Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)

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Jeuf
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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)

Message par Jeuf » 17 avr. 2022, 21:51

tita a écrit :
16 avr. 2022, 10:28
Jeuf a écrit :
12 avr. 2022, 15:31
Question un peu à côté : lors d'une explosion de supernovæ, est-ce qu'une planète tellurique qui gravite autour de l'étoile mais en orbite lointaine sera soufflée? ou des morceaux de cette planète? Du caillou plus ou moins concassé sera dispersé et errera des milliards d'années à très grande vitesse? ou tout sera désintégré?
Je trouve la question intéressante. Intuitivement, j'aurais tendance à penser que la quantité de matière expulsée par une supernovae dépasse très largement la matière contenue dans les planètes telluriques qui seraient autour, et à des vitesses d'expulsion beaucoup plus rapides. Donc c'est plus des restes de supernovae qu'on aurait des chances de trouver. En soit, tous les éléments lourds qui composent une planète tellurique sont des restes de supernovae.

Mais ça ne répond pas vraiment à ta question...
Effectivement. On peut aussi se demander sous quelle forme se présente la matière (pour les atomes beaucoup plus lourds que l'hydrogène) expulsé par une supernova. J'imagine plus de la matière très dispersée, et pas de la matière tellurique, qui se forme après des millions d'année d'accrétions.. En même temps, le fait qu'on trouve concentré , dans les mines, en filons les métaux m'interroge : comment ils ont pu se regrouper, si à un moment ils étaient dispersés?

Finalement, les bouts de matières telluriques qui peuvent se promener entre et dans les système stellaires sont peut-être issus uniquement de collision à plus ou moins rapide (plus pour le milieu interstelaires) d'objets telluriques entre eux.

La question que je pose peut aussi s'appliquer à n'importe quel objet qui n'est pas dans le système stellaire de la supernova mais un autre voisin, est-ce que son "souffle" peut les pousser?

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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)

Message par energy_isere » 17 avr. 2022, 23:21

Jeuf a écrit :
17 avr. 2022, 21:51
..... En même temps, le fait qu'on trouve concentré , dans les mines, en filons les métaux m'interroge : comment ils ont pu se regrouper, si à un moment ils étaient dispersés?
C'est les processus géo chimique qui les concentrent dans certains endroits de la croute terrestre. Ca prend des dizaines de millions d'années.
Les gisements sont formés à partir de différents processus. Certains sont formés à très haute température, en profondeur au sein de la croûte terrestre, d’autres à basse température, à la surface de la Terre. Les métaux peuvent se concentrer à partir de magmas, mais le plus souvent ils se déposent à partir de fluides chauds (hydrothermaux) ou froids (eaux de surface).
https://www.universalis.fr/encyclopedie ... surface%29.

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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)

Message par sceptique » 17 avr. 2022, 23:43

Il me semble que l'on peut avoir une idée du processus quand on fait fondre progressivement un alliage.
Le métal au point de fusion le plus bas est liquide d'abord. On peut le faire couler "ailleurs". Puis le métal suivant etc ...
Comme dit Energy_Isere, la fusion se fait dans le magma à différentes températures et les mouvements du magma séparent les composants qui refroidissent après ailleurs.
Je ne sais pas si c'est la (ou simplement une) réalité mais c'est une idée.

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Message par energy_isere » 18 avr. 2022, 00:13

sceptique a écrit :
17 avr. 2022, 23:43
Il me semble que l'on peut avoir une idée du processus quand on fait fondre progressivement un alliage.
Le métal au point de fusion le plus bas est liquide d'abord. On peut le faire couler "ailleurs". Puis le métal suivant etc ...
Comme dit Energy_Isere, la fusion se fait dans le magma à différentes températures et les mouvements du magma séparent les composants qui refroidissent après ailleurs.
Je ne sais pas si c'est la (ou simplement une) réalité mais c'est une idée.
Le métal au point de fusion le plus bas est liquide d'abord. On peut le faire couler "ailleurs". Puis le métal suivant etc ...

