GillesH38 a écrit :Alter Egaux a écrit :
A la différence que sur le national (régional/local), on gagne en résilience. Ce qui n'est pas rien. C'est même de but d'une conversion (transition si tu préfères, d'un Etat 1 à un Etat 2).
Enfin, rien ne nous dit que d'autres pays n'emprunteront pas le même chemin. L'Allemagne par exemple semble être en avance de phase sur nous. Et ils ne s'en portent pas si mal (on peut trouver cependant des problèmes). Ce doit donc être une bonne piste.
le problème c'est que je ne sais toujours pas comment maintenir une société moderne sans pétrole ! ton état E2, pour le moment, il est virtuel et il n'existe que dans les discours politiques !
après , on fera forcément quelque chose, on s'adaptera. Mais si on laisse croire implicitement aux gens qu'on va leur assurer le même niveau de vie, ça risque quand même de provoquer des grosses déceptions .. comme en Grèce quoi !
sur le fait de garder la démocratie ou pas, je pense que c'est de la responsabilité collective d'un peuple, qui résiste ou non à l'attrait des hommes forts ;;.
Pour une fois, je suis globalement d'accord. L'Etat 2 n'est pas une promesse, mais un projet à définir ensemble, tous ensemble : que voulons-nous "garder", que voulons-nous comme fondamentaux, que voulons nous atteindre comme empreinte par habitant pour la France (les autres pays devront eux aussi se poser ses mêmes questions), etc...
C'est le sens même de la politique : définir ensemble un chemin pour arriver à un endroit, toujours ensemble.
Bien entendu, l'Etat 2 sera suivi d'un Etat 3, où il faudra revoir soit ses ambitions, soit son empreinte écologique. Cela dépendra des avancées technologiques et de la quantité de ressources disponibles.
La société moderne sera maintenu très probablement avec le charbon, un certain temps, soutenu par les énergies renouvelables qui auront pris leur rythme de croisière, dans les pays qui auront choisis une conversion massive. Mais il y aura d'autres chemins.
Mais la question de maintenir une société moderne sans pétrole ne peut être la seule question centrale. Ce ne doit pas une obsession.
Les questions doivent être : comment adapter la société moderne à la décroissance des énergies fossiles ? Et là, les questions fondamentales doivent être privilégiées et recentrées.
C'est un peu comme la question suivante : l'homme devrait il utiliser le pétrole ? C'est une question en impasse. Le pétrole était là. L'homme est donc utilisé cette source d'énergie. Avec un certain niveau de gaspillage, c'est certain.
Y aura t il une société moderne sans pétrole ? Qui peut y répondre ? Probablement non. Ou du moins, pas sous cette forme. Il est donc nécessaire de chercher la forme qui nous sera de toute façon imposée par la déplétion.
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le
PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett