie de marché et d'échange.

Le conditionnement est, comme le relève Kempf, dans ce que le prestige est associé au gaspillage.
Il voit 3 axes pour diminuer la consommation matérielle globale :
- la réduction des inégalités, par l'abaissement de l'hyper richesse qui modifie ainsi le schéma culturel dominant (rivalité ostentatoire = surconsommation des oligarques). C'est le thème du livre précédent.
- le système de prix doit intégrer l'impact écologique des biens, voire l'augmentation spontanée des prix des matières premières,
- le rationnement, déjà en cours (ex actuel : limitation de la vitesse, interdiction d'arroser en cas de sècheresse, limite posées des émissions de CO2, ...).

Il faut remarquer une chose : c'est en France que le "modèle social" est et était jugé obsolète par les néolibéraux. Après le crise des subprimes, l'idéologie dominante est déstabilisée, notamment parce que le mur écologique pointe son nez, et que ce modèle est en totale incapacité de résoudre cette difficile équation. Finalement, la ringardise du modèle social français ne l'aiplus tout à fait. C'est aussi en France que l'association ATTAC a vu le jour après l'appel de Ramonet sur le Diplo de 1995, avec pour thème "un autre monde est possible". C'est enfin en France que les objecteurs de croissance ont réussi à introduire le débat que l'idéologie de la croissance est une idéologie sans issue. Je note d'ailleurs sur ce point que le PS est désemparé sur ce débat.
Lorsque un monde fini touche ses propres limites, historiquement, il se passe des choses. Soit une création d'un empire (difficile avec des armes de destruction massive dans chaque pays), soit un effondrement de civilisation (le PO peut être ce catalyseur), soit un changement de paradigme.
Le changement de paradigme va devoir opérer : les occidentaux ne peuvent plus tenir leur rang fasse aux pays émergeants : il va falloir partager (ou alors attaquer le Brésil, la Chine et l'Inde, se qui parait saugrenue...).
Nous sommes devant des choix historiques, mais qui ne nous appartiennent déjà plus de faire tout seul, dans notre confort et nos pays riches.
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Re: Comment les riches détruisent la planète (Hervé Kempf)

Message par kercoz » 18 mars 2010, 16:19

Alter Egaux a écrit : De grand groupe humain à l'échelle de grandes civilisations (durables) ont vécu sans capitalisme (et sans monnaie)
Mais en esclavage
Alter Egaux a écrit :mais en économie de marché et d'échange.
Là ça m'étonnerait .
Sauf si ton expression "grand groupe a l'echelle de grande civilisations" accepte les groupes de groupes sans empire . Mais alors , peut on parler de civilisation ? pour les chasseurs ceuilleurs ?
Ces essais civilisationnels se sont tous soldés par des echecs . Le long répit dont ils ont bénéficié n'est du qu'au frein des transports et de communications ...mais l'épuisement des resources est toujours advenu . Seuls les archaiques font de l'économie au sens premier du terme : ils régulent leur ponction en fonction de l'offre et non pas de la demande.
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