C'est complétement faux.
Faites fondre un bronze, vous n'aurez jamais d'abord une fusion de l' étain, puis beaucoup plus haut en température une fusion du Cuivre.

Pareil avec de l'alliage l'étain plomb.

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Message par GillesH38 » 18 avr. 2022, 08:00

Jeuf a écrit :
17 avr. 2022, 21:51
tita a écrit :
16 avr. 2022, 10:28
Jeuf a écrit :
12 avr. 2022, 15:31
Question un peu à côté : lors d'une explosion de supernovæ, est-ce qu'une planète tellurique qui gravite autour de l'étoile mais en orbite lointaine sera soufflée? ou des morceaux de cette planète? Du caillou plus ou moins concassé sera dispersé et errera des milliards d'années à très grande vitesse? ou tout sera désintégré?
Je trouve la question intéressante. Intuitivement, j'aurais tendance à penser que la quantité de matière expulsée par une supernovae dépasse très largement la matière contenue dans les planètes telluriques qui seraient autour, et à des vitesses d'expulsion beaucoup plus rapides. Donc c'est plus des restes de supernovae qu'on aurait des chances de trouver. En soit, tous les éléments lourds qui composent une planète tellurique sont des restes de supernovae.

Mais ça ne répond pas vraiment à ta question...
Effectivement. On peut aussi se demander sous quelle forme se présente la matière (pour les atomes beaucoup plus lourds que l'hydrogène) expulsé par une supernova. J'imagine plus de la matière très dispersée, et pas de la matière tellurique, qui se forme après des millions d'année d'accrétions.. En même temps, le fait qu'on trouve concentré , dans les mines, en filons les métaux m'interroge : comment ils ont pu se regrouper, si à un moment ils étaient dispersés?

Finalement, les bouts de matières telluriques qui peuvent se promener entre et dans les système stellaires sont peut-être issus uniquement de collision à plus ou moins rapide (plus pour le milieu interstelaires) d'objets telluriques entre eux.

La question que je pose peut aussi s'appliquer à n'importe quel objet qui n'est pas dans le système stellaire de la supernova mais un autre voisin, est-ce que son "souffle" peut les pousser?
l'explosion d'une supernova dégage une puissance énorme, des milliards de fois celle du Soleil. Tout ce qui se trouve autour est volatilisé. En se refroidissant, les matériaux réfractaires vont se condenser en grains minuscules interstellaires qui vont se disperser dans l'espace. A certains endroits, dépendant de la densité , la température et la turbulence du milieu interstellaire (y compris les ondes de choc de supernovae proches), les nuages peuvent s'effondrer sur eux même dus à leur propre gravitation, et une nouvelle étoile peut se former, qui incorporera les atomes créés par les générations précédentes, Au cours du processus d'accrétion, une petite partie des grains va échapper à l'accrétion sur l'étoile et se réagglomérer pour former des planètes (suivant d'ailleurs un processus pas très bien compris).
Après à l'intérieur de la planète ce sont effectivement des processus magmatiques et hydrothermaux qui vont former des minéraux enrichis en certains éléments (par exemple l'eau de mer qui s'évapore va laisser des croutes de sel, qui si elles ne sont pas redissoutes peuvent finir par former des gisements de sel, c'est le même principe pour des minerais métalliques).
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)

Message par energy_isere » 18 avr. 2022, 10:49

Hubble découvre la plus grosse comète jamais observée
Le samedi 16 Avril 2022

Malgré son âge avancé et quelques problèmes récemment résolus, le télescope spatial Hubble a fait une nouvelle découverte importante en repérant la plus grosse comète jamais observée.


Si c'est actuellement James Webb qui attire les regards, le télescope spatial Hubble continue d'observer l'espace distant et vient d'ajouter une découverte d'envergure de plus à son palmarès déjà bien rempli.

La NASA a ainsi annoncé la découverte d'un corps céleste original : il s'agirait de la plus grosse comète jamais observée par l'homme, du moins la plus grosse jamais officiellement recensée.

