[Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.

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tita
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Re: [Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.

Message par tita » 22 févr. 2024, 16:37

jeuf pas logué a écrit :
22 févr. 2024, 11:03
Au total, pour l'instant, environ une mission lunaire sur deux se termine en crash.
aïe
Mais alors, 6 missions d'alunissage habitées avaient une chance sur 2^6, soit moins de 2%, de ne pas finir avec de la purée d'astronautes, comment ça se fait que que ça ne s'est pas produit?
Ben déjà, si tu enlèves le pilotage à distance, tu réduis pleins de problèmes potentiels.

Ce qui n'a pas empêché cependant de poser des modules sur la Lune à la fin des années 60 dans des engins spatiaux semi-automatiques. Les premiers furent les russes, en 1966, avec LUNA-9, suivi des américains, 4 mois plus tard, avec Surveyor-1.

En 1972, le dernier alunissage habité américain est réalisé, suivi en 1976 du dernier alunissage non habité soviétique. Il faut attendre 37 ans (2013) avant qu'une nouvelle tentative d'alunissage ait lieu, cette fois par la Chine. Et elle fut réussie.

Ces derniers temps, les tentatives se multiplient, par pleins d'acteurs différents qui tentent pour la première ou deuxième fois.

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Message par energy_isere » 29 févr. 2024, 13:46

Deux satellites russe et américain ont frôlé la catastrophe en orbite, et ça c’est joué à 20 mètres près

Article de Matthieu Balu 29 fev 2024

Vingt mètres. Autrement dit, l’épaisseur du trait dans l’espace infini, même sur nos orbites terrestres bien encombrées. Un satellite scientifique américain, Thermosphere Ionosphere Mesosphere Energetics and Dynamics Mission (TIMED), a croisé mercredi 28 février la route d’un antique satellite d’observation russe, Cosmos 2221. À quelques encâblures près, le crash projetait plusieurs milliers de débris au-dessus de nos têtes…

Si le pire n’est pas arrivé, c’est uniquement grâce à la chance : aucun de ces satellites n’est manœuvrable. Ni le TIMED américain, encore actif mais vieux de vingt ans, ni le Cosmos 2221, lancé en 1992 et éteint depuis longtemps. Autrement dit, il a fallu s’en remettre à la chance pour que ces satellites ne viennent pas polluer encore plus, beaucoup plus, l’orbite basse de la Terre.

Les deux objets sont en effet à environ 625 kilomètres au-dessus du plancher des vaches, dans la plus populaire des orbites, la basse. Celle où l’on retrouve les constellations de type SpaceX, le télescope Hubble, la Station spatiale internationale (ISS)… Si elle est l’orbite la plus prisée c’est qu’elle est la moins chère pour placer ses satellites, car la plus proche de notre Terre, donc celle qui demande le moins de carburant pour y parvenir.

Dans le viseur, l’effrayant syndrome de Kessler

C’est également pour cette raison que c’est déjà là que les débris spatiaux sont un problème de poids. Selon l’agence spatiale européenne, plus de 12.000 débris spatiaux polluent déjà notre orbite basse. Or d’après les estimations du site spécialisé Leolabs, la collision, si elle avait eu lieu, aurait entraîné la formation de 2500 à 7500 nouveaux éclats de taille diverse… Soit une sacrée augmentation du risque pour les 9500 satellites toujours en fonctionnement dans la zone.
Au-delà de l’aspect déjà peu réjouissant de la pollution spatiale, se cache en effet le risque de la multiplication des objets dangereux tournant au-dessus de notre planète. À partir d’un certain nombre, c’est même un problème qui a un nom : le syndrome de Kessler.

Imaginé dans les années 70, dans les jeunes années de la conquête spatiale, ce phénomène a tout de la réaction en chaîne : un débris venant en frapper un autre en crée une multitude, qui a leur tour s’entrechoquent pour créer d’autres fragments, et ainsi de suite. Si le scénario rappelle le film Gravity, c’est loin d’être de la science-fiction. Dans la pire des hypothèses, le risque à chaque lancement augmenterait si drastiquement qu’un satellite perdrait toute viabilité économique. Et si en plus l’effondrement venait d’une collision russo-américaine…
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/tec ... d4d9&ei=28

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Re: [Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.

