nemo a écrit : ↑27 juin 2020, 18:11
Je suis pas sur que l'on puisse compter comme cela. En fait parler de facteur 2 me parait aussi faux que de parler de facteur 100. Par exemple comment tu compares la mortalité infantile et les morts en couche? On est sur des facteurs de beaucoup plus que de 2 et plus proche des 100 de Gilles. A contrario comment on mesure les solidarités et le sentiment d'inclusion au groupe qui émaille des sociétés comme celle du M.A.? Comment ça se compare au sentiment d'individualisme (qui est à la fois positif et négatif) et à l'anomie produite par les dysfonctionnement sociaux modernes ?
Le facteur de la mortalité infantile et de la santé en général me semble marginal dans le concept du PIB. Le Pib prend depuis peu, en compte le trafic de drogue et depuis longtemps les bénéfices de la criminalité organisée ...Parler de la mortalité infantile supposerait à contrario, de parler des avortements, voire de la contraception.
Mon approche était purement pragmatique: Un individu pas trop mal en point, nécessite un certain nombre d' approvisionnement pour couvrir ses besoins essentiels. Il peut les acquérir de lui même, partiellement ou sous traiter cet approvisionnement ( nourriture, vêtement, chaleur toiture ..)
Certains considèrent que cet appro est de fait sous traitée ....pourquoi pas, mais ce n'est pas si éviden. On a vu avec le covid, que la quasi totalité de la main d'oeuvre agri était sous traitée à des immigrés provisoires qui ne voient pas leur famille pendant des mois , ..pour nourrir des tas de blaireaux inactifs ou qui ne s' occupent que productions non nécessaires acquises sur le gain de productivité du nécessaire. Autrefois on appelais celà de l' esclavage. ...Mais je diverges ..
Si l' on se réfère au nécessaire, comme optimum de qualité de vie, on est loin du facteur 2 avec le M.A. ....ce qui implique que pour arriver à cent, il faut y admettre le superflu(x).
Tu as raison de mettre sur la table les interactions et l' individuation. Les faire entrer ds le PIB, ce n'est plus du PIB. On peut même soutenir que au delà du nécessaire, l' accroissement du PIB diminue la qualité humaine de l' individu: perte des liens sociaux, mépris de la biodiversité, cognitif surbaissé et jantes larges...il suffit de regarder par la fenêtre si tu as le malheur d' être urbain.
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)