Baptisée C/2014 UN271, la comète mesurerait environ 137 km de long, elle serait ainsi en moyenne 50 fois plus grande que la moyenne des comètes généralement observées. Il s'agirait ainsi tout simplement de la plus grosse comète jamais identifiée de l'histoire de l'astronomie.

On en sait encore peu sur cette comète qui pourrait toutefois provenir du Nuage d'Oort dont la limite extérieure est située à environ 1,5 année-lumière, soit à la frontière de l'influence gravitationnelle du soleil.

En étudiant la comète, la NASA espère remonter le temps puisque l'on estime que le Nuage d'Oort était proche de notre soleil à sa naissance. A cette époque, le système solaire était assez chaotique et l'ensemble des corps célestes que l'on connait dérivaient avant que le soleil n'exerce une force gravitationnelle suffisante à créer notre système et à le stabiliser.

La comète C/2014 UN271 est en partie constituée de glace et de poussières issues des origines de notre système. La découverte d'un corps de cette taille est rare, mais on estime qu'elle ne serait que la pointe d'un milliard d'icebergs bien plus grands qui sont trop discrets ou éloignés pour être identifiés et repérés.

La comète se dirige actuellement vers notre soleil, elle atteindra son périhélie (point le plus proche du soleil) en 2031, ce qui laisse une bonne dizaine d'années à la NASA pour l'observer et collecter des informations à son sujet.
https://www.generation-nt.com/hubble-de ... d=msedgntp

une page Wikipedia a été crée à son sujet, en fait elle a été découverte avant cette annonce par Hubble : https://fr.wikipedia.org/wiki/C/2014_UN ... Bernstein)

Restera au juste au-delà de l'orbite de Saturne au périhélie en 2031.

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Message par energy_isere » 21 avr. 2022, 00:15

Planète glacée, océan caché... Pourquoi la Nasa pourrait envoyer une sonde autour d’Uranus vers 2030

Lucie BRAS Ouest France 20 avril 2022

La Nasa devrait envoyer dans les prochaines années une mission sur la planète Uranus, septième planète du système solaire en partant du soleil. Un rapport décennal sur les grandes orientations de l’agence américaine a été publié mardi 19 avril 2022 par l’Académie des sciences des États-Unis, qui classe ce projet parmi les plus importants. Avec pour objectif d’en apprendre plus sur cette géante glacée.


Nouvelles ambitions pour la Nasa. Le rapport décennal de l’Académie des sciences des États-Unis est paru mardi 19 avril 2022. C’est lui qui conseille l’agence spatiale américaine sur les grandes orientations conseillées pour les 10 ans à venir, et ses recommandations sont généralement très suivies. La Nasa devrait ainsi envoyer une mission autour de la planète Uranus et de ses multiples lunes, selon le site spécialisé SpaceFlight Now .

La mission UOP (« Uranus orbiter and probe »), classée comme l’une des priorités, consistera à envoyer une mission en orbite autour de la géante glacée, puis de plonger une sonde au travers de son atmosphère. Le départ de la mission pourrait se faire entre 2031 et 2032, période la plus propice pour le faire, selon les scientifiques. Elle mettra treize ans à atteindre l’orbite d’Uranus, et arrivera donc à destination en 2044.

Une planète encore bien mystérieuse

Cette géante glacée, située à trois milliards de kilomètres du soleil, reste encore un mystère. Grande comme quatre fois la Terre, elle n’a pas été visitée depuis 1986, après un rapide survol de la sonde Voyager-2. Les scientifiques veulent en apprendre plus sur sa formation, ses anneaux, sur son atmosphère et ses multiples lunes, dont certaines sont supposées abriter un océan, rappelle la BBC .
Parmi les autres recommandations de l’Académie, figure une autre mission prioritaire. Elle consiste à envoyer une mission d’exploration autour et à la surface d’Encelade, l’une des lunes de Jupiter, qui cache un océan d’eau liquide sous sa surface.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/tec ... f01dbca0d0

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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)

Message par energy_isere » 27 avr. 2022, 16:00

La NASA dévoile OSIRIS-APEX, l'extension de mission pour visiter l'astéroïde Apophis

Eric Bottlaender 26 avril 2022 Clubic

Une fois ses échantillons déposés sur Terre, la sonde OSIRIS-REx continuera bien son voyage ! L'agence américaine a confirmé qu'elle étendra la mission jusqu'à la prochaine décennie, avec une opportunité unique : aller étudier de très près l'astéroïde géocroiseur Apophis, juste après son passage près de la Terre.