Message par energy_isere » 02 mars 2024, 22:17

L'espace, un nouveau champ de bataille | vidéo ARTE 52 mn https://www.youtube.com/watch?v=f6VfqgiIGUg

ARTE
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73 614 vues 24 févr. 2024
Rediffusion jusqu'au 16/04/2024
Autour de la Terre, une armée de satellites civils et militaires joue un rôle clé pour l’économie et la sécurité des États. Donnant la parole à de hauts responsables occidentaux de la défense spatiale, un état des lieux inquiétant des risques que font peser, au-dessus de nos têtes, les rivalités géopolitiques.

Depuis le lancement en 1957 de Spoutnik par l’Union soviétique, plus de 10 000 satellites ont été propulsés dans l’espace pour le compte de 80 nations. La moitié d’entre eux sont encore en activité. Des télécommunications aux transports, et de la finance à la météo, des pans entiers de l’économie mondiale reposent désormais sur les informations qu’ils transmettent sur Terre. Mais ces satellites, américains pour la moitié d’entre eux, contribuent aussi à assurer les sécurités nationales. Associés depuis l’origine aux programmes civils, les militaires sont mobilisés pour assurer la sécurité de leurs engins placés en orbite. Après des décennies de guerre froide, au cours desquelles une forme de statu quo fondé sur la dissuasion s’était établi entre les États-Unis et la Russie, la montée en compétence de nouvelles puissances spatiales – la Chine en premier lieu, mais aussi l’Inde – rebat les cartes. Des rivalités croissantes entre les États avivent ainsi les tensions, multipliant les risques au-dessus de nos têtes. Développement technologique d’armes capables de les détruire depuis le sol, déploiement de satellites espions, risques de cyberattaques… : le spectre d’un conflit dans l’espace gagne en intensité.

Enjeux géostratégiques

En exclusivité, ce documentaire pénètre dans les salles de contrôle de plusieurs états-majors occidentaux et donne la parole à leurs responsables militaires. Lesquels exposent leurs missions pour garantir la défense spatiale de leur pays : aux États-Unis, le général Jay Raymond, à la tête de la Space Force créée par Donald Trump en 2019, en France, le général Michel Friedling, chef du Commandement de l’espace, et en Allemagne, le général Klaus Habersetzer qui pilote une division dédiée au sein de l’armée de l’air. Nourri d’archives, d’images spatiales et d’éclairages d’experts internationaux, un état des lieux inquiétant des enjeux géostratégiques de l'espace militaire et des risques qu’ils font peser sur la paix mondiale.

Documentaire de Véronique Préault (France, 2022, 53mn)

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Message par energy_isere » 06 mars 2024, 08:49

Dix nouveaux astronautes à la Nasa, qui cherche déjà les prochains

AFP•05/03/2024

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Les dix nouveaux astronautes sont ingénieurs, scientifiques, pilotes ou encore médecin et viennent à la fois de l'armée et du monde civil. Ils avaient été sélectionnés en 2021 sur plus de 12.000 candidats.

..........................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... aeb39a419f

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Message par energy_isere » 06 mars 2024, 23:43

SpaceX vise un 3ème vol test de sa méga-fusée Starship la semaine prochaine

AFP•06/03/2024
lire https://www.boursorama.com/actualite-ec ... bb34a1246d

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Re: [Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.

Message par energy_isere » 14 mars 2024, 20:40

Troisième essai en demi-teinte pour Starship, la plus grosse fusée du monde développée par SpaceX

Starship, la fusée de l'entreprise spatiale américaine SpaceX, a décollé pour son troisième vol d’essai depuis le Texas aux États-Unis ce jeudi 14 mars. Le signal a été perdu avec les deux étages, qui ont toutefois réussi à aller plus loin dans leur mission.