Un voyage qui alliera précision et conservation.0] La NASA dévoile OSIRIS-APEX, l'extension de mission pour visiter l'astéroïde Apophis

Il faudra encore attendre pratiquement un an et demi pour le retour des échantillons de l'astéroïde Bennu, l'un des objectifs principaux de la mission OSIRIS-REx (oui, petit x) de la NASA. Cette dernière avait décollé en septembre 2016, avant de devenir la sonde avec le record du plus petit corps céleste orbité : l'astéroïde de type C (carboné) Bennu ne mesure qu'un peu plus de 500 m de diamètre ! Avec plusieurs passages en rase-mottes et une seule tentative (réussie) de récolte de matériel à sa surface, la mission ramène plusieurs centaines de grammes d'astéroïde vers la Terre.

Comme pour sa cousine japonaise Hayabusa2, l'arrivée de la sonde est très attendue, et les scientifiques espèrent une nouvelle moisson de données à étudier pendant plusieurs décennies. Mais la sonde elle-même se porte à merveille… et il lui reste du carburant. Inutile donc de la sacrifier, dès qu'elle aura largué sa capsule avec les échantillons vers la surface terrestre, elle rallumera ses moteurs pour une mission secondaire. Cette dernière est nommée OSIRIS-APEX (APophis EXplorer) et se poursuivra si tout va bien jusqu'en 2030.

Toi aussi, Apophis
Apophis est un astéroïde assez connu, et il a été nommé ainsi car il fut un temps l'unique membre de la liste des astéroïdes potentiellement sur une trajectoire de collision avec la Terre. Heureusement depuis, l'analyse fine de son orbite a montré qu'il passerait au plus proche en 2029, son orbite l'amenant à seulement 3 2000 km de la surface.

Avec 370 m de diamètre, c'est un gros morceau dont la composition n'est pas entièrement certaine aujourd'hui, et qui mérite une étude approfondie ! OSIRIS-APEX l'approchera juste après son survol de la Terre pour une étude qui durera 18 mois et devrait aboutir à une mise en orbite de la petite sonde. De quoi photographier Apophis en détail, comprendre de quoi il est fait et peut-être les différents ressorts de sa création.

La NASA, qui est ravie de disposer des moyens matériels d'étendre la durée de vie de cette mission, compte s'en servir pour former une nouvelle génération de chercheurs, sous la direction des astrophysiciens expérimentés de la mission OSIRIS-REx originale. Avec presque une décennie devant eux, c'est l'occasion idéale de se « faire la main » avec une véritable mission… et une grande opportunité de découvertes ensuite.

Et pour les catastrophistes, pas d'inquiétude. Même si Apophis est un marronnier de la littérature des tenants de l'apocalypse (combien de blogs prévoyaient son impact sur Terre depuis sa découverte en 2004… et ne recherchez jamais Apophis sur YouTube !), la visite de la petite sonde en fin de vie ne modifiera pas sa trajectoire et n'en fera pas un danger planétaire.
https://www.msn.com/fr-fr/lifestyle/sho ... 99cf9a81f2

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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)