Guilhem Bernes 14 mars 2024

Troisième vol, troisième échec riche d'enseignements pour la plus grande et puissante fusée du monde. La fusée Starship, de la société spatiale américaine SpaceX, a décollé pour un nouveau test, ce jeudi 14 mars depuis la base de l’entreprise d'Elon Musk à Boca Chica dans le sud du Texas aux États-Unis. Après s’être arrachée du sol à l’aide de ses 33 moteurs Raptor à 08h25 (14h25 heure française), la fusée réutilisable de 121 mètres a réussi la séparation de ses deux étages après trois minutes de vol et une vitesse atteinte de 5 600 km/h.

Si l'on regarde le verre à moitié vide : aucun des deux étages n’est rentré intact de la mission. Le premier étage Super Heavy, qui entamait ses manœuvres de stabilisation en vue de son atterrissage sur la base de lancement texane, a cessé d’émettre à environ 3 km du sol. Le second étage, lui, s’est stabilisé à 144 km d’altitude et a glissé à une vitesse de 26 500 km/h jusqu’à démarrer son entrée dans l’atmosphère avant de cesser d’émettre après 50 minutes de vol.

Côté verre à moitié plein, l’entreprise peut se targuer d’être allée plus loin dans les tests de sa fusée. Le précédent vol de Starship, en novembre 2023, s’était soldé par l’explosion des deux étages peu après leur séparation. Lors de son premier vol d’essai, en avril 2023, la fusée de 120 mètres s’était désintégrée moins de quatre minutes après son décollage, avant la séparation.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... x.N2209861

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Re: [Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.

Message par energy_isere » 15 mars 2024, 00:43

SpaceX salue un vol test "réussi" de Starship malgré la perte du vaisseau en phase finale

AFP•14/03/2024

Le troisième décollage de l'immense fusée Starship de SpaceX, destinée à des voyages vers la Lune et Mars, s'est soldé jeudi par la perte du vaisseau au moment de son retour vers la Terre, mais l'entreprise spatiale américaine s'est félicitée d'un vol d'essai "réussi", le plus long jusqu'ici.

La plus puissante et plus grande fusée du monde (120 mètres) a accompli jeudi plusieurs "premières", a souligné l'entreprise du milliardaire Elon Musk.

Le direct vidéo de SpaceX a montré des images impressionnantes du vaisseau volant au-dessus de la Terre, puis illuminé de plasma orange alors qu'il rentrait dans l'atmosphère terrestre, sous l'effet de la chaleur provoquée par la friction.

"Immenses félicitations à toutes les équipes pour ce jour incroyable", a écrit sur X Gwynne Shotwell, la numéro 2 de SpaceX.

Le décollage a eu lieu à 08H25 locales jeudi (13H25 GMT) depuis la base spatiale Starbase, à Boca Chica, dans l'extrême sud du Texas.

La fusée est composée de deux étages: l'étage de propulsion Super Heavy et, au-dessus, le vaisseau Starship, qui donne par extension son nom à la fusée entière.

Les deux étages se sont séparés avec succès quelques minutes après le décollage.

Super Heavy devait ensuite retomber en douceur dans le Golfe du Mexique mais n'a pas réussi cette manoeuvre jusqu'au bout et a explosé. Son vol s'est conclu à environ 460 mètres d'altitude, selon SpaceX.

Le vaisseau a lui continué sa course et largement dépassé la frontière de l'espace, atteignant plus de 200 km d'altitude.

Il n'a jamais volé "aussi loin et aussi vite", a déclaré une commentatrice lors de la retransmission vidéo.

Il devait ensuite retomber dans l'océan Indien pour clore le test (sans survivre à l'impact). Mais le vaisseau a été déclaré "perdu" alors qu'il redescendait vers la Terre, euphémisme signifiant qu'il a probablement explosé.

Le dernier signal du vaisseau a été reçu 49 minutes après le décollage.