Message par Léger » 30 avr. 2022, 09:37

Au sujet d'Uranus, avec une obliquité de 97,8°, son axe de rotation est presque couché sur son plan orbital.
Si l'axe de rotation de la Terre n'est pas perpendiculaire au plan de l'écliptique mais incliné de quelques 23° 26' en moyenne, c'est ce qui crée les saisons sur Terre (cet axe de rotation terrestre, d'après des sources précises, varie entre 24° 30' 16'' et 22° 2' 33'. Il était de 23° 26' 13,022'' (ou 23,4369°) au 1er janvier 2018. Quant à Uranus son axe de rotation n'est donc pas loin d'être parallèle à son plan de l'écliptique avec une obliquité de 97,8°! En somme, Uranus roulerait comme un tonneau, ce qui fait partie, entre autres, de son 'originalité'. Les 'saisons', s'il y en a sur Uranus, seraient d'une grande complexité.

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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)

Message par energy_isere » 18 mai 2022, 01:36

Clap de fin cet été pour la sonde InSight de la Nasa sur Mars
AFP•17/05/2022
Après environ quatre ans à sonder les entrailles de la planète Mars, la sonde InSight va devoir mettre fin cet été à ses opérations, à cause de la poussière qui s'est accumulée sur ses panneaux solaires.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... b6153d3169

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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)

Message par energy_isere » 20 mai 2022, 00:01

Envoyée dans l’espace en 1977, la sonde Voyager 1 de la NASA renvoie de mystérieuses données

avec agence 19 mai 2022

Lancée par la Nasa en 1977, Voyager 1 continue de fonctionner à quelque 23,3 milliards de kilomètres de la Terre. Pourtant, les lectures de données collectées et émises par la sonde spatiale semblent aléatoires, voire impossibles. Les scientifiques tentent de trouver l’origine de ces défaillances.
...................
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/tec ... cc0694ae5d

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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)

Message par Jeuf » 20 mai 2022, 09:19

energy_isere a écrit :
20 mai 2022, 00:01
Envoyée dans l’espace en 1977, la sonde Voyager 1 de la NASA renvoie de mystérieuses données

avec agence 19 mai 2022

Lancée par la Nasa en 1977, Voyager 1 continue de fonctionner à quelque 23,3 milliards de kilomètres de la Terre. Pourtant, les lectures de données collectées et émises par la sonde spatiale semblent aléatoires, voire impossibles. Les scientifiques tentent de trouver l’origine de ces défaillances.
...
Fastoche : notre morceau d'univers est une simulation. Ceux qui font cette simulation ne se sont pas tracassé à simuler les interactions physiques de 10^80 particules sur 20 milliards d'années lumière de rayon ou plus , alors que les êtres conscients sont concentrés à un endroit. Ils font juste la simulation sur 0,002 années-lumière de rayon centrée sur les être conscients, soit une économie de l'ordre d'un facteur 10^12 sur les capacités de calcul à mettre en oeuvre. Au delà c'est du décor simulé qui nous envoie des images d'étoiles, de galaxies, des jets de particules diverses cohérents avec ces images, de temps en temps pour le fun mais rarement un objet tellurique (type Oumuamua).
La sonde vient d'entrer dans le décor.

C'est aussi l'explication au paradoxe de Fermi.

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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)

Message par energy_isere » 21 mai 2022, 15:21

Le rover chinois Zhurong su Mars va se mettre en veille pendant 6 mois
21 mai 2022
https://www.numerama.com/sciences/97033 ... -mois.html

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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)

Message par energy_isere » 21 mai 2022, 15:30

La Chine lancera bientôt sa mission d’échantillonnage d’astéroïdes

par Brice Louvet 20 mai 2022

La Chine prévoit de lancer son deuxième effort d’exploration de l’espace lointain en 2025. La mission Tianwen-2 se focalisera sur deux astéroïdes complètement différents. L’étape suivante sera de collecter des échantillons de Mars pour les rapporter sur Terre.

Nouveau challenge pour la Chine
Le 28 juillet 2020, la Chine marquait son histoire en déployant sa mission Tianwen-1 depuis la base de Wenchang, direction Mars. Il s’agissait alors de la première mission interplanétaire entièrement nationale du pays et du premier atterrissage de la Chine sur une autre planète. Depuis plus d’un an, le rover Zhurong explore son environnement dans le but d’en apprendre davantage sur la planète rouge.