C'était la première fois que SpaceX testait, lors d'un retour de l'espace, l'efficacité du bouclier thermique de Starship, constitué de 18.000 tuiles noires en céramique. Des "données précieuses" ont ainsi été collectées, a dit l'entreprise.

Comme lors des deux précédents tests l'année dernière, achevés dans de spectaculaires explosions, le régulateur aérien américain (FAA) a annoncé qu'il allait superviser une enquête sur les incidents survenus en vol.

- Félicitations de la Nasa -

SpaceX mise sur Starship pour réaliser son but de faire de l'humanité une espèce multiplanétaire, en l'installant sur Mars.

Son développement est aussi très important pour la Nasa, qui compte sur ce vaisseau pour faire atterrir ses astronautes sur la Lune lors de sa mission Artémis 3, prévue en 2026.

Le patron de la Nasa, Bill Nelson, a félicité jeudi SpaceX, qualifiant lui aussi le vol d'essai de "réussi".

Durant le vol, SpaceX a par ailleurs testé l'ouverture de la trappe qui pourra servir à l'avenir à libérer dans l'espace des cargaisons, par exemple des satellites.

La société a aussi "amorcé une démonstration de transfert de carburant", dont la réussite doit encore être confirmée, selon Gwynne Shotwell.

Ce transfert devait avoir lieu entre deux réservoirs à l'intérieur du vaisseau, selon la presse spécialisée.

Mettre au point cette fonction est essentiel car pour atteindre la Lune, Starship devra se ravitailler en carburant une fois dans l'espace, grâce à un vaisseau préalablement rempli par d'autres et servant de station-service spatiale.

Outre sa taille démesurée, la grande innovation de cette fusée est qu'elle doit à terme être entièrement réutilisable.

- La méthode SpaceX -
Pour ces tests, les prototypes utilisés ne transportent aucune cargaison. Et SpaceX en a d'ores et déjà fabriqué plusieurs exemplaires.

La méthode de développement de SpaceX est différente de celle des entreprises traditionnelles et des agences spatiales nationales.

Si ces dernières fonctionnent avec l'argent du contribuable, SpaceX peut prendre davantage de risques en utilisant ses fonds propres.

L'entreprise revendique en outre une technique de développement par itération, reposant sur des tests successifs enchaînés à une cadence rapide -- quitte à ce qu'ils se terminent par des explosions.

Les leçons tirées permettent alors de procéder rapidement à des modifications.

"C'est toujours mieux de sacrifier du matériel que de sacrifier du temps", avait déclaré en janvier Elon Musk face à des employés.

SpaceX, dont les fusées Falcon dominent le marché des lancements américains, a déclaré jeudi vouloir "augmenter la cadence des décollages" de Starship au cours de l'année.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 5d739b6ed0

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Message par energy_isere » 07 avr. 2024, 10:34

Un débris spatial traverse sa maison, c'est probablement le reste d'une batterie de l'ISS
Article de Eric Bottlaender clubic
lire : https://www.msn.com/fr-fr/lifestyle/sho ... 5611&ei=81

Jeuf
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Re: [Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.

Message par Jeuf » 07 avr. 2024, 11:14

energy_isere a écrit :
07 avr. 2024, 10:34
Un débris spatial traverse sa maison, c'est probablement le reste d'une batterie de l'ISS
Article de Eric Bottlaender clubic
lire : https://www.msn.com/fr-fr/lifestyle/sho ... 5611&ei=81
Il y a très peu de cas avérés, la très grande majorité des satellites et débris se désintègrent dans l'atmosphère sans qu'aucune autre source de débris autre que des poussières n'atteigne le sol (il y a néanmoins le sujet, connexe, de la pollution atmosphérique qui en découle).
Il est surtout beaucoup plus probable qu'un débris non désintégré tombe dans l'océan, un champ, une forêt, plutôt qu'une maison.
Il y a probablement plein d'autres débris tombé du ciel mais pas remarqué, car tombé dans un endroit inhabité. On peut chercher.

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