Désormais, place à la mission Tianwen-2. Cette mission, qui doit durer une dizaine d’années, ciblera d’abord le petit astéroïde proche de la Terre nommé Kamo’oalewa (quarante mètres de large). Certains astronomes pensent d’ailleurs que cet objet pourrait être un morceau explosé de la Lune.

Le vaisseau spatial collectera des échantillons de la roche en utilisant une technique tactile semblable à celles démontrées par les sondes Hayabusa 2 (Japon) et OSIRIS-Rex (États-Unis). Tianwen 2 tentera également une méthode d’ancrage et de fixation sans précédent en utilisant quatre bras robotiques pour atterrir et se fixer en surface.

Tianwen 2 devrait revenir sur notre planète un peu plus de deux ans après son lancement pour déposer son colis, après quoi la sonde profitera de l’assistance gravitationnelle de la Terre pour se propulser vers une autre ancienne relique du Système solaire : un astéroïde actif nommé 311P/PANSTARRS de 500 mètres de diamètre. En astrophysique, un astéroïde dit « actif » est un objet possédant à la fois les propriétés des astéroïdes et des comètes.

La sonde devrait arriver dans la ceinture d’astéroïdes en sept ans. Dès lors, elle se placera autour de l’objet pour l’analyser au moyen de caméras et de spectromètres. Ces travaux pourraient alors nous livrer des informations sur des questions clés telles que l’origine de l’eau terrestre.

Décollage en 2025
Zhang Rongqiao, concepteur en chef de la mission Tianwen 1, a déclaré à China Central Television le 13 mai dernier que la sonde était entrée dans la phase de développement technique. « Les composants subissent actuellement des tests approfondis« , a-t-il déclaré. « Nous avançons comme prévu et prévoyons de le lancer en 2025. » La mission a également été provisoirement nommée « Zheng He » en l’honneur d’un célèbre explorateur naval chinois du début des années 1400.

Notez que l’Institut de recherche spatiale de l’Académie des sciences de Russie sera également impliqué dans la seconde phase de la mission. L’institut a en effet été sélectionné pour fournir des détecteurs de particules et de vent solaire.

À plus long terme, il est prévu que la mission Tianwen 3, dont le lancement est actuellement prévu en 2028, collecte des échantillons martiens pour les rapporter sur Terre.
https://sciencepost.fr/chine-mission-ec ... steroides/

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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)

Message par energy_isere » 09 juin 2022, 20:49

suite de ce post du 27 dec 2021 : viewtopic.php?p=2333474#p2333474
Les échantillons de l’astéroïde Ryugu sont encore plus uniques qu’on l’espérait

Hugo Ruher Numerama le 9 juin 2022

L’astéroïde Ryugu présente des points communs avec des météorites rares considérées comme les plus primitives du système solaire. Les premières analyses montrent des échantillons parfaits et encore plus uniques que tout ce qui pouvait être espéré.
Lorsque la sonde Hayabusa 2 est partie en direction de l’astéroïde Ryugu pour en récupérer quelques morceaux, les espoirs étaient grands. La cible, connue comme étant un astéroïde extrêmement primitif, devait nous en apprendre plus sur les débuts du système solaire. Finalement, les résultats ont dépassé les attentes, selon une étude parue dans la revue Science le 9 juin 2022.

Les premières analyses des échantillons récoltés en décembre 2020 avaient déjà montré que le prélèvement était représentatif de la totalité de l’astéroïde, ce qui signifie qu’ils sont fiables et ne correspondent pas à une zone un peu à part de l’astre. Désormais, cette nouvelle étude plus poussée révèle que Ryugu serait en réalité très proche des météorites chondrites carbonées de type CI. Pour les personnes n’étant pas des expertes en météorites, cela n’a rien de très impressionnant à première vue, mais pour les spécialistes, c’est tout particulièrement intéressant.
........................
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/tec ... e812b993a1

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